[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

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Je crois que tout le monde n'est pas au courant, mais sur Netflix il n'y a pas une unique affiche, mais une multitude d'affiches pour une même série ou un même film, c'est l'algorithme de Netflix qui choisit quelle affiche chaque utilisateur va avoir en fonction de ce qu'il a regardé précédemment. Le but c'est de donner le plus envie à l'utilisateur de regarder le film ou la série.
Exemple, un film d'horreur avec des ados pour héros, si l'utilisateur a l'habitude de voir des teen movies, alors on lui présentera une affiche qui fait très teen movie, si l'utilisateur a plus l'habitude de voir des films d'horreur ou d'angoisse, alors une affiche beaucoup plus angoissante.
Pour Pulp Fiction si l'utilisateur a vu plusieurs films avec Travolta, il aura une affiche avec Travolta, s'il a vu plus de films avec Uma Thurman, alors il aura une affiche avec Uma Thurman.

Alors pourquoi plein d'utilisateurs ont eu l'affiche du film avec ces gamines de 11 ans en tenue sexy et pose suggestive, il semblerait que Netflix ait pas voulu aborder ce point, mais tout le monde n'a certainement pas eu cette affiche.
Bon...de toute évidence la considération pour les actrices elles-mêmes, que j'ai essayé de porter, n'est pas de l'ordre du perceptible par une certaine frange de l'Agora. Tout n'existe qu'au travers de l’œuvre et de son message, la production elle-même, la manière dont elle s'est déroulé et son impact sur ses propres acteurs semble à priori n'être pas un paramètre que cette même frange peut entendre. Ça suscite en moi un fort malaise en effet.

Au mieux, mon message aura été amalgamé à d'autres pour mieux n'en faire ressortir qu'une problématique qui n'était pas la mienne, la pédophilie. Mais quid du regard de leurs pairs, que j'ai pourtant bel et bien évoqué? nada. Après tout ce n'est pas comme si de jeunes adolescentes n'étaient pas encore dans une phase de construction identitaire importante et que l'exposition à laquelle l’œuvre les assujettis dépassait de très loin les seuls us et coutumes déjà en vigueur ou non que le dit film voudrait traiter. Exactement de la même manière d'ailleurs que la différence entre l'enceinte close d'une boite de nuit et les réseaux sociaux. Vous savez, cette même différence que la réalisatrice veut porter à l'attention du spectateur. Celle-là même qu'elle a vécu. Elle qui donc a vécu cette sexualisation outrancière mais en minimise la portée - à mes yeux, et au regard d'autres ici - en ce que le cadre d'exposition était minimaliste à contrario des réseaux sociaux sur lesquelles il n'a pas de cadre bien défini.

Il est donc furieusement ironique que les propres habitudes adolescentes de la réalisatrice signaient les prémices de ce qu'elle veut aujourd'hui dénoncer. Comme s'il n'y avait aucune filiation entre la dérive sociétaire dans la sexualisation infantile et son exposition d'aujourd'hui et le type d'agissement qui était le sien alors. Il l'est tout autant de la voir mettre à l'affiche de jeunes actrices pour défendre ce "combat" alors que celles-ci se retrouvent donc exposées à l'assistance des cinémas au travers le globe. Un mal nécessaire comme je l'évoquais? Ou bien elle est totalement inconsciente? Vu l'impossibilité de voir la filiation sus-évoquée, je pencherais pour la dernière option.

Quant à parler de la nécessaire contribution des dites actrices, c'est un mensonge éhonté. Outre le problème évident de la direction d'actrice, surtout lorsqu'il s'agit de tout ce que sexuellement suggestif, du choix non-anodin des plans au montage, il y a un autre point qui rend ridicule la posture visant à penser que l'on avance là un forme de mise au ban de l'Art, de certaines de ses représentations, tels de vils brûleurs de livres d'Antan. J'ai évoqué le Kabuki et le Takarazuka comme exemples de mises en scènes transgressant la frontière des acteurs et des rôles, mais ils existent évidemment des moyens encore plus permissifs... dont un qui est pourtant un domaine dans lequel la scène française n'a pas à rougir : l'animation. Et qu'on ne vienne pas là me sortir l'accusation d'édulcorer la chose, de ne pas vouloir être exposé au malaise ou je ne sais quelle autre ânerie. L'animation peut véhiculer bien plus que ce que ne le peut un épisode de Picsou. D'ailleurs elle ne s'arrête pas à Disney ou Dreamworks, mais pour ça faudrait-il avoir de la culture et la mettre au profit d'une logique non-viciée de faux idéaux. On peut très bien évoquer des thématiques majeures et le faire avec brio en passant par l'animation. Le Japon nous l'a montré depuis des décennies, mais même ici on l'a déjà fait. Je me souviens pour l'exemple de Renaissance, un film d'animation tout en noir et blanc qui m'avait impressionné à l'époque.

