[Wiki][POGNAX] Coronavirus/Covid-19, ici c'est le sujet mondial

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Ca ressemble à Ebola qui provoque des fièvres hémorragiques mais je suis pas Raoult.
Oui j'aimerais que le frère du copain de ton arrière arrière cousin n'ait pas choppé non plus la peste porcine ou je ne sais quelle saloperie issue ... de nos macbacon ou Haribo.
Bref si ce mec existe et qu'il saigne pas par la bite, dis lui bon courage pour nous, crevards joliens qui y passeront à cause de la saleté de nos claviers!
Antécédents de coagulopathie, position allongée prolongée, prise en charge défaillante ...
Pour l'hémorragie oculaire, bah, X milles raisons, sans en savoir plus c'est compliqué ... y a t-il seulement un lien avec le covid ?


Sinon, même remarque que @Aloïsius, la pyramide des âges est pas réellement la même en Afrique, avec une moyenne d'âge bien plus basse.

Un petit lien sur la recherche en France... il y a peut-être un moyen endroit où le mettre mais bon ...
Citation :
Publié par Thesith
.... lol sérieux on est là ?
Mon propos c'était de dire :
quand je regarde les stats sur google y a peu de cas (que j'ai simplifié en pas de cas) or le collègue du frère d'Aloïsius a chopé le covid là bas. Ce qui au regard des "chiffres officielles" interroge d'où ma réflexion sur il a pas de chance etc....

Mais je suis pas dupe, et il s'agit pas de rabaisser l'Afrique ou de faire du racisme (parce que je précise avec Airman qui pope à chaque fois qu'on fait une remarque sur les chiffres en Afrique) ou que je sais encore. Simplement d'énoncer des faits, on a déjà du mal ici en France a détecté tous les cas en y mettant de smoyens énormes. Et nous sommes un pays riche. Franchement y a quelqu'un qui pense sincèrement que dans des pays comme le Liberia 164ème du point de vue du PIB, ce pays a les moyens de tester sa population comme on le fait ?

Bref cette mésaventure, et il s'agit pas de mépris envers ce pays ou l'Afrique en général, laisse à penser que les chiffres officielles sont faux et ne reflète pas la réalité de circulation du virus en Afrique.
Mais bon visiblement faire cet observation sur l'Afrique, ça pose problème à certains. Marrant quand je dis la même chose sur l'Inde ou l'Iran, je vois pas poper Airman pour sous entendre que mon propos est méprisant pour pas dire raciste. Mais alors quand c'est l'Afrique ou ici plus spécifiquement le Libéria, là boum bingo. Le plus drôle c'est j'aurais parié qu'Airman allait se pointer..... bingo

Franchement ça commence à me fatiguer, si énoncer une évidence comme dire "tester en masse sa population ça demande des moyens énormes et donc y a de forte chance que les pays moins riche puisse se le permettre" ça devient un propos polémique.....


Là j'avoue j'aimerais avoir un médecin qui explique comment on peut avoir ce genre de réaction avec ce virus.

Sinon oui je suis d'accord mais bon chut faut pas le dire, c'est méprisant envers ces pays..... d'ailleurs on dit plus pays sous développé. Shame on you.
Oui je suis sérieux. Et j’avais aussi très bien compris ton propos. Néanmoins, j’ai tendance à penser qu’en acteurs de cette discussion on doit faire en sorte d’éviter de couper dans le champ quand la route se courbe. Pourquoi ? Pour nos lecteurs sans doute et ne pas prendre le risque que des lieux communs soient colportés.

Si tu avais écris « peu de cas », « presque pas de cas », etc. je n’aurai pas pris la peine (ou le vice) d’aller vérifier et poster.

Cela dit je ne regrette pas car je trouve l’image assez intéressante (surtout la carte).

Pour couper court au débat de forme (et comme le dit @Airman) : la question du racisme ne m’était même pas passée une seule seconde par la tête. Je suis simplement relou (ou « pointilleux »). Et l’assume (même si je dois bien avouer que mon expérience du pays (douloureuse) m’a probablement incité à vérifier).

Sur le fond et le fait que les chiffres du Liberia ne reflètent probablement pas la réalité dans le pays, je te rejoins à 100%. Du reste, mes collègues libériens sont les premiers à le dire.

