[Coronavirus] Les pistes de traitement

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Publié par Dawme
Ce qui est drôle, c'est que si d'aventure l'Etat avait investi quelques centaines de millions d'euros en janvier en masques et médicaments et qu'in fine il y avait eu 100 cas de covid-19 en France, on aurait exactement les mêmes personnes qui se gausseraient de l'état dépensier, l'état incapable, les gouvernants stupides, etc etc...
Bref, comme le disait Silgar, pile je gagne, face tu perds.
Ben en fait quand tu gouvernes, oui, tu t'exposes. Ça fait partie du deal.
En attendant, dire qu'une pandémie n'était pas prévisible et laisser le stock stratégique de masques tomber à ZÉRO pour certaines catégories, c'est impardonnable.
D'abord parce qu'une pandémie était largement prévisible (et prévue, en réalité).
L'excuse d'Edouard Philippe "quand Buzyn nous a prévenus, on pouvait pas savoir si ce serait vraiment le cas" est un aveu total de culpabilité et devrait tourner en boucle. Parce que comme dit au-dessus, gouverner, c'est pas prier pour que ça passe sans nous toucher.

Tout ça serait peut-être moins relevé si ça n'était pas assorti de deux autres éléments tout aussi impardonnables : la lenteur de la réaction, et la communication manipulatrice et mensongère.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Dawme
Ce qui est drôle, c'est que si d'aventure l'Etat avait investi quelques centaines de millions d'euros en janvier en masques et médicaments et qu'in fine il y avait eu 100 cas de covid-19 en France, on aurait exactement les mêmes personnes qui se gausseraient de l'état dépensier, l'état incapable, les gouvernants stupides, etc etc...
Bref, comme le disait Silgar, pile je gagne, face tu perds.
Oui mais bon, les masques, ça se remet en circulation facilement. Ca s'éclusent.

Mais je vous dirais bien que c'est comme ça pour tout. Et que l'état (que vous êtes priés de laisser dans les toilettes où vous l'avez trouver en entrant) a juste un bol monstrueux en ce moment : la fonction publique fait comme elle a toujours fait i.e se démerder comme elle peut en bricolant pour arriver à sortir quelque chose. Et je vois ça depuis mon niveau, depuis celui des soignants qui s'organisent par cellule pour faire valider des trucs dans l'urgence en collaboration avec des universitaires (typiquement les valves, les visières, les adaptations de masques ... ) sans que personne pilote le truc : mon dieu vous vous rendez compte qu'un manager/chef de projet ne pilote pas le truc et que ça marche quand même !!
Et c'est bien pareil pour les profs, rien ne tient, ils gèrent en faisant le grand écart entre les ENT qui sautent et les conf Skype ou même des chaines youtube.

D'un autre côté, on a de l'entraînement, c'était déjà comme ça avant la crise, c'est comme ça pendant la crise et ce sera comme ça après... Ce qui sauve le gouvernement, c'est des gens qui connaissent leur boulot, et le font même si on leur en donne pas les moyens, quitte à faire le grand écart entre ce que devrait être leur prérogative et ce qu'ils font réellement.

Courage à tous
Interview de lulu, par le Figaro :



Citation :
Lᴇ Fɪɢᴀʀᴏ Mᴀɢᴀᴢɪɴᴇ - Les Français vous ont découvert à l’occasion de cette pandémie du Covid-19. Ils ont fait la connaissance d’un grand professeur très original et très controversé qui leur a dit: «Si vous voulez que ce soit la fin de cette épidémie, on peut y arriver très vite.» Pourtant, on y est, et on y est pour longtemps…

Dɪᴅɪᴇʀ Rᴀᴏᴜʟᴛ - Ce n’est pas faute d’avoir dit ce que je pensais qu’il fallait faire. Mais je n’ai pas été très suivi. La Chine et la Corée du Sud en ont déjà fini avec le Covid-19. Cela ne me surprend pas. Depuis 42 ans, j’enseigne la même chose sur les maladies infectieuses: il faut identifier et isoler les patients porteurs, et les soigner au mieux de ce que la science permet. Sur ce point, je n’ai jamais varié. Nous n’avons pas pu, ou voulu, tester le maximum de malades pour les isoler et les traiter. Le bilan est là: nous faisons partie des quatre pays dans lesquels il y a le plus de morts par million d’habitants, avec l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas. Ça pose quelques questions, tout de même.

