[scission] Diversité, quota, représentativité... dans les oeuvre culturelles.

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Mdr j'ai jamais vu Les Demoiselles du Téléphone de netflix mais je tombe sur la description des 4 héroînes. Et évidemment on coche toutes les cases :

Citation :
La série se déroule dans les années 1920 et prend place à Madrid.

Alba Romero Méndez ou Lidia Aguilar Dávila
Fugitive depuis son enfance, Alba doit changer d'identité car elle est accusé de meurtre. Elle utilise ce pseudonyme pour obtenir un poste d’opératrice du téléphone dans la compagnie madrilène ; elle se fait donc passer pour Lidia Aguilar Dávila. C'est là qu'elle retrouve son amour de jeunesse : Francisco Gómez, désormais marié avec la fille du directeur de la compagnie de téléphone.

Angeles Vidal
Mariée à un homme violent, elle représente le stéréotype de la femme soumise. Elle travaille à la compagnie du téléphone depuis des années et c'est là qu'elle va faire la rencontre des autres protagonistes qui vont changer sa vie, en l'aidant.

Marga Suárez
Jeune femme très timide issue d'une famille campagnarde, elle quitte sa famille pour entrer dans la compagnie de téléphone de la capitale et change ainsi de vie, s'imposant petit à petit comme une femme de son époque, défendant ses droits, notamment dans l'ultime saison, où elle se révolte contre l'armée espagnole.
Mais le meilleur reste pour la 4e :
Citation :
Carlota Rodríguez de Senillosa
Issue d'une famille aisée de Madrid, elle va se révolter contre son père. Femme indépendante et féministe, elle va se battre pour les droits de la femme, pour l'homosexualité et pour la transidentité.
En 1920.
La transidentité.
A l'heure où être simplement gay attirait les foudres légales ET religieuses. Excommunication et/ou peine de mort. Dans une époque où la femme n'était rien.
Srsly.

(et me sortez pas les exemples des 3 militantes précoces irl).
A mon avis l'atmosphère actuelle aux usa vont nous faire ( les majorités silencieuses et pas chiante qui veulent juste passer un agréable moment sans se prendre la propagande) beaucoup de "mal". Ils vont pourrir de plus en plus les "œuvres" culturelles en y insérant tout et n'importe quoi.

Bientôt l'homme cheval (le centaure) en 1939 combattant les nazis ?
Citation :
Publié par THX
Mdr j'ai jamais vu Les Demoiselles du Téléphone de netflix mais je tombe sur la description des 4 héroînes. Et évidemment on coche toutes les cases :



Mais le meilleur reste pour la 4e :

En 1920.
La transidentité.
A l'heure où être simplement gay attirait les foudres légales ET religieuses. Excommunication et/ou peine de mort. Dans une époque où la femme n'était rien.
Srsly.

(et me sortez pas les exemples des 3 militantes précoces irl).
https://www.nbcnews.com/feature/nbc-...story-n1130856
Citation :

Gladys Bentley (1907-1960)

Bentley was a gender-bending performer during the Harlem Renaissance. Donning a top hat and tuxedo, Bentley would sing the blues in Harlem establishments like the Clam House and the Ubangi Club. According to a belated obituary published in 2019, The New York Times said Bentley, who died in 1960 at the age of 52, was "Harlem's most famous lesbian" in the 1930s and "among the best-known black entertainers in the United States."
J'ai d'autres exemples mais j'ai paumé les liens, dur a retrouver mais tu comprends que non en 1920/1930 les gens étaient pas dans des délires pareils
Y a avait pas de parade lgbt oui mais du gender bending et autre oui.
Donc non c'est pas forcement des trucs inventé ou exagérés, les productions que vous voyez depuis petits sont des résultats d'un seul et même point de vue
La vous commencez juste a voir le boulot de nouvelles personnes ou de même personnes mais qui ont fait varier leur point de vue.
Bof si ça se trouve c'est juste la description des personnages qui est actualisée avec des mots comme "trans" pour que les gens de notre époque la comprennent.
Comme quand on va parler d'homosexuel pour qualifier des personnages de l'antiquité, alors que le concept n'existait pas.
Ca fait surtout penser à la figure (et à la mode) de la garçonne, qui est un lieu commun des années 1920.