Ce que je serai curieux de savoir c’est si on est toujours dans une situation de non saturation des structures de soin (des zones urbaines densément peuplées d’Afrique de l’Ouest). Ça me semble être un indicateur plus pertinent.

Edit : @gobelard Décuver devant J0L c’est rarement une bonne idée

Dernière modification par DK ; 20/09/2020 à 04h33.
Reconfinement à Madrid. Donc, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Personne aujourd'hui ne veut reconfiner vu la situation économique. Mais en pratique, l'Espagne commence à faire ce qu'on aura aussi : des reconfinements localisés obligés par la situation sanitaire.

Malheureusement on n'en a pas fini.
A Paris, on commence à voir les dégâts dans l'hôtellerie/restauration : près de chez moi (Montmartre), un petit resto chinois, qui était là depuis au moins 15 ans vient de fermer, un hôtel pour touristes est fermé depuis avril. Vers le Louvre, ce sont des fermetures en série, y compris des restaurants qui étaient pleins en temps normal. J'ai passé vendredi la soirée dans mon café préféré, près de la place des Vosges. Avant, ils ouvraient 8h, maintenant c'est à 19h. Le restaurant n'est plus assuré et au niveau des boissons, ils ne refont plus les stocks. On était 4 en terrasse alors qu'en temps normal, il y a toujours au minimum 20 ou 30 personnes

Et j'ai un copain infirmier qui m'a dit que l'ARS recontactait le personnel venu en renfort au printemps dernier. C'est visiblement assez urgent.
Citation :
Publié par Mahorn
Et j'ai un copain infirmier qui m'a dit que l'ARS recontactait le personnel venu en renfort au printemps dernier. C'est visiblement assez urgent.
Je l'ai dit avant-hier.

Et les réponses des intérimaires - car c'est majoritairement d'eux qu'il s'agit, sorti du pool et des équipes interhospitalières - risquent d'être assez unanimes et assez implacables : démerdez-vous sans nous cette fois.
Perso, j'ai fait de la téléconsultation le dimanche et le lundi de Pâques bénévolement. Après, c'était une période particulière où au labo je ne faisais que les urgences donc je bossais moins. Là en ce moment, je bosse même plus que d'habitude donc c'est clair que je vais pas aller aider pour le Covid, même payé d'ailleurs.
A l'APHP tous les volontaires qui sont allés aider pour le Covid l'ont fait parce qu'ils avaient moins de boulot par ailleurs. Là en ce moment, on bosse pas moins.
Comme dit Mélenchon, on a la très forte impression que le gouvernement n'a strictement rien foutu pendant tout l'été. Peut-être que Castex aurait du moins voyager et plus bosser.
Citation :
Publié par Aloïsius
Comme dit Mélenchon, on a la très forte impression que le gouvernement n'a strictement rien foutu pendant tout l'été. Peut-être que Castex aurait du moins voyager et plus bosser.
J'ai surtout l'impression que le gouvernement vise l'immunité collective en mode bourrin en espérant que les personnes fragiles se protégeront malgré toutes les mesures d'assouplissement sanitaire.
Message supprimé par son auteur.
+1 si l'immunité collective était visé, alors on serait plus sur des restrictions comme en Suède. Là on voit bien que la stratégie de la majorité des pays c'est soit comme en Corée du Sud on fait tout pour avoir aucun cas et on attend le vaccin. Soit on fait avec la circulation du virus en appuyant sur la pédale de frein pour que ça se diffuse pas trop mais tout en limitant l'impact sur l'économie, donc numéro d'équilibriste, là encore en visant le vaccin.

Mais bon dans les 2 cas, ça pose un réel problème parce qu'encore une fois rien ne garantie qu'on aura un vaccin. Et même si on en a un, faudra voir s'il est efficace et le niveau de risque, comme je disais y a quelques temps, si on un vaccin où y a 1% de cas de complication (et complication forte) on voit bien que c'est pas valable. On pourrait pas faire une campagne de vaccination massive avec un tel vaccin, au vue de rapport gain/risque. 1% de cas grave sur 60 millions de vacciné ça ferait 600 mille personnes avec potentiellement des complications.

