L'enseignement en France et à l'étranger

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Ben les portables et autres smartphones c'est pas en 1999. Or on constate déjà une chute vertigineuse entre 1987 et 1999.
Le numérique a certainement un effet mais pas lui seulement. Si mes parents regardaient ce graphique il accuseraient certainement la télévision. Celle-ci est déjà très présente dans l'intervalle 87-99.
Je pense qu'il y a sans doute également un problème (à définir) au niveau de l'enseignement, probablement au niveau primaire et collège, (au lycée je considère que c'est déjà trop tard).
J'aurai tendance à incriminer le chômage de masse et ses effets délétères. Quand bosser sérieusement à l'école te permet une réelle ascension sociale, comme c'est le cas dans les pays en industrialisation rapide, il y a un surinvestissement de parents et des enfants dans l'apprentissage.
Quand "bien travailler à l'école" peut te permettre d'enchaîner les CDD chez carrouf, c'est déjà plus compliqué.
Citation :
Publié par Egelby tout gentil
Cela me laisse rêveur.
Ce serait interessant de faire un comparatif avec le développement des médias et des supports numériques à la maison ou dans la poche tiens
Du coup devrait y'avoir le même phénomène au Japon, en Corée du Sud, à Singapour et à Taïwan non?
Citation :
Publié par Aloïsius
Je précise que c'est une classe normale, dans un établissement normal de centre-ville. Et que c'est le même topo dans toutes les classes de ce bahut (dans des proportions différentes), sauf les filières sélectives.
C'est ce que l'immense majorité des gens ne peuvent ou ne veulent comprendre. C'est sur ça qu'on les enfume, et ils sont contents.
Il n'y a aucun élitisme là-dedans.
Citation :
Publié par Aloïsius
J'aurai tendance à incriminer le chômage de masse et ses effets délétères. Quand bosser sérieusement à l'école te permet une réelle ascension sociale, comme c'est le cas dans les pays en industrialisation rapide, il y a un surinvestissement de parents et des enfants dans l'apprentissage.
Quand "bien travailler à l'école" peut te permettre d'enchaîner les CDD chez carrouf, c'est déjà plus compliqué.
Mais pourquoi la chute chez les cadres/csp+? Eux généralement savent mieux la valeur et les ficelles du système?
Citation :
Publié par Hellraise
Mais pourquoi la chute chez les cadres/csp+? Eux généralement savent mieux la valeur et les ficelles du système?
Parce qu'ils sont entraînés par les autres. Ils ont besoin d'apprendre et de travailler pour progresser. Mais comme apprendre et travailler, c'est fatigant et que ça pénalise les élèves en difficulté, on abaisse le niveau global.

Par ailleurs, dans ma matière au moins, la pédagogie du pointillisme et de l'étude de cas fait des ravages. Mais je ne sais pas si c'est valable en math.

Même un élève CSP+ n'ira pas plus vite dans le programme si le programme s'ajuste au rythme de la moyenne basse. Et si les IO exigent qu'on lui enseigne des cas particuliers qu'un enfant de son âge ne pourra pas généraliser et dont il n'aura jamais étudié la règle générale...
.

Certains enseignants dénoncent des méthodes trop généreuses, des « petits arrangements » réalisés en amont par les établissements d’origine des candidats.

Citation :
Des moyennes remontées de plusieurs points, des notes mirifiques dans une matière pour tous les candidats d’un même établissement, des élèves repêchés malgré un « doit faire ses preuves à l’examen »… Alors que les délibérations des jurys de baccalauréat sont toujours en cours, des voix commencent à dénoncer cette session particulière, où la bienveillance semble avoir parfois tourné à l’indulgence, voire aux petits arrangements, faisant craindre à certains enseignants un « bac bradé ».

(..)


Citation :
Plusieurs participants à des sous-jurys ont eu la surprise de découvrir, lors de la seconde phase individuelle, qu’on leur avait transmis des notes – en général excellentes – sans cohérence avec le reste du parcours des candidats. « Au bout d’un moment, on s’est dit qu’il y avait quelque chose de bizarre », témoigne une membre d’un jury réuni cette semaine dans l’académie d’Amiens. « Tous les élèves de la série, dans le même lycée, avaient des 19 et des 20/20 de moyenne en langues. On nous a d’abord dit que les élèves étaient très bons et que c’était normal ! » Scandalisés, les membres de ce jury ont suspendu leurs travaux. Les vraies notes – qui figuraient sur le livret scolaire – ont finalement été rétablies


Je ne comprends pas qui truque ainsi les notes et comment un jury peut délibérer sans être en possession de toutes les informations, notamment le livret scolaire original de l'élève.