LFM - C’est assez humiliant pour un pays qui se considère comme l’un des meilleurs du monde en matière de santé…

DR - En 2003, après l’épidémie du SRAS, le gouvernement m’avait commandé un rapport sur les risques épidémiologiques et la manière d’y faire face. J’y recommandais un grand discours fondateur d’une nouvelle politique de santé qui serait capable de mieux anticiper les risques épidémiologiques dont on voyait bien qu’ils allaient devenir un des enjeux forts d’un monde interconnecté. Je mettais en garde contre les risques de débordement de nos services. La première chose qu’il fallait faire, c’était doter les hôpitaux d’infectiopôles, et notamment d’unités de fabrication de tests afin de repérer le plus vite possible, et le plus tôt possible, les premiers malades.

LFM - Fin janvier, vous avez suggéré la généralisation du traitement par la chloroquine. Le gouvernement vous a en partie suivi, après pas mal d’hésitations, uniquement pour les cas graves. Un second comité scientifique a été mis sur pied, supervisé par Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine. Il a donné son aval à une grande étude pour évaluer ce médicament. N’est-ce pas le b.a.-ba de la méthode scientifique ?

DR - Je crois qu’il faut bien comprendre qu’en matière de maladies infectieuses, il y a en France un groupe de gens qui ont l’habitude de travailler d’une certaine manière et qui se sont connus dans la lutte contre le sida, il y a 30 ans. Ils ont élevé en règle d’or les études «randomisées», autrement dit des études aléatoires sur de très grandes cohortes de malades cobayes. Ce sont des études qui peuvent rassurer à la marge pour améliorer certains médicaments dans la recherche sur le sida ou sur l’hépatite C. Mais ces méthodologies spécifiques ne peuvent pas être transformées en condition sine qua non de la médecine.�Les études sur les grandes cohortes rassurent les bureaucrates de la santé, qui en sont venus à considérer qu’on ne pouvait rien décider sans elles. Or, je dirais que 90 % des traitements qu’on a inventés en maladies infectieuses n’ont jamais donné lieu à de telles études. Jamais. Si le médicament tuait le microbe, c’est que ça marchait. Quand l’évaluation s’est éloignée du terrain pour devenir une activité à part, soutenue par des capitaux importants, on a mis en place des normes de vérification de plus en plus lourdes.

LFM - Ne faut-il pas trouver des garde-fous contre la tentation du remède miracle ?

DR - Il est vrai qu’à l’époque du sida, il y avait des gens prêts à tout pour essayer des décoctions miraculeuses. Mais le contexte n’est plus le même. Les malheureux qui vont mourir du coronavirus, ils ne réclament plus rien, ils sont en réanimation. J’espère que Françoise Barré-Sinoussi ne me confond pas avec ces farfelus qui promeuvent une poudre de perlimpinpin pour soigner ceci ou cela. Simplement, Mme Barré-Sinoussi n’est pas médecin, elle est chercheuse. Nous ne sommes pas sur les mêmes planètes.
C’est une étude qui va occuper les gens qui font de la recherche et qui n’ont pas d’idées. Moi, je suis d’abord un docteur. Un docteur se donne pour règle de ne pas faire à ses patients ce qu’il ne ferait pas à ses enfants. Pourquoi m’empêcherait-on de donner des médicaments qui sont les seuls qui nous semblent produire un résultat ici et maintenant ? On pourra ensuite conduire une étude rétrospective.

LFM - Où en êtes-vous de votre évaluation de la chloroquine ?

