Politique et économie au Royaume-Uni

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C'est plus une consequence logique du brexit qu'une news fracassante.
Le brexit engendre une nouvelle barriere douaniere qui sera effective le 1er janvier 2021, et Amazon n'a pas envie de la gerer a la place des vendeurs tiers vu qu'on ne sait toujours pas le process lie a ces mouvements de marchandises.
Du coup plutot que de faire un pari a l'aveugle sur la complexite/cout ils anticipent et decident de reporter le process sur les vendeurs en attendant une clarification des regles entre le RU et l'europe pour mettre en place une nouvelle procedure une fois les regles connues.
Ils vont sans doute mettre en place un mecanisme similaire en interne pour leur propres produits, a savoir distribuer leur stock entre l'UK et l'europe en fonction du volume d'achat previsionnel pour chaque zone.

Mais ca montre bien le casse tete que le brexit engendre quel que soit le niveau de logistique de l'entreprise a partir du moment ou une part de leur vente est faite a travers la manche.
Rapport sur la sécurité à la Chambre des Communes : le rapport Russe
Nombreux liens, dont Le Monde (réservé aux abonnés).

Ce fameux « rapport russe » était prêt depuis Octobre, mais sa publication a été bloquée par Downing Street avant les élections générales de décembre 2019.

Rendu public ce mardi 21 juillet, il pointe de manière très dérangeante l’inaction des gouvernements conservateurs successifs depuis 2014 : ceux de David Cameron et de Theresa May, et désormais celui de Boris Johnson. Selon le rapport, ils n’ont pas assez agi pour prévenir – ou pour tirer les leçons – des tentatives d’interférence de Moscou dans les scrutins nationaux, notamment le référendum sur l’appartenance à l’Union européenne (UE) de 2016.

Le document souligne en outre qu’une partie de la classe politique, notamment les Lords et le Parti conservateur, a largement bénéficié d’argent russe sans discuter sa couleur ou sa provenance.

La Russie, qualifiée d’acteur « sophistiqué » en matière de cyberattaques, « considère que le Royaume-Uni est une de ses toutes premières cibles occidentales en matière de renseignement (…), juste derrière les Etats-Unis et l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique Nord]. Elle est passée d’un potentiel partenaire à une menace établie, refusant d’adhérer aux règles internationales – le meurtre d’Alexandre Litvinenko, en 2006, et l’annexion de la Crimée, en 2014, l’ont prouvé » ou la tentative d’empoisonnement sur son territoire de l’ex-agent double Sergueï Skripal en 2018.

Le référendum sur le Brexit de 2016 offre un exemple édifiant de cette apathie, jugent les parlementaires.
« Il y a eu de très nombreuses allégations sur des tentatives russes d’influencer les votes lors du référendum de 2016 : des études ont montré la prédominance des articles pro-Brexit ou anti-UE sur RT et Sputnik [deux médias pro-Kremlin], et l’usage des bots et des trolls [sur les réseaux sociaux]. »
(je crois que sur JoL RT et Spoutnik sont deux sources à présent exclues)

« Nous n’avons pas de preuves des interférences russes en 2016 parce que personne au gouvernement ne les a réclamées, c’est choquant », a jugé Stewart Hosie, membre (SNP, indépendantistes écossais) de la commission parlementaire.
« Des sources crédibles suggèrent que la Russie a entrepris des campagnes d’influence en relation avec le référendum [écossais] de 2014 », note le rapport.

Et ce n’est pas tout : de « nombreux » Russes, « très proches » de Vladimir Poutine, sont « très bien intégrés dans le monde politique et économique britannique », qualifiant Londres de « Londongrad ».
« Les gouvernements successifs ont accueilli à bras ouverts les oligarques et leur fortune, leur donnant les moyens de recycler l’argent illicite via la lessiveuse londonienne »

Downing Street a par ailleurs refusé le lancement d’une enquête approfondie sur le référendum de 2016.
Pourquoi une telle passivité des autorités britanniques ? Les auteurs du rapport insistent sur un syndrome « de la patate chaude » : les responsabilités en matière de surveillance des réseaux et de tentatives d’ingérence étrangère sont « ridiculement » empilées, pour Stewart Hosie, entre la régulation des élections, celle des réseaux, le ministère de la culture et du numérique, etc.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 21/07/2020 à 22h04.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Le référendum sur le Brexit de 2016 offre un exemple édifiant de cette apathie, jugent les parlementaires.
« Il y a eu de très nombreuses allégations sur des tentatives russes d’influencer les votes lors du référendum de 2016 : des études ont montré la prédominance des articles pro-Brexit ou anti-UE sur RT et Sputnik [deux médias pro-Kremlin], et l’usage des bots et des trolls [sur les réseaux sociaux]. »
(je crois que sur JoL RT et Spoutnik sont deux sources à présent exclues)
Pas grand chose à dire sur le reste mais concernant les médias russes... Trump pourrait faire la même étude avec les médias occidentaux, la Pologne avec Duda aussi. Les pays-bas en ont pris plein la tête ces derniers jours... c'est pas les exemples qui manquent en fait.