Donner des instructions et des notes péréquées en plus du livret scolaire original, je comprends, mais carrément falsifier les informations communiquées à un jury en effaçant certaines informations, c'est illégal, non?

Dans les jurys du baccalauréat, la crainte d’une session « bradée »
https://www.lemonde.fr/societe/artic...5111_3224.html
via Le Monde

// d'après ce que je lis dans les commentaires, ce sont des chefs d'établissement qui truquent
Citation :
CoJu
Citation :
04/07/2020 - 09H31
Citation :
Dans les cas évoqués ici, qui ne sont pas la norme mais l'exception, le problème est celui du respect de la règle et de l'équité: il est inadmissible que des Chefs d'Etablissement (minoritaires) ne respectent pas la règle édictée par le Ministère. On peut critiquer cette règle, mais le fait que chacun la respecte garantit au moins l'équité pour les élèves. Je parle bien de chefs d’établissement car il faut leur accord pour qu'un 3ème trimestre noté figure sur le livret, de même il faut leur accord pour ré ouvrir le 2ème trimestre afin que les professeurs rentrent des bonnes notes qui font monter les moyennes (notes qui n'ont pas été inventées mais ont été données pendant le confinement, donc ne devaient pas compter selon la règle édictée par le Ministère).
//
Citation :
Mauve
Citation :
03/07/2020 - 23H05
Citation :
Le Monde s'interrogeait cette semaine sur les réticences des enseignants à s'exprimer dans la presse. Voici un cas typique: le Monde prend des cas extrêmes dans la plus grande partie de l'article. Résultat: les lecteurs croient que le bac est bâclé cette année.
Citation :
Professeur et président d'un jury dans une grosse académie (Lille), je peux assurer aux lecteurs que je n'ai rencontré aucun cas de ce genre dans les délibérations: rattraper 55 points à un élève, mais c'est du délire!
Citation :
S'exprimer ou témoigner dans la presse suppose un minimum de confiance. Ce n'est plus le cas.

//
Bon sinon c'est la dernière fois avec cette version du bac, la question sera de savoir si et comment on pourra voir ce genre de manip sur la nouvelle version, avec des notes officielles d'examens réparties depuis la première (on pourra alors "péréquer" le contrôle continu ?). Celle-là aura au moins l'avantage de servir à quelque chose puisqu'elle arrivera avant Parcoursup.

Dernière modification par znog ; 05/07/2020 à 11h25.
En fait, pour les langues vivantes, il peut y avoir des différences entre les notes du livret scolaire et la note de bac : https://www.snes.edu/Bac-session-202...-d-emploi.html


Citation :
puce-32883.gif Epreuves en cours d’année (ECA) de Langues vivantes
"Si les deux parties d’épreuves en cours d’année ont pu être organisées avant la période de confinement, la note de langue vivante au baccalauréat se compose de la moyenne entre la moyenne des notes obtenues par le candidat à ces deux parties d’épreuves et la moyenne annuelle en langue vivante figurant dans le livret scolaire ou le dossier de contrôle continu du candidat.
Si une seule des deux parties d’épreuves en cours d’année prévues par la note de service du 13 janvier 2014 précitée a pu être organisée avant la période de confinement, la note de langue vivante au baccalauréat se compose de la moyenne entre cette note et la note moyenne annuelle de langue vivante figurant dans le livret scolaire ou le dossier de contrôle continu du candidat.
En l’absence de réalisations de parties d’épreuves en cours d’année (...), la note de langue vivante au baccalauréat est définie par la note moyenne annuelle de langue vivante figurant dans le livret scolaire ou le dossier de contrôle continu du candidat."

Cela n'explique pas le trucage de ces notes mais la personne qui a fait ça a pu penser que cela passerait inaperçu.
Sur la suite de l'article


Citation :
Contacté par Le Monde, le directeur général de l’enseignement scolaire, Edouard Geffray, confirme avoir reçu « quelques alertes » de ce type. « On nous a posé la question de savoir que faire lorsque l’on constate un différentiel entre le livret scolaire et les notes transmises au jury, rapporte-t-il. La consigne est claire : le jury rétablit les véritables notes, avant de délibérer. » Qui d’autre s’est arrangé avec la règle du bac au contrôle continu ? Difficile de le quantifier à ce stade, juge l’institution. « Ce qui est sûr, c’est que cela se voit », conclut Edouard Geffray, qui assure que tous les cas de ce type pourront être rectifiés


Ah et donc apparemment les notes sont péréquées deux fois

Citation :
Comme l’harmonisation s’est faite en deux fois, au niveau de l’établissement puis au niveau de l’élève, il y a des distorsions plus importantes que d’habitude entre les notes du livret et les notes issues des jurys, observe Sophie Vénétitay, du SNES-FSU. Pour autant, les débats pour savoir si l’on brade le bac ont lieu tous les ans au moment des délibérations. »
Citation :
Publié par Attel Malagate
Du coup devrait y'avoir le même phénomène au Japon, en Corée du Sud, à Singapour et à Taïwan non?
Pourquoi ces pays-là? Je comprends pas bien.

