[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

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Publié par Jeska
Je suis assez d'accord dans le fond, et ça rejoint ce que tu disais auparavant sur la clientèle. Et dans tout ce qui est cours de fitness/yoga dans le monde associatif en général, il y a cette idée de "safe space" où les femmes se sentent entre elles en sécurité où elles peuvent se confier entre elles et où l'homme serait malvenu de s'y immiscer.
Je comprend pas en quoi t'es d'accord vu que t'opposes le sexisme envers les femmes et un comportement de répulsion/défense envers les hommes qui serait normal/légitime alors que... bah c'est du sexisme tout pareil en fait.

@Darwhine : c'est plus vis à vis des demandes d'aide à la personne que je disais ça.
Oui je sais que les hommes ont une espérance de vie plus courte que les femmes mais en général on attend pas la dernière minute pour demander une femme de ménage/aide à domicile, surtout quand c'est gratuit.

Dernière modification par Metalovichinkov ; 18/06/2020 à 14h29.
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Publié par Mormuth
Ce topic est navrant. C’est un sujet sur le féminisme qui est rempli d’hommes le critiquant, pour certains à tendance homophobe, ouvertement anti-féministes et pour les pires adeptes de la pilule rouge.
C'est un sujet sur les rapports entre les hommes et les femmes pas sur le féminisme.
Rien n'oblige les gens à adhérer à une idéologie et ce même quand elle prétend participer au "progrès". Cela dit en passant nombre d'intervenants ont un problème avec certains aspects du féminisme contemporain et pas avec l'idéologie.
Sauf à considérer que l'équipe de modération se compose d'une bande d'homophobes primaires tu peux reporter les messages qui posent problème et ils devraient en toute logique être modérés.
Citation :
Publié par Jeska
Et quand bien même, je ne vois pas en quoi les hommes blancs cisgenres hétéros auraient le monopole de cette misère. Ne serait-ce que statistiquement parlant, il y a bien moins d'homosexuels que d'hétérosexuels par exemple.
Peut être parce qu'en France, particulièrement, le rôle d'initier ou de tenter d'initier une relation hétérosexuelle revient à l'homme dans une énorme majorité de cas.
Et qu'en France toujours, les relations hétérosexuelles sont encore fortement asymétriques, les hommes comme les femmes sont largement ancrés dans les stéréotypes de genre dans les attentes qu'ils ont de leur conjoint.

Pour moi c'est aujourd'hui un des plus grands vecteur de l'inégalité entre les sexes. Comment parvenir à une égalité au niveau sociétal, alors que cette égalité n'est absolument pas atteinte dans les rapports intimes ?
Citation :
Publié par Darwhine

Tout simplement parce-que les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes .. -inégalité biologique qui ne sera jamais compensé et que les féministes n'aborderont jamais-.
Parce qu'on s'en fout ? C'est une inégalité biologique, pas sociologique.
De la même façon les femmes vivent une grosse partie de leur vie avec leurs règles, pas nous.

Je vous vois venir: les femmes parlent souvent de l'inégalité que leurs créent les règles. Elles parlent de l'inégalité sociétale, celle qui les fait payer plus pour des produits de première nécessité, qui leur cause des problèmes au travail parce que les règles sont encore "honteuses", mais elles n'en parlent pas du point de vue biologique.


Citation :
D'ailleurs, je n'ai jamais compris cette notion de "misère sexuelle" relevée à tout bout de champ. Je veux dire, dans le fond, on n'est pas des animaux, et on peut très bien avoir une vie épanouie sans sexe et sans vie affective de couple, où est la fatalité ?
Le sexe c'est un besoin, c'est essentiel pour la santé mentale, et le sexe en solo ne suffit pas à remplacer le besoin de contact, physique, humain.
Ne pas avoir de libido (être asexuel), ou bien choisir par soi même de ne pas avoir de rapport sexuels pendant une période donnée c'est une chose, mais subir une absence de relation qu'on n'a pas choisie c'en est une autre.

À ce titre, je pense qu'il serait important que la société commence à écouter les voix des personnes handicapées, premières victimes de la misère sexuelle, au lieu de les renvoyer à un simple "contrôlez vos hormones on n'est pas des animaux lol".

Une société ou la misère sexuelle (et ses ravages) sont flagrants, c'est le Japon.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Parce qu'on s'en fout ? C'est une inégalité biologique, pas sociologique.
De la même façon les femmes vivent une grosse partie de leur vie avec leurs règles, pas nous.
On peut bien y trouver une déclinaison "sociologique" pour les plus obstinés, car au final tu percevras moins de pension, ta periode de retraite sera plus éphémère de même la pension de réversion ne bénéficie qu'à la marge aux hommes.