DR - Nous avons 1 003 patients soignés ici à l’IHU Méditerranée, et un seul est mort. Nous avons publié une deuxième étude il y a quelques jours sur 80 patients, dont la charge virale a été à chaque fois diminuée par l’administration de chloroquine. Et il y a déjà dix pays dans le monde qui recommandent ce médicament en première intention.
LFM - Il y a dix jours, vous disiez que cette épidémie était assez banale. Est-ce le bon mot ?

DR - Chaque année, il y a 2,6 millions de morts par infections respiratoires. Donc, avant de faire bouger les statistiques à cause du Covid-19, il faudra s’armer de patience. C’est une épidémie qui révèle beaucoup de dysfonctionnements qui ne sont pas du tout banals. Qu’il s’agisse de la fragilité de nos systèmes de santé face à ce genre de virus, ou de nos angoisses collectives. Je n’ai jamais voulu prédire l’avenir en matière d’épidémies, j’ai même écrit un livre pour mettre en garde contre cette funeste tentation ! Je ne sais donc pas si ce virus peut disparaître comme beaucoup de maladies respiratoires avec l’arrivée du beau temps, ou au contraire s’amplifier. Pour le moment, je constate qu’il tue très majoritairement les sujets âgés, ou fragiles. Ce n’est donc pas un virus très différent de ceux observés dans la famille des coronavirus.

LFM - À quel niveau évaluez-vous la létalité de ce virus ?

DR - Toutes les maladies infectieuses sont des maladies d’écosystèmes. Il y a en permanence des interactions extrêmement subtiles entre chaque organisme et l’environnement dans lequel il évolue. Dans un bateau entièrement clos, la mortalité est de 1,7 %, et au début de l’épidémie à Wuhan elle est de 5 %, mais dans le reste de la Chine, elle est à 1,2 %. Il y a de bonnes raisons de penser qu’elle se situe en moyenne à 0,4 %.

LFM - Si sa mortalité est faible, n’êtes-vous pas surpris par sa contagiosité ?

DR - Franchement, non. Elle n’a rien d’anormal. En matière médicale, vous, les médias, et les gens en général, on se raconte beaucoup d’histoires. L’année dernière, la presse était obsédée par la rougeole, alors qu’il n’y avait que 1 000 cas. C’était infime. En revanche, à l’est du Congo, la rougeole a tué plus qu’Ebola. Et personne n’a parlé de la rougeole là-bas. Donc, ce qui fait peur, ce qui fait causer, n’a parfois qu’un rapport lointain avec la réalité.
Tous les ans, il y a des infections respiratoires l’hiver. On en détecte chaque année une vingtaine. Il y a dix ans, on appelait ça des grippes. Depuis, on sait que ce ne sont pas que des grippes parce qu’elles entraînent des pathologies respiratoires spécifiques. Et en plus, cette année, nous avons plutôt constaté l’absence des grands prédateurs habituels: la grippe et les autres virus respiratoires sont peu virulents.

LFM - Cela veut-il dire que les médias et les politiques en font trop ?

DR - Il y a ce très beau travail sur les causes de mortalité aux États-Unis qui montre que terrorisme, homicides et suicides ne représentent que 2 à 3 % des causes de mortalité. Et, qu’en revanche, les recherches au sujet de ces causes marginales suscitent entre 15 et 20 % d’interactions sur les réseaux sociaux, et on passe à 70 % de citations dans le New York Times et le Guardian, deux titres de la presse traditionnelle. Cela nous montre à quel point les médias ont du mal à décrire adéquatement les situations.
LFM - En 2009, les épidémiologistes nous ont dit que la grippe H1N1 allait tuer des millions de gens. Et on en a été quittes pour une grande peur…