Pour l'instant on navigue à vue dans cette histoire, mais bon je ferais pas le procès du politique ou des médecins, vu la complexité de la situation la seule stratégie valable en l'état ça reste attendre ce vaccin. Et après niveau des différente stratégie, faut faire selon la situation. Ici on aurait eu très peu de chance d'arriver à avoir uen situation à la Sud Coréenne par exemple, sauf à fermer les frontières pour ne pas rouvrir une fois le confinement fait. Sauf que ça n'est pas très réaliste, sans compter que je ne suis pas certain que ça aurait empêcher ce rebond vu que beaucoup de cas son interne et du à des gens malade en sortie de confinement mais passé sous le radar par manque de test encore à ce moment là. Bref on ne peut qu'avoir une stratégie visant à freiner le virus.
Dommage qu'on soit pas parvenu comme en Allemagne/italie à tourner à pas plus de 2000 cas jour.

D'ailleurs c'est étonnant de voir cette fois ci la différence Italie et Espagne/France. J'avoue que je m'explique pas, puisque l'Italie avait rouvert aussi ces frontières, avait même rouvert ces discothèque (comme Espagne). Alors qu'est ce que les italiens ont fait de différent de nous pour expliquer une telle différence. Parce que là en gros pour l'instant les italiens font aussi bien que les allemands.
Citation :
Publié par lafa
Pour ce qui est du ressort médical, le mouvement de contestation prévisible ( et là je ne jugerais pas de sa pertinence ou non ) est déjà anticipé, au pire des cas, si les gens refusent d'y aller pour des raisons pécunières ou autres, ce sera réquisition au niveau des préfectures.
De la même façon, les étudiants pourront être appelés en renfort, de façon volontaire, ou moins volontaire, suivant la gravité de la situation.
Je rebondie juste sur le "raisons pécuniaires", je trouve que c'est une formulation malhonnête et j'ai l'impression qu'elle vise des objectifs post-crises qui me dérange beaucoup.

Le monde médicale et para-médicales est en grève quasiment constante depuis plusieurs années avant le COVID demandant plus de moyen, plus d'effectifs, plus de matériel, de meilleurs conditions de travail (en faite des conditions de travail qui respecte le code du travail). Les gouvernements ont toujours fait en sorte que ça ne dépasse pas les milieux concerné et continué comme avant.

Toutes les personnes que je connais travaillant dans le domaine médicales ou paramédicale se sont mobilisé et on travailler pendant la crise et le faisaient déjà AVANT la déclaration du gouvernement d'une prime COVID. Ils ne se sont donc pas mobilisé ou déplacer pour des raisons pécuniaires.

Le gouvernement à de lui même annoncé une prime exceptionnelle pour tous les soignants, chez eux la réponse à été majoritairement "C'est sympa, mais si vous pouviez plutôt nous filer plus de moyen de manière pérenne on préférerait."
Et puis au final la prime, ça a été au petit bonheur la chance avec des clauses restrictives et des services qui esquivait (chez moi on nous à offert 1 jour de CA en plus, hahahaha).

Le ras-le-bol c'est pas une histoire de frics, c'est qu'encore une fois les soignants on devant les yeux les actes qui son à l'opposer complets des paroles et qui se traduisent très simplement par un "on va vous user jusqu'au burn-out, vous faire bosser jusqu'à la lie et après on vous remplace par le suivant.".

Et la population en à rien à foutre.
Donc personnellement je soutiens complètement tous les soignants qui ne se remobiliserons pas si il y a de nouveau des appels.
En continuant à rêver que ça fera peut être bouger les choses, mais j'y crois absolument plus.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Nneek
Et la population en à rien à foutre.
Primes absentes, salaire pourrie, matos a chier, mise en danger etc ....

C'est pas que la population s'en fou, c'est que pour une bonne partie, les problèmes qu'on les soignants (dans une certaine mesure), on les a tout les jours aussi a notre taf ... donc on fait comme on peu avec nos merdes avant de s'occuper de celles des autres.

Après on compatis volontiers y a pas de soucis et tous les jours on remercie les courageux qui s’engagent en connaissance de cause dans cette voie qui est faisandé.
Je comprends bien et j'en ai parfaitement conscience, j'ai moi même été baladé sur plusieurs service depuis avril et j'ai la moitié de mes congés qui ont sautés.
J'ai signé pour en rentrant dans la fonction publique et je savais à quoi m'attendre.