On pourrait estimer que les hommes doivent partir à la retraite plus tôt, non?
C'est une bonne question mais si tu veux mon avis les femmes devraient partir à la retraite plus tôt compte tenu qu'elles ont encore toute la charge à la maison, s'occupent plus des enfants que les hommes, et le payent de leur salaire dans leur vie professionnelle.

Par contre les pères devraient avoir un congé parental identique (et imposé) à celui des femmes. C'est le meilleur moyen de réduire le salary gap et de répartir équitablement la charge à la maison.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Le sexe c'est un besoin, c'est essentiel pour la santé mentale, et le sexe en solo ne suffit pas à remplacer le besoin de contact, physique, humain.
Ne pas avoir de libido (être asexuel), ou bien choisir par soi même de ne pas avoir de rapport sexuels pendant une période donnée c'est une chose, mais subir une absence de relation qu'on n'a pas choisie c'en est une autre.

À ce titre, je pense qu'il serait important que la société commence à écouter les voix des personnes handicapées, premières victimes de la misère sexuelle, au lieu de les renvoyer à un simple "contrôlez vos hormones on n'est pas des animaux lol".

Une société ou la misère sexuelle (et ses ravages) sont flagrants, c'est le Japon.
Ben oui et non. Sûrement que les gens qui ont régulièrement des rapports ont plus de chances d'être épanouis, ce qui n'est déjà pas négligeable, mais le sexe n'est pas et ne sera jamais un besoin vital au même titre que manger, respirer, avoir un toit, etc. C'est con à dire, mais si t'as pas à manger, t'es mort. Si tu peux pas baiser, bah... tu fais autre chose, c'est frustrant mais on s'y fait.

Autant je suis d'accord avec toi pour dire que c'est sûrement un élément important pour l'épanouissement de certaines personnes, autant je ne vois pas ce que "la société" peut y faire. On ne va pas forcer qui que ce soit à avoir des rapports sexuels avec d'autres personnes, c'est quelque chose qui ne peut se régler que de manière privée entre personnes consentantes.
Citation :
D'ailleurs, je n'ai jamais compris cette notion de "misère sexuelle" relevée à tout bout de champ. Je veux dire, dans le fond, on n'est pas des animaux, et on peut très bien avoir une vie épanouie sans sexe et sans vie affective de couple, où est la fatalité ?
Bien-sur que si ...
Citation :
Publié par Metalovichinkov
Je comprend pas en quoi t'es d'accord vu que t'opposes le sexisme envers les femmes et un comportement de répulsion/défense envers les hommes qui serait normal/légitime alors que... bah c'est du sexisme tout pareil en fait.
Tu as probablement raison mais on retiendra davantage le sexisme envers les femmes au travail, et à vrai dire, je ne connais pas de secteur professionnel où inversement, les hommes peuvent souffrir tout autant du sexisme qu'elles.

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Citation :
Autant je suis d'accord avec toi pour dire que c'est sûrement un élément important pour l'épanouissement de certaines personnes, autant je ne vois pas ce que "la société" peut y faire. On ne va pas forcer qui que ce soit à avoir des rapports sexuels avec d'autres personnes, c'est quelque chose qui ne peut se régler que de manière privée entre personnes consentantes.
C'était un peu là où je voulais en venir. La "société" a tendance à pointer du doigt à la fois les comportements problématiques (rien à redire), ceux relevant de l'animalité (avec des expressions comme "gros porc") et inversement marginalise ceux qui ne parviennent pas à rentrer dans ses standards de vie, ceux qu'on désigne caricaturalement comme des "nice guy" qui font tout pour ne pas être justement pointés du doigt.