Alors bon... qui d'entre les chantres d'une culture progressiste et décomplexée et ceux voyant aussi la production comme un tout, et non un seul produit final, se foutent les doigts dans l'oeil? La réponse me paraît moins évidente que vous ne semblez vouloir le faire paraître.

Malaise.
Citation :
Publié par Drys Kaine
Il est donc furieusement ironique que les propres habitudes adolescentes de la réalisatrice signaient les prémices de ce qu'elle veut aujourd'hui dénoncer. Comme s'il n'y avait aucune filiation entre la dérive sociétaire dans la sexualisation infantile et son exposition d'aujourd'hui et le type d'agissement qui était le sien alors.
Je ne sais pas d'où tu sort ça, mais ça n'est pas vraiment le cas.

La réalisatrice a effectué une analyse documentaire de ces moeurs pendant plus d'une année avant de pondre le scénario.

Tu en conviendras qu'en étant née en 1985, à 11an il n'y avait pas réseau sociaux (et internet ... c'était via un 56k)

Bref, c'est son autre court métrage, "maman" qui est construit en partie sur son vécu.
Citation :
Vous avez tourné dans le XIXe arrondissement, le quartier de votre enfance. L’histoire est inspirée de votre adolescence ?
En partie. Avec mes copines, on aimait aller dans des “après-midi”, des boîtes de nuit ouvertes le jour pour des grands de 15 ans. Sauf qu’on avait 11 ou 12 ans. Je me souviens qu’on dansait le raggamuffin, une danse très sexuée. La grosse différence avec aujourd’hui, c’est l’exposition aux réseaux sociaux, qui n’existaient pas alors. Tout ça restait entre nous, alors que maintenant ça peut être vu par des centaines de milliers de gens. Pendant la préparation, j’ai vu des filles de 13 ou 14 ans suivies par 400 000 personnes, juste parce qu’elles postent des photos d’elles en string. Ça implique une nouvelle forme de construction de l’estime de soi, très fragile, fondée sur du virtuel, un nombre de likes ou de followers. “Mignonnes” est un cri d’alarme. Et encore, il y a des choses que je n’ai pas osé filmer. Pour ne pas effrayer les parents…
Cf ici...

Donc il y a un moment, il faut suivre le fil... Non parce que s'il faut déterrer à chaque fois ce à quoi on fait référence...ça va vite être pénible. Au moins autant que de voir son propos déformé. Je ne sais pas en l'état pourquoi tu me parles de l'existence ou non des réseaux sociaux à l'époque de son adolescence. Je te parle de filiation entre un comportement anormalement - à mon sens - sexualisé qu'elle dit elle-même avoir eu, et le fait que ce même type de comportement soit désormais exposé sur les dits réseaux. Du reste, allant sur mes 40 ans, je te remercie de ta sollicitude, mais j'ai pleinement connaissance de l'état technologique d'alors. Grmbl... Si tu avais été un contributeur régulier du fil dernièrement, je tiendrais clairement cela comme de la diversion. Mais bon...juste de l'incompréhension donc on va dire. Mais ça n'aide toujours pas au débat vraiment.

@en-dessous avant que je déprime : et donc la filiation entre le faire en son temps dans les boîtes de nuit et de nos jours sur les réseaux sociaux puisque désormais ils existent, non? y'a pas un fil rouge entre les deux? à savoir que l'un découle de l'habitude de l'autre avec pour seule différence l'apparition d'un nouvel outil de communication au sein de notre société... L'un des comportements est rien moins que la suite logique d'un autre. Ce n'est pas "autre chose". Il y a une filiation évidente. Et si certains ne peuvent pas la voir, bon bah là...

Dernière modification par Drys Kaine ; 23/08/2020 à 19h17.
j'ai suivis le fil.

Le fait est qu'elle veut dénoncer l'exposition sur les réseaux sociaux de tels agissements.

Chose qui n'existait pas à son époque.

