L'enseignement en France et à l'étranger

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Les AED ont été créé par Ferry, le ministre-philosophe chiraquien si vous vous souvenez, en 2003. Ils ont remplacé les MI-SE dont le statut datait de 1937 (et avaient donc été créés par le Front Populaire).

C'était la minute historique.
Citation :
Publié par Tchey
Actuellement les AED ne peuvent faire que 6x 1an de CDD, après, rien. Pas de formation ou très peu. Manque de moyen. Pas assez de personnel...
Déjà 6 x 1 an de CDD c'est une blague en regard de ce que l'état considère comme étant le maximum acceptable (3x18 mois sauf cas particulier) pour une entreprise privée. Mais bon c'est pas exceptionnel que l'état se comporte comme le pire des employeurs en terme de normes de sociales en France (suivi par la médecine du travail par exemple).
évolution des stratégies au Lycée avec Parcoursup

Citation :
« Parcoursup va changer les stratégies des familles »

Vincent Tiberj, sociologue, professeur des universités à l’IEP Bordeaux.

« Avec Parcoursup, on est au début d’une révolution des stratégies des familles qui veulent aider leurs enfants à intégrer une filière sélective. Le changement majeur, dans cet univers ultracompétitif, où des algorithmes brassent des milliers de candidatures, c’est le poids des notes obtenues au lycée. L’outil algorithmique proposé par le ministère, et que les formations peuvent paramétrer, se base essentiellement sur les notes brutes.

Les lycées commencent à bien comprendre que plus ils notent haut, plus leurs élèves ont des chances d’être admis dans les formations sélectives. Cet outil ne tient pas compte de la composition sociologique du lycée, de son type de notation, ou du rang de l’élève dans sa classe. Du coup, les parents les mieux informés – qui sont souvent ceux qui ont tendance à mettre leurs enfants dans les lycées à la notation la plus malthusienne – font de plus en plus pression sur les enseignants pour qu’ils assouplissent leur notation.

Par ailleurs, jusqu’ici, ces familles avaient tendance à éviter les lycées réputés difficiles à travers des choix résidentiels ou d’options, ou par l’inscription dans le privé. Avec Parcoursup, on pourrait voir émerger un mouvement de relocalisation. Plutôt que de mettre son enfant dans un lycée réputé, certains pourraient choisir d’en faire un très bon élève parmi des élèves supposés moins bons, afin qu’il ait de meilleures notes. Parcoursup pourrait ainsi créer de la mixité scolaire.

L’autre changement majeur de Parcoursup, ce sont les quotas de boursiers du secondaire, définis pour chaque formation. Désormais, un critère social peut prendre le pas sur un critère académique. Cette main invisible, c’est une petite révolution. Avec un bémol : ce quota est fixé en fonction du nombre de boursiers qui sont candidats, auquel le recteur ajoute un bonus de quelques points. Cela ne résout pas le problème de l’autocensure ».
https://www.lemonde.fr/campus/articl...2_4401467.html
Je demande à voir. La seule chose qui va, à mon avis, se passer, c'est une évolution des stratégies d'évitement. Et si ça rend vraiment plus de mixité scolaire, alors le système sera de nouveau changé. Faudrait pas que les enfants du vulgum pecus puissent lutter à armes égales avec ceux des élites.
On peut faire toutes les stratégies qu'on veut, on n'évitera jamais le moment de vérité qu'est l'épreuve de sélection. C'est elle qu'il ne faut jamais perdre de vue. Le reste, c'est du confort et du blabla.
Citation :
Publié par toutouyoutou
On peut faire toutes les stratégies qu'on veut, on n'évitera jamais le moment de vérité qu'est l'épreuve de sélection. C'est elle qu'il ne faut jamais perdre de vue. Le reste, c'est du confort et du blabla.
Il n'y a pas d'épreuve de sélection ou très peu. Par exemple le concours général d'entrée dans les sciences po, c'est fini (pour eux il y a encore un oral, mais c'est l'exception).