DR - Ça fait partie des événements qui font que je n’ai plus envie d’aller sur les plateaux télé. Et c’est pour ça que j’ai écrit mon dernier livre: Épidémies: vrais dangers et fausses alertes.
On n’avait pas, depuis très longtemps, eu recours au confinement, une méthode qui nous ramène au Moyen Âge et interrompt la vie économique. Est-ce que ça marche ?
La vérité est que cela n’a jamais bien marché. Nous sommes bien placés, ici à Marseille, pour le savoir. Les confinements s’y pratiquent depuis le bas Moyen Âge. En 1884, on a confiné pour arrêter le choléra. Et cela n’a pas marché du tout. Un peu plus tard, on a mis en quarantaine des gens pour la fièvre jaune, or elle n’était pas contagieuse d’homme à homme ! En revanche, je n’ai rien contre la quarantaine biologique. Bien sûr qu’il faut séparer les gens qui sont infectés de ceux qui ne le sont pas. Mais confiner des gens infectés, qui ne le savent pas, avec d’autres qui ne le sont pas, c’est une curieuse méthode. Si vous mettez ensemble les gens d’une même famille et qu’un seul est infecté, vous êtes sûr que quelques semaines plus tard, tous le seront. Je n’aurais pas fait ce choix.

LFM - Fallait-il s’en tenir aux gestes barrière, comme font les Suédois ou les Hollandais ?

DR - Il ne m’appartient pas de répondre car, en dernier ressort, les décisions de confinement ne sont pas seulement médicales, elles sont politiques. Elles intègrent le risque de la contagion, la peur des populations, le fonctionnement de l’économie, la gestion des stocks et la logistique. Ce sont des aspects qui se conjuguent et aboutissent à une décision qui échappe, finalement, au médecin. Mais à mon niveau, il est très clair qu’il faut diagnostiquer les contagieux et les séparer des autres. C’est ce que nous proposons ici.

LFM - Il y a au fond deux étapes, selon vous. Le confinement des malades. Et le traitement des malades avec les meilleurs médicaments possibles. Reprochez-vous au gouvernement de ne pas aller dans ce sens ?

DR - Encore une fois, les politiques prennent des décisions, et l’Histoire les jugera. En revanche, de temps en temps, les responsables politiques s’autorisent à intervenir dans notre domaine. En 2009, par exemple, les autorités de l’époque ont pensé qu’il fallait forcer la vaccination en l’organisant dans des tentes ou des stades. Cela relevait, selon moi, de la responsabilité des médecins. De même, je ne suis pas d’accord quand on interdit aux médecins d’utiliser des médicaments qui sont en circulation depuis des décennies. Je ne suis pas d’accord avec l’interférence de l’État dans la relation entre le médecin et le malade. C’est la responsabilité individuelle des médecins. C’est le serment d’Hippocrate.�Ce n’est pas du charlatanisme. Il faut donc que l’exécutif se garde de faire de la médecine à notre place. Quand il y a faute médicale, quand le médecin n’a pas agi conformément à l’état du savoir, il est puni. Moi, si quelqu’un m’attaque parce que j’ai donné de l’hydroxychloroquine, mon dossier devant l’Ordre des médecins sera en béton armé. Ce n’est pas de la sorcellerie. Je sais qu’on a beaucoup jasé sur le pouvoir médical. Mais à la fin, la médecine, c’est un rapport entre un médecin et un malade. Bien entendu, dans les situations de crise, la Haute Autorité de santé donne des recommandations. Mais ça s’arrête là.

LFM - En dernier ressort, vous nous dites donc que l’intime conviction du médecin vaut mieux que la méthodologie exhaustive censée vérifier l’utilisation d’un médicament ?

DR - L’intime conviction, c’est une expression que je n’aime pas trop. Je dis que le médecin fait du mieux qu’il peut, étant donné l’état des connaissances. J’ai inventé une dizaine de traitements dans ma vie qui sont dans tous les livres de référence et la chloroquine est un médicament que je connais très bien. Et puis, il y a des mystères. Vous croyez que l’OMS recommande l’acupuncture et l’homéopathie ? Non. Et pourtant, parfois, ça marche. On n’a pas la moindre idée de la manière dont on peut soulager les gens. Parfois on peut les soulager avec des bonnes paroles ou des placebos. Mon métier est d’essayer de soigner et de dire avec quoi j’essaye de le faire. Si les gens me croient plus que les autorités supposément savantes, je n’y peux rien. La crédibilité est celle des praticiens.

LFM - Un sondage récent, publié par Le Parisien, montre que les Français ont très peur de cette maladie. Ont-ils raison ?

