Dieu / Déesse créateur/trice
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Citation :
Miguel Martinez reconnaît avoir récupéré la marchandise, donné 500 euros au transporteur et mis le sac dans un camion. Toujours à la demande de celui qu'il nomme "monsieur Abbad", il trouve une planque dans le quartier d'Orzy, à Revin, où il a grandi. Il reconnaît aussi avoir vu deux armes longues au garage de Metin Karasular, "présentées en compensation" de la piètre qualité, selon lui, du premier lot. C'était "un vieux fusil de chasse et un genre de carabine bizarre, qui avait l'air d'être modifiée. Monsieur Abbad décide de ne pas les prendre." Pointant "les évolutions sensibles" dans sa version des faits, les magistrats de la cour et du parquet s'interrogent : pourquoi Miguel Martinez a-t-il accepté d'aller voir Metin Karasular en lieu et place d'Abdelaziz Abbad ? L'accusé sort plusieurs arguments de sa manche. Sa "carrure", plus imposante que celle de son co-accusé. Ses talents de "commercial" – "vous l'avez vu, avec Metin Karasular, on va commencer à parler de chiffres et on va terminer sur le PKK, ça part dans tous les sens" – ; l'impossibilité pour son associé de se rendre en Belgique où il avait "une peine" à effectuer – il s'y est pourtant rendu par la suite – ; enfin, son sens de l'amitié, qui prime alors sur sa volonté de "changer de vie". "Moi, en dehors des tribunaux, je ne fréquente pas d'avocats, de juges. C'est une affaire de milieu, mes amis restent les mêmes", explique celui qui affiche 20 condamnations sur son casier judiciaire, pour des infractions routières, du trafic de stupéfiants et des outrages. (...) Miguel Martinez s'est converti à l'islam à l'âge de 9 ans, après le suicide de son père. "J'étais dans un quartier à grande population musulmane, il n'y avait pas d'église, pas de chapelle mais une mosquée", avait-il souligné lors de son interrogatoire de personnalité. Il complète, jeudi : "J'avais besoin de trouver une réponse. C'est difficile, quand on est gosse, de s'imaginer que son père est en train de pourrir dans une tombe, on a besoin de se rattacher à autre chose.". Il approfondit sa connaissance des textes à l'occasion de ses séjours en prison, effectue un pélerinage à La Mecque en 2012. Se laisse pousser la barbe. Porte parfois le khemi pour aller à la mosquée. Autant d'éléments, selon lui, qui attirent l'attention des services de renseignement : "Tous les voyants s'allument, je coche toutes les cases." https://www.francetvinfo.fr/societe/...r_4151949.html ---- Allez on détourne le sujet sur une vidéo de Dupontel comme si sa supposée radicalisation était basée que sur ça, et comme s'il était en détention pour cette raison. Mais évidemment toutes les bonnes âmes vont se précipiter sur ce pseudo alibi pour déconstruire son image de complice de terrorisme, fourgueur d'armes, malfaiteur notoire et multirécidiviste, en réseau de malfaiteurs, et nous présenter tout celà comme une persécution judiciaire "raciste". |
23/10/2020, 14h24 |
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Déposeur2bilan |
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