Et comme je me posais la question auparavant, pourquoi on ne parle que de la misère sexuelle des hommes hétéros ? Pourquoi seuls ces derniers peuvent potentiellement se radicaliser dans les mouvances red pill ou incel ? Pourquoi il n'y aurait pas de misère sexuelle chez tout ce qui est non masculin et/ou non hétéro, et si elle existe, pourquoi elle n'a pas de portée médiatique (même celle des handicapés est minoritaire) ?
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Parce qu'on s'en fout ? C'est une inégalité biologique, pas sociologique.
De la même façon les femmes vivent une grosse partie de leur vie avec leurs règles, pas nous.
S'agit-il vraiment d'une inégalité biologique? On sait très bien que les hommes sont plus sujets aux comportements à risques: dépendances liées à l'alcool, au tabac et aux drogues. Ils mangent plus de viandes et plus gras en général. Et ces pratiques sont souvent liées à l'image que doit renvoyer l'homme pour affirmer sa virilité en société. De même, les hommes exercent des métiers plus durs sur le plan physique, provoquant des maladies chroniques ou autres complications sur la long terme, et sont plus touchés par les accidents du travail. Le taux de suicide est également plus élevé chez les hommes, ce qui est souvent le résultat d'une pression sociale plus forte sur ces derniers pour "réussir". Ce qui doit également être lié avec la consommation d'alcool et de drogue. Vient enfin les problèmes de violence qui peuvent être le résultat de la testostérone et/ou du comportement assigné à l'homme en société (déjà débattu au dessus).

Tous ces exemples participent à expliquer une grande partie de l'écart de l'espérance de vie entre les hommes et les femmes.

Un article sur le sujet: https://u.demog.berkeley.edu/~jrw/Biblio/Eprints/%20T-V/vallin.2005_chap53.pdf
Citation :
Publié par Yesmann
Ben oui et non. Sûrement que les gens qui ont régulièrement des rapports ont plus de chances d'être épanouis, ce qui n'est déjà pas négligeable, mais le sexe n'est pas et ne sera jamais un besoin vital au même titre que manger, respirer, avoir un toit, etc. C'est con à dire, mais si t'as pas à manger, t'es mort. Si tu peux pas baiser, bah... tu fais autre chose, c'est frustrant mais on s'y fait.
Cela dépend ce qu'on appelle un besoin vital. Je peux très bien manger de la nourriture très cheap toute ma vie et elle ne va pas me tuer. Directement du moins. On sait très bien en revanche que ça a un impact fort sur la qualité de vie et l'espérance de vie.

C'est similaire pour les relations sexuelles. Avoir des relations sexuelles fréquentes (> 2x semaine) améliore non seulement la qualité de vie mais également l'espérance de vie. Par exemple des études ont été publiées sur le sujet:

Charnetski, C. and F.X. Brennan. “Sexual Frequency and Salivary Immunoglobulin A (IgA),” Psychological Reports (2004) 94:839.
Davey-Smith, G. et al. “Sex and Death: Are They Related? Findings for the Caerphilly Cohort Study,” BMJ (1997) 315(7123):1641.

L'une des critiques principales qui ont été faite c'est que les gens en bonne santé ont plus de relation sexuelles, il ne faudrait donc pas inverser l'effet et les causes, mais ces biais ont été adressés:

  • Dans la population étudiée (sur 10 ans), tous avaient le même niveau de forme physique
  • Les personnes qui avaient à la fin des problèmes de cholestérol ont quand même eu une espérance de vie plus longue
Après c'est le taux de survie à 10 ans d'une population entre 45 et 59 ans (donc 55 et 69 à la fin) mais l'étude suivante montre que c'est également le cas chez les plus de 70 ans:

Persson, G. “Five-Year Mortality in a 70-Year-Old Urban Population in Relation to Psychatric Diagnosis, Personality, Sexuality and Early Parental Death,” Acta Psychiatr. Scand. (1981) 64:244.

Les résultats s'expliquent notamment par trois facteurs:

  • Le sexe constitue une activité physique
  • Avoir des relations sexuelles fréquentes implique plus d'intimité et de relations de proximité, de nombreuses études ont démontré que ceci avait un impact non négligeable sur la santé et l'espérance de vie (que cette intimité soit dans des sphères sexuelles ou non)
  • Le sexe diminue les niveaux de stress et la pression sanguine
Une personne en mauvaise santé mentale ne va pas mourir tout de suite comme si elle manquait d'oxygène, néanmoins elle vivra moins bien, et moins longtemps.

Donc je considère le fait d'avoir des relations sexuelles comme un besoin fondamental (et encore une fois, s’excluent les personnes asexuelles qui sont comme elles sont et ne subissent pas l'absence de relations comme quelque chose d'imposé de l'extérieur), et c'est pour cette raison que j'estime très important de ne pas taire les voix de ceux qui sont en détresse en leur rétorquant "qu'ils n'ont qu"à se contrôler" mais au contraire de les écouter et de voir quelles réponses la société pourrait apporter à cette problématique.