DR - Nous sommes une population vieillissante et nous prenons facilement peur. Les Français ne sont pas aidés, car la surmédiatisation les fait vivre dans un film d’horreur permanent, où le pire est toujours au coin de la rue. Plus les pays sont riches et plus ils sont peureux. Le pays le plus optimiste est le Bangladesh. Le plus pessimiste, c’est souvent la France.
Je ne sais même pas comment vous continuez à donner la parole à ce monsieur Raoult j'ai l'impression de rever...

Quelqu'un qui prend la parole en janvier et février pour clamer haut et fort que le coronavirus est vaincu, qu'il ne faut pas s'inquiéter etc..

Toutes ses sorties médiatiques sont encore plus honteuses que celles de notre gouvernement.

Il parle de remède miracle et de poudre de perlinpinpin mais ne prouve rien du tout car il ne peut rien prouver.

J'ai à peine lu le début de son interview posté par Ron J, ou il dit que le coronavirus est déja finit en Chine et encore une fois je me dis que donner la parole à cet homme et/ou relayer ses propos devrait conduire à une peine de prison ferme.

Je vis et travaille en Chine depuis 5 ans et NON la crise n'est pas finit ici, on est sur la bonne pente mais le terrain est dangereux, le risque de deuxième vague est élevé et la Chine prend toutes les mesures nécessaires pour l'éviter. Mais un mec qui est sensé etre un docteur qui affirme que l'épidémie est finit en Chine c'est vraiment la preuve de charlatanisme, la preuve que ce monsieur n'a aucune notion des épidémies et des contagions

Je prend du temps pour vous, svp arretez de donner la parole et de relayer les informations de ce personnage.

Les infos importantes sont connus depuis des mois déja (période d'incubation, taux de mortalité, méthode de transmission, temps de survie du virus sur les différentes surfaces...) à partir de ça chacun sait comment luter contre le virus s'il a un minimum de cerveau

J'espère qu'un vaccin ou un traitement efficace sera trouvé le plus rapidement possible, à ce jour ce n'est pas le cas et relayer les fausses informations de monsieur Raoult ne fais que polluer ce fil
Raoult prend exemple des Chinois et Coréens, mais les Chinois et les Coréens ne tiennent pas du tout le même discours que lui.
Ils n'ont jamais minimisé l'épidémie. Ils gèrent avec sérieux et même avec peur. Les Coréens ont pris des mesures drastiques très tôt alors que Raoult expliquait qu'on s'en foutait du coronavirus, ils testaient massivement pendant que Raoult expliquait qu'on s'en foutait de tester. Les Chinois ont confiné 50 millions de personnes alors que Raoult explique que le confinement sert à rien...
Citation :
Publié par Triangle
Je prend du temps pour vous, svp arretez de donner la parole et de relayer les informations de ce personnage.
Il n'y a pas de héros sans auditoire disait Malraux
C'est la comm du pr Raoult qui est pompeuse, pas son étude.

Et si on en revenait aux faits plutôt qu'aux apparences ?

Oui, le pr Raoult a toujours préconisé ce que font les Allemands et la Suisse, c'est à dire un dépistage précoce + un confinement des malades symptomatiques uniquement... ces deux pays ont l'air de pas trop mal s'en tirer.


Si Raoult avait été un charlatan comme dit plus haut, vu que les résultats sont publics, ça se verrait comme le nez au milieu du visage s'ils étaient faux. Ou alors c'est que l'armée de médecins et d'infirmières qui travaillent avec lui sont aussi complices de charlatanisme.
Un peu de sérieux.

Le pire dans cette polémique gratuite et stérile, c'est qu'on perd du temps, des études indépendantes débutent uniquement maintenant (on aura les résultats dans 15 jours) parce que le monde médiatique braille pour discréditer Raoult, et que le pouvoirs publics suivent ce mouvement, (en France, même après le nouveau décret ministériel la Chloroquine ne peut être préscrite que pour les cas graves du Coronavirus, alors que Raoult ne cesse de répéter qu'il faut un traitement précoce.)

