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Citation :
Publié par Episkey
As-tu le début d'une source, pour affirmer cela?
Ou c'est au doigt mouillé?
Tu demandes sérieusement une source sur une négociation qui est de l'ordre du secret défense... ?

Même si certains peuvent faire fuiter certains trucs, ça reste des sujets sensibles dont on aura rarement un compte rendu détaillé des tenants et aboutissants, mis à part peut-être au bout de plusieurs décennies !
Message supprimé par son auteur.
Ça donne l'impression qu'ils ont pris le train en marche et que quoiqu'il arrive la libération était inéluctable, donc si ça se fait, autant récupérer MARIAM.

Mais pas de bol, il "semble" qu'elle "souffre" du syndrome de Stockholm. (et je suis gentil là).

J'aurais bien voulu être là à l'aéroport, quand les mecs de l’Élysée se sont aperçus du problème avec MARIAM.

Là où faut peut être saluer Macron, c'est qu'il a eu le bon sens d'annuler son petit discours d'accueil.
Hollande, lui aurait sauté dedans à pied joint. (remenber Leonarda)
Message supprimé par son auteur.
Très étonnant que personne ne mentionne les services algériens dans cette merde ....

C'est dingue comme la frontière algérienne est pratique pour se planquer derrière et faire un tit festin.

Pour Cissé, il ne s'agit pas d'une libération mais d'un jeu de dupe, d'après un journal africain (je crois cité dans le monde ou le CI) il était très bien portant pour un prisonnier (un poil trop d'embonpoint même).

Pétronin c'est la confiture pour faire avaler le paquet de merde, pas étonnant que Macron et les militaires fassent la tronche, indigeste le plat.

Macron veut se venger de l'affront c'est simple, il soutient le Hirak pour foutre en l'air le régime militaire algérien, après il pourra régler le problème du sahel.
Citation :
Publié par Vorc
Je suis effectivement certain que ni macron ni le quai d'orsay ne souhaitait voir libérer de djihadistes, je pense qu'ils n'ont simplement pas eu le choix, que la négo était multilatérale (US et italie comprise) et qu'ils n'avaient pas la capacité politique à faire plier les djihadistes n'étant pas en intermédiation directe (d'ailleurs la précédente négo des diplomates français avait foiré).
Du coup Macron n'a pas forcément donné l'aval.

Tu donnes l'aval si t'es en conditions de maîtriser les choses... Comme tu dis, y'avait pas moyen de contrôler, et donc comme dit Attel, au temps la récupérer au passage.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Ça donne l'impression qu'ils ont pris le train en marche et que quoiqu'il arrive la libération était inéluctable, donc si ça se fait, autant récupérer MARIAM.
Du coup, ouais j'estime, Vorc, que t'es plus en train d'estimer au doigt mouillé.

Citation :
Publié par Kufum
Tu demandes sérieusement une source sur une négociation qui est de l'ordre du secret défense... ?
Ca n'empêche pas Vorc d'affirmer des choses de l'ordre secret défense
Mais tu n'as pas relevé.

Sinon, à partir du moment où c'est dans les médias, et qu'il y a une tribune sur ce que certains ont fait, il n'y a pas vraiment de secret défense...
Citation :
Publié par Episkey
Ca n'empêche pas Vorc d'affirmer des choses de l'ordre secret défense
Mais tu n'as pas relevé.

Sinon, à partir du moment où c'est dans les médias, et qu'il y a une tribune sur ce que certains ont fait, il n'y a pas vraiment de secret défense...
Parce que je suis bien conscient que c'est inutile d'en demander. Même si on a des gens qui révèlent des choses à certains médias, peut être qu'ils mentent, ou ne révèlent pas tout. Peut être même qu'ils profitent, grâce à leur petit nombre, d'avoir à leur disposition une information non vérifiable autrement pour la manipuler.

Donc finalement le raisonnement à partir des enjeux bien connus donnera des résultats plus intéressants qu'un témoignage. Car on peut reconstruire le raisonnement, analyser ses briques et juger de sa pertinence. Alors que si je deviens journaliste et que je dis que l'aide soignant de VGE m'a rapporté qu'il a un éléphant rose tatoué sur la fesse droite, ça a beau être écrit dans un journal, ça ne vaut rien.
Message supprimé par son auteur.
Pour ceux qui ont suivi...

