Tu portes un masque, tu te sens sécurisé, tu ne te lave pas les mains en rentrant et tu te cures le nez avec ton doigt qui a touché une surface contaminée.
Autre réflexion de Raoult : l'obligation de porter le masque va créer des tensions. Je pense que les morts et blessées suite à des altercations sur le port du masque sont parlant.
Dans un certain nombre de situations, y a-t-il un vrai gain à porter le masque ? Aucune étude ne le montre.
Donc oui, on met le masque parce qu'en soit ça coûte pas grand chose et que si tout le monde le fait bien ça a 0 inconvénient. Mais il ne faut pas non plus surestimer les avantages.
Mais mon dieu ces arguments.
Si tu portes un masque, c'est plus probablement parce que tu es sensibilisé aux gestes barrière et tout. Si t'es assez con pour ne pas te laver les mains et te curer le nez, c'est que tu as porté ton masque contraint et forcé mais que tu n'aurais eu un meilleur comportement sans masque.
La majorité des gens, ou en tout cas une bonne partie, prennent + soin de leur hygiène depuis qu'il y a eu toute les campagnes d'information.
Et les consignes de port de masque indiquent bien de se laver les mains avant de le mettre et après l'avoir retiré.
1) Et ces études montrent qu'il n'y a pas de surmortalité liée à ça
2) Sur la gravité Raoult ne s'appuie pas tant sur le 0 mort que sur le fait que les gens qui ont une forme grave ont une forme moins grave qu'en mars-avril (sur la coagulation notamment de mémoire)
3) Non, la variole
4) Justement, c'est à ce moment que ça aurait du marcher ... si ça a fonctionné 2 mois plus tard on s'en fout.
1) Ah ben oui. Y'a pas eu de surmortalité sur les gens très suivis chez qui on a observé une augmentation de l'intervalle QT et stoppé le truc. Mais si le traitement avait été distribué au niveau mondial, limite sans ordonnance, ça serait autre chose.
2) Okay, on va faire un truc :
Situation 1 : On teste peu, on ne teste que des gens malades symptomatiques. Il y a 5 000 malades identifiés mais en pratique il doit y en avoir 50 000. Sur ces 5 000, il y a 1% de cas graves, donc 50.
Situation 2 : On teste beaucoup. Il y a 5 000 malades identifiés, et c'est peu ou prou tous les malades. Sur ces 5 000, il y en a 500 sur qui c'est symptomatique. Sur ces 500, il y a 1% de cas graves, donc 5.
Tu comprends pourquoi à même nombre de malades identifiés, ça peut paraître beaucoup moins grave ?
Accessoirement, aujourd'hui, le virus circule beaucoup chez les jeunes. Qui lui résistent mieux.
La souche qui circule actuellement chez nous est identifiée comme déjà majoritaire en mars en France/
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/c...gereux-3987185
3) Pfiouuuu. Alors oui. Bush a fait vacciner ses troupes contre une maladie disparue, par crainte d'une attaque avec cette maladie (il existe des échantillons en labo). L'attaque n'a pas eu lieu, le bénéfice risques/intérêt parait infiniment négatif.
Maintenant, si l'attaque en question avait eu lieu, ça serait pas la même...
La question serait de savoir si ce scénario était probable ou pas.
4) Et si ça a fonctionné 2 jours plus tard ? Le pic épidémique a bien duré 1 mois et demi derrière hein. L'argument de dire que les cliniques privées n'ont pas été utilisées reste faux. Que ça ait été compliqué, poussif, etc... ok. Je t'invite à relire ce qu'en dit Tourinouche. Maintenant tu peux dire qu'il cite incorrectement Raoult, mais pas que je le contredis à tort.