La presse et les médias en France

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Publié par Siuan
Il n'a peut-être strictement rien à foutre de l'avis de la Plèbe, d'autant si celle-ci continue de le regarder.
En particulier la plèbe mediatico-gauchiste qui hurle au fascisme tous les 2 jours pour des raisons de plus en plus perchées. Je l'écoute souvent il aime bien en jouer donc oui il s'en fout et même mieux ça lui sert. Faudra s'y habituer plus personne à raf des condamnations morales des hypocrites.
pour leur défense y a pas qu'eux qui sont trompé, on voit aussi des micros de RTL, LCI etc...
C'est vraiment comme ci il avait pris le "1er noir" qui passait par là....
Citation :
Publié par Thesith
pour leur défense y a pas qu'eux qui sont trompé, on voit aussi des micros de RTL, LCI etc...
Mais les médias qui ne font pas du direct sans raison ne diffuseront pas ce moment embarrassant. Se tromper, ça arrive. Mais quand tu es en direct, c'est sans filet, sans possibilité de contextualiser, de vérifier tes informations. Et ça conduit à diffuser de la merde.
oui tout à fait, de toute façon ça n'a aucun intérêt ce flux d'information en directe et en continue.
Qu'une chaîne info en continue traite de l'information là oui. Mais pas que le direct prime sur tout le reste... dans bien des cas ça donne ce genre d'image ou alors on voit un journaliste qui commente du vide car on attend que les choses arrivent.
Ce n'est pas de l'information, c'est du spectacle.

On pourrait mettre une caméra à un feu rouge et attendre le prochain accident, que ça serait pareil. Ou devant une église tient et attendre qu'elle crame.
Remarques y a bien des chaines yotube où des gens mettent un caméra dans une pièce où parfois tu peux apercevoir un chat qui se lave le trou de balle ou qui dort, bret c'est passionnant

CNEWS and Co devrait faire pareil des caméras à des endroits stratégique avec un journaliste qui commente, et en attente d'un évènement.
Et là on finirait pas voir alors que la caméra film un angle de rue d'un quartier important de Paris, un mec qui fait ses besoins contre un mur de ce coin de rue. Et le journaliste ayant enfin quelque chose à dire.

C'est l'avenir de l'info ça....
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Mangemouton
Et c'est sans compter le fait de s'intéresser majoritairement à des évènements lointains, distants sans jamais briser chercher à briser cet impression de juste contempler le désastre. Par exemple, je n'ait toujours pas vu d'articles du monde listant les entreprises bénéficiant ou participant à l'enfermement des ouîghours ou listant les intérêts chinois en France. Bref, des articles liant la réalité lointaine, celle sur laquelle on semble impuissant à agir et les choses que l'on peut faire.
Ca, c'est le journalisme d'investigation qui s'en occupe plus que celui d'information.

@Twan : pas étonnant, faut être le premier à donner l'information et attirer l'oeil du potentiel client.
Bon article du Monde Diplomatique d'août sur France Inter (abonnés). https://www.monde-diplomatique.fr/2020/08/GARCIA/62081

Début de l'article :


Citation :
Priorité aux auditeurs aisés et cultivés

France Inter, écoutez leurs préférences

Depuis quelques mois, France Inter s’enorgueillit d’être la radio la plus écoutée du pays : 6,1 millions d’auditeurs chaque jour, selon la dernière enquête Médiamétrie. Soit. Mais que valent ses émissions et, surtout, à qui sont-elles destinées ? Au fil des innovations (et des purges), la machine est devenue plus performante et moins surprenante. Sociologiquement, idéologiquement, la chaîne généraliste du service public, censée « donner une image la plus réaliste possible de la société française », semble s’adresser à une France particulière. Au point de mépriser les auditeurs qu’elle juge indignes de ses lumières ?

Une journée ordinaire sur les ondes de France Inter (1). Lundi 18 novembre 2019, le maire d’une grande ville est l’invité de 6 h 20. Un réalisateur s’exprime à 7 h 50. Intervieweurs- vedettes de la matinale, la tranche horaire de 7 heures à 9 heures, Léa Salamé et Nicolas Demorand reçoivent une femme politique à 8 h 20. Se succéderont ce jour-là deux historiens, un politologue, un chercheur, un président d’université, trois médecins, un psychologue, deux journalistes, trois dirigeantes syndicales, deux acteurs, un producteur de cinéma, un romancier… et une étudiante boursière. Alors qu’ils représentent à peine un cinquième de la population active, les cadres et professions intellectuelles supérieures monopolisent les micros de la radio publique.