En regardant les premiers résultats sur google image, l'actrice semble tout à fait représentative de cette mode : cheveux courts, porte-cigarette, chapeau cloche, etc.
Par ailleurs, le background donné en description correspond tout à fait à cette figure marquante des années 1920, mais finalement limitée à un petit milieu de femmes aisées, émancipées, féministes et cultivées.
C'est par ailleurs un lieu commun dans la perception de cette période qui me paraît surtout relever d'une paresse de la part des scénaristes, mais passons.

Le terme de transidentité frappe par son anachronisme, mais il dit bien ce qu'était les "garçonnes" : des femmes empruntant des codes comportementaux jugés masculins pour subvertir l'image conventionnelle de la femme.
Le fait que tu sautes de façon hystérique sur le sujet sans même avoir taper le nom du personnage sur google, THX, illustre simplement le fait que tu cherchais un prétexte pour t'écrier.
Citation :
Publié par THX
.
Et pourquoi ils seraient à exclure à partir du moment où ils existent ?
Il ne paraît pas particulièrement anormal de faire des fictions sur des personnages exceptionnels.
J'avoue ne pas voir le problème. Quand bien même on ne trouverait pas tant d'exemple que ça dans l'histoire, j'ai envie de dire "et alors ?". C'est une oeuvre originale, encore heureux qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent comme ils veulent, aborder les thèmes qui leur plaisent et dépeindre les personnages qui leur chantent.
Citation :
Publié par Ori Sacabaf
C'est une oeuvre originale, encore heureux qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent comme ils veulent, aborder les thèmes qui leur plaisent et dépeindre les personnages qui leur chantent.
Bien sûr, mais il ne faut pas éluder une des phrases de THX à mon sens importante :
Citation :
Publié par THX
Et évidemment on coche toutes les cases
C'est le côté systématique que certains (dont moi) trouvent fatiguant à la longue. Et pas tant par le fait de vouloir jouer la carte de la diversité mais que cette diversité peut en venir à phagocyter le sujet de base de la série.

Par exemple j'ai trouvé absolument ridicule le pop en saison 2 (ou 3 je suis plus sûr) de la sœur transgenre du président. Dans une série qui était déjà pas mal sur le côté inclusif et traitant des sujets politiques sérieux, cette addition faisait vraiment too much. Pas pour le côté transgenre mais le côté "sœur du président", carrément, on dépasse les gros sabots.

De plus quand on regarde Netflix on a l'impression que l'hétéreosexualité est presque minoritaire et quand je vais au bureau le matin j'en suis limite à me demander où est le transgenre de notre boîte ? Pourquoi quasi tous les couples sont hétéros et quasi tous ethniquement de même origine ? Et puis on se rappelle que la vraie vie c'est ça, et que sur Netflix ce n'est une vision fantasmée LGBTQ+++ du monde.