C'est marqué dans la même interview que tu link :
Citation :
J’en ai eu l’idée après avoir vu dans une fête de quartier des filles de 11 ans danser de façon hyper lascive. Je me suis dit : “Est-ce qu’elles ont conscience du message qu’elles envoient ?” Pendant un an et demi, j’ai enquêté auprès de petites filles
Citation :
Là où ça rejoint mon film, c’est que les policiers ont utilisé comme argument contre elle le fait qu’elle avait pour habitude de partager des photos d’elle dénudée sur Internet. Ça m’a glacé le sang. On ne peut pas tenir nos enfants pour responsables de ces actes
etc.

Des gamines qui vont en boîte / bal / cequetuveux ca existe depuis longtemps.

L'exposition via réseau sociaux c'est autre chose.


edit :
Citation :
@en-dessous avant que je déprime : et donc la filiation entre le faire en son temps dans les boîtes de nuit et de nos jours sur les réseaux sociaux puisque désormais ils existent, non? y'a pas un fil rouge entre les deux? à savoir que l'un découle de l'habitude de l'autre avec pour seule différence l'apparition d'un nouvel outil de communication au sein de notre société... L'un des comportements est rien moins que la suite logique d'un autre. Ce n'est pas "autre chose". Il y a une filiation évidente. Et si certains ne peuvent pas la voir, bon bah là...
Fait des phrase complètes stp

La limite rouge s'appelle le réseau sociale.

Tu passes d'une action locale avec une compte de "voyeur" qui tiens dans un mouchoir de poche a une visibilité qui tend vers le 400k+ de follower.

Cf l'interview.

Perso je vois une grosse différence entre les deux.

Tu ne peux pas empêcher une gamine de faire la grande avec ses copines, dire le contraire (éducation lol) c'est en fait fliquer ta gamine du matin au soir et c'est une chose impossible.

Par contre sensibiliser un gamin à la nocivité et l'impact des réseaux sociaux tu peux, gérer ses accès aux apps à cet âge aussi.

Ma sœur est allée en boite assez tôt en fait ... accompagnée d'une mère qui gérait la soirée.

Ca permettait aux enfants de faire ce qu'ils voulaient mais avec un cadre bien précis.

J'imagine déjà ta réponse vu que tu sembles habiter dans un couvent .. mais la bonne solution à un problème n'est pas forcément l'interdiction, l’accompagnement par contre est assez bénéfique pour tous les partis ...

Dernière modification par punkoff ; 23/08/2020 à 21h37.
Message supprimé par son auteur.
Logiquement tout dépendrait de ce que disent les psychologues de l'impact de ces images. Pour l'instant j'ignore ce qu'il en est pour la question de la pédophilie en particulier, mais globalement la théorie de la reproduction est loin de faire consensus, avec pas mal d'études trouvant peu d'impact aux contenus supposés influencer les gens, et même quelques unes allant dans le sens contraire de trouver un effet positif à la catharsis par la fiction / représentation de fantasmes.

Après en pratique la réprobation de la pédophilie est telle que même si il n'est pas démontré (ou si des études en trouvent un positif de type catharsis pour les gens souffrant d'une attirance pour les enfants) il est probable qu'on légifère contre (comme la communauté internationale y pousse déjà sur les représentations de mineurs même pas du tout réalistes des mangas etc). Je ne pense pas que le public serait prêt d'aller au delà de "qui vole un œuf vole un bœuf" sur un tel sujet, et les politiques de même en conséquence.
Citation :
Publié par Darwhine
Ou se place le problème de la pédophilie?
Partout où vous l'y mettez. Je le redis, mon soucis principal, outre l'incohérence de la réalisatrice dans sa démarche, n'est pas de voir dans le film un matériau spectacle pour certains travers (ils ont largement ce qu'il leur faut avec les parents qui exploitent leurs enfants sur Youtube, sans même parler du dark web...), mais bel et bien les actrices en tant que personnes. Dans l'image qu'elles renvoient ainsi d'elles-mêmes, et tout particulièrement auprès de leurs pairs. Ceux qu'elles sont amenés à côtoyer et auprès de qui cette notoriété toute particulière ne sera probablement pas que de l'ordre de la "coolitude".

Et pour revenir à la réalisatrice, en se focalisant à ce point sur l'exposition aux réseaux sociaux, et dans une moindre mesure à la reproduction de ce que vu chez les idoles des jeunes, elle achoppe totalement sur le réel fond du problème. Les médias ne sont que ce qu'ils sont, des médias. Et même s'ils peuvent créer de nouveaux comportements, ici, tel n'est qu'à moitié le cas. Si la course au follower est typiquement du type réseau social, la sexualisation, elle, n'a pas attendu internet. Pire, l'assentiment d'autrui que ces jeunes cherchent à recueillir au travers des réseaux n'est qu'une numérisation d'un comportement pré-existant. Et qui se déporte sur la toile pour mieux s'affranchir de certaines inhibitions qui pourraient plus facilement encore résister en local. En cela il y a un effet d’aggravement, certes, pas une nouveauté.

