Publié par
Nof Samedisþjófr
Assez logique : le vote FN étant influencé par le niveau d'études des électeurs, il est de toute priorité pour les frontistes de bloquer massivement l'accès de la population aux études supérieures.
Je ne pense pas qu'il faille prendre des décisions en fonction de leur impact électoral. Par exemple, les vieux votent massivement à droite et ils sont les premières victimes de la covid, pourtant tu ne m'as pas vu dire ici qu'il fallait à tout prix les protéger
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Cela dit, il est en effet important que les filières ne menant pas à un baccalauréat accordent une place de choix à l'éducation à la citoyenneté, car ils n'auront ensuite plus d'école.
Publié par
Ohrido-Zen-Attitude
Sur ce plan on pourrait d'ailleurs s'inspirer du modèle Suisse, il me semble qu'il y a plusieurs sélections et elles se font bien plus tôt que chez nous, afin de rediriger les enfants vers les parcours qui leurs correspondent le mieux.
Pour faire simple, les élèves sont séparés en filière dès leur entrée au collège. Ils sont ensuite mis dans des établissements séparés pour le secondaire II, selon qu'ils fassent un apprentissage, une école pré-professionnelle ou aillent au lycée. Il y a en revanche pas mal de passerelles, à tous les moments de la vie (pendant le collège, juste après, après le secondaire II, etc.) Cependant, il n'y pas vraiment de "modèle suisse" : même s'il y a des points communs, il y a aussi de grandes différences entre les cantons.
(Les maturités gymnasiales, ce sont ceux allant à l'équivalent du lycée français. Les maturités professionnelles désignent les apprentis faisant une maturité en parallèle. Les maturités spécialisées ceux les effectuant au sein d'une école pré-professionnelle)
de 18 à 20ans, en apprentissage et de 20 à 25 ans elle sera surtout au chômage régulièrement ou dans des emplois précaires.
La fac, l'université c'est tout aussi utile pour gérer les chiffres du chômage.
Je ne comprends pas trop tes chiffres. Si elle commence un apprentissage à la fin du collège, elle le finira bien à 18 ans. Quant au chômage ou aux emplois précaires,
ce n'est pas ce qui se produit en Suisse pour les apprentis.
Les personnes qui galèrent le plus à trouver un emploi, ce sont celles qui n'ont aucune formation (aucun titre du secondaire II) ou qui ont un baccalauréat, mais n'en font rien (échec dans les études universitaires, par exemple). En sortant avec un apprentissage, tu as un métier, ce qui est pratiquement une garantie d'emploi.