Dernière modification par Aragnis ; 30/07/2020 à 18h17.
Sinon en dehors de Netflix il y a I May Destroy You (actuellement diffusée sur OCS) pour les anti-SJW qui ont envie de se faire du mal avec une héroïne millenial black féministe aux cheveux roses, et plein d'histoires de social justice, de méchants sexistes/racistes et (surtout) de violeurs (3ème en 6 épisodes).
J'ai mis 2 ou 3 épisodes à réaliser que ce n'était pas un truc secrètement parodique pour se moquer de cette génération, tant ça cochait toutes les cases (en fait pas du tout c'est autobiographique de la réalisatrice et actrice principale, très militante et vraiment victime de viol, d'où je me sens un peu mal d'avoir pensé ça ).
Citation :
Publié par Twan
Sinon en dehors de Netflix il y a I May Destroy You (actuellement diffusée sur OCS) pour les anti-SJW qui ont envie de se faire du mal avec une héroïne millenial black féministe aux cheveux roses, et plein d'histoires de social justice, de méchants sexistes/racistes et (surtout) de violeurs (3ème en 6 épisodes).
J'ai mis 2 ou 3 épisodes à réaliser que ce n'était pas un truc secrètement parodique pour se moquer de cette génération, tant ça cochait toutes les cases (en fait pas du tout c'est autobiographique de la réalisatrice et actrice principale, très militante et vraiment victime de viol, d'où je me sens un peu mal d'avoir pensé ça ).
Ça t’étonne véritablement de voir quelqu'un victime d'horreur tourner un film sur ce dit vécu, (alors je pense que ça a du arriver y a un moment pour avoir du recul et tourner un film dessus auquel cas chapeau bas, à sa place chais pas si j'aurai pu)
Non mais c'est parce que les sujets sur le devant de la scène aujourd'hui sont des caricatures exagérées de militants radicaux féminazis contre-productifs qui se trompent de problème en illustrant des choses qui n'existent pas, genre des couples homosexuels ou des victimes de viols.
Non c'est parce que cette série est finalement objective, et ne cherche pas à montrer son héroïne ou ses amis sous un jour qui les rendrait inattaquables, au point que j'ai d'abord cru qu'elle était écrite par quelqu'un glissant volontairement des piques à cette génération d'activistes.
Pour prendre un exemple le premier épisode (qui finit par l'héroïne se faisant GHBiser) la montre largement comme une fêtarde arrachée de la vie, qui profite de sa notoriété acquise via ses discours social justiciers sur internet (qui lui a permis d'obtenir une avance pour un livre qu'elle finit à la vitesse de GRRM Martin) pour passer son temps à se défoncer la gueule et aller en boîte de nuit, coucher à droite et à gauche, etc... Tout à fait ce qu'un scénariste réactionnaire aurait pu mettre en avant pour parler de pseudos activistes jouisseurs ou dire "elle l'a bien cherché".
Par ailleurs on voit à plusieurs reprises le genre de vidéos/discours lui valant cette reconnaissance qu'elle poste ou écoute sur internet, souvent d'une indigence qui évoque les pires moments d'AJ+ ou de Kombini, ce qui là encore aurait pu être parodique sur les SJW ou les influenceurs internet en général.
Ensuite certaines scènes sont si WTF, comme quand elle est touchée qu'un mec veuille lui faire l'amour même si elle a ses règles, puis s'arrête fasciné par un caillot de sang, début de l'évolution romantique de leur relation, qu'on dirait une parodie de film de Catherine Breillat.
On pourrait aussi mentionner les personnages secondaires, un pote gay adepte des sites de rencontre qui semble dans ses premières apparitions complètement bâti sur le stéréotype du gay supersexuel à la Loras de GOT avant de prendre plus d'épaisseur ensuite (après avoir subi aussi un viol), etc...
Enfin c'est peut être la force de cette série, de présenter d'abord ses personnages sous un jour de stéréotypes ou de caricatures, avant de leur faire prendre plus d'épaisseur, comme c'en est une autre de jouer sur le contraste en mélangeant des scènes quasi comiques et le thème central du viol.

A l'arrivée je peux recommander à la fois tout à fait sincèrement cette série (qui se laisse carrément regarder sinon je ne la suivrais pas), et la recommander "pour se faire du mal" aux gens ne supportant pas ce genre de profils (doublement se faire du mal d'ailleurs, avoir à écouter leurs discours + réaliser que c'est pas parodique et éventuellement se sentir mal de s'en être moqué), ou encore comme OTNI, comme je vois pas beaucoup de séries comparables à mélanger autant de scènes WTF et un sujet aussi sérieux.

Dernière modification par Twan ; 08/08/2020 à 16h13.
Citation :
Publié par Twan
et la recommander "pour se faire du mal" aux gens ne supportant pas ce genre de profils
Je pense qu'il n'y a pas tant que ça de gens qui ne "supportent pas ce genre de profil", qui pour le coup sont des "insertgenre"-phobes.

Ce qui est le plus souvent reproché c'est l'inclusion de ce genre de profils dans des séries dont le sujet n'a rien à voir avec des questions de genre/ethnie/etc et qui vont apporter des problématiques et un discours (voire propagande) alors qu'on était juste là pour regarder un truc d'action/espionnage/fantastique etc...

Pour la série I may destroy you ces sujets sont le cœur de la série, donc elle ne pourra agacer que les gens obtus.
Je viens de commencer la saison 3 de the rain et je viens de réaliser que parmi tous les perso principaux ou pseudo principaux il n ' y a que des blanc hétéro. Il s’agit bien d'une prod Netflix?
Citation :
Publié par Aragnis
Je pense qu'il n'y a pas tant que ça de gens qui ne "supportent pas ce genre de profil", qui pour le coup sont des "insertgenre"-phobes.