Obama qui vient faire son discours à Londre contre le brexit suivit des banques US qui annoncent financer la campagne, c'est pas de l'ingérence non plus.
Boris avait indiqué la date limite du 31/07 pour la fin des négociations mais il vient de faire un pas en arrière en acceptant de la repousser au 31/08.

Il a beau paraître inflexible, plus l'échéance approche plus il se rend compte que les discutions aussi bien au niveau européen qu'au niveau mondial ne débouchent sur rien.
Toutes ces tentatives échouent les unes après les autres.
Il n'arrive pas à conclure un seul accord international, l’Europe reste soudée durant les négociations, le COVID l'a fait passé pour un incompétent (un peu comme tous les gouvernements en place)...
Va t'il faire du jusqu'auboutisme ou cela va t'il finir par une crise institutionnelle en Grande Bretagne ?
Citation :
une crise institutionnelle
dans quelle mesure ?

en tout cas depuis la semaine dernière, plus de nouvelles des négociations, je suppose que deux semaines avant la deadline, les anglais se sont mis à négocier sérieusement... et qu'on n'a plus les coups d'éclat habituels
Je pense que jamais Boris n'acceptera de voir le Brexit être reporter même au pied du mur.
Cependant il ne peut pas vendre un no-deal européen, une récession "COVID" et aucun accord international.
L'une des échappatoire possible serait une crise institutionnelle interne, un refus du parlement / Lord, des élections anticipées .... trouver une "excuse" pour faire autre chose que le no deal au 31/12/20.
À mon avis, à partir des éléments du rapport d'hier, de nombreuses équipes s'attellent une ultime fois à contrer le Brexit.
S'il pouvait être si prouvé qu'il est un scandale à tout point de vue dans son apparition et ne peut avoir la moindre légitimité...
C'est peut-être un baroud d'honneur, mais il pourrait faire des morts au gouvernement et dans le parlement. Il y aura de beaux scandales, très certainement.

Le gouvernement anglais ne peut négocier au delà de fin Septembre avec l'Union Européenne car les USA, le Japon et d'autres pays attendent les résultats de ces négociations pour calibrer leurs propres demandes et offres. Et il faut déplacer des ressources humaines et organisationnelles d'un pôle à l'autre.
Le timing est très serré.
Dans le budget voté dans la douleur en début de semaine l'UE a prévu de quoi amortir les dégâts et Politico pense qu'elle est renforcée


Citation :
Michel, and EU27 national leaders, have focused far more attention in recent weeks on negotiating a historic €1.82 trillion budget and coronavirus recovery package. Now that a budget deal is struck, EU leaders are convinced it strengthens their hand in Brexit talks too, according to EU officials.
Citation :
After conferring with Barnier on Friday, the Council president sent a clear message that the bloc feels well-prepared for a no-deal scenario. Michel, posting on Twitter, noted that the landmark budget deal reached Tuesday also created a €5 billion off-budget fund, called the Brexit Adjustment Reserve, designed to prop up governments, businesses and industries hardest hit if no deal is struck with the U.K. by when the Brexit transition period ends on December 3

Notamment pour l'indemnisation et la reconversion des pêcheurs

Citation :
They have been very, very slow in reacting and not shown a lot of willingness to move forward,” the senior EU official said. “Ireland, Belgium, Holland will be impacted by Brexit. A part of this Brexit Adjustment Reserve could very well be used to compensate our fishermen. So you know the Brits might not have expected that, that we would have come up with that, and this budget. For us, it is very important that we prepare for every possible outcome.”
https://www.politico.eu/article/eu-s...-brexit-talks/
La Grande-Bretagne va atteindre 60% de ses objectifs dans un accord avec l'UE, dit David Frost
La Grande-Bretagne va atteindre 60% de ses objectifs dans un accord avec l'UE, dit David Frost, le négociateur, aux députés Tories.

