[Confinement] Le JoL backlog objectives achievements challenge (3615 Mylife approuvé par Alandring!)

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Le 17 mai, j'ai commencé Assassin's Creed Rogue. J'y ai joué 4h, puis ai laissé le titre de côté parce que j'avais plein d'autres trucs à faire. J'y suis finalement revenu le 11 juillet. 12 jours et 41h supplémentaires plus tard, j'ai fini le jeu. Verdict : c'était très bien, sans l'ombre d'un doute mon jeu Ubisoft préféré.

Résumons le pitch : pour la première (et dernière à ce jour) fois de la licence, on incarne un agent du camp des gentils, à savoir un templier. Le jeu a été créé à l'origine pour la PlayStation 3 et la Xbox 360 et sorti en 2014 pendant que les possesseurs de PlayStation 4 et de Xbox One recevaient Assassin's Creed Unity (les pauvres...) puis est sorti ensuite sur PC (en 2015) et sur les consoles actuelles (en 2018 sur PlayStation 4 et Xbox One, en 2019 sur Switch).

Doté d'un budget limité, le jeu manque par moments de finitions, même s'il ne compte que très, très peu de bugs. Il s'agit plutôt de quelques sauts moins bien pensés ou d'animations améliorables ; de légers détails de quality of life qui ne sont pas graves, mais qui auraient été améliorés si les développeurs avaient disposé de plus de temps et de moyens.

De plus, comme souvent avec Ubisoft, l'histoire n'est pas géniale. Elle est bien au-dessus de celle des autres Assassin's Creed, car forcément moins manichéenne, mais l'écriture n'est pas toujours parfaite ; les angles sont assez rugueux, notamment lors de la transition de Shay Cormac, le personnage du joueur, du camp des assassins à celui des templiers.

Enfin, le jeu est inutilement long. La page howlongtobeat du jeu l'illustre bien : l'histoire principale est courte (10 heures et demi), mais il faut selon l'agrégateur 37 heures et demi pour finir le jeu à 100%. Quant à moi, il m'en a fallu 45h, donc encore plus . Une bonne partie de ce temps est consacré à répéter encore et encore certaines activités : le jeu compte trois cartes distinctes, pour une taille totale gigantesque (enfin, elle est dérisoire par rapport à celle des AC actuels ) dont une bonne partie n'est jamais utilisée par l'histoire principale. Même si j'ai beaucoup aimé ces phases (la quête des fragments d'animus, c'est la meilleure partie des Assassin's Creed), le jeu aurait gagné à n'avoir qu'une seule carte, plus condensée. C'est peut-être le prix payé par le fait que le jeu est sorti à l'origine sur PlayStation 3 et Xbox 360.


Aussi, pas mal de petits défauts, mais qui ne doivent pas faire oublier l'essentiel : le jeu est excellent. Sur le plan du gameplay, il reprend les points forts d'Assassin's Creed Black Flag, que j'avais énormément apprécié, en améliorant encore la formule. Je suis convaincu que la partie navale est de loin la composante la plus agréable des Assassin's Creed et autant je jouerais volontiers à un opus 100% naval (Skull & Bones ) autant je ne vois absolument pas l'intérêt d'un opus 100% terrestre. J'ai vraiment adoré mon temps passé à naviguer, achevé par les combats contre des navires légendaires.

En outre, incarner un templier, cela fait plaisir, vraiment. Ce n'est pas parfait, comme je l'ai dit, mais cela représente déjà un progrès sensible par rapport aux autres opus. C'est aussi vrai en-dehors de l'animus, qui offre des moments vraiment sympas.

Enfin, Rogue s'inscrit dans une trilogie (avec AC IV et AC III) centrée sur les Kenway. On incarne Shay Cormac, mais Haytham Kenway joue un rôle important dans l'intrigue. Plusieurs personnages apparaissent dans deux des trois jeux, créant une fresque globale agréable à suivre. Je n'ai pas joué à Assassin's Creed III, dont j'ai entendu beaucoup de mal, mais un remake de cette trilogie serait super intéressant.


D'ailleurs, élément amusant : j'ai acheté ma PlayStation 4 avec Assassin's Creed Black Flag, qui a donc été mon tout premier jeu de cette génération. Sept ans plus tard, juste avant la fin de la génération actuelle, je joue à Assassin's Creed Rogue, suite directe du précédent. Malgré cela, malgré le fait qu'il soit sorti sur PlayStation 3 et Xbox 360, Assassin's Creed Rogue constitue une excellente expérience et un nouvel opus dans la même veine me donnerait beaucoup, beaucoup plus envie qu'un Assassin's Creed Valhalla...


