[wiki] Agriculture et alimentation en France et dans le monde

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Lol les engins, le spot aurait eu sa place dans le film robocop sans problèmes. Mais c 0 émission c trop bieng ! ce greenwashing permanent des industriels me fout la gerbe, dans la lignée de la méthanisation. De toute façon le but non avoué est de mettre a mort l'agriculture "raisonnable" pour en faire des méga structures centralisées, le tout géré par des techniciens qui feront qu'appuyer sur des boutons. Par chez moi ils veulent installer une poulailler géant, 70 000 poulets enfermés destinés a l'exportation, tout ça pour ... 1,5 emploi créé
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Bah, l'argument sur le fait qu'on surproduit pour nourrir du bétail est un peu léger, les cultures de soja et cie c'est aussi de l'agriculture industrielle intensive bien vener.
Vu que 70% du soja est destiné à l'alimentation animale, soit tu essaies de donner un avis sur un sujet que tu ne maîtrises pas, soit tu essaies de nous enfumer en pensant que ça ne se remarquera pas.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Vu que 70% du soja est destiné à l'alimentation animale, soit tu essaies de donner un avis sur un sujet que tu ne maîtrises pas, soit tu essaies de nous enfumer en pensant que ça ne se remarquera pas.
En fait, 85% du soja est utilisé pour faire de l'huile de soja a destination humaine, le tourteau de soja à destination du bétail est un autre sous-produit du soja, on le refile aux animaux d'élevage plutôt que de le foutre à la poubelle. Du coup, on ne produit pas ce soja uniquement pour nourrir le bétail.
Vu que tu n'as pas l'air de maitriser le sujet mieux que moi, tu devrais t'abstenir de ce genre de remarques mdr.

Ta remarque est pas super pertinente en plus, vu que si on diminuait notre consommation de viande, on devrait logiquement augmenter celle de soja.
Citation :
Publié par kirk
Le type travaille avec des filets anti insectes (comme plein de maraîchers), c'est expliqué dans la vidéo que tu as pas regardé ^^
Excuse moi mais elle fait 4h ta vidéo lol, dans ces cas la, vaut mieux de l'écrit.
Et pour les filets, ça ne protège pas d'une invasion de pucerons par exemple, les maraichers bio ont eu des soucis avec les pucerons comme les autres.

Dernière modification par Doudou Piwi ; 15/09/2020 à 00h46.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Excuse moi mais elle fait 4h ta vidéo lol, dans ces cas la, vaut mieux de l'écrit.
Et pour les filets, ça ne protège pas d'une invasion de pucerons par exemple, les maraichers bio ont eu des soucis avec les pucerons comme les autres.
Monoculture ?
Citation :
Publié par Kedaïn
Monoculture ?
La franchement, je sais pas si les maraichers bio, étaient en monoculture ou pas. Maintenant, est-ce qu'il est prouvé que la monoculture protège à 100% des pucerons ? De ce que j'avais compris, en mélangeant les cultures, tu pouvais avoir certaines plantes pouvant repousser certains nuisibles, mais est-ce que ça a été suffisant cette année ?
J'avais lu que tout le monde avait quand même bien été emmerdés ce coup-ci.
Après, ma position, c'est pas de dire qu'il faut foutre des produits chimiques partout hein, c'est juste d'essayer de nuancer parce que le "yakafaukon" de certains pour qui ça semble super simple de changer de modèle est un peu agaçant, à les lire, les agriculteurs sont juste de gros branleurs qui ne veulent pas faire d'efforts et prennent plaisir à empoisonner tout le monde tel les méchants de Captain Planet. Dans les faits, l'agroforesterie, le bio et cie, c'est sympa mais c'est pas non plus miraculeux.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Après, ma position, c'est pas de dire qu'il faut foutre des produits chimiques partout hein, c'est juste d'essayer de nuancer parce que le "yakafaukon" de certains pour qui ça semble super simple de changer de modèle est un peu agaçant, à les lire, les agriculteurs sont juste de gros branleurs qui ne veulent pas faire d'efforts et prennent plaisir à empoisonner tout le monde tel les méchants de Captain Planet. Dans les faits, l'agroforesterie, le bio et cie, c'est sympa mais c'est pas non plus miraculeux.
C'est rigolo mais j'ai la position inverse/miroir: je ne dis pas qu'il faut foutre de l'agroforesterie partout, mais on peut peut être essayer d'être un poil plus nuancer dans nos pratiques?