Ce qui est le plus souvent reproché c'est l'inclusion de ce genre de profils dans des séries dont le sujet n'a rien à voir avec des questions de genre/ethnie/etc et qui vont apporter des problématiques et un discours (voire propagande) alors qu'on était juste là pour regarder un truc d'action/espionnage/fantastique etc...

Pour la série I may destroy you ces sujets sont le cœur de la série, donc elle ne pourra agacer que les gens obtus.
Le truc, c'est qu'il y a des degrés dans la xénophobie (au sens premier du terme, la détestation de ce qui est différent). Ca peut aller du "je ne veux pas les voir du tout" voire "je veux tous les buter" à "je ne veux pas les voir dans ma fiction". Et le soupçon perpétuel de ce que tel ou tel acteur ait un rôle ou que tel ou tel personnage soit écrit juste dans un but d'inclusion relève juste d'un degré moindre, mais néanmoins bien réel, du même sentiment.
Et le fait est que jusqu'à il y a peu (à l'échelle de notre culture et de notre société), le cinéma et la télévision, hormis des cases très particulières (du type blacksploitation) étaient quasi universellement blancs et hétéros (avec des héros exclusivement masculins et une représentation de la femme très éloignée de l'idée qu'on en a aujourd'hui), qu'on le veuille ou non, il y a un déficit massif de représentation. En avoir conscience, c'est déjà toucher du doigt le problème de représentation, et d'inconscient collectif qui va avec. D'où l'idée de faire "sortir du placard" les minorités.
Alors oui, c'est en rupture avec un siècle de production audiovisuelle, et ça provoque des réactions (et la puissance des réseaux sociaux à l'heure actuelle n'aide pas), mais je pense que comme toujours c'est une phase transitoire le temps que l'évolution culturelle soit digérée, ce qui sera fatalement le cas vu que la génération suivante aura grandi en étant habituée à voir des personnages plus divers, aussi bien en termes de couleur de peau que de sexe ou d'orientation sexuelle.
Mais de la même façon, on a fait du chemin depuis les premiers grands rôles de Sidney Poitier (qui n'ont pas fait que des heureux), Hollywood n'a plus peur de donner un grand rôle à un acteur noir, même s'il y a encore du chemin à parcourir...et c'est tant mieux.
La dictature du cinéma est en marche à cause de l’extrême gauche et autres SJW...

Les oscars changent leurs règlement pour l'accès au meilleur film à partir de 2022 et jusqu'à mise en place total en 2024 :
https://www.fr24news.com/fr/a/2020/0...te-limite.html

ça va être drôle aussi pour faire des films historiques ou basé sur une certaine vraisemblance historique. Pareil pour de la SF spatiale où on va encore réduire la part de robot/extra-terrestre pour augmenter la part d'humain.

Avec leur nouveaux critères je peux dire, sans trop me tromper, qu'on doit pouvoir brûler quasiment 95% des films cultes et important de l'histoire du cinéma pré-2010...

On n'attends plus que d'étendre ce genre de mesure dictatoriale à tout autres médias créatifs (comme le je vidéo, la littérature, les jeux de société, etc...).

Je crois que Je vais être content pendant des années à acheter des restaurations de vieux films en 4K HDR (maintenant très souvent d'excellente qualité) vue l'avenir sombre qui se profile pour ma passions.

PS :
Même récemment (Parasite 2020), exemple de film qui n'aurait pas pu avoir sa récompense ultime
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parasite_(film,_2019)

Dernière modification par GrindPlayer ; 09/09/2020 à 10h31.
Citation :
Publié par GrindPlayer
Je crois que Je vais être content pendant des années à acheter des restaurations de vieux films en 4K HDR (maintenant très souvent d'excellente qualité) vue l'avenir sombre qui se profile pour ma passions.
Ça tombe drôlement bien.
Étant donné qu'on a déjà vu des dizaines et des centaines de fois ces histoires, imposer la présence de minorités à l'écran va permettre de raconter de nouvelles histoires à travers de nouveaux points de vue.

