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Souci dégât des eaux constaté 10 jours avant de donner le renom...
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Si pas d'etat des lieux le proprio ne peut pas non plus prouver que c'est le locataire qui est responsable.
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20/07/2020, 12h39 |
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20/07/2020, 13h26 |
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Comme dit plus haut, le délai de déclaration commence bien à partir de la date de constatation et non pas de la date de survenance du dégât des eaux.
Les assurances t'emmerdent pas trop sur ce point, sauf si t'es clairement de mauvaise foi en n'ayant pas signalé après plusieurs mois un dégât pourtant bien en évidence dans une pièce à vivre. Si ça peut rassurer, la loi est ultra-protectrice des locataires sur ce genre de sinistres. En particulier le point c) de l'article 7 de la loi du 6 juillet 1989. Citation :
Les seuls cas où la responsabilité du locataire est engagée c'est s'il y a "négligence" de sa part ou défaut d'entretien. Donc s'il déclare le sinistre à son assurance dès la constatation et prévient le propriétaire, sa responsabilité n'est à priori plus engagée. Là où c'est plus flou c'est sur le fait qu'il doive ou non prendre des mesures pour empêcher le dégât des eaux d'empirer. Comme le fait de déployer une bâche sur le toit ou la façade où il y a l'infiltration, etc... D'autres diraient que c'est au propriétaire, préalablement notifié, de le faire car c'est à lui de prendre en charge les réparations de l'origine de la fuite (à ne pas confondre avec les réparations liées à la remise en état qui sont traitées séparément). En tout cas c'est bien au propriétaire de payer de sa poche pour la réparation de la fuite, ce n'est pas couvert pas les assurances. Ensuite les assurances du locataire et du bailleur se démerdent entre elles pour la prise en charge de la remise en état. Mais du fait du montant en jeu ce sera probablement à l'assurance du bailleur de payer. Sauf peut-être pour les meubles qui sont probablement uniquement couverts par l'assurance du locataire il me semble, l'assurance PNO du bailleur couvre principalement le bâti. Mais en général si le bailleur lit bien son contrat il n'est pas trop lésé : - La remise en état se fait après déduction d'une franchise et d'un abattement reflétant l'usure des parties abîmées (sauf si l'assurance couvre la remise à neuf). En gros il en aura pour environ 30% de sa poche selon grille d'usure des composants à remplacer / réparer. - Presque toutes les assurances indemnisent la "perte de loyers" pendant la durée de la remise en état. Ce n'est presque jamais indiqué dans les "conditions particulières" ou dans la grille d'indemnisation. Il faut aller voir au fin fond des conditions générales (qu'il faut souvent demander car on nous les envoie rarement) dans "préjudice accessoire" il y a une couverture pour "perte de loyers" de 12mois. Et si on est propriétaire occupant il y a une indemnisation équivalente pour prendre en charge les mensualités d'emprunt si le logement est inhabitable. Tout ça pour dire que le bailleur n'a pas trop de raison d'aller chipoter auprès de son locataire si celui-ci est de bonne foi et si son assurance l'indemnise déjà confortablement. Et légalement il n'a de toutes façons presque aucun recours possible envers son locataire. Dernière modification par Lael ; 22/07/2020 à 22h24. |
22/07/2020, 21h56 |
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