Sinon, voici où en est mon backlog actuel :
Backlog - juillet 2020.png
Il a un peu grossi parce que j'ai reçu plusieurs jeux gratuits . Je pense jouer à Late Shift ensuite, parce qu'il est court et que les jeux narratifs, c'est cool. Puis... on verra. Je pars en vacances le 31 juillet donc j'aimerais bien finir les jeux commencés d'ici là. Ensuite, en revanche, j'aurai une grosse session de jeu, la dernière avant la reprise, donc cela peut être adapté à un jeu conséquent et addictif. Si vous avez des suggestions, je suis preneur.
Citation :
Publié par Episkey
Suite aux conseils concernant Bioshock, j'ai donc commencé par le 1 (sur PC).
Je l'ai bientôt fini je pense. Je suis parti sur sauver toutes les petites soeurs.
Pouah j'ai test la version remastered, mais il m'a crash dans les mains 2 fois plus ou moins d'affilès avec un environ 1h30 de gameplay cumulé perdu, vu que j'étais au début (+- 5h de jeu) ca m'a fait arrété et j'ai vraiment pas envie de m'y remettre à cause de ca. J'ai parcouru un peu les forums steam et je suis pas le seul, t'a pas eu de soucis toi?
Citation :
Publié par NarDz
Pouah j'ai test la version remastered, mais il m'a crash dans les mains 2 fois plus ou moins d'affilès avec un environ 1h30 de gameplay cumulé perdu, vu que j'étais au début (+- 5h de jeu) ca m'a fait arrété et j'ai vraiment pas envie de m'y remettre à cause de ca. J'ai parcouru un peu les forums steam et je suis pas le seul, t'a pas eu de soucis toi?
J'ai joué/joue à Bioshock Remastered aussi, et non, aucun souci!
Citation :
Publié par Episkey
J'ai joué/joue à Bioshock Remastered aussi, et non, aucun souci!
Ok merci, je retenterai le coup après avoir finis DOS2, je croise les doigts
En parallèle de mon temps passé en solo, j'ai joué à Divinity : Original Sin 2 en coopération avec un ami. Il nous a fallu 104 heures, réparties sur un peu plus de quatre mois, pour finir le jeu.

104 heures, c'est long, trop long. Le jeu a de bons moments : certains combats sont vraiment épiques et quelques quêtes sont super intéressantes. Néanmoins, une bonne part du contenu aurait gagné à être coupé, car cette longueur dilue les qualités du titre.

C'est assez marrant comme impression, en fait : le jeu a vraiment des qualités bien à lui, des forces claires. Cependant, il aurait besoin d'une refonte globale, d'une relecture corrigeant les points qui ne fonctionnent pas (au niveau du gameplay, un peu, mais surtout de la narration, avec par exemple énormément de "choix en scénarium") et condensant le jeu en supprimant le superflu.

J'ai un peu la même sensation qu'après avoir fini Dragon Age Inquisition ou, de manière différente, The Witcher 3 : un bon RPG devrait, à mon sens, durer une cinquantaine d'heures. Au-delà, je suis convaincu que même en gardant une qualité constante (ce qui n'est le cas pour aucun des jeux cités), cet allongement du titre nuit à son immersion. Un RPG de 100 heures, c'est à mon sens l'équivalent d'un film de 4 heures : même si tout est bien, c'est quand même trop et cela se ressent.
Bon, je continue dans mon backlog.

Je viens de finir Nier Automata que j'avais commencé le... 4 Avril.
A ce rythme là je vais pas le descendre mon backlog, il me faudrait un second confinement

Si j'ai mis autant de temps, c'est parce que comme le jeu continue deux fois après la fin. J'ai volontairement espacé les runs - que j'ai fait chacun d'une traite. Je voulais d'une part éviter la lassitude, et d'autre part me trouver des créneaux avec un contexte qui permette de vraiment s'immerger dans le jeu. Ça m'a permis entre les runs de baigner dans son ambiance pendant environ 4 mois grâce à l'incroyable OST et c'était vraiment une belle expérience.
Citation :
Publié par Persée
J'ai commencé Deus EX Mandkin Divided.
Pourrais-tu faire un retour rapide s'il te plaît? Je l'ai reçu en cadeau il y a quelques semaines, je ne l'ai pas encore installé. J'avais testé (très) rapidement Deus Ex Human Revolution à sa sortie en 2011, mais je n'avais pas accroché. La faute à un gameplay trop lent pour moi à l'époque, mais depuis je me suis plu sur Hitman, donc ça a peut être changé.
Eh bien, j'ai enfin fini Divinity Original Sin 2 !
J'ai adoré aussi bien niveau scénario que gameplay.
Maintenant direction Dark Soul II, j'ai finis le III l'année dernière.

