Bon, tout d'abord, Joyeux Noël...
Je suis donc arrivé hier matin avec le besoin de changer les choses clairement...
Alors déjà bravo à toi pour avoir eu cette conversation, c'est jamais facile, et que ça se passe bien ou mal c'est toujours constructif. C'est une étape indispensable pour pouvoir avancer sereinement.
La deuxième chose que j'ai à dire, ce n'est que mon avis sans connaître véritablement ta situation, donc n'y accorde pas trop d'importance… c'est juste une pierre de plus à l'édifice de ce thread : pour moi, tu t'accroches trop à ce job, à ta relation avec ce patron, à tes habitudes dans cette boîte. Je n'ai pas lu tous les messages du thread (la plupart quand même) et je pense que je suis pas le premier à te dire de partir.
Les paroles du boss, ses excuses, mais surtout ses justifications ("je suis stressé, c'est dur, blablabla") c'est typique du manipulateur (sinon ce serait pas de la manipulation). Il n'en est pas forcément conscient, et tous ses arguments sont peut-être tout à fait réels ! Et pourtant, ça peut aller mieux pour toi pour une semaine, deux semaines, tu vas peut-être voir ton salaire augmenter, des collègues arriver… mais psychologiquement, il y a de fortes chances que tu sois à nouveau au même point : harcelé par ton boss et épuisé.
Parce que tu l'as dit, le problème c'est pas le boulot ou le salaire, c'est le fait que t'es malmené psychologiquement. Et ça, ça n'a aucune raison de changer, parce que c'est directement lié à la personnalité du boss (et aussi à la tienne dans le sens où tu cherches à faire plaisir, ce qui est une qualité, mais trop souvent exploitée par des manipulateurs).
Tu es dans la situation idéale de ne pas avoir à t'en soucier pour ton salaire. Peu de gens ont cette chance, profites-en !
Donc mon conseil : bats-toi pour ce que tu vaux, pour de meilleures conditions de travail etc. Ça de toute façon tout le monde en bénéficiera, et tu rends beaucoup plus service à ton boss de cette manière qu'en acceptant des vicissitudes sans fin.
Par contre, je continuerais dans le même temps de chercher où/comment partir, avec une deadline pour ce départ, grâce au salaire de ta femme. Qui, si elle t'aime, ne peut qu'être ravie de te voir prendre une décision aussi vertueuse pour toi, ta santé et ton moral, ce qui rejaillira directement en fontaines de positivité sur votre foyer.
PS : ah, et truc absolument indispensable : quand t'es en chômage covid, tu bosses pas, un point c'est tout. Zéro, niet, nada, on peut pas assez insister là-dessus.