Mais dans ce cas la, il ne fallait pas que les politiques promettent de primes.

Et pour savoir si "les servies son préparé à ce qui va arrivé" je vais m’intéresser à d'autres choses que savoir qui ils ont prévus de réquisitionner mais plutôt à est ce qu'ils ont appris de ce qu'il s'est passer la dernière fois.

Ils ont prévue des logements pour le personnelle soignants qui serait appeler sur Paris ?
Ils ont prévue de mettre quoi que ce soit en place pour faciliter la vie des soignants (déplacements pour aller au travail, aménagement pour les enfants, modalité pour les courses, etc...) ?
Ils se sont assurés d'une répartition efficace des réquisitionner sur les différents services ?
Ils ont prévu des modalités pour que les soignants puissent être tester en priorités ?

Et je serais peut être surpris, mais de mon expériences les réponses risques d'être majoritairement non.
Citation :
Publié par Okhalem
Et il se passe quoi si le soignant refuse d'y aller même s'il y a réquisition ?
Ils s'exposent à des amendes.

Le mieux est de se mettre en arrêt maladie. Sinon, la notification doit être individuelle et donc la préfecture doit le faire en main propre avec chaque personne. Autant dire, faut il encore avoir la bonne adresse et que la personne soit présente.

En réalité, c'est assez simple d'esquiver une réquisition en jouant au chat et à la souris avec la préfecture.
Citation :
Publié par lafa
Demain on a une crise sanitaire, on s'en fiche des états d'âme des soignants, ils iront au boulot, point.
Ou pas.
La première crise sanitaire, ils ont joués le jeu et on été aidé quand il y avait besoin. Ils ont travailler avec des moyens inexistant (coucou les blouse en sac poubelles) et une fois la crise fini on les a gentiment envoyé chier...
Si deuxième crise sanitaire il doit y avoir, je pense pas qu'ils iront au casse pipe une seconde fois. A moins d'allers chercher les soignants avec les forces de l'ordre...
C'est beau de dire que les états d’âmes on s'en fou. Mais non en faite, on est loin de s'en foutre...
Citation :
Publié par Okhalem
Et il se passe quoi si le soignant refuse d'y aller même s'il y a réquisition ?
Cela dépend de qui on parle. Ceux qui ont une profession, au sens US du terme et donc pas un métier, ils ont un code de déontologie et doivent s'y tenir sinon ils peuvent être radiés de l'ordre.
Et pour le coup de la crise sanitaire, cela se peut alors que normalement c'est très rare d'être sanctionné par le conseil de l'ordre.

Mais bon nous n'en sommes pas là.
Citation :
Publié par Okhalem
Et il se passe quoi si le soignant refuse d'y aller même s'il y a réquisition ?
Pour un praticien hospitalier, c'est un motif de licenciement et je pense que c'est pareil pour tout le personnel des hôpitaux publics. Pour les étudiants un motif de non validation du semestre.
Pour les libéraux par contre je sais pas.


Je n'ai jamais vu personne refuser une réquisition et pourtant elles sont assez fréquentes du fait des grèves. Peut être pour ça que les grèves n'ont jamais été très efficaces.
Citation :
Publié par lafa
Je comprends bien, et je ne fais pas de jugement de valeur, encore une fois, je me place dans une optique pragmatique et pour faire simple, d'efficacité.
Demain on a une crise sanitaire, on s'en fiche des états d'âme des soignants, ils iront au boulot, point.
Si ils refusent d'y aller, ce sera par réquisition.
Et il en sera de même pour toute personne qui a une mission de service public, en premier lieu on demandera sur la base du volontariat, si il n'y a pas assez de volontaires, on en nommera.

Cela peut paraître rude, mais c'est exactement ce qui se passera, et heureusement par ailleurs, c'est prévu comme tel de toutes façons.

D'abord on règle le problème, ensuite on verra pour les médailles et les gros sous, enfin on verra, si il y a lieu de voir, il n'y a aucune obligation de donner plus que ce qui est prévu par les statuts, entre nous, déjà que l'on paie ce qui est de l'ordre des dettes classiques, par exemple les heures faites, ce sera une bonne chose.