Dans tous les cas, si on passait ne serait-ce que 30 ou 40% des cultures sur des modèles pérennes sans intrants, ce serait déjà un pas de géant en avant. Imagine: en visant la sobriété/pas de gaspillage on produit 20/30% de moins, on arrive à passer 40% des terres en bio/etc, ça ne laisse que 40/30% de terres encore sur l'ancien modèle. Ce serait une avancée énorme.

Le souci de mon point de vue, c'est justement que le monde agricole et politique* semble attendre une solution miraculeuse avant d'envisager le moindre changement. C'est absurde, il faut y aller morceaux par morceaux, type de récolte par type de récolte, zone par zone etc... Mieux vaut une baisse de 60% des usages pétro-chimiques que rien du tout.

*: et en fait, la population en général également. C'est la même problématique que le scientisme vis à vis du climat: tant qu'une solution miracle n'est pas découverte, pourquoi se bouger? Et puisque nous avons foi dans cette découverte future, on ne bouge pas. C'est absurde.
Citation :
Publié par Kedaïn
Mieux vaut une baisse de 60% des usages pétro-chimiques que rien du tout.
Bah, c'est globalement ma position aussi, mais quand tu lis Aloisius ou autre, faut passer direct aux 0% pesticide partout, alors qu'en alliant agroforesterie, permaculture, OGM, drones agricoles et microdosage de pesticides, on devrait avoir moyen de produire de la bouffe de qualité, sans flinguer les sols ni rendre la bouffe cancérigène.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Bah, c'est globalement ma position aussi, mais quand tu lis Aloisius ou autre, faut passer direct aux 0% pesticide partout, alors qu'en alliant agroforesterie, permaculture, OGM, drones agricoles et microdosage de pesticides, on devrait avoir moyen de produire de la bouffe de qualité, sans flinguer les sols ni rendre la bouffe cancérigène.
En même temps on peut comprendre une certaine radicalité dans les positions, vu que ça fait un peu 50 ans qu'on se fait pigeonner sur les sujets liés à l'environnement.

Le passage en agriculture disons '' raisonnée '' aurait dû se faire dans les années 80. On est en 2020.

D'où l'idée qu'une politique de l'eau tiède risque d'être encore une compromission plutôt qu'un progrès.
Le problème de la production avec engrais chimiques, pesticides, semences sélectionnées souvent infertiles, mécanisation du labour, des récoltes etc c'est à mon avis surtout une question de rentabilité et de tailles d"exploitation, pas tellement une question de contraintes de production ou productivité (même si pour les pesticides c'est déjà moins évident).
En gros ces moyens industriels et techniques permettent à une famille, à 2 ou 3 personnes de cultiver des surfaces de l'ordre de 30 ou 40 ha (en France) et souvent bien plus dans d'autres pays. Même avec ces gains de main d'oeuvre l'activité n'est pas des plus rentables (ceci dit faut se méfier des images d'épinal du pauvre laitier à 300€ par mois, les gros céréaliers sont pas dans le même panier).
Si on voulait cultiver 40 ha de blé avec des méthode de sols vivants, sans mécanisation et apports chimiques, techniquement ça parait tout à fait faisable (avec probablement un délai de reconstitution du sol) mais la main d'oeuvre nécessaire pour l'entretien et la récolte serait bien supérieure, ce qui suppose derrière un prix de vente (beaucoup) plus élevé. Egalement celà suppose des circuits de distribution plus courts car les délais de conservation ne seront pas les mêmes - sauf à cultiver les mêmes variétés de semences facturées à prix d'or par les industriels.
Je le dis souvent mais la clef (pour moi en tout cas) n'est pas la production mais la distribution. A partir du moment ou les produits se vendent à un tarif permettant de rentabiliser l'affaire, la production pourra suivre et changer, très rapidement (moyennant un délai de régénération des sols - qui doit être compensé). Il n'y a pas que le tarif de vente final d'ailleurs mais aussi le nombre d'intermédiaires et les marges attribuées à chacun dans la chaîne. Je crois, mais c'est à prouver, qu'il serait possible de mieux rémunérer les agriculteurs, voire de les salarier, avec une grosse structure de distribution derrière (façon biocoop par ex, mais avec plus de points de vente et/ou un système logistique développé).