Autrement dit tout se joue sur la réputation du lycée et surtout surtout sur les notes

Citation :
Dans ce contexte de concurrence exacerbée et de traitement automatisé, les notes du lycée, et certaines notes du bac, désormais intégrées à Parcoursup, revêtent une importance ultra-stratégique. Or, tous les lycées ne pratiquent pas la même notation, reflet de politique d’établissements, du niveau des classes, de leur composition… D’où le fait que certaines filières aient décidé, à bas bruit, d’intégrer dans leurs outils de tri le « niveau » du lycée. Cet indicateur ne fait pas partie de l’outil d’aide à la décision de Parcoursup mais les commissions d’examen des vœux peuvent l’ajouter lors de leur traitement des données.

Et donc avec la prise en compte du contrôle continu (et la suppression des E3C cette année), la pression est maximale sur les notes attribuées par les profs.

En plus dans une grande partie des lycées publics, on est sur du distanciel à 50% et c'est pas fini on va continuer pendant encore des mois..
Citation :
Publié par Don Patricio
M'a tout l'air d'une monstruosité admnistrative ce Parcours Sup.
Non c'est un programme informatique donc il faut maîtriser les algorithmes pour savoir s'y repérer sans faute, faire les bons choix et prendre les bonnes options.
Maintenant cela change et qui dit changement dit redistribution des cartes et période de flou durant un moment sur ce qui est important ou non. Résultat certains râles parce que leurs progénitures n'a pas réussi à passer certains critères alors qu'avec le système d'avant, cela passait.
Juste un moment avant l'adaptation des règles afin de rectifier cela et de maintenir l'ordre des choses pour certains. Et puis, ils ont un allié en la personne du ministre actuel qui a toujours tout fait que les gens restent à leur place et que seulement quelques exceptions puissent monter. Il ne faudrait pas que ses enfants et ceux de ses amis aient trop de concurrence quand même.
Contrôle continu + algorithmes = école des fans

On va se retrouver avec des profs qui sur notent (encore plus qu'actuellement) des élèves avec des moyennes qui n'ont plus aucune correspondance avec leur vrai niveau.
C'est pas comme si c'était annoncé depuis le début.

De là à ce que des parents du 78 déménagent dans le 93 pour que leurs rejetons aient de meilleures notes, je crois que le monsieur a un peu forcé sur le champomy.
Vous inquiétez pas, ca sera modulé par le "prestige" des lycées... Ca serait complètement con de privilégié un élève "nulle" avec 15 de moyennes en zep comparativement a un élève ayant 13 dans un très bon lycée... Les Fac and co vont pas se tirer une balle dans le pied...
la classe préparatoire « mathématiques, physique, ingénierie et informatique » (MP2I)
création d'une nouvelle filière de prépa

actuellement

Citation :
Les filières de Maths SUP sont :

  • MPSI : Mathématiques, Physique, Sciences de l’Ingénieur (plus de détails et programme)
  • PCSI : Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur
  • PTSI : Physique, Technologie, Sciences de l’Ingénieur
  • BCPST : Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre
  • MPII : Mathématiques, Physique, Ingénierie, Informatique


Les filières MPSI et PCSI sont de loin les filières les plus remplies : comment choisir entre ces deux voies ?
Il existe également des filières technologiques que l’on peut intégrer avec un Bac technologique :
  • TSI : Technologie, Science de l’Ingénieur
  • TPC : Technologie, Physique, Chimie
  • ATS : Adaptation pour Techniciens Supérieurs

Citation :
Les filières de Maths SPÉ sont :

  • MP : Mathématiques, Physique
  • PC : Physique, Chimie
  • PSI : Physique, Science de l’Ingénieur
  • PT : Physique et Technologie
  • BCPST : Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre
  • MPI : Mathématiques, Physique, Informatique
avec bien sûr les variantes étoilées (30% des classes de maths spé’), mais même volume horaire, même programme

https://www.cours-thales.fr/prepas-s...iques/filieres


145062-1611230134-6558.png

Citation :
Ce qui distinguera la MP2I, c’est la place importante accordée à l’informatique.