Parce que cela n'a aucun sens, on promet des primes mais on n'arrive déjà pas à payer le basique.
Globalement, tu n'auras pas besoin d'aller jusque là. Ou en tout cas, les réquisitions seront dans leur très très grandes majorités réalisées.
Au plus fort de la crise, dans les services les plus touchés, je n'ai vu personnes se faire porter pâle, les personnes qualifiés qui faisaient totalement autre chose depuis plusieurs années, se sont spontanément présenté pour reprendre du service. Et les gens se sont beaucoup, beaucoup moins plaints que d’habitude, pas du tout en faite. Si ça recommence, ça sera très probablement pareil.
Il y a une raison pourquoi les grêves n'ont jamais bien marché dans le personnel soignant, parce que ils se débrouillent toujours pour que le travail soient fait, soit avant la gréve, soit après, et toujours pendant pour les urgences. Beaucoup ne font pas gréve, parce que en pratique il ne veulent pas mettre en danger les gens. Une véritable grêve, comme à la SNCF, je peux vous assurez, que même avec les réquisitions suivi par le personnel, ça serait une catastrophe en terme de prise en charge, en terme de souffrance et de décès. Parce que les réquisitions se fie à ce que administrativement on croit ce qu'il faut au minimum pour faire tourner l'hôpital public, ce n'est pas adapté à la réalité, et surtout pas sur plusieurs jours d'affilées. Mais ce serait mal vécu par les soignants, et mal vu par la société, qui ne comprendraient pas. La seule chose qui marche parfois un peu, ce sont les démissions massives. Mais autant les médecins peuvent se le permettre, autant la population paramédicale non. Comme les urgences de Mulhouse où à priori les urgentistes ont presque tous démissionnés pour un avoir un poste d'infirmier en plus la nuit. On est loin de la demande pécuniaire.

C'est pas tellement en période de crise tu vas avoir les conséquences, dans les services de santé, c'est après. Tu ne te rends pas compte le nombre de personne dans la santé, qui se posent sérieusement la question de la reconversion, voire de baisser son salaire, ou de changer pour un travail avec beaucoup plus de risque de chômage ou de licenciement, parce qu'ils sont à bout. Quand on regarde les écoles d'infirmiers qui sont à moitié vide. Pourtant il y a une formation relativement courte (3 ans) avec absence complet de chômage, et choix entre une carrières libérales, salariées dans le public, salariées dans le privées, intérimaires, avec une diversité du type de travail possible dans sa carrière, possibilité de spécialisation pour monter en grade, etc, etc.... Ce sont des possibilités de carrières qui sur le papier sont quand même assez rares dans le monde du travail aujourd'hui.

Et pourtant, les écoles sont vides et on recherche des infirmiers dans tous les hôpitaux, dans toutes les campagnes. C'est là où on voit le souci. Des opportunités que les gens ne prennent pas, de façon aussi massive, ça montre bien le malaise qu'il y a dans cette profession.

Ce que tu risques, c'est loin d'être en manque de personnes volontaires pendant une crise. Ce que tu risques c'est n'avoir strictement plus de personnel soignant en France, et de continuer sur la perte de compétence en prenant des gens de moins en moins qualifié, de plus en plus j'menfoutiste, de plus en plus maltraitant, et de moins en moins nombreux.

Et un jour, tu n'auras pas vraiment de personne à réquisitionner.

Dernière modification par Ed Wood ; 21/09/2020 à 12h57.
Citation :
Publié par Thesith
si on un vaccin où y a 1% de cas de complication (et complication forte) on voit bien que c'est pas valable. On pourrait pas faire une campagne de vaccination massive avec un tel vaccin, au vue de rapport gain/risque. 1% de cas grave sur 60 millions de vacciné ça ferait 600 mille personnes avec potentiellement des complications.
Oui, et si on a un vaccin qui fait pousser une seconde tête ça sera bizarre. Si tu prends des hypothèses absurdes, tu arrives forcément à des conclusions absurdes.
Le taux d'effets secondaires des vaccins autorisés se compte en cas par millions. Prendre un valeur de 1%, soit 10 000 fois plus, n'a pas grand sens.
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