Il a fait part de cette assurance aux députés Tories dans un contexte où la semaine dernière les deux parties minimisaient la chance d'un accord, Michel Barnier avertissant qu'un accord commercial était improbable et attaquait la Grande-Bretagne sur les pêcheries, quand Frost admettait qu'il restant des écarts considérables entre les deux côtés, et qu'ils restaient hostiles sur ces pêcheries et le level playing ground.

L'un des Tories a jugé : "Le point de vue de Frost semble que nous allons avoir un accord, mais il ne semble pas complètement enchanté de ce qu'il va probablement être."
"Quand les gens entendent que nous allons avoir 60% de ce que nous voulons, la question qui est sur toutes les lèvres est : 'Qu'est-ce que sont ces 40% que nous lâchons ?'"
Quand les anglais vont se rendre compte que le 60% qu'ils ont obtenu était simplement ce que l'eu voulait aussi moins 1 ou 2 mesures symboliques ça va vite partir en cacahuètes
Franchement sur les objectifs de négociation, cette histoire de 40/60 ne veut rien dire, mais rien du tout. À la fin d'une négociation, les deux parties crient victoire c'est nécessaire politiquement.

Par contre c'est un signal favorable qu'ils ont l'intention de faire un deal. Alors que les négociateurs de l'UE disent le contraire.

Côté Barnier, outre la pêche (ils vont lâcher là-dessus vu son faible poids économique), il y a le level playing field et on en est loin.


.. Et des myriades d'autres choses. Par exemple on a parlé ici il y a longtemps des agences européennes, je n'ai toujours aucune idée de la manière dont ils vont les remplacer, à commencer par l'Agence européenne des médicaments. On sait qu'ils ont ouvert 50.000 postes dans les douanes, c'est un début.


UK races to find extra 50,000 staff for post-Brexit paperwork
https://www.theguardian.com/politics...rade-says-gove
Leur position est en train de devenir intenable là.

Un accord avec l'UE est plus qu'incertain, un accord avec les US paraît très vague et a encore été reculé ( Sans compter les élections là bas. Si c'est Biden le prochain POTUS, il n'a pas exactement une très bonne opinion du brexit ou de Bojo ) Et ils sont en train de brûler tous les ponts avec la Chine.
Vous ajoutez à ça la gestion lamentable du Covid19 et la dépression qui touche le RU plus que tout autre pays en Europe et vous avez une position de négociation d'extrême faiblesse.

C'est assez impressionnant de voir à quel point à force de ridiculiser l'UE auprès de leur base et d'en parler comme d'un paillasson, ou de vendre leur modèle de "Global Britain" les brexiters ont fini par croire à leur propre fable. La réalité va être une sacré douche froide.
Je pense qu'ils ont perdu la partie.
Il faut dire que tous leurs paris se sont révélés perdant et qu'ils ont du subir des chocs exogènes imprévisibles.

La GB pensait pouvoir ébranlé l'unité européenne et l'on constate au contraire un rapprochement du couple "franco-Allemand" bien que le Brexit n'en soit pas le facteur.
La GB pensait pouvoir signer des accords internationaux, au contraire tous les pays ont compris qu'ils sont en position de force face à eux.
La GB pensait que des accords partiels pourraient voir le jour, les européens demandent un accord global.
La GB pensait que son économie continuerai de se porter mieux que la moyenne européenne, le COVID leur montre le contraire.

Maintenant reste à savoir comment Boris va faire passer la couleuvre.
Citation :
Publié par ClairObscur
[...]

C'est assez impressionnant de voir à quel point à force de ridiculiser l'UE auprès de leur base et d'en parler comme d'un paillasson, ou de vendre leur modèle de "Global Britain" les brexiters ont fini par croire à leur propre fable. La réalité va être une sacré douche froide.
Personellement je vois l'idée du Brexit comme un phantasme cultique. Et malheureusement quand on voit les prédictions des cultes apocalyptiques, on s'aperçoit que les gens sont très bon pour nier la réalité. Donc je ne vois pas les gens ici au RU se rendre compte de la réalité, mème après les faits.
On a un jolie mélange de biais cognitifs qui sont tous ligué contre une réalisation des Brexiters qu'ils ont mis a mal le Royaume Uni. Ils trouveront juste un coupable a leurs mots... COVID et l'UE auront bon dos.