Citation :
S'agit-il vraiment d'une inégalité biologique?
Ce n'est pas faux et il y a clairement un ensemble de raisons sociales qui font en sorte que les hommes ont une espérance de vie dégradée.
Maintenant note que le féminisme essaie d'adresser certains de ces facteurs en déconstruisant l'image de "l'homme viril qui mange de la viande rouge"

Néanmoins, si je me souviens bien de mes cours de bio, il y a aussi des raisons naturelles qui font qu'on n'aura jamais la même espérance de vie qu'une femme.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
(...)
Une personne en mauvaise santé mentale ne va pas mourir tout de suite comme si elle manquait d'oxygène, néanmoins elle vivra moins bien, et moins longtemps.

Donc je considère le fait d'avoir des relations sexuelles comme un besoin fondamental (et encore une fois, s’excluent les personnes asexuelles qui sont comme elles sont et ne subissent pas l'absence de relations comme quelque chose d'imposé de l'extérieur), et c'est pour cette raison que j'estime très important de ne pas taire les voix de ceux qui sont en détresse en leur rétorquant "qu'ils n'ont qu"à se contrôler" mais au contraire de les écouter et de voir quelles réponses la société pourrait apporter à cette problématique.
Si les arguments que tu avances sont indiscutables, je ne peux m'empêcher un petit désaccord sur le vocabulaire utilisé : j'aurais plutôt tendance à parler de "privilège" que de "besoin fondamental".
Pour le même type de raisons qu'un riche aura (en moyenne) une meilleure espérance de vie qu'un pauvre, sans vouloir relancer un débat sur la lutte des classes, ce n'est pas parce que la situation est inégalitaire qu'elle résulte d'un problème de société.
Certains facteurs font que certaines personnes ont plus de facilité à avoir des relations sexuelles et/ou amoureuses que d'autres. C'est comme ça, c'est un privilège partiellement inné, deal with it. Honnêtement, je vois mal ce que la société peut faire pour que les personnes qui ont du mal à avoir des relations puissent en avoir plus.

En revanche, ce qu'on peut faire, en tant que société, c'est arrêter de présenter comme LE mode de vie "normal" (de manière consciente ou pas) le fait de vivre en couple, d'avoir des relations sexuelles régulières, et tout ce qui va avec. De cette manière, peut être que les personnes pour qui la roue tourne du mauvais côté vivraient mieux leur condition. Tu parles des personnes asexuelles qui vivent très bien avec leur particularité. C'est un bon exemple, et peut être que de la même manière, plutôt que de trouver "étranges" ceux qui n'ont pas de relations, on pourrait tout simplement leur dire "bah on s'en fiche, c'est cool, y'a plein d'autres choses à faire". Ça ne corrigera pas l'impact sur la qualité de vie, mais ça pourrait avoir un impact sur la santé mentale des personnes concernées, et peut être éviter d'en arriver à des monstruosités comme les mouvements incels radicaux.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Darwhine
L’espérance de vie moindre des hommes n'est pas une tendance, c'est un fait observé.
A aucun moment de l'histoire, depuis qu'on étudie l'espérance de vie, celle de la femme n'a été inférieur à celle des hommes.
Quelque soit l'époque ou le pays.

Les féministes voudraient nous faire croire que le fond du problème s'est l'homme lui même, qui se tue lui même.
Vu que ça touche tout les hommes indépendamment de leur culture, il est beaucoup plus probable que ce soit un facteur génétique.
J'ai déjà répondu à ça plus haut, article à l'appui. Il y a effectivement une inégalité génétique, mais qui n'explique pas à elle seule l'écart de l'espérance de vie qui varie d'une époque à l'autre et d'un pays à l'autre (de 0,1 au Bangladesh à 12 ans en Russie, c'est énorme). Il faut donc prendre en compte des facteurs socio-économiques et sociétaux pour comprendre l'ampleur du phénomène. Dire que "l'homme se tue lui-même" c'est évidemment caricatural. Il faudrait plutôt parler d'un mode de vie à risque pour l'homme, lié à ses consommations, pratiques et surtout son travail. Et un mode de vie plus prudent pour la femme, ce qui lui a permis de tirer plus avantage des progrès de la médecine et de l'élévation de son statut dans la société. Et ces genres de vie différenciés sont largement conditionnés par la société et la place réservée à chaque sexe dans la société (à moins qu'il y ait ici encore un facteur biologique qui oriente le mode de vie).
Citation :
Publié par Yesmann
Honnêtement, je vois mal ce que la société peut faire pour que les personnes qui ont du mal à avoir des relations puissent en avoir plus.
Au hasard, ne pas rendre illégal la prostitution et ne pas considérer ceux qui la pratiquent ( achat ou vente) comme des personnes sales.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Darwhine
A aucun moment de l'histoire, depuis qu'on étudie l'espérance de vie, celle de la femme n'a été inférieur à celle des hommes.
Si si. En Chine par exemple.
Citation :
In countries such as Hungary, Bulgaria, India and China, males continued to outlive females into the twentieth century.[73]
Mais c'est exceptionnel. En fait, à l'exception des oiseaux, les mâles vivent moins longtemps que les femelles chez la plupart des espèces vertébrées. Du coup, ça nous donne une idée du pourquoi du comment : chez les oiseaux, les femelles sont plus grandes/grosses que les mâles. Et on sait qu'au sein d'une espèce, la taille est liée à une mortalité plus élevée.