Une alternative pourrait être de forcer la constitution de haies de bonnes tailles sur les bords des champs, afin de favoriser les couloirs naturels. Afin de rentabiliser celà des techniques d'agro foresterie, de planter un maximum de fruitiers, ronces à mures etc, bref des variétés comestibles. Mais pareil le mec qui fait 40ha de blé il va pas s'emmerder à diversifier pour de toutes petites quantités ...
Bref je crois qu'il faut y aller petit à petit et humblement et surtout prouver par l'exemple qu'il est possible de rentabiliser ces nouvelles méthodes plus favorables aux sols et à la biodiversité. Une fois la rentabilité établie il sera bien plus facile d'étendre et généraliser, avec des investisseurs prêts à suivre.

Au niveau individuel les expériences se multiplient qui montrent que ces techniques sont productives, et permettent avec des surfaces de 250 à 500 m2 d'alimenter en légumes une famille de 5 personnes, en fruits au bout de quelques années, peut être pas d'être 100% autonome mais largement réduire la consommation. C'est jamais suffisant pour tout solutionner, mais toute avancée est bonne à prendre. Par contre pour passer à l'étape d'entreprise rentable et pérenne, la quantité de travail et les contraintes, sont d'un niveau bien plus élevé.

Dernière modification par Don Patricio ; 15/09/2020 à 15h45.
L'augmentation de la main d'œuvre augmenterait les prix, c'est vrai. Mais pour autant, la mécanisation et la technologie ne tombe pas du ciel, les outils sont souvent issus d'emprunts, parfois à plusieurs sur la même machine.
De plus, si le coup de production augmente, en alliant ces nouvelles formes de production à de nouvelles formes de distribution, une partie du coût peut être récupéré . Exit les marges de la grandes distributions sur les produits bruts (légumes, fruits, les produits transformés sont plus complexes.)

Et enfin, les sommes investies en mécanisation sont des sommes en partie perdues, alors que celles investies en salaire c'est de l'argent qui recircule, génère de la croissance, des revenus publics etc..
Citation :
Publié par Kedaïn
Et enfin, les sommes investies en mécanisation sont des sommes en partie perdues, alors que celles investies en salaire c'est de l'argent qui recircule, génère de la croissance, des revenus publics etc..
Bein, les sommes investies en mécanisation vont dans la poche des vendeurs de machines, elles sont perdues surtout si le fabriquant n'est pas français.
Citation :
Publié par Kedaïn
L'augmentation de la main d'œuvre augmenterait les prix, c'est vrai. Mais pour autant, la mécanisation et la technologie ne tombe pas du ciel, les outils sont souvent issus d'emprunts, parfois à plusieurs sur la même machine.
De plus, si le coup de production augmente, en alliant ces nouvelles formes de production à de nouvelles formes de distribution, une partie du coût peut être récupéré . Exit les marges de la grandes distributions sur les produits bruts (légumes, fruits, les produits transformés sont plus complexes.)

Et enfin, les sommes investies en mécanisation sont des sommes en partie perdues, alors que celles investies en salaire c'est de l'argent qui recircule, génère de la croissance, des revenus publics etc..
C'est pourquoi je pense qu'il est possible de mieux rémunérer les agriculteurs / travailleurs, si l'on économise au niveau de la production sur ce que tu cites : machines, engrais, semences, pesticides, carburants ... puis en aval de la chaine sur le transport, la distribution, le marketing ...
Il y'a très certainement des possibilités, mais faut le prouver. Et vu que la distribution est cruciale pour faire émerger ces nouveaux modèles c'est assez complexe à petite échelle.
C'est pas non plus une certitude, car la main d'oeuvre est un coût "énorme" comparé à un emprunt sur une machine, en général. 1 smic c'est environ 25k€ par an tout compris. Si ta machine ou tes engrais t'économisent 2 personnes tu vois la somme sur 10/15 ans ... Si t'as besoin de 3 personnes en plus par rapport à une exploitation standard bah ça fait du 75000€ par an à trouver (plus les marges derrière), faut en vendre du légume perma équitable ^^
(je suis en plein dedans pour évaluer un peu quelle pourrait être la renta sur un petit projet du genre : c'est compliqué)