Par contre j'ai acheté Warhammer Total War II mais mon pc prend feu, pourtant il est pas vieux et j'ai tout mis au mini.
Citation :
Publié par Nauth
Pourrais-tu faire un retour rapide s'il te plaît? Je l'ai reçu en cadeau il y a quelques semaines, je ne l'ai pas encore installé. J'avais testé (très) rapidement Deus Ex Human Revolution à sa sortie en 2011, mais je n'avais pas accroché. La faute à un gameplay trop lent pour moi à l'époque, mais depuis je me suis plu sur Hitman, donc ça a peut être changé.
C'est le même gameplay que Human Revolution.
J'ai joué à Late Shift. C'est sympa, mais il manque toutes les améliorations de qualité de vie des derniers Wales Interactive, comme la possibilité de zapper les scènes déjà vues. Or, devoir se retaper tout le jeu juste pour changer quelques trucs, c'est super relou, surtout qu'il n'est pas non plus possible de recommencer depuis un certain chapitre.
Allez, double dose pour moi.

On commence avec Shadow Warrior 2. J'avais beaucoup aimé le premier mais je ne savais pas dans quoi je me lançais avec le 2. Et putain, quelle douche froide. SW2, c'est Borderlands sauce Wang. Comment c'est possible de passer d'un gameplay rapide et fun à un truc aussi chiant ? Tu passes presque plus de temps à loot et à gérer les améliorations de tes armes (parce qu'il y a maintenant des améliorations élémentaires qui ajoutent des dégâts de feu/foudre/etc) qu'à buter des monstres...qui ont maintenant des résistances élémentaires.

Bon désolé, j'ai pas trouvé le jeu sympa. Loin de là.

J'ai enchaîné avec Hitman, celui de 2016. J'ai un sentiment assez partagé sur celui-là. C'est un excellent jeu, mais totalement pensé pour être joué au format épisodique. Chaque "destination" te propose un chouette terrain de jeu et de multiples opportunité d'accomplir ta mission (et il y en a des vraiment funs). Ca m'a pris une dizaine d'heures pour monter la maîtrise au max à Paris, et une autre dizaine pour faire pareil à Sapienza. Mais je ne me vois pas embrayer avec la troisième destination tout de suite, je pense vraiment que même maintenant que le jeu est complet, il est préférable d'y jouer comme s'il était toujours épisodique, sous peine de saturer.
Citation :
Publié par Grim
J'ai enchaîné avec Hitman, celui de 2016. J'ai un sentiment assez partagé sur celui-là. C'est un excellent jeu, mais totalement pensé pour être joué au format épisodique. Chaque "destination" te propose un chouette terrain de jeu et de multiples opportunité d'accomplir ta mission (et il y en a des vraiment funs). Ca m'a pris une dizaine d'heures pour monter la maîtrise au max à Paris, et une autre dizaine pour faire pareil à Sapienza. Mais je ne me vois pas embrayer avec la troisième destination tout de suite, je pense vraiment que même maintenant que le jeu est complet, il est préférable d'y jouer comme s'il était toujours épisodique, sous peine de saturer.
Ouais, je pense que c'est vraiment un jeu auquel jouer de manière épisodique. D'ailleurs, je me demande comment je trouverai Hitman 2, qui est sorti en un bloc.


Personnellement, après avoir ragé dans tous les endroits possibles, j'ai fini par abandonner Late Shift, avec regret. Je l'ai fini une fois, puis j'ai regardé les fins principales sur YouTube.

Sans l'option de passer les scènes déjà vues ou de recommencer à partir d'un certain chapitre, cela devient un jeu pensé pour être effectué avec un guide, ou en quittant/relançant. Or, ce n'est pas du tout comme ça que j'ai envie de jouer à un jeu narratif : j'aime explorer chaque recoin, voire ce que cela donne en donnant la réponse X ou Y.

C'est vraiment dommage parce que le jeu avait du potentiel (même si j'ai préféré The Complex), mais je ne pouvais vraiment pas y jouer dans ces conditions.