Après, ce n'est qu'un facteur parmi d'autres. Certains jouant en faveur des mâles, d'autre en leur défaveur, pour un total qui avantage les femelles. Ce qui signifie que lorsque leurs espérances de vie sont identiques ou que les femmes vivent moins longtemps, leurs conditions de vie sont plus dures.
Citation :
Publié par Darwhine
Espérance de vie au Bangladesh selon ton propre article: 58 ans pour les deux sexes.


Concrètement, quand l’espérance de vie homme femme est égalitaire c'est dans les pays qui n'ont pas les moyens de faire face aux maladies et à la malnutrition.
Hommes comme femmes meurent avant d'avoir pu vieillir.
Et donc le reste on s'en fout? Russie: 60,6 pour les hommes contre 72,8 pour les femmes. Royaume-Uni: 74.5 contre 79.8. On passe d'un écart de 12,2 à 5,3 ans. En France on était à 7,8 ans d'écart en 2001 et seulement 5,9 en 2019.

A moins que la génétique diffère à ce point dans le temps et l'espace, il va bien falloir trouver d'autres facteurs pour expliquer ces variations dans l'écart de l'espérance de vie entre hommes et femmes.

Encore une fois, l'article rappelle l'avantage génétique féminin qui n'est pas remis en cause, mais il insiste aussi sur tous les autres facteurs.

Dernière modification par Awek ; 19/06/2020 à 10h07.
La biologie interagit avec la société de façon complexe. Pour avoir une idée de comment ça fonctionne on a les études sur les jumeaux.


Citation :
Genetic factors may differ between the sexes, both in gene expression and in the range of gene × environment interactions. Fraternal opposite sex twin pairs are invaluable in explicating these effects.
In an extreme case, a gene may only be expressed in one sex (qualitative sex limitation). More commonly, the effects of gene-alleles may depend on the sex of the individual. A gene might cause a change of 100 g in weight in males, but perhaps 150 g in females – a quantitative gene effect. Such effects are Environments may impact on the ability of genes to express themselves and may do this via sex differences. For instance genes affecting voting behavior would have no effect in females if females are excluded from the vote. More generally, the logic of sex-difference testing can extend to any defined sub-group of individuals. In cases such as these, the correlation for same and opposite sex DZ twins will differ, betraying the effect of the sex difference.
For this reason, it is normal to distinguish three types of fraternal twins. A standard analytic workflow would involve testing for sex-limitation by fitting models to five groups, identical male, identical female, fraternal male, fraternal female, and fraternal opposite sex. Twin modeling thus goes beyond correlation to test causal models involving potential causal variables, such as sex.
https://en.wikipedia.org/wiki/Twin_study


L'article est très bien mais l'idée qu'il y a une base de supériorité et que l'infériorité déduit des conditions de vie plus dures comme dit Aloisius n'a pas vraiment de sens. Les deux sexes ont des faiblesses selon les circonstances.
C'est d'ailleurs une base de Global Gender Gap Report 2020 pour qui les femmes doivent vivrent quatre ans de plus si je me souviens bien (1.06 fois plus longtemps ) sinon il y a un écart.

Citation :
The report's Gender Gap Index ranks countries according to calculated gender gap between women and men in four key areas: health, education, economy and politics to gauge the state of gender equality in a country. The report measures women's disadvantage compared to men, and is not a measure of equality of the gender gap. Gender imbalances to the advantage of women do not affect the score.[3] So, for example, the indicator "number of years of a female head of state (last 50 years) over male value" would score 1 if the number of years was 25, but would still score 1 if the number of years was 50. Due to this methodology, gender gaps that favor women over men are reported as equality and would not cause deficits of equality in other areas to become less visible in the score, excepted for life expectancy.
https://en.wikipedia.org/wiki/Global_Gender_Gap_Report

Autant dire qu'on court tout droit vers l'inégalité.