Sur le fait que la main d'oeuvre locale participera plus à l'économie (même si les industriels sont français @Doudou) et que les revenus indirects compenseraient, je suis à priori très d'accord. Rien que faire revivre les villages et villes moyennes par l'apport de sang neuf et jeune aurait un impact considérable, avec xxx commerces qui refleuriraient derrière. Enfin encore faut-il que les gens aient envie d'aller devenir agriculteurs ou pire employés agricoles - aussi. Il y'a un coté dystopique par rapport à notre idéologie dominante, notre monde actuel - qui est très plaisant à titre individuel mais dont on peut douter qu'il devienne une réalité "majoritaire".

Dernière modification par Don Patricio ; 15/09/2020 à 16h16.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Bein, les sommes investies en mécanisation vont dans la poche des vendeurs de machines, elles sont perdues surtout si le fabriquant n'est pas français.
Pour le coup c'est très indirect finalement, par rapport à une chaîne [acheteur->producteur->salaire].
Et on est sur une dépense financée par l'emprunt, dont on connaît les méfaits globaux, vs. Une dépense financée par la production.
Citation :
Publié par Don Patricio
Il y'a très certainement des possibilités, mais faut le prouver.
C'est là qu'on heurte le plafond de verre dont on parlait au début, plafond qui pousse à une crispation des positions adverses.

Il faut prouver que ce modèle marche, mais tant que ce n'est pas fait, hors de question de l'implanter. On voit bien la contradiction.

Pour le coût de la main d'œuvre je suis d'accord qu'on est sur des sommes conséquentes, mais qui peuvent se compenser par ailleurs: augmentation des revenus par l'augmentation de la valeur de la production, diminution de la fiscalité du travail, etc..
Attention, on y va :

https://www.lemonde.fr/planete/artic...3285_3244.html

Bon, on est parti pour des changements assez radicaux vu tout ce que cela concerne, maintenant le contrôle et le réglementation risquent d'être compliqués à mettre en place.

Amis antillais, vos bananes sont en sursis vu le taux de chlordécone qu'elles doivent avoir.

Maintenant je considère cela comme une bonne nouvelle, nous verrons ce qu'il en ressort.
On va revenir vers des changements de distribution dans ce post et certainement un avenir (en tout cas je l'espère) d'un modèle qui garantit plusieurs éléments que ce soit pour l'acheteur/participant et que ce soit pour les exploitants et producteurs.

Le super-marché coopératif La Louve dans le 18ème, concept amené tout droit des US, marche bien et fort et il est surtout rentable (ce qui est à mes yeux une qualité requise).

Principe d'adhésion, seuls les adhérents peuvent acheter dedans et se doivent de donner des heures pour le fonctionnement du super-marché. Par ailleurs, ils choisissent et priorisent les aliments vendus. La marge de la structure est fixe et annoncée que ce soit pour les clients que pour les producteurs qui vendent.
Le concept me parait bien, il reste à développer les adhésions des personnes avec un budget restreint histoire de dépasser les % de la population mais c'est en bonne voie.
Une alternative qui peut engendrer un cercle vertueux pour la suite. Qui sait.

L'article pour ceux qui y ont accès :

https://www.lemonde.fr/planete/artic...0701_3244.html
La Louve fait des petits, le même concept en cours d'élaboration sur Tours :https://www.le-troglo.fr/ (et sûrement ailleurs aussi)