Citation :
Publié par Aloïsius
J'aurai tendance à incriminer le chômage de masse et ses effets délétères. Quand bosser sérieusement à l'école te permet une réelle ascension sociale, comme c'est le cas dans les pays en industrialisation rapide, il y a un surinvestissement de parents et des enfants dans l'apprentissage.
Quand "bien travailler à l'école" peut te permettre d'enchaîner les CDD chez carrouf, c'est déjà plus compliqué.
De façon plus générale, le cadre social et économique des élèves. C'est même pas seulement les CDD chez Carrouf, c'est aussi la construction des modèles et des inspirations. Je pense que blâmer le numérique et le connecté c'est vraiment du délire de boomer, les causes sont bien plus profondes ...
Citation :
Publié par Kafka Datura
boomer, les causes sont bien plus profondes ...
C'est ouf comme tu arrives à être toujours insultant et inintéressant. Allez, la dernière insulte à la mode, le délire des boomers. Je n'en suis pas un et je vois le drame des "outils" numériques. Des mômes à 4h du matin qui sont sur les réseaux sociaux, des abréviations de textos qui deviennent des messages audios. Des mômes qui se suicident à cause d'image/vidéo diffusées.

Un môme de cité d'origine étrangère, quand on avait 3 chaînes de télé à la maison, il apprenait du vocabulaire en regardant les 3 à 6 chaînes dispo. Aujourd'hui c'est téléréalité en boucle+programmes étrangers propagandistes.

Même les 20-30 ans prennent facebook et youtube comme sources principales d'informations. Ca donne les complots en chaîne, comme par exemple les anti-vax.

On ajoute à ce brouhaha numérique la drogue et la malbouffe, et on arrive à des crevettes décérébrées qui sont hyperactives et/ou qui ont une capacité de concentration d'une seconde et demie.
Citation :
Publié par Sewen
C'est ouf comme tu arrives à être toujours insultant et inintéressant.
Lol et tu comptais te distinguer avec une intro pareille? ^^

Franchement avec le déroulement de tes projections et complexes de supériorité, c'est normal que tu te sentes insulté(e). T'es directement visé(e).
Citation :
Publié par Kafka Datura
Pourquoi ces pays-là? Je comprends pas bien.
Et bien il faut lire le message que je cite.
Egelby pense qu'il y a une corrélation entre la chute des résultats scolaires et le
''développement des médias et des supports numériques à la maison ou dans la poche''

Donc je demande si cette même corrélation existe dans d'autres sociétés hyper connectés.
La volonté est de faire en sorte qu'une classe d'âge ait son bac. Volonté affichée depuis les années 80, avec introduction par la suite du collège unique.
Du coup, on arrive aux genres d'aberrations que vous citez.

Comme à chaque fois, je répète que, parmi mes terminales qui ont obtenu leur bac, 50% à peine connait ses tables de multiplication, et à peine 20% est capable de comprendre une phrase un tant soit peu complexe, non stéréotypée, et faisant plus d'une ligne.
Autre exemple : pas un seul d'entre eux ne sait qui est Genghis Khan par exemple (je suis tombé sur le cul pour être franc ...) ou ne situe la Mongolie ... en Asie ("c'est vers l'Ukraine c'est ça ?" En un sens, oui, mais c'était il y a 750 ans alors ...)

Sinon +1 Douxvalkyn, l'école à l'ancienne avait certes des défauts, mais quand on compare à ceux de l'école d'aujourd'hui, c'est sans commune mesure.
Et, quand t'as, parmi 30 gamins, une vingtaine incapable de suivre les enseignements prodigués (troubles divers, niveau à l'entrée largement suffisant etc), tu pénalises tout le monde : ceux qui n'ont effectivement pas leur place ici et qui perdent leur temps, et les meilleurs qui s'emmerdent à mourir parce qu'on te demande de te mettre au niveau des plus faibles : tu peux aller plus loin avec eux, mais ça a ses limites, et tu dois dans ce cas leur consacrer du temps pour les aider. Or, autant ces derniers sont capables d'autonomie, autant si tu n'es pas 100% du temps derrière les fesses de la dizaine de tocards que tu te cognes toute l'année, ils ne vont rien faire et, pire, ils risquent de faire chier leur monde.