Ce même 18 novembre, les classes populaires au sens large (agriculteurs, employés et ouvriers, auxquels nous avons ajouté le temps de parole d’une infirmière, ainsi que les témoignages d’étudiants boursiers et de leurs parents) occupent, elles… vingt-neuf minutes de temps d’antenne entre 5 heures et 23 h 16 : soit 2,6 % de la grille de France Inter, composée de tranches d’information, de divertissement et de culture. Ceux que les sondeurs appellent péjorativement les « CSP— » (comme catégories socioprofessionnelles « inférieures ») constituent pourtant 47,9 % de la population en âge de travailler (agriculteurs, 1,5 % de la population active ; ouvriers, 19,6 % ; employés, 26,8 %) (2).

Les journaux de la matinale, ce jour-là, ont tout de même accordé trois minutes et trente-deux secondes aux « gilets jaunes », réparties sur trois mini-sujets. L’indemnisation des agriculteurs victimes de l’explosion de l’usine Lubrizol à Rouen a tenu en haleine les auditeurs pendant une minute et cinquante-deux secondes. Ajoutées à un reportage de sept minutes dans une autre émission sur l’opposition à un projet de contournement autoroutier de Strasbourg, ces bribes de diversité sociale cachent mal l’épaisse forêt d’uniformité idéologique et culturelle qui recouvre France Inter.
Message supprimé par son auteur.
J'ai jamais compris pourquoi c'etait surprenant de donner parole a des gens cultivés dans leur sujets? Si c'est pour donner parole a Mr Tout le monde 24/24 a quoi bon écouter la radio /lire les journaux ? Autant aller boire une biere au bar du coin.

Drole de génération de réseaux sociaux qui font penser que toute parole est aussi intéressante qu'une autre.

*sors le pare-balles*
Et les journalistes qui écrivent dans le Diplo ou son lectorat, on a des chiffres ? A l'époque où je le lisais régulièrement, on y trouyait rarement des articles écrits par des niveaux V.

Désolé mais, oui je préfère écouter "deux historiens, un politologue, un chercheur, un président d’université, trois médecins, un psychologue, deux journalistes, trois dirigeantes syndicales, deux acteurs, un producteur de cinéma, un romancier… et une étudiante boursière" que des micro-trottoir de gens "du peuple". Pour ça Tweeter, FB, RTL, Europe 1 suffisent. En général, à la radio, j'en apprends plus des gens qui sont bac + 5 que des bacs - 5, comme c'est étrange... Alors oui, gna gna "racisme social" mais désolé mon temps est précieux et je conchie ce relativisme permanent. Et des "professions intellectuelles supérieures" peuvent très bien défendre les intérêts de classe des classes populaires. D'ailleurs à force de rejeter les "professions intellectuelles supérieures", on a eu les GJ : un ramassis de demeurés analphabètes dont le résultat a été un néant politique absolu. Il fut un temps où l'éducation populaire consistait à permettre aux gens de s'élever et de s'émanciper par le savoir, pas de les cantonner dans leur médiocrité par une démagogie contre-productive.

Et en fait je ne défends pas France Inter. La seule radio que je peux encore supporter d'écouter c'est... France Culture.
Ouai c'est pas comme si cette radio était était un service public. Ils peuvent bien choisir la ligne éditoriale qu'ils veulent !

Après dire que Radio France deviendrait une radio intellectuelle, c'est spécial. Quand t'écoutes Salamé, Vanhoenacker ou Meurice, les bras t'en tombent.

Dernière modification par Soumettateur ; 30/07/2020 à 19h40.
Citation :
Publié par Xh0
Et les journalistes qui écrivent dans le Diplo ou son lectorat, on a des chiffres ? A l'époque où je le lisais régulièrement, on y trouyait rarement des articles écrits par des niveaux V.

Désolé mais, oui je préfère écouter "deux historiens, un politologue, un chercheur, un président d’université, trois médecins, un psychologue, deux journalistes, trois dirigeantes syndicales, deux acteurs, un producteur de cinéma, un romancier… et une étudiante boursière" que des micro-trottoir de gens "du peuple". Pour ça Tweeter, FB, RTL, Europe 1 suffisent. En général, à la radio, j'en apprends plus des gens qui sont bac + 5 que des bacs - 5, comme c'est étrange... Alors oui, gna gna "racisme social" mais désolé mon temps est précieux et je conchie ce relativisme permanent. Et des "professions intellectuelles supérieures" peuvent très bien défendre les intérêts de classe des classes populaires. D'ailleurs à force de rejeter les "professions intellectuelles supérieures", on a eu les GJ : un ramassis de demeurés analphabètes dont le résultat a été un néant politique absolu. Il fut un temps où l'éducation populaire consistait à permettre aux gens de s'élever et de s'émanciper par le savoir, pas de les cantonner dans leur médiocrité par une démagogie contre-productive.
Ahah pour une fois je suis bien d'accord (globalement, pas sur les GJ ou effectivement ton "racisme social" est en roue libre).
France Inter mon dieu c'est réellement la radio la plus écoutée? Cette purge mdr.
Citation :
Publié par Xh0
D'ailleurs à force de rejeter les "professions intellectuelles supérieures", on a eu les GJ : un ramassis de demeurés analphabètes dont le résultat a été un néant politique absolu.
Quand le mépris fausse l'interprétation.