Donc oui le concept prend, à voir dans quelques années effectivement si cela reste une niche ou un acteur du changement des modes de consommation et donc de mentalités des habitants.
Citation :
Publié par Colsk
Principe d'adhésion, seuls les adhérents peuvent acheter dedans et se doivent de donner des heures pour le fonctionnement du super-marché.
Donc non seulement faut payé pour acheter dedans mais en plus faut donner des heures de bénévolats...
Comment ça peut-être rentable pour un lambda ce genre de chose ?
Tu choisis les produits et tu soutiens les producteurs que tu souhaites (enfin c'est voté, c'est coopératif), les marges sont fixées au préalable donc tu sais ce que tu payes et pourquoi tu le payes.
Pas une question de rentabilité personnelle pour l'adhérent mais de conviction personnelle.
Citation :
Publié par Aeristh
Donc non seulement faut payé pour acheter dedans mais en plus faut donner des heures de bénévolats...
Comment ça peut-être rentable pour un lambda ce genre de chose ?
Je fais partie d'un magasin comme ça en Alsace et c'est pas forcément le même résultat. On est clairement pas à l'équilibre, c'est compliqué à développer parce qu'il faut beaucoup communiquer, expliquer, faire de la pédagogie auprès des gens qui viennent acheter, etc...
Côté producteur par contre ils sont tous très contents de pouvoir être présents dans le magasin. Par contre, on doit compléter par des achats via une centrale bio (allemagne/france en fonction des produits).
Par contre, c'est une association, pas un magasin. C'est aussi une grosse nuance : on est obligé d'adhérer (chez nous, on propose l'adhésion à la journée pour 1€) parce que si c'était pas le cas, on ferait concurrence à la grande distribution et ce serait plus contraignant.
Là on propose aux gens de trouver plusieurs producteurs locaux au même endroit pour 1€ de plus sur le ticket. Si on veut s'investir, c'est adhésion plus longue avec des heures de bénévolat pour faire tourner le magasin.
Mais c'est clairement pas encore suffisant, les gens ont repris leurs vieilles bonnes habitudes dans les grandes surfaces.
J'ai pas ce genre de magasins par chez moi.

Qu'est-ce que ça donne concrètement à l'intérieur ?
Une majorité de produits locaux/de saison ? Une sorte de biocoop en plus petit et plus local ?
En terme de prix, si les marges sont décidées dans le magasin j'imagine que ça doit se ressentir sur le ticket final ?
Les gens sont-ils motivés à donner du temps, ou c'est toujours un peu les mêmes?


Je suis très curieux de vos retours !
Citation :
Publié par kirk
Les humains ne fonctionnent pas comme ça.
Par exemple on sait que les pesticides, les fongicides et tout les trucs en cides c'est de la merde pour notre santé, ça provoque des maladies et ça tue plein de gens, ça flingue la biodiversité, ça pollue les sols, l'eau etc
Un comportement logique serait de manger bio (le bio c'est pas terrible, mais c'est mieux que le conventionnel), pour protéger sa propre santé et celle des autres : en ne mangeant pas bio tu cautionne un système (l'agriculture conventionnelle) qui flingue la santé de tes compatriotes, qui flingue la bio-diversité, les sols, l'eau etc.

[Modéré par Episkey :]

Tu veux que les autres se vaccinent parce le virus te fais peur, moi j'aimerais que tout le monde mange bio et réduise son empreinte carbone parce que moi c'est les pollutions et le changement climatique qui me fait peur

[Modéré par Episkey :]
Tu es au courant qu'actuellement aucune étude n'a prouvé que le bio apportait quoi que ce soit au niveau de la santé ou des apports nutritionnels ? On a vu aucune différence jusque là. Ce qui est logique vu que le bio est basé sur une idéologie et non des faits scientifiques reconnus. Si tu as des preuves du contraire tu devrais songer à les faire publier ça intéressera des gens.

Pour le plan environnemental le bio ayant un rendement plus faible à l'hectare il demande une surface cultivée plus importante pour une production identique, ce qui n'est jamais très bon. Et au passage certaines produits utilisés en agriculture biologique sont très néfastes pour l'environnement.