Faudrait un peu dépassionner le débat et être pragmatiques. Heureusement que les médecins, eux, le sont :
https://www.francetvinfo.fr/sante/ma...9_3898675.html


Et il est encore trop tôt pour parler de l'efficacité de son traitement, il faut attendre les résultats indépendants, mais il y a beaucoup d'indices qui montrent qu'il marche :
https://www.medrxiv.org/content/10.1....22.20040758v2

Dernière modification par DaalZ ; 05/04/2020 à 16h22.
Citation :
Publié par DaalZ
et heu...
https://www.insee.fr/fr/information/4470857

Regardez la carte de France du nombre de décès du mois de mars... il y a comme un blanc dans un certain département.
Oui c'est donnée non disponible et ça montre quoi ?
Il y a fort à parier que ce département serait comme les limitrophes, avec des chiffres faibles puisque l'épidémie est pour le moment surtout active sur le grand quart nord est jusque région parisienne.

Et encore une fois, il reste à prouver que le braillage médiatique fait perdre du temps aux étude sérieuses habituelles. Je vois pas en quoi.

Et comme ça a été indiqué plus haut douste blazy est au conseil d'administration de l'ihu. Donc bon ca reste dans la même combat médiatique.
Citation :
Publié par Triangle
J'ai à peine lu le début de son interview posté par Ron J, ou il dit que le coronavirus est déja finit en Chine et encore une fois je me dis que donner la parole à cet homme et/ou relayer ses propos devrait conduire à une peine de prison ferme.

Je vis et travaille en Chine depuis 5 ans et NON la crise n'est pas finit ici, on est sur la bonne pente mais le terrain est dangereux, le risque de deuxième vague est élevé et la Chine prend toutes les mesures nécessaires pour l'éviter. Mais un mec qui est sensé etre un docteur qui affirme que l'épidémie est finit en Chine c'est vraiment la preuve de charlatanisme, la preuve que ce monsieur n'a aucune notion des épidémies et des contagions
Ils sont plutôt vers la fin que le début en Chine et en Corée du Sud aussi, non? Sérieusement, sans avoir d'avis clair sur le succès de sa thérapie, tes paroles d'envoyer un mec en prison pour un problème de vocabulaire, c'est juste n'importe quoi. Si tu critiques, fait-le avec une com. digne de celle que tu critiques, mais comme ca, tu fais du Raoult.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Meine
Ce qui est regrettable c'est qu'Internet donne la parole à des gens comme nous sur des sujets que nous sommes loin de maîtriser, comparativement un directeur d'institut hospitalier universitaire reconnu dans le monde entier. C'est un peu le drame de notre époque, n'importe qui, au sens péjoratif du terme, peu juger Raoult un jour, Baudelaire demain, Céline hier. Faut faire avec :/
Ce qui est regrettable c'est que des gens comme nous pensent qu'ils peuvent être porte-paroles de gens comme un directeur d'institut hospitalier universitaire reconnu dans le monde entier mais pensent aussi que des gens comme nous ne peuvent pas critiquer cette parole sur la base de positions d'autres personnes émérites et capables sur le sujet.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Bjorn
Oui c'est donnée non disponible et ça montre quoi ?
Il y a fort à parier que ce département serait comme les limitrophes, avec des chiffres faibles puisque l'épidémie est pour le moment surtout active sur le grand quart nord est jusque région parisienne.

Et encore une fois, il reste à prouver que le braillage médiatique fait perdre du temps aux étude sérieuses habituelles. Je vois pas en quoi.

Et comme ça a été indiqué plus haut douste blazy est au conseil d'administration de l'ihu. Donc bon ca reste dans la même combat médiatique.
Non la carte, c'était juste pour dire qu'on attendait les résultats de Marseille. Vu que c'est une grande ville ils seront sûremenent plus importants que les département voisins par contre.