Est-ce que cet été, quand les Américains ont eu la gentillesse de nous montrer que le covid n'avait pas disparu à cause du soleil et qu'il reviendrait certainement assez vite, des programmes d'action ont été lancés pour nous y préparer ?

Je pense à trois domaines en particulier :
- la capacité d'accueil des hôpitaux
- le télétravail et la résilience des entreprises à un hypothétique nouveau confinement
- le télé-enseignement et/ou l'adaptation des écoles/collèges/lycées à un fonctionnement en effectif réduit

Pour mon domaine : nada. Que pouic. Les seules initiatives dont j'ai pu entendre parler étaient locales.

Rien non plus sur les mesures techniques permettant de limiter la diffusion du virus dans les espaces clos, telles que des lampes à UV-C ou des filtres HEPA. Que dalle, du moins à ma connaissance.

Cette incapacité à s'adapter, à anticiper, à réagir est juste affolante.
Citation :
Publié par Aloïsius
Cette incapacité à s'adapter, à anticiper, à réagir est juste affolante.
Pour le télétravail en entreprise, c'est même pas une capacité, c'est carrément la volonté de pas trop y aller. Dans ma boite, on est passé péniblement à de 1 jours par semaine pour un nombre réduit de personne à 2 par semaine pour à peu près tout ceux qui le demandent.
Et encore, c'est récent, je pense que les entreprises se sont pas mal reposé sur l'argument du "Non mais maintenant, on te file ta boite de masque, donc tu viens" pour pas plus se mettre au télétravail que ça.
Le truc aussi, c'est que le télétravail incite à moins faire de réunion useless, du coup tous les managers qui utilisent ça pour se montrer et faire genre, ça commence à se voir qu'ils servent à rien mdr.
(Moi je suis en sous activité depuis un moment, ça m'a un peu incité à changer de poste parce que je me suis dit que ça allait finir par vraiment se voir à force lol)
Citation :
Publié par Doudou Piwi
(Moi je suis en sous activité depuis un moment, ça m'a un peu incité à changer de poste parce que je me suis dit que ça allait finir par vraiment se voir à force lol)
Que fais-tu pendant tout le temps libre que tu possèdes alors ? Tu joues au démineur sur le pc ? 🤔

Pareil pour ma conjointe, son entreprise ne pratique le télétravail que si elle y est contrainte sinon faut aller bosser au bureau en mode osef yolo, circulez y a rien à voir 🤨
Citation :
Publié par Aloïsius
Pour ceux qui ont suivi...

Est-ce que cet été, quand les Américains ont eu la gentillesse de nous montrer que le covid n'avait pas disparu à cause du soleil et qu'il reviendrait certainement assez vite, des programmes d'action ont été lancés pour nous y préparer ?

Je pense à trois domaines en particulier :
- la capacité d'accueil des hôpitaux
- le télétravail et la résilience des entreprises à un hypothétique nouveau confinement
- le télé-enseignement et/ou l'adaptation des écoles/collèges/lycées à un fonctionnement en effectif réduit

Pour mon domaine : nada. Que pouic. Les seules initiatives dont j'ai pu entendre parler étaient locales.

Rien non plus sur les mesures techniques permettant de limiter la diffusion du virus dans les espaces clos, telles que des lampes à UV-C ou des filtres HEPA. Que dalle, du moins à ma connaissance.

Cette incapacité à s'adapter, à anticiper, à réagir est juste affolante.
C'est très sûrement tirée par les cheveux comme explication mais je pense que le nœud du problème se situe dans la "solidité" psychologique et la préparation d'esprits des dirigeants.

On est sur des gens qui ont fait des études de grandes administrations, proviennent du secteur bancaire ou financier, sont des professionnels de la politique depuis leur première élection de délégué de classe.
A aucun moment ils n'ont été préparé ou formé à la gestion de crise. On leur demande d'être des gestionnaires de patrimoine, pas des formateurs de la FEMA ou des ingénieurs de la Sécurité Civile.

Donc bah, on constate le résultat: ils ne font rien, n'anticipent ni ne préparent pas la suite. La seule vision à long terme est politique: le gars de l'ARS qui avait défendu la réforme de l'hosto en plein confinement, les bisbilles politicardes habituelles etc...

Je trouve vraiment instructif la différence de réaction de la classe politique entre le COVID et l'assassinat de M. Parly.
Citation :
Publié par Kedaïn
C'est très sûrement tirée par les cheveux comme explication mais je pense que le nœud du problème se situe dans la "solidité" psychologique et la préparation d'esprits des dirigeants.