Au passage tous les trucs "en cides" comme tu dis, ça existe aussi en bio. Le bio ce n'est pas l'absence de pesticides, fongicides, herbicides ou autre, c'est l'absence d'une certaine catégorie d'entre eux.
Citation :
Publié par elyl
Tu es au courant qu'actuellement aucune étude n'a prouvé que le bio apportait quoi que ce soit au niveau de la santé ou des apports nutritionnels ? On a vu aucune différence jusque là. Ce qui est logique vu que le bio est basé sur une idéologie et non des faits scientifiques reconnus. Si tu as des preuves du contraire tu devrais songer à les faire publier ça intéressera des gens.
Bon il faudra d'autres études et c'est extrêmement difficile à prouver vu la complexité multifactorielle de la cancérogénèse mais il semblerait quand même qu'il y ait quelques bénéfices :
Citation :
Une étude épidémiologique française, publiée lundi 22 octobre dans la revue JAMA Internal Medicine, est ainsi la première à pointer de tels risques dans la population générale, s’agissant du cancer.
Elle indique que les plus gros consommateurs d’alimentation issue de l’agriculture biologique ont un risque de cancer réduit de 25 %, par rapport à ceux qui en consomment le moins. « Pour expliquer ces résultats, l’hypothèse de la présence de résidus de pesticides synthétiques bien plus fréquente et à des doses plus élevées dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle comparés aux aliments bio est la plus probable », indique Emmanuelle Kesse-Guyot, chercheuse (Institut national de la recherche agronomique, INRA) dans l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm, INRA, université Paris-XIII) et coauteure de ces travaux.
De fait, les types de cancer dont les risques sont les plus réduits chez les consommateurs d’aliments labellisés « AB » sont également associés aux expositions des agriculteurs aux pesticides.
https://www.lemonde.fr/planete/artic...2971_3244.html

Même s'il y a évidemment tout un aspect marketing mis en avant (et comment en serait-il autrement dès que l'on parle de consommation), si je mange bio ce n'est pas pour ma santé mais pour celle de l'environnement, ça fait toujours un peu moins de poisons balancés dans l'environnement.
Citation :
Publié par elyl
Tu es au courant qu'actuellement aucune étude n'a prouvé que le bio apportait quoi que ce soit au niveau de la santé ou des apports nutritionnels ? On a vu aucune différence jusque là. Ce qui est logique vu que le bio est basé sur une idéologie et non des faits scientifiques reconnus. Si tu as des preuves du contraire tu devrais songer à les faire publier ça intéressera des gens.

Pour le plan environnemental le bio ayant un rendement plus faible à l'hectare il demande une surface cultivée plus importante pour une production identique, ce qui n'est jamais très bon. Et au passage certaines produits utilisés en agriculture biologique sont très néfastes pour l'environnement.

Au passage tous les trucs "en cides" comme tu dis, ça existe aussi en bio. Le bio ce n'est pas l'absence de pesticides, fongicides, herbicides ou autre, c'est l'absence d'une certaine catégorie d'entre eux.
Contrairement à tes affirmations, il y a des études montrant qu'une alimentation sans poison est meilleure pour la santé qu'une bourrée de perturbateurs endocriniens.
Et il est démontré aussi que l'agriculture biologique permet d'avoir une meilleure biodiversité que l'agriculture industrielle ainsi qu'une meilleure qualité des sols.
Surtout, d'un point de vue systémique, l'agriculture biologique n'est pas trop compatible avec la monoculture à perte de vue qui se pratique en agro-industrie. Ce qui là aussi favorise de facto la biodiversité.
Citation :
Publié par Aloïsius
Contrairement à tes affirmations, il y a des études montrant qu'une alimentation sans poison est meilleure pour la santé qu'une bourrée de perturbateurs endocriniens.
Et il est démontré aussi que l'agriculture biologique permet d'avoir une meilleure biodiversité que l'agriculture industrielle ainsi qu'une meilleure qualité des sols.
Surtout, d'un point de vue systémique, l'agriculture biologique n'est pas trop compatible avec la monoculture à perte de vue qui se pratique en agro-industrie. Ce qui là aussi favorise de facto la biodiversité.
Tu peux cultiver sans poison et sans être bio et tu peux cultiver bio et avec du "poison bio".
Tu peux aussi cultiver sans faire de la monoculture et sans ètre bio.

elyl le décrit pourtant assez bien, bio =! sans produits chimique.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Tu peux cultiver sans poison et sans être bio et tu peux cultiver bio et avec du "poison bio".
Tu peux aussi cultiver sans faire de la monoculture et sans ètre bio.

elyl le décrit pourtant assez bien, bio =! sans produits chimique.
Oui, bien entendu. Maintenant, on va être sérieux trente secondes : quel est le % des uns et des autres ? La question, jeune agriculteur, elle est vite répondue. Suffit de regarder dans quel vent souffle la FNSEA.

Donc, oui, même des machins labelisés bio peuvent être des saloperies, en particulier dans les pays frappés par la fraude et la corruption. Mais le risque est autrement plus faible.
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