Mais le pire c'est que la réalisatrice elle-même en atteste, comme l'ayant vécu. Mais ça, non, ce n'était pas un problème de société en soi... et il n'y a aucun lien dans l'évolution au fil des générations des mœurs et des codes chez l'adolescent. Aucun. Évidemment. Là où dans son interview, et comme certains d'entre vous, elle voudrait dépeindre comme presque innocent le fait de le faire entre soi ( un peu à l'image de la scène vu ici-même en images sur le fil ), cela devient seulement un soucis lorsqu'exposé sans plus aucune limite ni contrôle. Comme si ce dernier comportement n'était pas qu'un prolongement du premier! C'est se foutre du monde.
Les décolletés interdits au musée d'Orsay.


Vous sentez le mélange de misogynie et d'ordre moral qui pue bien ?

et en même temps :
Décolleté interdit dans les musées, mais vente et consommation de viols collectifs sur le net. Je pense que les féministes ont encore du pain sur la planche.

Dernière modification par Aloïsius ; 10/09/2020 à 20h02.
J'avoue avoir toujours eu du mal à comprendre comment juridiquement le porn pouvait échapper à l'accusation de proxénétisme. Techniquement ce genre de site fait quand même son beurre sur de la prostitution. Il suffit juste de poser une caméra pour avoir l'immunité ?
Citation :
Publié par Aloïsius
Les décolletés interdits au musée d'Orsay.


Vous sentez le mélange de misogynie et d'ordre moral qui pue bien ?

et en même temps :

Décolleté interdit dans les musées, mais vente et consommation de viols collectifs sur le net. Je pense que les féministes ont encore du pain sur la planche.
Et évidemment, les anglais nous ont pas loupé.
https://www.bbc.com/news/world-europe-54099251

Honnêtement, pour rentrer dans une église, j'aurais compris qu'on l'emmerde, mais au musée d'Orsay où y a des nichons, des minous et des quéquettes à chaque coin, c'est surprenant.
Citation :
Publié par Aloïsius
Décolleté interdit dans les musées, mais vente et consommation de viols collectifs sur le net. Je pense que les féministes ont encore du pain sur la planche.
Effectivement, d'autant que ça semble couru d'avance cette histoire, J & M ne produisent plus rien eux mêmes depuis des années, pas fous, s'il y a eu des viols sur une production qu'ils diffusent c'est leur sous-traitant qui paiera (à moins peut être qu'il y ait une vraie piste avec le proxénétisme, s'ils ont commis l'erreur de gérer eux même le recrutement et transfert des filles, il y aurait plus de chance que ça fasse tomber la maison mère que ce qui se passe sur les films).

Par ailleurs, ils chuteraient ça ne profiterait qu'à leur concurrence d'Europe de l'est dont les pratiques sont réputées encore pires, et à pornhub etc.., c'est un peu vain comme combat.
Message supprimé par son auteur.
Il n'y a pas d'incohérence.
[Modéré par Episkey :] Si la meuf met un décolleté pour qu'on la regarde, c'est cohérent qu'elle se scandalise qu'on l'empêche d'être regardée, d'une part. D'autre part, c'est effectivement réduire la femme à un statut d'objet de la traiter comme si toute interaction avec elle n'aura comme unique but que de la jauger comme un melon sur un étal, encore plus particulièrement à l'intérieur d'un musée qui expose des photos, des sculptures et des tableaux de nus.

Et sinon, oui, il y a des femmes misogynes. Donc le fait que l'alerte ait été levée initialement par une femme ne soulève pas d'incohérence, à part dans la tête des sexistes qui considèrent que les femmes sont un ensemble indivisible aux opinion et culture uniques. Plot twist: c'est faux, les femmes sont des êtres humains douées de pensée qui ont des opinions et des valeurs individuelles que rien ne permet de considérer concordantes.

