Pour ton information donc :
A l’heure actuelle, les seules données disponibles sur la question sont celles de la police et de la gendarmerie, publiées tous les mois par le service statistique du ministère de l’intérieur.
puis :
C’est pourquoi, depuis 2007, l’Insee et l’ONDRP – collaborant plus récemment avec le service statistique du ministère de l’intérieur – publient chaque année une enquête dite de « victimation » : un échantillon représentatif de la population est interrogé sur les atteintes aux biens et aux personnes subies au cours de l’année écoulée, qu’il y ait eu un dépôt de plainte ou non, permettant d’avoir une analyse des faits de délinquance sur le long terme.
Et pour conclure :
« Les enquêtes de victimation sont toujours en retard par rapport aux derniers chiffres de la police et de la gendarmerie, car elles prennent du temps, et ne sont publiées qu’un an après la fin de l’année civile traitée », rapporte Renée Zauberman, directrice de recherche au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Et de trancher : « Il y a un usage politique de faits divers, qui sont graves et choquants, mais qui ne permettent pas, en l’état, de tirer de conclusions sur l’ensemble de la société. »
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En résumé : les sources successives :
Service Statistiques du ministère de l'intérieur (Gendarmerie et Police)
INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)
ONDRP (observatoire national de la délinquance et des réponses pénales)
CESDIP (Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales) du CNRS
Bien à toi.
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