L'histoire de la France voit à des intervalles plus ou moins régulières des conflits semblables à celui des gilets jaunes survenir et et c'était nullement par rejet des professions intellectuelles supérieures.
Je pense notamment à la Grande jacquerie qui tirait son nom du fameux gilet que les paysans portaient à l'époque.

On invente rien, tout est cyclique.
Oui les GJ, c'est exactement ça : une jacquerie. Et le propre des jacqueries est d'échouer à bouleverser l'ordre social. Tout rentre dans l'ordre car les "jacques" n'ont aucun moyen "intellectuel" de prendre et d'assumer le pouvoir. Bref tout le contraire d'une révolution. Comme disait l'autre, le prolétariat sans avant-garde, il ne va pas très loin.
Citation :
Publié par Xh0
Comme disait l'autre, le prolétariat sans avant-garde, il ne va pas très loin.
Saint Lénine, priez pour nous. On voit souvent ce que ça donne, l'avant-garde "révolutionnaire". Enfin bon, c'est pas le sujet.
Le problème des "clercs" / élite éclairée qui encadre la masse populaire, révolutionnaire ou non d'ailleurs, ne date pas d'hier ni de Lénine, et sera peut être jamais résolu. Mais comme dit Xho le relativisme a ses limites aussi, la masse elle même produisant peu de contenu intellectuel (quoique ça peut se discuter aussi dès qu'on sort de l'écrit universitaire ou philosophique pour aller vers les autres formes d'expression).

En dessous : certes oui mais est ce réellement à cause de leur statut intellectuel ? Ou bien grâce à l'aide de l'Allemagne puis en se comportant comme des dictateurs et bouchers? Lénine sans train pour l'amener tranquillement en russie et sans financements, il serait resté un gentil petit bourgeois exilé illuminé quelque part en Suisse ou en Allemagne. La vraie "tronche" le vrai penseur c'était Trotsky, il a lui aussi sa part de crimes, énorme même, mais il a ensuite été vite éjecté. Lénine est pas sans intérêt mais globalement c'est un demi-fou obsessionnel qui a eu de la chance et un bon entourage. Il est mort avant d'avoir pu réaliser les catastrophes et morts innombrables qu'il a enclenchées, mais il a eu tout de même une bonne part directe aussi.

Dernière modification par Don Patricio ; 30/07/2020 à 17h27.
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Publié par Patlotch
On voit souvent ce que ça donne, l'avant-garde "révolutionnaire".
Il se trouve que, de leur point de vue, les bolcheviks ont eu un peu plus de réussite que les GJ.
Citation :
Publié par Xh0
Il se trouve que, de leur point de vue, les bolcheviks ont eu un peu plus de réussite que les GJ.
Ah bah oui, "de leur point de vue" . C'était super émancipateur comme mouvement, les "bolcheviks" . A preuve que Lénine en était à écrire : "nous emprunterons au capitalisme les moyens les plus modernes, à commencer par la méthode Taylor". Et c'est sans parler de menus détails tels que Kronstadt, la collectivisation à outrance, les 21 conditions d'adhésion à la troisième Internationale, la prolétarisation à marches forcées, et autres joyeusetés. Sans Lénine, pas de Staline mon gars. Sacré Xho, va. Enfin...
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Publié par Xh0
Et les journalistes qui écrivent dans le Diplo ou son lectorat, on a des chiffres ? A l'époque où je le lisais régulièrement, on y trouyait rarement des articles écrits par des niveaux V.
J'attend avec impatience les micro-trottoirs du Monde Diplo. Vous noterez qu'ils ont casé les syndicalistes dans la case "cadre supérieur" en compagnie des présidents d'université et des producteurs de cinéma. C'est pratique, ça permet d'affirmer que comme ils sont tous cadre sup', ils ont tous la même idéologie, forcément de droite. Et ils y ont calé l'étudiante boursière aussi. Parce que c'est bien connu, les étudiants boursiers sont des bourgeois.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Xh0
Il se trouve que, de leur point de vue, les bolcheviks ont eu un peu plus de réussite que les GJ.
Les GJ ont jamais prétendu renverser le pouvoir je crois que tu as pas mal de préjugés sur eux. Une "jacquerie" n'a pas pour objet non plus de prendre le pouvoir ...
Les comparer aux bolcheviks, qui sont eux une pure avant garde quasi sans base, est pas vraiment pertinent et pas non plus un bon exemple de ce qu'il "aurait fallu faire", si tant est qu'un tel mouvement doive faire quelque chose d'autre que manifester sa colère. A la limite les black blocks seraient une meilleure comparaison comme avant garde utilisant un contexte de révolte populaire pour faire avancer un agenda politique précis.
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