Sinon, j'ai commencé Hellblade. J'ai eu des problèmes de son, qui ont mis un terme à ma première tentative, mais je reprendrai ce soir. Je pars en vacances vendredi, je dois avoir fini d'ici là !
Citation :
Publié par Alandring
Sinon, j'ai commencé Hellblade. J'ai eu des problèmes de son, qui ont mis un terme à ma première tentative, mais je reprendrai ce soir. Je pars en vacances vendredi, je dois avoir fini d'ici là !
C'est jouable, il n'est pas très long.
J'étais en train d'écrire un double post, mais @Soviet_Suprem m'a sauvé. Merci Soviet .

Si on regarde le bon côté des choses, j'ai retiré deux jeux de mon backlog aujourd'hui. Si on regarde le mauvais, ce furent deux mauvaises expériences, que je n'ai pas menées à leur terme. J'avais eu pas mal de chance avec mes précédents jeux, avec en point d'orgue Deus Ex: Human's Revolution, mais les deux derniers jeux m'ont vraiment laissé un mauvais goût en bouche, surtout le dernier : Hellblade.

Graphiquement, le jeu est absolument dingue. C'est un des plus beaux jeux que j'ai vus durant cette génération, à des années lumières de ce que 343 Industries a montré pour Halo Infinite.

Voilà pour les points positifs, abordons maintenant le négatif. Avec Hellblade, Ninja Theory a tout misé sur l'immersion, avec tout ce que cela implique d'interface minimaliste. Sur le papier, cela semble une bonne idée, mais dans la pratique, cela rend le jeu très désagréable à jouer. Je me suis retrouvé perdu après quelques minutes de jeu à errer dans l'eau, confronté à des murs invisibles, avant de retrouver mon chemin. Puis, j'ai dû appuyer sur tous les boutons pour trouver comment monter une échelle parce qu'évidemment, le jeu ne pouvait pas me le dire. Ajoutons des combats difficiles (même en facile) et, surtout, le pire de tout : les énigmes.

Senua est le personnage le moins mobile que j'ai incarné depuis très, très longtemps. Elle ne peut pas sauter ni gravir de minuscules monticules. Or, les énigmes n'ont rien de puzzles nous faisant nous triturer les méninges : elles reposent majoritairement sur des déplacements. Exemple type avec une des énigmes du jeu, pour laquelle il fallait :
  • Se déplacer.
  • Activer un portail en se "concentrant dessus" (c'est-à-dire en appuyant sur R2) depuis un certain point.
  • Se déplacer.
  • Activer un portail en se "concentrant dessus" (c'est-à-dire en appuyant sur R2) depuis un certain point.
  • Se déplacer.
  • Activer un portail en se "concentrant dessus" (c'est-à-dire en appuyant sur R2) depuis un certain point.
  • Regarder des objets selon un angle précis.
Premièrement, cela ne repose en rien sur l'intellect. Deuxièmement, les portails marchent une fois sur trois, dans le meilleur des cas (j'ai dû essayer une vingtaine de fois le premier, avec pourtant une soluce sous les yeux). Enfin, cela prend trois plombes et il y en a une tonne dans le jeu. Ce serait une fois ou deux, avec 2h de jeu entre chaque énigme de ce type, ok. Sauf qu'il y en a tout le temps. On a à peine fini une énigme que la suivante vient nous harceler, pire que la précédente.

Le jeu a été encensé pour son histoire. Peut-être que celle-ci décolle plus tard ; j'ai abandonné bien trop tôt pour lui laisser complètement sa chance, découragé par le gameplay du titre. Cependant, je pense que l'absence de VF est un véritable manque, car je pense que c'est un jeu qui n'est vraiment pas adapté à la lecture de sous-titres. En effet, le jeu est en permanence bavard et, comme je le disais, il perd le joueur, qui tente tant bien que mal de retrouver son chemin entre tous les pièges visuels à l'écran. Du coup, ce n'est à mon sens le bon moment ni pour lire des sous-titres ni pour se concentrer et comprendre une langue étrangère.


Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu une telle impression en jouant. Cela fait près de six ans, en fait : cela date de décembre 2014, époque durant laquelle j'ai joué à Brothers. Je trouve que les deux jeux se ressemblent énormément : même insistance sur l'immersion au détriment de l'expérience utilisateur, même narration prétentieuse, même gameplay profondément désagréable. La seule différence est que je me suis forcé à finir Brothers, contrairement à Hellblade. Les deux sont encensés par la critique, donc ils ont clairement leur public ; c'est juste que je n'en fais absolument pas partie.
J'ai exactement le même ressenti que toi pour Hellblade que j'ai acheté la semaine dernière.