Cette matière sera au cœur du programme de cette nouvelle formation. « Il nous manquait une filière avec une coloration informatique propre, pour proposer aux jeunes un spectre scientifique complet », explique Mickaël Prost, président de l’Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques (UPS). Les mathématiques et la physique seront également au menu. « Il faut aussi aimer les sciences »,

Dans les lycées Carnot à Dijon, Champollion à Grenoble, Louis-Le-Grand et Saint-Louis à Paris, Faidherbe à Lille, Hoche à Versailles, du Parc à Lyon… Au total, 26 classes préparatoires de MP2I, réparties sur l’ensemble du territoire français, ouvriront leurs portes en septembre. « Nous avons accordé une attention particulière à l’équité territoriale ainsi qu’à l’équilibre entre Paris et la province »

Avec un effectif maximal de 48 élèves par classe la MP2I pourra accueillir jusqu’à 1 200 élèves.


Citation :
L’ouverture de cette nouvelle classe préparatoire s’inscrit dans la continuité de la réforme du baccalauréat. Instaurée à la rentrée 2019, celle-ci a remplacé les filières classiques (L, ES et S) par un tronc commun et des spécialités au choix (trois en classe de 1re, puis deux en terminale). Parmi elles figure la nouvelle spécialité Numérique et sciences informatiques (NSI).


Citation :
Une spécialité que beaucoup d’élèves ont choisi d’abandonner en terminale, « inquiets de ne pas pouvoir intégrer une CPGE scientifique s’ils faisaient une croix sur la spécialité physique »
(..)
La création de cette nouvelle classe prépa devrait permettre à ceux qui le souhaitent de continuer la spécialité NSI en terminale sans s’inquiéter des débouchés.


Citation :
L’objectif de la nouvelle prépa MP2I est d’attirer en priorité les bacheliers qui auront choisi la doublette « NSI et mathématiques », mais pas seulement : ceux qui ont abandonné l’option numérique en terminale au profit de la physique seront également les bienvenus, de même que les passionnés d’informatique. « Je ne ferme pas la porte de mon lycée à des profils autodidactes », confie Pascal Charpentier, qui est aussi proviseur du lycée du Parc, à Lyon. « Ce qui nous échappait jusqu’à présent, c’était les profils de lycéens qui avaient vraiment envie de travailler en profondeur l’informatique, observe Mickaël Prost. Ces élèves ne trouvaient pas leur compte dans les différentes filières que nous proposions avant la mise en place de cette nouvelle classe préparatoire »,


Citation :
L’Institut Polytechnique de Paris, Télécom Paris, CentraleSupélec… Les futurs étudiants de MP2I sont d’ores et déjà attendus par les écoles d’ingénieurs. « Jusqu’à présent, les CPGE enseignaient des langages informatiques éloignés de ceux utilisés dans nos écoles, observe Emmanuel Perrin, directeur de Polytech Lyon et vice-président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI). Désormais, avec un programme informatique très ambitieux en termes de volume et d’enseignements, les étudiants seront bien mieux formés à ces questions. »


Citation :
S’il est encore trop tôt pour indiquer le nombre de places qui seront allouées aux étudiants, il garantit que « les écoles d’ingénieurs seront friandes de ces nouveaux profils ». « Nous avons calibré le nombre d’ouverture des classes par rapport aux promesses de recrutement des écoles en 2023 », ajoute l’inspecteur Olivier Sidokpohou.

De leur côté, les écoles normales supérieures ont également fait part de leur enthousiasme. Le marché du travail se veut lui aussi rassurant. « Il n’envoie que des signaux positifs aux élèves qui s’intéressent de près ou de loin à l’informatique »
https://www.lemonde.fr/campus/articl...1_4401467.html
Citation :
Publié par Gardien
Vous inquiétez pas, ca sera modulé par le "prestige" des lycées... Ca serait complètement con de privilégié un élève "nulle" avec 15 de moyennes en zep comparativement a un élève ayant 13 dans un très bon lycée... Les Fac and co vont pas se tirer une balle dans le pied...
Tant qu'il y a le bac, donc des épreuves nationales communes à tous les lycées, on peut tout à fait faire une échelle des établissements qui effectivement pondère les notes brutes.

Je me farcis tous les ans des centaines de dossiers d'étudiants étrangers qui postulent pour venir faire un double-diplôme en France. On a un système similaire pour les établissements étrangers : les résultats des étudiants (chez nous) influent sur la réputation de leur établissement d'origine. On a même quelques universités étrangères qui sont black-listées.