On est sur des gens qui ont fait des études de grandes administrations, proviennent du secteur bancaire ou financier, sont des professionnels de la politique depuis leur première élection de délégué de classe.
A aucun moment ils n'ont été préparé ou formé à la gestion de crise. On leur demande d'être des gestionnaires de patrimoine, pas des formateurs de la FEMA ou des ingénieurs de la Sécurité Civile.

Donc bah, on constate le résultat: ils ne font rien, n'anticipent ni ne préparent pas la suite. La seule vision à long terme est politique: le gars de l'ARS qui avait défendu la réforme de l'hosto en plein confinement, les bisbilles politicardes habituelles etc...
Du coup, si l'ENA incorporait un stage obligatoire de 6 mois dans la sécurité civile ou une association humanitaire qui bosse sur l'urgence (épidémie, tremblement de terre, famine...) ou environnementale qui fait de même (marée noire etc.), ça serait positif ?

Je veux dire, la seule formation "de crise" que les dirigeants connaissent, c'est sans doute la "communication de crise". Et malgré ça, ils n'ont toujours pas pigé l'effet Streisand...
Citation :
Publié par Kedaïn
C'est très sûrement tirée par les cheveux comme explication mais je pense que le nœud du problème se situe dans la "solidité" psychologique et la préparation d'esprits des dirigeants.

On est sur des gens qui ont fait des études de grandes administrations, proviennent du secteur bancaire ou financier, sont des professionnels de la politique depuis leur première élection de délégué de classe.
A aucun moment ils n'ont été préparé ou formé à la gestion de crise. On leur demande d'être des gestionnaires de patrimoine, pas des formateurs de la FEMA ou des ingénieurs de la Sécurité Civile.

Donc bah, on constate le résultat: ils ne font rien, n'anticipent ni ne préparent pas la suite. La seule vision à long terme est politique: le gars de l'ARS qui avait défendu la réforme de l'hosto en plein confinement, les bisbilles politicardes habituelles etc...

Je trouve vraiment instructif la différence de réaction de la classe politique entre le COVID et l'assassinat de M. Parly.
Je trouve ce raisonnement assez juste. D'une part l'absence de formation, et la dernière gestion de crise sanitaire de même ampleur que l'actuelle remonte à bien trop loin en arrière. Ca aurait été la même chose pour tout risque qu'on considère comme improbable dans notre pays, par exemple si la France devenait du jour au lendemain une zone à haut risque sismique, les dirigeants seraient tout autant pris au dépourvu.

C'est pour ça qu'au lieu d'incompétence, je préfère parler d'impréparation. N'importe qui a la place de LREM aurait été tout autant pris au dépourvu.
L'impréparation, c'est quand même gentil.
Incompétence, c'est plus vrai.
Des crises ponctuelles à durée longues toutes les années nous en avons. Cette année c'est un virus et des terrorisants et le Liban, et les années précédentes des quinquennats précédents c'était des catastrophes aussi longue et à longues réparation. L'Irak, la Lybie, tremblements de terre, inondations, ceci-celà, ...

On sait depuis la vache folle du début de l'année 1992 que les prions et les virus sont des plaies. En 1992 Macron il avait la majorité du vote (18 ans) Puis y a eu le Sarin les Sars, et les ebola et les grippes; alors: Incompétence.

Le prion de la vache folle ça a été 18 mois de recherche avant qu'on identifie très bien ces comportements. EN attendant le SIDA on commençait tout juste a comprendre comment il opérait, et les soins palliatifs étaient presque au hasard et sinon extrêment brutaux.
Incompétence de la part d'un type qui avait alors 18 ans et il se préparait peut être déjà a faire politique.
Citation :
Publié par Aloïsius
Du coup, si l'ENA incorporait un stage obligatoire de 6 mois dans la sécurité civile ou une association humanitaire qui bosse sur l'urgence (épidémie, tremblement de terre, famine...) ou environnementale qui fait de même (marée noire etc.), ça serait positif ?

Je veux dire, la seule formation "de crise" que les dirigeants connaissent, c'est sans doute la "communication de crise". Et malgré ça, ils n'ont toujours pas pigé l'effet Streisand...
Au delà de la blague, une fois établi ce diagnostic quelque chose qui m'étonne depuis le début de la crise, c'est la non utilisation des structures de l'Armée (j'y inclus la Sécu civile).
On nous dit qu'on est en guerre, ok, et effectivement il y a des parallèles: phénomène qui touche la société dans son entier, manque de vision claire de l'avenir, obligation d'avoir une pensée stratégique, voire tactique etc...