Mais le lien le plus important, c'était l'étude chinoise et je vois que c'est la seule que tu n'as pas commenté :
Citation :
the body temperature recovery time and the cough remission time were significantly shortened in the HCQ treatment



J'ai pas dit que le braillage médiatique faisait directement perdre du temps sauf que dans les faits, on observe qu'il y a du retard en même temps que cette mise en doute gratuite des résultats du pr Raoult.
Je posais juste la question : pourquoi des tests Européens seulement maintenant alors que le traitement est connu depuis janvier et à été ignoré (sauf à Marseille) ?

Et Douste Blazy n'est pas le seul médecin à avoir lancé la pétition.... de quel combat médiatique ils ont besoin ???? Il veulent juste faire leur boulot qui consiste à sauver des vies.... C'est pas comme si on avait plein d'autres traitements à disposition.
Citation :
Publié par Meine
Je considère qu'il est celui qui a le discours le plus clair et le plus rationnel [...]
Citation :
Publié par Meine
Par contre je pense et je l'ai déjà dit ici, membres du secteur médical du forum compris, que personne n'a la qualité pour critiquer la compétence de ce monsieur [...]
Pourquoi tu continues à intervenir sur ce sujet alors que tu dis toi même qu'il dépasse tes compétences ?
Citation :
Publié par Meine
Par contre je pense et je l'ai déjà dit ici, membres du secteur médical du forum compris, que personne n'a la qualité pour critiquer la compétence de ce monsieur, même si nombreux sont ceux qui pensent l'avoir.
Tout dépend de quelle compétence tu parles, et de comment tu la critiques.

Le "comment" d'abord :
Le citoyen lambda avec un peu de culture scientifique peut parfaitement, lorsqu'il est confronté à un débat scientifique, s'intéresser à ce dernier. Et se faire une opinion.
Pas en se basant sur sa propre expertise, mais en examinant l'expertise des uns et des autres et le débat qui se déroule.
Par ailleurs, il peut aussi s'intéresser au critère roi de la science : la capacité prédictive. Et force est de constater que dans ce domaine, la team yorarien (dont j'étais, après l'avoir écouté...), intoxiquée par les propos relativisant du professeur marseillais, c'est totalement planté. Pour rappel, ses arguments étaient les suivants :
-> il y a plein de maladie infectieuse respiratoire, on en fait pas un fromage
-> il y a plein de coronavirus qui circulent déjà, on en fait pas un fromage
Puis, à partir de la première étude chinoise sur la chloroquine (qu'il avait déjà mentionné avant de mémoire), il est passé à la phase suivante :
-> la chloroquine ça marche, fin de partie, ça va être la maladie la plus facile à soigner.
On sait comment tout ça à évolué ensuite. Du coup, on est en droit de prendre avec une pincée de sel les affirmations péremptoires du professeur.

Ensuite, il y a la compétence. Et là, on arrive très vite à un problème de la science contemporaine : son cloisonnement et sa fragmentation. Raoult est infectiologue et microbiologiste, s'intéressant en particulier aux virus et aux bactéries intra-cellulaires. Il utilise le fait qu'il co-signe tous les papiers de son institut pour affirmer qu'il est une star mondiale dans ce domaine, si ce n'est LA star.

Mais il n'est pas épidémiologiste. Et là...
Citation :
« Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité »
« ce virus n'est pas si méchant »
Ceci étant, depuis que l'épidémie est là, ses préconisations en terme de gestion ("faire comme les Coréens") ne semblent pas soulever polémique, au-delà du fait que notre impréparation nous en rend incapable.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par DaalZ
Oui, le pr Raoult a toujours préconisé ce que font les Allemands et la Suisse, c'est à dire un dépistage précoce + un confinement des malades symptomatiques uniquement... ces deux pays ont l'air de pas trop mal s'en tirer.
Au contraire fin février Raoult répondait aux allemands que ça servait à rien de tester.
Maintenant il explique qu'il a toujours dit qu'il fallait faire comme les Allemands, mais les écrits restent.
Citation :
Publié par Borh
Au contraire fin février Raoult répondait aux allemands que ça servait à rien de tester.
Maintenant il explique qu'il a toujours dit qu'il fallait faire comme les Allemands, mais les écrits restent.
Source?
Citation :
Publié par Borh
Au contraire fin février Raoult répondait aux allemands que ça servait à rien de tester.
Maintenant il explique qu'il a toujours dit qu'il fallait faire comme les Allemands, mais les écrits restent.
Ce qui est sûr également, car les actes restent aussi, c'est qu'il a commencé à tester systématiquement alors que le discours officiel des responsables du système de santé français étaient toujours que les tests systématiques ne servent à rien.
Citation :
Publié par DaalZ
Je posais juste la question : pourquoi des tests Européens seulement maintenant alors que le traitement est connu depuis janvier et à été ignoré (sauf à Marseille) ?
En janvier ? J'ai comme un doute.