Les notes n'ayant rien d'absolu, il est nécessaire d'avoir une pondération pour éviter l'escalade. Par exemple il y a plein d'universités (en Asie mais aussi en Europe) où on n'utilise presque que la tranche 90-100 pour noter sur 100. Impossible de comparer ça à la France où on aime bien utiliser tout le spectre disponible.
Citation :
Publié par kermo
Tant qu'il y a le bac, donc des épreuves nationales communes à tous les lycées, on peut tout à fait faire une échelle des établissements qui effectivement pondère les notes brutes.

Je me farcis tous les ans des centaines de dossiers d'étudiants étrangers qui postulent pour venir faire un double-diplôme en France. On a un système similaire pour les établissements étrangers : les résultats des étudiants (chez nous) influent sur la réputation de leur établissement d'origine. On a même quelques universités étrangères qui sont black-listées.

Les notes n'ayant rien d'absolu, il est nécessaire d'avoir une pondération pour éviter l'escalade. Par exemple il y a plein d'universités (en Asie mais aussi en Europe) où on n'utilise presque que la tranche 90-100 pour noter sur 100. Impossible de comparer ça à la France où on aime bien utiliser tout le spectre disponible.
Si j'ai bien compris ce qu'utilisent la plupart les formations qui prennent en compte le niveau du lycée pour pondérer le contrôle continu sur Parcoursup, ce sont des "observables objectifs"..

il prennent les résultats du lycée au bac
145062-1611236598-3081.png

.. et vu que les taux de réussite sont quasiment de 100%, ce sont les taux de mentions.

donc par exemple jeanne d'arc 91% et Arbez Carme 52% (il faudrait voir ensuite la formule exacte à partir de là)

(à noter aussi que les stats de l'année 2020 sans sans doute "à jeter" tellement elles sont anormales ?)




L'utilisation de kermo = la réussite des étudiants en double-diplôme c'est beaucoup plus compliqué. Mais là on est à un autre niveau....
Miniatures attachées
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Nom : 145062-1611236535-9543.png
Taille : 1493x994
Poids : 155,4 Ko
ID : 667710  
Citation :
Publié par znog
Il n'y a pas d'épreuve de sélection ou très peu.
Vu le niveau de ce qui est enseigné jusqu'au bac, encore heureux. Avoir 17 ou 14 de moyenne en terminal ou au bac, ça ne veut plus dire grand chose. Les concours sélectifs post bac ça serait une vaste blague.
Je vois pas pourquoi, si tu prends les concours de science po c'était après le bac et c'était très sélectif, plusieurs milliers de participant par établissement déjà eux mêmes parmi les bons élèves, pour environ 200 reçus. Quel que soit le niveau à l'entrée, tu peux mettre une sélection à un moment ou un autre, et elle s'opérera. Ce qui compte c'est ton niveau de sélection pas tellement le niveau de la masse qui tente sa chance. Du moins tant que t'as encore assez qui parviennent à passer la sélection.
Citation :
Publié par Don Patricio
Je vois pas pourquoi
Parce que le programme jusqu'au bac est tellement peu exigeant qu'il ne permet pas de départager les bons élèves des autres. Dans les filières sélectives post bac (prépa par exemple) t'as souvent des élèves ayant eu d'excellent résultats au lycée qui s'effondrent alors que d'autres plus moyens au lycée s'en sortent mieux.