Du coup, tu ne te retrouves pas vraiment à être prof', mais un mélange bâtard d'éducateur/psychologue/assistante sociale. Et, quand t'as le temps, tu enseignes. Mais pas trop longtemps, parce qu'ils ont une capacité de concentration digne d'un bulot cuit pour la grande majorité. Et CA, c'est en grande partie la faute des smartphone et des applications à la con sur lesquelles ils passent la majeure partie de leur temps.

Du coup, en ce qui me concerne, j'en viens à ignorer les décérébrés en leur donnant un exercice à faire par heure tout détaillé avec une correction et en leur disant de fermer leur gueule si ça ne les intéresse pas, et je bosse pour ceux qui veulent progresser.
De toute façon, je n'arriverai pas à rattraper les premiers, sauf à leur faire faire du coloriage, donc autant aider ceux qui le souhaitent.
Bac Covid 2020
Bac 2020 : 91,5 % d’admis avant rattrapage ; un taux de réussite exceptionnel après un examen bouleversé par la crise liée au Covid-19 https://www.lemonde.fr/societe/artic...5516_3224.html via @lemondefr

Citation :
Le ministère de l’éducation nationale a annoncé, mardi 7 juillet, que 657 300 candidats au baccalauréat avaient été admis à l’issue du premier groupe – avant les épreuves de rattrapage –, ce qui représente 91,5 % d’admis. Un chiffre en hausse de 13,7 points par rapport à 2019, où l’on atteignait 77,7 % de réussite avant le rattrapage, et 78,8 % en 2018, toujours à l’issue du premier tour. Il s’agit du taux de réussite le plus haut jamais enregistré.

Dans le détail, les candidats au bac général sont 94,3 % admis d’emblée (+ 14,7 points par rapport à 2019), ceux du baccalauréat technologique sont 89,4 % (+ 13,9 points) et ceux du bac professionnel, 87,4 % (+ 11,6 points).


mais avant rattrapage les taux étaient déjà dans les 90%
Citation :
TAJT07/07/2020 - 21H06
Simple rappel pour ceux qui semblent découvrir les taux de réussite au bac :
- Bac S : 91,8 % en 2018, 91,6 % en 2019..

donc effectivement comme dit Blanquer
Citation :
« Comme on s’y attendait, il y a plus d’admis puisque c’est le contrôle continu (…). Il faut attendre la fin des oraux pour voir le taux définitif. Le fait qu’environ neuf élèves sur dix aient le baccalauréat n’est pas choquant en soi », a réagi le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, sur BFM-TV.
ce qui est sûr toutefois c'est qu'on a déjà dépassé les taux de succès précédents dès avant le rattrapage. Et il faudrait voir aussi du côté de l'inflation des mentions.



d'autres commentaires sur lemonde.fr

ahaha
Citation :
Nat G.07/07/2020 - 20H14

De toute façon, Covid ou pas, les élèves devaient avoir leur bac car avec la réforme Blanquer il ne pouvait pas avoir de redoublement en Terminale.

maigre consolation
Citation :
Raspoutiny07/07/2020 - 21H28

Pour rappel, seules les licences des universités publiques sont des filières non sélectives. Pour toutes les autres formations, le bac n'est que la condition sine qua non, mais la sélection se fait sur concours et/ou sur dossier prenant en compte les notes et appréciations des bulletins de premières et des 2 premiers trimestres de terminale (donc le contrôle continu, et cela depuis des décennies ...). Cela est valable pour les BTS, les IUT, les DN MADE, les CPGE, les écoles de commerce, d'architecture, d'ingénieur, Sciences Po, Paris-Dauphine et j'en passe. Les dés étaient donc jetés pour beaucoup d'élèves avant le confinement, et chaque année l'immense majorité savent où ils étudieront avant de passer les épreuves du baccalauréat. Le caractère exceptionnel de cette session ne joue donc qu'à la marge, vraiment.