Dernière modification par Episkey ; 12/09/2020 à 07h21.
Citation :
Publié par Darwhine
L'incohérence du féminisme: je m'habille pour me sentir sexy et désirable, mais surtout ne me regardez pas !
Rien d'incoherent dans les revendications feministes ici... ce qui est reproché au musée c est que la robe est tout a fait correcte, on est loin de la panoplie latex. Mets cette robe sur une nana avec un bonnet B et ca passe creme.
Ce qu'on reproche a cette dame, c'est donc la taille de sa poitrine qui devrait lui interdire des robes tout a fait normales ou l'acces a un musee, au choix.
Le hic c'est qu'on fera jamais le meme coup à dédé et son marcel debordant de graisse, ou à gérard et son pantalon revelant une magnifique raie de plombier. Ils seront libres de visiter le musée quoi qu'il arrive.
Citation :
Publié par gnark
Franchement on devrait
Tu sembles te moquer avec le smiley, mais la posture pudeur pour tous est largement plus équitable que de décréter que la moitié de la population doit masquer son corps.

Concernant l'événement du Louvres en 2018, l'outrage est sujet à caution puisque le règlement du musée interdit d'y pénétrer torse nu. Ce n'est pas le cas dans le règlement du musée d'Orsay, à moins qu'on considère qu'un décolleté est susceptible de porter atteinte à la tranquillité publique, et là, on est en plein dans l'objectivation du corps des femmes si on considère qu'une femme par sa simple présence ou existence en tant que femme est responsable des réactions d'autrui à son encontre (c'est la rhétorique de la mini-jupe et du elle l'avait [bien] cherché).

Donc autant pour le Louvres il y a deux ans, j'étais dubitative, autant le musée d'Orsay, si il veut appliquer les mêmes règles que son voisin de l'autre côté de la Seine, devrait les écrire noir sur blanc dans son règlement.

Cela étant dit, rien ne dit que le même vigile aurait laisser entrer un homme torse nu, et pour ce que je connais du musée, j'en doute fortement. Du coup, autant qu'ils le disent clairement dans leur règlement, comme l'a fait le Louvres.
Citation :
Publié par TabouJr
Tu sembles te moquer avec le smiley, mais la posture pudeur pour tous est largement plus équitable que de décréter que la moitié de la population doit masquer son corps.
...
En fait je ne me moquait pas. Je t'accorde que mon smiley est mal choisi.
Il y avait a une époque la mode pour les garcon du baggy qui laissait voir la raie des fesses de façon outrageante. Et je suis heureux que ce soit terminé.

De toutes façons le jugement de l'habillement est un jeu de dupe et bourré d'hypocrisie.
L'habillement est utilisé pour séduire/attirer sexuellement et c'est toujours via une demarcation par rapport à la norme. Soit avec des habits plus riches, plus osé, qui laisse voir plus de peau ... que la norme.

Et quand tu parles de masquer son corps, la norme pour les hommes sont des corps bien plus couvert que pour les femmes. Et la source du denudement des hommes est bien moins souvent la séduction que pour les femmes.
Citation :
Publié par gnark
Et quand tu parles de masquer son corps, la norme pour les hommes sont des corps bien plus couvert que pour les femmes. Et la source du denudement des hommes est bien moins souvent la séduction que pour les femmes.
Peut-être, mais ce n'est pas mon propos. Mon propos, c'est que dans la mesure où rien en France n'interdit ni les décolletés ni d'être torse nu, et qu'il est autorisé de rédiger des règlements intérieurs plus contraignants que la loi générale, soit c'est fait, soit on tombe dans la pudibonderie et la morale à deux sous.

Je ne pense pas que ce soit le cas pour l'affaire du Louvres il y a deux ans vu leur règlement. C'est plus délicat concernant le musée d'Orsay ici. Franchement, ils s'excuseraient en disant "ouais c'était pas clair pardon famille tout ça on va maj. le règlement", ça devrait clore cette histoire.

Ou alors ils ne font rien et attendent que le buzz s'éteigne. Ça devrait prendre moins d'une semaine.
Citation :
Publié par Xh0
J'avoue avoir toujours eu du mal à comprendre comment juridiquement le porn pouvait échapper à l'accusation de proxénétisme. Techniquement ce genre de site fait quand même son beurre sur de la prostitution. Il suffit juste de poser une caméra pour avoir l'immunité ?
Totalement, on est en plein dans de la prostitution avec ce genre de boites et d'ailleurs énormément de professionnels du milieu du porno luttent contre ce genre de choses (dans le vent souvent), après dans le cas de J&M c'est compliqué parce qu'ils ont une partie "fake" où ils tournent dans des studios toussa et une autre partie où clairement ils payent des amateurs pour leurs vidéos.