La diversité à l'écran devrait booster la créativité en proposant de nouveaux challenges à relever: une excellente chose pour un média - comme pour toute création d'ailleurs
Ce n'est pas si grave: cela ne concerne par défintion que le cinéma "oscarisable", qui est devenu depuis longtemps un simple produit marketing.
Ca n'impose en aucun cas de casting, juste que tu recevras pas de prix. Si t'es un indépendant qui fait un film sur les aventures d'un groupe de lapons éleveurs de rennes, ne pas y mettre de noirs et d'asiatiques ne changera rien: t'aurais jamais eu de prix dtf.

Cela dit, les racialistes et SJW, c'est Le Pen avec une cible différente, ce sont des gens d'extrême droite à mettre ensemble dans le même sac. Ils ne sont pas du tout dans une démarche inclusive et universaliste de gauche, ils cherchent à segmenter, classer et exclure.
Ceci dit on en revient toujours au même sujet ici, avec les quelques acharnés mascu qui ne supportent pas la moindre vision d'une femme un peu trop présente à l'écran, ou, mon dieu quel crime, d'un personnage LGBT.

Il faut aussi vous dire que le monde a évolué depuis les années 80, et c'est franchement tant mieux. Il est établi que l'absence de role models correspondant au genre ou à l'orientation sexuelle dans la culture populaire contribue à l'autodénigrement de cette identité.

Alors oui, dans les années 80, les héros de films, séries ou animes ne pouvaient être, sauf rarissime exception, que des bonhommes bien virils, et l'homosexualité était illégale dans de nombreux pays. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et c'est une excellente chose de voir ce type de personnage de façon beaucoup plus présente à l'écran, et oui même lorsqu'il s'agit d'une licence existante (et qui ne brillait pas pour sa finesse).

Mais bon, je sais très bien les noms de ceux qui vont réagir en hurlant et en tapant du pied ici, et je sais qu'il est vain d'espérer les convaincre que Netflix ne dirige pas un complot woke visant à les priver de leur virilité. Tant pis.
Citation :
Publié par Von
Ceci dit on en revient toujours au même sujet ici, avec les quelques acharnés mascu qui ne supportent pas la moindre vision d'une femme un peu trop présente à l'écran, ou, mon dieu quel crime, d'un personnage LGBT.
Je ne pense pas que ce soit cela qui est critiqué mais plutôt le remplacement d'un personnage masculin par un personnage féminin juste pour répondre à un agenda.

Des femmes fortes existent dans ces médias et ceci depuis longtemps, même si très sexualisées.
Mais c'est plus lié au mépris des décideurs envers leur clients publique qu'ils prennent systématiquement pour des beaufs
Ici, le problème c'est le fan-service qui devrait être pointé du doigt.

Dans le cas de He-Man, ce qui est pénible c'est de remplacer le héro, pourquoi ne pas tout simplement faire un spinoff dès le début.
C'est comme pour James Bond, pour quoi le remplacer et ne pas créer un agent OO*.

Ce qui dérange c'est cette volonté d'imposer aux autres. Ce qui touche de près ou de loin au féminisme ou mouvement LGBT s'accompagne parfois d'un passage peu subtile qui te sors du média.

L'exemple par excellence étant le passage girl power dans End Game. Un hoquet dans une suite d'événements.

C'est facile après avoir joué les forceurs de traiter les gens que ça saoule de virilistes ou que sais-je.

Je ne connais pas He-Man mais je comprends la réaction, par exemple si on remplace Lara Croft par Leon Croft dans Tomb Raider, je pète un plomb.
Citation :
Publié par Djunn
Je ne pense pas que ce soit cela qui est critiqué mais plutôt le remplacement d'un personnage masculin par un personnage féminin juste pour répondre à un agenda.
Alors déjà tu es pas dans la tête des créateurs ni des producteurs.

Ensuite, je le répète, on part d'une situation où à peu près 95% des héros de films et séries sont des hommes blancs hétéro. Donc oui, il est parfaitement normal, et souhaitable, d'introduire plus de diversité dans la création artistique, et ce n'est pas parce qu'une série met en valeur un personnage féminin ou LGBT (ou pire, les deux) que c'est du forçage, c'est juste que la tendance doit absolument s'équilibrer. Quand on est habitué à ses bonhommes et que la vue d'une femme fait peur, forcément oui ça donne le genre de réactions qu'on voit notamment ici (toujours de la part des mêmes 7-8 personnes j'ai remarqué), ou sur les commentaires de sites dédiés.