Science Po, je ne connais pas, mais les concours sélectifs post bac induisent également un gros problème d'équité entre la grosse masse des lycées, qui font ce qu'ils sont censés faire, c'est à dire faire apprendre à leur élèves les programmes de la seconde à la terminale, et une petite minorité, souvent d'établissements parisiens et/ou privés, qui débordent largement ce cadre justement pour favoriser leurs élèves sur d'autres objectifs. Mais bon, là on parle d'un dévoiement du système.
J'entends bien que le concours n'est pas forcément la meilleure façon de sélectionner, mais ce que je veux dire c'est que quelque soit le niveau, et justement s'il est globalement difficile de départager les lycéens sur leurs seules notes, c'est bien par une autre sélection qu'on peut le faire.
Ce que je comprends c'est qu'on ne peut pas le faire avec les notes du lycée "telles quelles" ce qui est très probablement vrai. Mais justement, on peut le faire par d'autres moyens, et on le fera de toute façon à un moment ou un autre de leur progression. J'ai tendance à penser qu'il vaut mieux le faire assez tôt pour éviter les déconvenues ultérieures et trop tardives pour être rattrapées ou compensées par un nouveau choix.
Par ailleurs même si il y'a du vrai il y'a aussi beaucoup de clichés sur cette vision des IEP, même Paris était accessible aux bons élèves de toute la France, pas uniquement la petite bourgeoisie style Henri IV. Il y'a des problèmes évidents de consanguinité mais n'allons pas trop dans le cliché tout de même, ces concours sont ouverts à tous, et réussissables même sans venir de l'élite bourgeoise ou de top lycées privés. Mais il faut s'en donner un peu les moyens, et surtout il faut aussi des professeurs qui incitent leurs bons éléments à tenter leur chance lorqu'ils n'ont pas trop les codes sociaux (typiquement immigration récente).
Citation :
Publié par znog
Il n'y a pas d'épreuve de sélection ou très peu.
Il y a toujours une sélection à un moment donné. Il y a toujours plus de candidats que de bonnes places disponibles, et à la fin certains les ont et pas les autres.
La moins injuste des solution demeure le concours ouvert à tous. La pire est la voie de la venalité des offices.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Il y a toujours une sélection à un moment donné. Il y a toujours plus de candidats que de bonnes places disponibles, et à la fin certains les ont et pas les autres.
La moins injuste des solution demeure le concours ouvert à tous. La pire est la voie de la venalité des offices.
évidemment qu'il y a toujours une sélection, il y a toujours le même nombre de places dans les science po de Paris et de province

... mais plus par ce concours écrit national très sélectif. Elle se fait via Parcoursup et avec un oral.
Citation :
Publié par La Hutt Finale
Quand on voit dans quels lycées ces nouvelles prépas apparaissent, on sait à qui elles sont destinées.
Si les MPI sont dans des grands lycées c'est parce qu'il ne s'agit pas de créations de classes mais de transformations (de MPSI le plus souvent). Et pour transformer une MPSI en MPI, il faut avoir au moins deux ou trois MPSI, d'où les grands lycées.
Pour citer un professeur de prépa de ma connaissance : "50 nuances de MPSI".
C'est vendu comme une prépa informatique mais il suffit de regarder le volume horaire pour se rendre compte de la réalité :

- MP2I
12h00 de mathématiques (programme de MPSI)
06h30 de physique
04h00 d'informatique au 1er semestre et 04h00+02h00 au second semestre si l'étudiant veut poursuivre en MPI. Juste 04h00, s'il veut s'orienter en MP ou PSI.

- MPI
12h00 de mathématiques
07h30 de physique
04h00 d'informatique

Pour comparer avec la PCSI puis la PC :
Mathématiques : 10h00/09h00
Physiques :08h00/09h00
Chimie : 04h00/06h00
Informatique : 02h00/02h00

En outre, cerise sur le gâteau, l'informatique ne sera pas dispensée par des professeurs d'informatique mais de maths, de physiques ou de SI (il n'y a pas d’agréation d'informatique)

Citation :
Publié par Flowe
Si les MPI sont dans des grands lycées c'est parce qu'il ne s'agit pas de créations de classes mais de transformations (de MPSI le plus souvent). Et pour transformer une MPSI en MPI, il faut avoir au moins deux ou trois MPSI, d'où les grands lycées.
J'ajouterai qu'un nombre certain de lycées n'a pas souhaité l'ouverture de cette filière dans leur établissement pour ne pas sacrifier quelque chose qui fonctionne au profit d'une nouveauté au succès incertain.

EDIT :

Citation :
L’Institut Polytechnique de Paris, Télécom Paris, CentraleSupélec… Les futurs étudiants de MP2I sont d’ores et déjà attendus par les écoles d’ingénieurs. « Jusqu’à présent, les CPGE enseignaient des langages informatiques éloignés de ceux utilisés dans nos écoles, observe Emmanuel Perrin, directeur de Polytech Lyon et vice-président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI). Désormais, avec un programme informatique très ambitieux en termes de volume et d’enseignements, les étudiants seront bien mieux formés à ces questions. »
C'est le Python qui est actuellement enseigné et c'est encore le Python qui sera enseigné

Dernière modification par Piezdor ; 21/01/2021 à 20h28.
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