En espérant que cela ne tournent pas a la chasse aux sorcière style McCarthy ici l'année prochaine...
Citation :
Publié par Vitalis
Je pense qu'ils ont perdu la partie.
Il faut dire que tous leurs paris se sont révélés perdant et qu'ils ont du subir des chocs exogènes imprévisibles.
À long terme, la partie est loin d'être terminée. Mais effectivement l'ère de la globalisation triomphante est terminée, le monde va fonctionner avec des blocs et le RU se retrouve plus libanisée (= terrain d'affrontement des puissances, soumise à de multiples pressions) que capable de tirer son épingle du jeu en se situant au carrefour de tout cela.

Les russes y sont de grands investisseurs avec une forte influence, les chinois ont également énormément investi depuis l'ère Cameron et ils sont également en conflit ouvert.

À court terme Johnson/Cummings dispose pourles années à venir d'une confortable majorité donc les relations avec l'UE vont se distendre encore plus. Pour peu qu'un accord rapide soit trouvé avec les USA, l'échec avec un no-deal sera plus probable.

En attendant, cela fait des années que la GB est un membre très peu actif du conseil de sécurité.
Le Daily Mail croit savoir, et en tous cas, annonce fièrement, que le Royaume-Uni est sur le point de conclure un deal avec le Japon.
Qu'en sait-on de son contenu ? Pas grand-chose encore. Mais...

"Cet accord pourrait signifier des prix moins chers sur les bien technologiques comme les Playstations Sony pour les consommateurs britanniques."

On peut souhaiter aussi des meilleurs prix sur les burgers avec les U.S.A.
Elle n'est pas fabriquée en Chine la PS ? En plus vu la chute de la livre depuis quelques années, ce sont surtout les Japonais qui pourront avoir du stilton pour pas cher.
On a un point des négociations ici :

UK negotiators have only engaged with issues 'in last week or two', says EU
https://www.theguardian.com/politics...r-two-says-eu?


  • Les anglais se sont enfin mis au travail il y a deux semaines, réalisant qu'il commence à être trop tard
  • Pas d'accord avec les USA avant la fin de l'année, accord avec le Japon plus rapide mais réduit (voir plus bas).
Citation :
An agreement with Japan is reportedly set to be announced within weeks but officials have conceded it will be less ambitious than had been hoped. Negotiations with Donald Trump’s White House have faltered over US demands for lower regulatory standards for its exports into the British market with both sides conceding a deal will not be possible this year.

Dédié au posteur qui nous disait il y a quelques jours sur le thread Europe que plus tu es petit et faible, meilleure est ta capacité de négociation..

Citation :
The UK is beginning to realise that as part of the European Union they were able to negotiate an agreement with various countries on the basis of 500 million people. It is different when you have 60-70 million people and therefore what will be asked of a single albeit large economy like the UK


Bon, une réserve tout de même, c'est Phil Hogan qui parle..



=======
Sur la question des aides d'état l'UE menace d'en faire s'il n'y a pas d'accord sur ce point
Citation :
“It’s in the interest of both sides to have a framework for state aid because I think the UK will be concerned that some of the state aid exemptions that we might introduce strategically as well might not be always in the interest of the UK.
.. Effectivement je ne vois pas pourquoi on se générerait, la Chine fait d'énormes aides d'état et prend des marchés avec...

=====
Accord avec le Japon basé sur celui avec l'UE : les japonais peuvent toujours exporter leurs voitures sans droits.

Par contre ils ont plus sur les données et le e-commerce (à étudier), mais rien pour exporter leurs produits agricoles
Citation :
The UK is close to sealing a “continuity” trade deal with Japan that will mirror that of the EU pact that Britain will no longer be part of next January.

But in order to strike an agreement in time for it to be ratified by the Japanese parliament, the international trade secretary, Liz Truss, has had to drop her ambitions for preferential treatment for British food exports.

And while she has not got the concessions she wanted on agriculture, often the most contentious subject in trade talks, it is understood the deal will go further than that of the EU’s in relation to data and digital services.
Ils doivent impérativement boucler avant la fin du mois, d'où cet accord incomplet.

Quand les anglais vont revenir pour essayer d'exporter leurs produits agricoles, je ne sais pas si les japonais vont vouloir négocier, ni pour les britanniques ce qu'il leur reste à offrir en échange au Japon pour lui donner envie de négocier.

C'est ce qu'on a quand on négocie en position de faiblesse et sous la pression du temps.