Du coup, où sont les généraux dans le conseil de défense français? Où sont les spécialistes des attaques bactériologiques? Pourquoi les médecins militaires ne viennent pas en renfort des hôpitaux? Pourquoi l'armée ne s'occupe pas du dépistage de la population, avec camp monté en périph des villes etc...?
Citation :
Publié par Ourukai
Pourquoi l'Allemagne ou d'autres pays s'en sortent bien mieux alors ? Ils n'étaient pourtant pas mieux préparés... Peut-être que leurs dirigeants sont plus compétents, tout simplement.
Une fois admise l'incompétence de la direction, ce qui joue c'est la résilience naturelle d'une structure face à une crise.

En cas de tempête en mer, sans capitaine, le navire qui s'en tire le mieux est le navire qui est naturellement construit pour rester à flot en toute condition.

Du coup pour l'Allemagne il y a des explications évidentes, d'autres moins:

C'est un État fédéral, le pouvoir y est moins centralisé. Or on sait qu'une échelle de décision plus fine permet une meilleure plasticité.
Également leur économie n'est pas positionnée comme la notre, donc les effets sur le PIB ne sont pas les mêmes. La crise a cogné dur sur le tourisme et le transport aérien, deux secteurs qui contribuent fortement au PIB français, plus qu'en Allemagne.
Il y a également la question de la structure hospitalière, puisqu'on parle d'une crise sanitaire.
Et ensuite il y a les acquis culturels: le Français ne vit pas comme un Allemand qui ne vit pas comme un Japonais. Dans une pandémie, le facteur social est prépondérant, donc les variations entrainent des différences majeures.
@Kedaïn: Il y aussi en terme de contaminations, un facteur hasard/chance qui fait que pour une raison pas très bien établi, l'Allemagne a moins été touchée que la France au départ alors que c'était déjà la merde en Italie et que cela commençait en France. Avec ce recul, ils ont pu mettre en place des mesures efficaces avant que le mur arrive car ils voyaient comment cela se passait ailleurs alors qu'ils n'étaient pas encore atteints.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Kedaïn
C'est un État fédéral, le pouvoir y est moins centralisé. Or on sait qu'une échelle de décision plus fine permet une meilleure plasticité.
Bin tu vois c'est juste faux en ce qui concerne la gestion du COVID. L'état le plus décentralisé d'Europe c'est l'Espagne et pourtant c'est encore plus la cata qu'en France.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Bin tu vois c'est juste faux en ce qui concerne la gestion du COVID. L'état le plus décentralisé d'Europe c'est l'Espagne et pourtant c'est encore plus la cata qu'en France.
En même temps si tu t'amuses à isoler un élément en le prenant sans le reste, tout est faux c'est sûr oui.

Je vois pas bien l'intérêt de ta remarque.
Citation :
Publié par Kedaïn
En même temps si tu t'amuses à isoler un élément en le prenant sans le reste, tout est faux c'est sûr oui.

Je vois pas bien l'intérêt de ta remarque.
En même temps c'est toujours le point central exposé pour expliquer que les Allemands s'en sortent mieux.
Citation :
Publié par Estal'exilé
En même temps c'est toujours le point central exposé pour expliquer que les Allemands s'en sortent mieux.
Mais c'est bien pour ça que je ne m'y suis pas limité, parce que effectivement pas suffisant.
En rapport avec le fil attentat (pour le côté sur-réaction du gouvernement), la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse avait fait un meetup avec une centaine de jeunes à Poitiers à la fin Octobre, ça a tourné court (et est partie dans une direction complètement wtf) quand la question des violences policières/contrôle au faciès est entrée dans la discussion :
Citation :
Tout avait pourtant bien commencé. Réunis dans le gymnase du lycée, des porte-parole désignés par leurs camarades ont commencé à dresser un état des lieux. « On est partis de notre propre vécu, de nos expériences personnelles dans différentes situations, le lycée, la rue, le travail ou la formation, et on s’est rendu compte que nous vivions des choses similaires, des discriminations, par rapport à notre couleur de peau, notre origine, notre orientation sexuelle ou notre religion », raconte l’une d’entre eux, Tina, 17 ans, élève en classe de terminale.

