Même l'autre intervenant pourtant spécialiste de la question et qui dit qu'il y a un souci, dit que ces projections sont fantaisistes donc bon moi je veux bien mais je préfère me baser sur les déclarations de ce spécialistes.
Tu contredis pour le plaisir de contredire.
Je veux bien ré-expliquer une n
ième fois que comparer des statistiques alarmistes, calculées selon des hypothèses similaires, rend
la comparaison pertinente quand bien même les chiffres ne le sont pas, mais tu me rétorqueras sûrement une fois de plus qu'en ce qui concerne l'interprétation de statistiques, les virologues sont des grands experts.
Après, si tu le trouves des projections statistiques apocalyptiques d'une pandémie virale qui atteigne les mêmes chiffres que leur équivalent sur l'antibio-résistance, je veux bien changer d'avis, mais pour l'instant, à part le discours de deux virologues dont on ne sait pas si leur position tiennent compte ou pas des mesures actuellement prises, donc qui est difficilement interprétable dans l'absolu, tu n'as toujours que ton intime conviction que l'antibio-résistance osef Joseph et qu'on peut abandonner sans souci les solutions en place pour la contrôler si ça peut aider à préserver l'humanité d'un virus.
Parce que c'est ça que tu contredis. La seule chose que je dis, c'est qu'une pandémie virale ne justifie pas de lever la limitation de prescription des antibiotiques, sinon l'antibio-résistance pourrait redevenir le problème majeur qu'elle est moins depuis qu'on s'évertue à la contrôler.
L'antibio-résistance, c'est 35k décès estimés par an en Europe (cf. la source de
@Borh sur le Lancet) et 900k séquelles incapacitantes. Ça décroît avec le temps parce qu'on agit.
Le Covid19, pour l'instant en Europe, c'est 120k décès en Europe (
source) pour, en admettant que tous les malades en souffrent, ce qui est évidemment surestimé, 1.2M de séquelles incapacitantes.
Donc l'antibio-résistance, qui persiste dans le temps parce que l'évolution ne prend pas de pauses pendant les épidémies, ça pogne un trimestre pandémique en 4 ans pour les décès et 2 ans pour les séquelles incapacitante à l'échelle de l'Europe, avec des hypothèses en défaveur de l'antibio-résistance. Je ne sais pas trop ce qui justifierait d'arrêter les actions qu'on fait pour diminuer les effets de l'antibio-résistance et qui fonctionnent (de l'ordre de -50% sur une décennie) au prétexte que éventuellement peut-être parce qu'en fait on ne sait pas, la maladie virale pourrait éventuellement être traitée ou prévenue par des antibiotiques alors qu'on a une suspicion de pandémie tous les 5 ans au plus fréquent et une pandémie réelle tous les 20 ans qui dure en moyenne 3 ans (pour l'époque moderne). Je sais que les proximités géographique et temporelle sont un biais fort mais là, bordel, y'a pas photo; ce ne sont même pas des ordres de grandeur comparables si on cumule sur une génération.