Citation :
PMF07/07/2020 - 20H12

On se focalise sur la "valeur" du bac en raison de son caractère autrefois universitaire (premier grade d'enseignement supérieur), assorti d'une nostalgie en noir & blanc dont la France a le secret. Et on soupire désormais sur le contrôle continu, source supposée d'inégalités qui sont en réalité installées depuis bien longtemps au cœur du système éducatif. Mais le bac, c'est aujourd'hui une sorte de certificat de fin d'études, ceci dit sans aucune allusion péjorative. Cessons donc de prendre le bac pour ce qu'il n'est pas (plus) et détendons-nous. Le vrai palier, c'est bien Parcoursup qui capitalise sur deux ans les notes... du contrôle continu.
Citation :
Alouette07/07/2020 - 20H31

Parcoursup utilise aussi le lycée d'origine qui n'est pas anonymisé. C'est ainsi qu'il peut différencier un 18 de contrôle continu entre un lycée de quartier d'élèves de "bonne famille" d'un 18 obtenu dans un lycée de quartier défavorisé...
en tout cas l'année prochaine il y aura toujours du cc, mais moins, surtout si les épreuves communes ne sont plus le fiasco qu'elles ont été cette année.
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et puis que qu'on l'on oublie dans tout cela c'est le niveau réel des élèves qui arrivent dans l'enseignement supérieur : avec les +-100 jours de confinement, la plupart d'entre eux ont nettement moins travaillé sur cette période habituellement consacrée à des révisions intensives..

.

Dernière modification par znog ; 08/07/2020 à 02h53.
Le niveau des élèves ne doit pas être bien différent de ce qu'il aurait été sans la COVID.
Le dernier trimestre de terminale c'est plus du bachotage que de l'acquisition de connaissance.

Compte tenu de ce qu'est devenu le Bac, autant le faire 100% contrôle continu, ça permettra de faire vraiment cours jusqu'à fin juin.
Ce serait bien plus utile que des épreuves dont la finalité m'échappe puisque de toute façon on "harmonise les notes" pour avoir quasi 100% de réussite (mais pas tout à fait sinon ça se verrait trop)
Encore que, vu le niveau réel d'une bonne partie des élèves, ce ne sont pas trois mois supplémentaires qui risquent de changer beaucoup la donne.
Mais si ils arrivent à apprendre un tout petit truc en plus ça sera toujours ça de pris.
Message supprimé par son auteur.
C'est ce que j'ai écrit.
Mais comme il ne faut pas le dire, on dit qu'on passe en contrôle continu et comme ça on pourra toujours avoir le cérémonial : liste des reçus et envoi d'un joli diplôme (moins utile qu'une feuille de PQ au final).

La seule différence avec la suppression pure et simple c'est pour ceux qui ont eu des problèmes en cours d'années et qui ont une chance de prouver via des oraux de rattrapage qu'ils ont quand même les connaissances voulues.


Mais je suis d'accord avec toi, le bac pourrait tout à fait être supprimé, ça ne changerait strictement rien.
Sauf qu'on aurait toujours quelqu'un pour vouloir le remettre en place quelque années après, tout comme le brevet des collèges qui n'a strictement aucune utilité et qui a été mis en place dans les années 80 après que le certificat d'études soit tombé dans l'oubli faute de servir à quoi que ce soit.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelby tout gentil
Autant le supprimer surtout.
Le truc qui ne sert plus à rien, il n'est plus un gage ni de qualité de travail, ni un un passe pour aller plus loin.
Ca coûte cher, ça ne sert à rien, ça fait chier tout le monde ..

Hop suppression.
Il faudrait surtout privilégier des filières n'offrant pas de bac (comme les apprentissages ou d'autres formes d'écoles du secondaire II).

À mon sens, l'objectif devrait être qu'un tiers des enfants d'une génération ait un bac, quel que soit son type. Le reste serait orienté vers d'autres filières.
Message supprimé par son auteur.
Personnellement, je vendrais plutôt cela comme ça :

"Bonjour Madame Jacqueline. À 18 ans, votre fille aura un emploi. À 25/30 ans, elle aura assez d'économies pour s'acheter un appartement. Quant à votre fils, il ira au lycée, donc il faut compter une fin à 18 ans, plus la prépa (j'espère que vous avez les moyens), plus cinq ans d'études universitaires (j'espère que vous avez les moyens) et enfin un an de stage non payé (j'espère que vous avez les moyens) avant qu'il ne commence à gagner de l'argent."
Citation :
Publié par Alandring
À mon sens, l'objectif devrait être qu'un tiers des enfants d'une génération ait un bac, quel que soit son type. Le reste serait orienté vers d'autres filières.
Assez logique : le vote FN étant influencé par le niveau d'études des électeurs, il est de toute priorité pour les frontistes de bloquer massivement l'accès de la population aux études supérieures.
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