Après l'univers du porno depuis l'explosion des sites "tubes" c'est devenu glauque et malsain au possible, rien est encadré et généralement les boites comme J&M qui réussissent au début elles ont effectivement commencé par faire du proxénétisme et tout comme toi je trouve ça aberrant de voir à quel point ils agissent en tout impunité parce que là on parle de J&M mais des structures du genre on en a un paquet en France.
Citation :
Publié par gnark
Et quand tu parles de masquer son corps, la norme pour les hommes sont des corps bien plus couvert que pour les femmes. Et la source du denudement des hommes est bien moins souvent la séduction que pour les femmes.
Mais tellement !

La mode féminine est orientée à 99% sur la mise en valeur des attributs physiques, ou à minima sur la problématique de "limiter la casse". Donc bon, venir se plaindre d'être regardé c'est grotesque. Cela-dit, moi ça me va très bien, j'y vois pas de problème. A part les go muscu, les hommes affichent globalement beaucoup moins leurs corps.

Pour revenir sur la sempiternelle mini jupe qu'on nous ressort à toute les sauces, on peut aussi y voir un autre phénomène. En permettant dans les années 60 aux femmes de s'afficher plus dénudées sous le prétexte "je suis libre, mon corps m'appartient", ce sont les hommes et les femmes bien foutues qui en ont profité au final. Quid des boudins? Quid de la 5/10 à gros cul? Elle a vachement perdu au change dans cette compétition sexuelle. Obligée de se fondre dans la masse, de s'afficher "sexy" dans des tenues qui ne lui rende pas hommage ... là on tient une vrai inégalité.
Citation :
Publié par TabouJr
Peut-être, mais ce n'est pas mon propos. Mon propos, c'est que dans la mesure où rien en France n'interdit ni les décolletés ni d'être torse nu, et qu'il est autorisé de rédiger des règlements intérieurs plus contraignants que la loi générale, soit c'est fait, soit on tombe dans la pudibonderie et la morale à deux sous.

Je ne pense pas que ce soit le cas pour l'affaire du Louvres il y a deux ans vu leur règlement. C'est plus délicat concernant le musée d'Orsay ici. Franchement, ils s'excuseraient en disant "ouais c'était pas clair pardon famille tout ça on va maj. le règlement", ça devrait clore cette histoire.

Ou alors ils ne font rien et attendent que le buzz s'éteigne. Ça devrait prendre moins d'une semaine.
Hum tu es sur, il me semblait qu'il était interdit de se promener torse nu dans un espace public y compris la rue mais avec une exception pour les plages.
Ils avaient même dû le rappeler pour les hommes il y a une quinzaine d'années de mémoire non ?
Citation :
Publié par Malkav
Rien d'incoherent dans les revendications feministes ici... ce qui est reproché au musée c est que la robe est tout a fait correcte, on est loin de la panoplie latex. Mets cette robe sur une nana avec un bonnet B et ca passe creme.
Ce qu'on reproche a cette dame, c'est donc la taille de sa poitrine qui devrait lui interdire des robes tout a fait normales ou l'acces a un musee, au choix.
Le hic c'est qu'on fera jamais le meme coup à dédé et son marcel debordant de graisse, ou à gérard et son pantalon revelant une magnifique raie de plombier. Ils seront libres de visiter le musée quoi qu'il arrive.

[Modéré par Episkey :]


Défendre le droit des femmes à s'habiller d'accord mais faudrait pas oublier que les hommes ont des tenus qui dévoilent souvent moins leur corps et sont loin de passer partout.

Citation :
Cela étant dit, rien ne dit que le même vigile aurait laisser entrer un homme torse nu, et pour ce que je connais du musée, j'en doute fortement. Du coup, autant qu'ils le disent clairement dans leur règlement, comme l'a fait le Louvres.
C'est aussi mon impression si le règlement ne le dit pas, cela m'étonne mais d'un autre côté ça va de soit.

Dernière modification par Episkey ; 11/09/2020 à 13h21.
Citation :
Publié par Colsk
Hum tu es sur, il me semblait qu'il était interdit de se promener torse nu dans un espace public y compris la rue mais avec une exception pour les plages.
Ils avaient même dû le rappeler pour les hommes il y a une quinzaine d'années de mémoire non ?
C'est plus le cas depuis 1994 sauf arrêté municipal l'interdisant. Tu peux tout à fait te balader torse nu en plein Paris. Cela dit, même les arrêtés municipaux doivent d'être justifié par un particularisme local.
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