Dernière modification par Veilugarux ; 19/06/2020 à 10h45.
Citation :
Publié par Zackoo
Au hasard, ne pas rendre illégal la prostitution et ne pas considérer ceux qui la pratiquent ( achat ou vente) comme des personnes sales.
Il faut aller plus loin, il faire couvrir l'accompagnement sexuel des personnes handicapées moteur ou mental par la sécurité sociale.

Citation :
Contrairement a ce que laisse entendre les féministes, c'est le salaire le plus bas qui reste a la maison pour s'occuper des enfants; ça n'a rien à voir avec le genre.
Ce que laisse entendre la science, c'est que le gender gap est un maternity gap. Il se creuse au moment du congé parental. La meilleure façon de le réduire est donc d'égaliser la prise de congés.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Darwhine
Ton article n'est pas un article scientifique, c'est de la propagande féministe.
Pourtant ses conclusions tendent à remettre en cause l'image d'une société qui avantagerait l'homme dans tous les domaines.

Sinon il s'agit d'une publication d'un démographe de l'INED, Jacques Vallin. https://www.ined.fr/en/publications/...nthese-iii-en/
J'ai essayé de trouver le lien avec le féminisme je n'ai pas trouvé...

Citation :
Je note tout de même sa reconnaissance vis à vis des métiers pénibles occupés par les hommes, de l'accès facilité aux femmes à l'instruction et aux soin, qui creusent l'écart de l’espérance de vie entre les genres.

Comme quoi la surmortalité masculine serait aussi du aux inégalités de genre.
C'était le but de mon intervention: rappeler qu'il y a des facteurs sociétaux et des inégalités de genre qui expliquent une partie de la surmortalité masculine. Et pas uniquement génétiques comme tu l'affirmais. Du coup, je ne vois pas pourquoi tu t'acharnes sur cet article. On peut remettre en cause ses interprétations (notamment dans l'explication de certains paradoxes) mais l'auteur a l'honnêteté intellectuelle de prendre en compte l'ensemble des facteurs (y compris la génétique qui n'est pas son domaine) et de reconnaître les limites de sa démarche, en raison de la complexité du phénomène étudié.

Montrer que des phénomènes sociétaux entraînent une surmortalité masculine ce n'est pas de la propagande féministe...
Message supprimé par son auteur.
Rien n'est parfait, je suis sûr que cet article pourrait être taxé par certains de masculiniste pour ne pas pousser assez dans le bon sens. Je suis d'accord avec ta critique, mais ce n'est pas de la propagande consciente plutôt un biais de l'auteur.
Il manque l'insistance sur les budgets lié à la santé qui en France sont assez neutre mais pas dans les pays anglo-saxons. Et l'histoire de la médecine qui s'est concentré sur les hommes en tant que cobaye par aveuglement au sexe, ce qui nuit aux femmes.

On pourrait paraphraser :
Citation :
Cette surmortalité masculine cancéreuse directement liée à la condition défavorable faite aux hommes de l’époque, davantage privées de soins, d’hygiène et d’aliments, sous l’emprise d’une idéologie anti-masculiniste ne leur accordant qu’une faible valeur par rapport à celle que représentaient les filles." [Justifié par le peu de valeur de l'homme dans la reproduction]

Dernière modification par Veilugarux ; 19/06/2020 à 21h45.
Je n'arrive pas à retrouver l'étude Australienne sur le sujet mais en gros le genre possédant des chromosomes sexuels hétérozygotes mourrait bien plus vite que leur opposant homozygote.

Chez les mammifères, c'est le mâle. Chez d'autres espèces, comme l'oiseau, c'est la femelle. Le chromosome W déterminant le sexe pour ces espèces. D'où le fait que les femelles oiseaux vivent moins longtemps que leur équivalent masculin.

C'est aussi une raison pour laquelle les maladies impactant les chromosomes sexuelles en étant récessif touche essentiellement l'homme. Par exemple, l'hémophilie qui touche le chromosome X.

Le chromosome X joue aussi un rôle dans le système immunitaire. Pour peu que tu ais hérité du mauvais chromosome X, tu peux vite te retrouver dans la merde en tant qu'homme. Les défaillances du chromosome ne peuvent pas être comblées par son doublon.
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