J'ai trouvé l'intro sur la barque magnifique mais j'ai vite déchanté de part l'overdose "d'énigme" et je m'attendais à un jeu plus "contemplatif" et immersif mais au final, les voix qui chuchotent sans arrêt m'ont plus cassée l’immersion qu'autre chose...j'avais l'impression d'écouter de l'ASMR sur Twitch :/

J'essayerai de lui redonner une chance
J'avais adoré Hellblade. Mis à part un ou deux affrontements, je m'étais régalé.

Sinon, je suis ENFIN en train de jouer à Indiana Jones and the Fate of Atlantis. Pfiou, je n'ai plus la patience pour un point'n clic old school.
J'ai pesté pendant des heures dans Hellblade, tant sur les combats qui sont un sous-Dark Souls affreux et les énigmes qui sont pénibles comme tout. En revanche, c'est le jeu pour lequel je suis le plus heureux de m'être forcé à continuer en ayant vu qu'il était plutôt court, car le dernier tiers et surtout la fin est ce que le jeu vidéo m'a fait vivre de plus incroyable en presque 30 ans. Les voix peuvent je pense devenir envahissantes voire pénibles si on doit se concentrer pour comprendre ce qu'elles disent, mais ça fait aussi partie de l'immersion, c'est une nuisance aussi pour le personnage principal. Je crois que c'est le jeu ayant l'écart le plus grand entre ses plus grandes qualités et ses pires défauts, malheureusement.
Citation :
Publié par Alandring
Avec Hellblade, Ninja Theory a tout misé sur l'immersion, avec tout ce que cela implique d'interface minimaliste. Sur le papier, cela semble une bonne idée, mais dans la pratique, cela rend le jeu très désagréable à jouer. Je me suis retrouvé perdu après quelques minutes de jeu à errer dans l'eau, confronté à des murs invisibles, avant de retrouver mon chemin. Puis, j'ai dû appuyer sur tous les boutons pour trouver comment monter une échelle parce qu'évidemment, le jeu ne pouvait pas me le dire. Ajoutons des combats difficiles (même en facile) et, surtout, le pire de tout : les énigmes.
T'as pas l'impression d'en faire un peu trop, et notamment avec l'exemple de l’échelle... ? Je trouve quand même que ton retour manque clairement de nuance. Autant il est vrai que les énigmes sont au mieux inintéressantes quand elles ne sont pas pénibles et que la lourdeur de Senua dénote trop avec ce que l'on trouve actuellement, autant les autres arguments plus hauts me semble un peu tirés par les cheveux.

Je ne vois pas comment tu peux te perdre au début du jeu, dans la mesure où les premières minutes ne se résument qu'à suivre un long couloir (de mémoire). Les premiers combats semblent difficiles, mais en combinant l'esquive & le ralenti ça devient très vite facile d'autant que les adversaires n'ont pas des patterns très nombreux. Ce point précis & la citation en entière me semble d'ailleurs assez symptomatiques de ta conclusion. Là où tu parles d'une immersion qui viendrait phagocyter l'expérience utilisateur, je vois plutôt un reproche sur la prise en main du jeu qui demande un peu d'investissement alors que tu l'aurais aimée clés en main.

Dès lors ta conclusion me semble un peu biaisée, tant l'expérience que propose Hellblade s'améliore avec le temps & le déroulement de son histoire - même si les gros défauts du jeu (sur lesquels on s'accorde) ne disparaissent jamais. Je serais d'ailleurs curieux de savoir jusqu'où tu es allé . Cela étant je ne peux te jeter la pierre, j'avais moi-même arrêté très vite à cause des deux défauts sus-cités avant de recommencer plus tard et de clairement apprécié le jeu.
Citation :
Publié par Alandring
...
J'avais eu le même ressenti que toi, et j'avais aussi buté sur la première grosse épreuve avec les portails, parce que je passais dans le portail (ou à coté, ou je repassais dedans à l'envers je sais plus) alors qu'il fallait faire l'inverse. Même avec une soluce ça m'avait pris la tête, j'avais du regarder une vidéo pour comprendre quoi faire. Heureusement le jeu ne repose pas du tout sur les portails, c'est juste utilisé au début pour le dieu de l'illusion.

