Oui, je te soutiens sans broncher qu'affirmer que la quasi totalité des officiers auraient de gros complexes de supériorité est totalement exagéré, oui. Encore une fois, évidemment qu'il y en a. Probablement bien plus qu'une poignée. Mais de la à affirmer que la quasi totalité des officiers sont des connards et que les "bienveillants" sont en fait aussi des connards, mais des connards cyniques, c'est non. La formation militaire que j'ai eu mettait aussi beaucoup en avant que l'officier, c'est effectivement un leader, mais que comme tout leader, il fait pas grand chose tout seul.
Parce que tu vois, même si c'est expérience contre expérience et que la tienne est probablement plus importante que la mienne, j'ai comme un doute qu'elle suffise à te permettre de porter un jugement aussi général.
Quand on parle du culte du chef... Evidement, le leader a besoin des subordonnes pour remplir les objectifs posés par ses chefs sinon gare aux notations et l'avancement.
Dans une époque ou environs 40% - 50 % des effectifs ne vont pas au delà du premier contrat, heureusement qu'ils vous préviennent d'y aller mollo avec les mecs.
C'est plus une question de bon sens que d'une réelle inspiration humaniste.
Après si toi, Keyen, tu es convaincus du truc, que pour toi le 1ère classe vaut aussi bien que toi et bien c'est tout à ton honneur.
Durant ma formation à moi, on nous a expliqué que l'on faisait partie de ceux qui "s'étaient élevé" et qu'il "fallait monter la voie" aux... "autres".
Et cela n'a choqué personne dans la salle.
Ma réalité s'arrête ici, donc je te propose que l'on reste gentiment dans chacun de nos mondes parallèles
PS : j'ai bien conscience qu'en parlant d'officier tu te sentes concernés par mes propos.
Donc sur ce point tu m'en vois désolé, mon intention n'est pas de m'en prendre à une personne en particulier.
Pour moi le problème est avant tout systémique, je ne cherche pas a le combattre.
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