Ce qui gêne je pense, c'est que la lecture de notre histoire est maintenant pluriel, c'est à dire qu'il convient d'intégrer celle de nos concitoyens issu de la diversité, et fatalement cela se heurt à une lecture historique que certains estiment personnel, n'y intégrant pas le ressenti, la sensibilité et l'avis de ces personnes.
En gros, ils en sont exclus, leurs doléances vu avec dédain ou suspicion, ou simplement ignorés. Comme précisé plus haut, pour le meilleur comme pour le pire nos destins sont liés, par notre passé commun, notre présent actuel et surtout notre futur. De plus en plus, ces citoyens voudront que leur avis soit prit en compte, qu'ils puissent partager leurs impressions et qu'ils soient considérés, comme pourrait l'être celui de n'importe qui, appartenant à nos sociétés modernes.
Tout cela est fait avec plus ou moins de virulences, mais il y a des digues qu'il convient et conviendra de franchir, des paradigmes qu'il faudra remettre en cause, je pense qu'on a devant nous de grands changements sociétaux, idéologiques à venir.
On a une histoire commune, vécu de façon différente, avec deux visions différentes en fonction du coté ou l'on se situe dans celle-ci, mais ces deux visions forment un tout, qui est la seule et véritable histoire.
Beaucoup ne voudront pas l'entendre, pourtant de grès ou de force, ils devront écouter, parce que la jeune génération veut sa place dans celle-ci, ce qui est tout à fait normal et indispensable.
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