Tu vas me dire, oui mais ici c'est un reboot de Musclor, ils ont qu'à créer une nouvelle licence dans ce cas. J'entends l'argument, et il serait valable si on n'avait pas exactement ces mêmes commentaires dans le cas de créations originales. Quand ce n'est plus un manque de respect envers la série originale, c'est le lobby LGBT, ou les feminazi, etc. Il y a toujours une bonne raison de râler, mais il faut bien comprendre, que ce soit Netflix ou d'autres, que ce mouvement ne va pas s'arrêter.

La proportion d'hommes blancs dans la population totale aux USA est de 31% (d'après les chiffres du Census Bureau). Donc tant que la part de héros hommes blancs dans les nouvelles créations ne sera pas de 31% (et clairement on en est encore très loin), la situation sera toujours biaisée, et la diversité devra encore s'accentuer.

Et là je parle que des chiffres américains. Ces chiffres ne recensent sinon pas les gens selon leur orientation sexuelle, mais de mémoire il faut compter près de 10% en moyenne d'une population homo ou bi.

Bref, il va falloir arrêter de chouiner et accepter que tout cela, pour MotU ou autres créations dont il est mention ici, va continuer, et que c'est un mouvement absolument nécessaire.
Citation :
Je ne pense pas que ce soit cela qui est critiqué mais plutôt le remplacement d'un personnage masculin par un personnage féminin juste pour répondre à un agenda

c'est facile après avoir joué les forceurs de traiter les gens que ça saoule de virilistes ou que sais-je.

Je ne connais pas He-Man mais je comprends la réaction
Il n’y a eu aucun remplacement dans le cas de MotU. Juste des gens qui gueulent très fort pour pas grand chose, parce qu un personnage féminin est développé, tout comme d autres personnages de MotU, qui étaient des coquilles vides servant juste à vendre du plastique dans les années 80-90.

Citation :
L'exemple par excellence étant le passage girl power dans End Game. Un hoquet dans une suite d'événements.
Marvel : ne sort aucun film avec un lead sur une heroine pendant quasi 10 ans, se servait de BW juste pour montrer son cul (seul perso de dos sur les poster, tuilait on dans IM2...).
Les gens : « votre scène de 7 secondes la elle est lourde et fait forceur de ouf quand même »

Dernière modification par Apteis ; 25/07/2021 à 01h15.
Citation :
Publié par Von
Ceci dit on en revient toujours au même sujet ici, avec les quelques acharnés mascu qui ne supportent pas la moindre vision d'une femme un peu trop présente à l'écran, ou, mon dieu quel crime, d'un personnage LGBT.

Il faut aussi vous dire que le monde a évolué depuis les années 80, et c'est franchement tant mieux. Il est établi que l'absence de role models correspondant au genre ou à l'orientation sexuelle dans la culture populaire contribue à l'autodénigrement de cette identité.

Alors oui, dans les années 80, les héros de films, séries ou animes ne pouvaient être, sauf rarissime exception, que des bonhommes bien virils, et l'homosexualité était illégale dans de nombreux pays. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et c'est une excellente chose de voir ce type de personnage de façon beaucoup plus présente à l'écran, et oui même lorsqu'il s'agit d'une licence existante (et qui ne brillait pas pour sa finesse).

Mais bon, je sais très bien les noms de ceux qui vont réagir en hurlant et en tapant du pied ici, et je sais qu'il est vain d'espérer les convaincre que Netflix ne dirige pas un complot woke visant à les priver de leur virilité. Tant pis.
Et on en revient toujours à la même discussion où il est plus simple de diaboliser ceux qui critiquent la mise en avant artificielle et forcées de personnages féminins ou LGBT. Alors qu'au final, le cœur de la critique est toujours le même : l'intérêt du personnage, de son histoire et de comment elle s'incorpore à l'histoire globale. A quelques exceptions près, la majorité ici s'en moquent que le personnage principal soit une femme ou un membre de la communauté LGBT. Ce qui est systématiquement critiqué c'est quand cette caractéristique est mise en avant purement et simplement pour satisfaire une ligne idéologique plutôt qu'un scénario, ce qui dessert l'histoire. Surtout que généralement c'est fait avec des gros clins d’œil bien appuyés au cas ou le spectateur serait trop con pour comprendre.

Dernière modification par Belzebuk ; 25/07/2021 à 04h52.
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