D'ailleurs c'est le but de cette partie: de te mettre en proie à des illusions et des mirages que tu ne comprends pas. A mon avis, si on essaye de rationaliser ça porte plus à confusion qu'autre chose, d'autant que, comme l'indique la soluce, c'est juste une histoire de bien se positionner en passant les portes dans le bon ordre. Je crois que la plupart des joueurs essayent de faire des trucs de façon plus ou moins contrôlée (comme le ferait le personnage) en écoutant les voix qui font un peu office de GPS et du coup ça passe.

On est supposé être faible, pas adroite, moitié tarée, et soumise à des illusions.
Au début, le but du jeu c'est vraiment de toucher tes sens, de te perdre, et de te faire ressentir que tu es perdu (enfin que Senua est perdue et moitié folle). C'est pas forcément évident à appréhender quand on est habitué aux jeux plus rationnels avec un personnage qui se contrôle bien, une interface claire qui nous indique ce qu'on veut savoir et une soluce sur les genoux.

Pour profiter de Hellblade, je pense qu'il faut déjà un bon contexte qui permette de se laisser immerger dans le jeu, et se fier au jeu, à son instinct aux voix.
Par contre, comme pour toute expérience qui se base sur l'immersion, si les mécaniques cassent cette immersion c'est sur que ça ne fonctionne pas.
Si tu trouves le courage, essaye quand même de pousser jusqu'au premier boss, après ça les portails sont finis pour de bon.


PS: Je ne pense pas la critique l'ait encensé pour l'histoire, mais parce que le jeu propose une expérience différente - et que du coup, la presse, qui passe son temps à jouer, aime beaucoup les jeux qui ne sont pas classiques (dernier exemple en date Ghost of Tsushima).
Citation :
Publié par Soviet Suprem
T'as pas l'impression d'en faire un peu trop, et notamment avec l'exemple de l’échelle... ? Je trouve quand même que ton retour manque clairement de nuance. Autant il est vrai que les énigmes sont au mieux inintéressantes quand elles ne sont pas pénibles et que la lourdeur de Senua dénote trop avec ce que l'on trouve actuellement, autant les autres arguments plus hauts me semble un peu tirés par les cheveux.

Je ne vois pas comment tu peux te perdre au début du jeu, dans la mesure où les premières minutes ne se résument qu'à suivre un long couloir (de mémoire). Les premiers combats semblent difficiles, mais en combinant l'esquive & le ralenti ça devient très vite facile d'autant que les adversaires n'ont pas des patterns très nombreux.
Après le premier passage dans la forêt, on arrive dans un passage plus ouvert. J'ai passé au moins cinq minutes, je pense, à essayer de trouver le bon chemin parce que je pensais qu'il fallait aller tout droit, puis monter sur le pont.

En fait, je trouve qu'Hellblade abuse des murs invisibles surtout que, comme je le disais, le personnage n'a aucune mobilité.

Pour l'échelle, j'ai vraiment passé un bon moment avant de découvrir que F permettait de monter. J'ai découvert après que les commandes étaient affichées dans le menu, mais bon, je n'ai pas ce réflexe quand je lance un jeu.

Pour les combats, j'en ai fait deux et suis mort trois fois. Cela me semble déjà pas mal .

Citation :
Publié par Soviet Suprem
Là où tu parles d'une immersion qui viendrait phagocyter l'expérience utilisateur, je vois plutôt un reproche sur la prise en main du jeu qui demande un peu d'investissement alors que tu l'aurais aimée clés en main.
À mes yeux cela revient au même, mais oui, clairement : j'aurais aimé un tutoriel classique, comme on en trouve dans tous les jeux vidéo, des combats plus simples et surtout moins d'impression d'être en permanence perdu.

Citation :
Publié par Soviet Suprem
Je serais d'ailleurs curieux de savoir jusqu'où tu es allé .
J'ai abandonné face à la quatrième énigme de Valravn. Cela m'a demandé 92 minutes de jeu pour arriver jusque-là.
J'ai fini le premier run Deus Ex Manking divided dans la difficulté la plus haute proposée et bien c’était trop facile à mon goût. C'est peut-être parce j'ai tout voulu faire en furtif.
J'ai débloqué le new game + et la difficulté max mais pas trop envie de me lancer immédiatement dans un nouveau run.
Et l'histoire est un cran en dessous d'Human Revolution, je trouve. Ça reste un bon jeu mais au niveau de son prédécesseur.
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