Dernière modification par znog ; 29/07/2020 à 23h56.
Les anglais vont avoir de bons tarifs d'importation sur l'électronique hi-tech et l'automobile (et la Grande-Bretagne, elle a aussi des voitures à exporter...), mais comme tu l'as écrit, ils ne peuvent exporter leurs produits agricoles.
Ils sont aussi entrain de négocier avec succès avec la Nouvelle-Zélande (qui est un partenaire depuis longtemps), dont l'intérêt n°1 est d'exporter ses produits agricoles aussi.

Les aides d'états (state aid) sont ce qui risque de mettre le plus à mal les négociations avec l'Europe.
=> Aide d'état : le fait d'utiliser de l'argent public d'une manière qui fausse ou qui est susceptible de fausser la concurrence.

Exemple : Il y a Proxi, Coccinelle et 8-Market comme épiceries aux alentours. À la mairie, je décide de donner de l'argent à celle Coccinelle pour qu'elle soit plus compétitive et se développe mieux (ou bien : j'éponge ses dettes, ou bien je lui fait payer moins de taxe d'occupation du domaine public, ou bien je construit une route ou la rénove et il n'y a qu'elle au bout..., ou bien je fais une animation commerciale dont elle est quasiment la seule à profiter, ou bien si j'ai des commandes à passer pour la collectivité : c'est chez elle sans voir la concurrence, ou bien elle peut utiliser des véhicules de la collectivité parfois, ou bien les agents de la collectivité font des travaux qu'ils ne devraient pas pour elle, ou bien la collectivité construit un parking soi-disant public mais dans les faits dont seuls ses clients profitent vraiment...)

Rapporté aux anglais : ils ont un secteur stratégique, ils veulent le subventionner indûment pour le porter des manières que j'ai décrites, et ce sera plus difficile pour les concurrents européens. Si l'usine attitrée du Royaume-Uni produit la voiture modèle A pour 100 unités de coût quand les autres pays la produisent pour entre 140 et 160 on se doute bien que la première va se développer mieux.

L'UE est très sensible là-dessus.
Des négociations bilatérales franco-anglaises vont s'ouvrir pour revoir le traité de Lancaster qui régit le tunnel sous la manche


Citation :
The European commission has this week asked the European parliament and the European council to officially mandate France to urgently negotiate a new bilateral deal with the UK giving the ECJ the powers to resolve future disputes between the two countries as “union law would not longer be applicable to the part of the channel fixed link under the jurisdiction of the United Kingdom” after Brexit.

En effet, la GB a quitté l'Agence de l’Union européenne pour les chemins de fer (ERA) et des problèmes se posent au milieu du tunnel, mais aussi sur la ligne Dublin-Belfast.

Citation :
Unless there is an overarching deal with one body responsible for legal disputes regarding the entire 30-mile (50km) tunnel there will be chaos, insiders say.

“It would mean train drivers would have to have two sets of qualifications to drive on the British and French side of the tunnel. It would affect how you operate the tunnel with potential for divergence in the future on everything from signalling, voltage, the radio systems, the signalling system, ventilation, hydraulics. It would be like driving on the left- and right-hand side of the road at the same time,” said a source.
Bon, ça va pas s'arranger pour le prince Andrew et la famille royale.
Des documents de la cour américaine de 2015 sont (re?)mis en avant par The Guardian qui les rapporte :
Le prince Andrew aurait, par trois fois entre 1999 et 2002, abusé une mineure de 14 ans par l'entremise d'Epstein qui, lui, voyait cette manière d'entrer dans les grandes sphères, gagnant des moyens de chantage.
Liam Fox s'est fait hacker son mail pendant 4 mois par le GRU, ce qui explique la fuite des négociations sur la NHS pour un accord commercial avec les USA.

Globalement 90 mails de parlementaires anglais ont été compromis

Citation :
In 2017 up to 90 email accounts belonging to peers and MPs – 1% of parliament’s 9,000 email addresses – were hacked in an orchestrated cyber-attack. Later that year it was reported that passwords belonging to 1,000 British MPs and 1,000 Foreign Office staff had been traded by Russian hackers

Russians hacked Liam Fox's personal email to get US-UK trade dossier
https://www.theguardian.com/politics...iam-fox-emails
Le Royaume-Uni a mis en place des mesures de chômage partiel, comme partout en Europe.
Cependant, les ressources du pays s'affaiblissent et il devrait cesser en Octobre alors que la première vague du coronavirus peine à s'éteindre et que la seconde s'annonce.
L'on craint une explosion du nombre de chômeurs, alors.
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