Les paroles prononcées sont directes et sans filtre. Mais au moment où l’un des adolescents évoque « les violences policières » et les contrôle au faciès dont certains s’estiment victimes, la ministre se lève d’un bond, n’hésitant pas à l’interrompre pour lui expliquer qu’« il faut aimer la police, car elle est là pour nous protéger au quotidien. Elle ne peut pas être raciste, car elle est républicaine ! ». Malaise dans la salle.
Puis il y a eu le sujet de la religion également :
Citation :
Puis, c’est au tour d’Émilie, 16 ans, élève de seconde dans un lycée toulousain, d’apporter son témoignage. « Nous avons constaté que, dans la société, nous manquions d’espaces pour pouvoir parler des religions, en débattre, pour pouvoir mieux les connaître. Même au lycée, on aborde rarement ce sujet. On sait que les religions et la laïcité sont au programme, mais c’est trop court, inefficace, et les discours sont souvent maladroits. On fait souvent face à des représentations, à des jugements sommaires. Ici, c’est la première fois de ma vie que je peux parler librement de ma religion et que je ne me sens pas jugée. Ce n’est pas parce qu’on est chrétien ou musulman qu’on représente une menace pour la société. Pour moi, la diversité est une chance. »

« Quand j’ai expliqué à mon prof d’histoire que j’étais musulmane, il m’a tout de suite agressée »
, poursuit Farah, 16 ans, élève en seconde, encore choquée d’avoir été prise à partie par son enseignant. « Il a cherché à convaincre les musulmans de la classe que Dieu n’existait pas, que c’était prouvé par la science. Moi, je n’impose rien à personne, pourquoi est-ce que lui m’imposerait sa vision ? J’ai failli porter plainte. Je crois à la liberté d’expression, mais j’ai le sentiment qu’on n’est pas tous libres de la même manière : lorsqu’il s’agit d’exprimer un propos athée ou critiquant les religions, la parole est totalement ouverte et c’est très bien ! Mais lorsqu’il s’agit de dire qu’on aime la religion ou qu’on est croyant, la parole est étouffée. On peut même se retrouver rejeté ou montré du doigt. Pourtant, la liberté d’expression devrait être la même pour tous. D’accord pour l’expression publique du blasphème à l’école, mais alors il faudrait aussi respecter l’expression publique de la foi. »

« Je ne peux pas laisser dire ça ! », répond Sarah El Haïry, s’emparant aussitôt du micro. La secrétaire d’État se lance alors dans un cours d’éducation civique et morale autour de la loi de 1905 : « La République protège ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Elle apprend aux jeunes à être des citoyens libres. Dans notre pays, c’est la liberté, l’égalité et la fraternité, en tout temps et en tout lieu. Notre jeunesse doit faire vibrer les valeurs républicaines partout. De la même manière que la police nous protège, l’école nous instruit. » Des propos loin de faire l’unanimité parmi les adolescents, incrédules, qui ont l’impression de ne pas être entendus. « Mais qu’est-ce que c’est que ce catéchisme qu’elle vient nous débiter ? », souffle discrètement l’un d’entre eux.
Et après quelques va-et-vient, ça s'est terminé comme ça :
Citation :
Une idée rejetée avec force par Sarah El Haïry, qui rappelle le devoir de neutralité de l’école publique : « Le voile, vous pourrez le porter à l’université quand vous serez majeures, mais pas maintenant ! Le lycée est un espace sacré. Ce sanctuaire républicain est un lieu vibrant hors du temps et de l’espace dont le but est de vous aider à vous construire et à devenir des citoyens libres et éclairés. Vous devez avoir le sentiment d’appartenir à la communauté républicaine », a affirmé la représentante de l’exécutif avant de tenter de faire chanter l’hymne national à l’assemblée, sous le regard interloqué des participants.
Donc on a un membre du gouvernement qui ne cherche pas à écouter pour prendre la température de ce qui se passe (même pire, c'est comme si elle se bouchait les oreilles en répétant que tout va bien en chantant la Marseilleise) et ça s'étonne qu'il y a des problèmes avec la jeunesse ? Ce n'est pas en détournant le regard que les problèmes vont se régler
Autant Sarah El Haïry c'est une insupportable colleuse d'affiche, reine de la pommade verbale (je vous invite à écouter ses interviews, ça en est ridicule), autant je trouve que l'article prête des propos un peu trop joliment tournés aux lycéens (ca en sonne faux).

Après c'est pas étonnant que La Vie soit partisan en faveur de la religion.
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