L'étude Chinoise qui a conduit aux premiers travaux de Raoult date de fin février ( https://www.lexpress.fr/actualites/1...e_2119359.html ).
Citation :
Publié par Aloïsius
Tout dépend de quelle compétence tu parles, et de comment tu la critiques.

Le "comment" d'abord :
Le citoyen lambda avec un peu de culture scientifique peut parfaitement, lorsqu'il est confronté à un débat scientifique, s'intéresser à ce dernier. Et se faire une opinion.
Pas en se basant sur sa propre expertise, mais en examinant l'expertise des uns et des autres et le débat qui se déroule.
Par ailleurs, il peut aussi s'intéresser au critère roi de la science : la capacité prédictive. Et force est de constater que dans ce domaine, la team yorarien (dont j'étais, après l'avoir écouté...), intoxiquée par les propos relativisant du professeur marseillais, c'est totalement planté. Pour rappel, ses arguments étaient les suivants :
-> il y a plein de maladie infectieuse respiratoire, on en fait pas un fromage
-> il y a plein de coronavirus qui circulent déjà, on en fait pas un fromage
Puis, à partir de la première étude chinoise sur la chloroquine (qu'il avait déjà mentionné avant de mémoire), il est passé à la phase suivante :
-> la chloroquine ça marche, fin de partie, ça va être la maladie la plus facile à soigner.
On sait comment tout ça à évolué ensuite. Du coup, on est en droit de prendre avec une pincée de sel les affirmations péremptoires du professeur.

Ensuite, il y a la compétence. Et là, on arrive très vite à un problème de la science contemporaine : son cloisonnement et sa fragmentation. Raoult est infectiologue et microbiologiste, s'intéressant en particulier aux virus et aux bactéries intra-cellulaires. Il utilise le fait qu'il co-signe tous les papiers de son institut pour affirmer qu'il est une star mondiale dans ce domaine, si ce n'est LA star.

Mais il n'est pas épidémiologiste. Et là...

Ceci étant, depuis que l'épidémie est là, ses préconisations en terme de gestion ("faire comme les Coréens") ne semblent pas soulever polémique, au-delà du fait que notre impréparation nous en rend incapable.
Pour moi c'est bien notre impréparation le problème, surtout quand on sait que nos systèmes d'urgence sont saturés à longueur d'année même en l'absence de virus.


Pour le pr Raoult, à décharge, il faut dire que pour quelqu'un qui a a disposition un laboratoire de confinement P3, le Cov19 n'est pas "si méchant" puisque le SRAS à 15% de taux de mortalité le Mers 9%, ce qui fait du Cov19 le coronavirus le moins "méchant" aux yeux d'un virologue. Le jour où il y aura l'Ebola (61% de taux de mortalité) en France et qu'il dira "ce n'est pas si méchant" il pourra passer pour un guignol. Mais là non.

Comme je disais, il y a un distingo à faire entre la comm du pr Raoult et ses études ("fin de partie" vient du titre d'un de ses Vidéos Youtube il me semble) : Ce n'est pas parce que sur les réseaux sociaux il fait un comm qui parait pompeuse que ces études ne sont pas sérieuses :
https://www.mediterranee-infection.c...ID-IHU-2-1.pdf

Ce test qui montre une rémission plus rapide que les moyenne mondiales, corrobore le test Chinois linké plus haut (fait avec un groupe contrôle randomisé).

Mais comme je disais il est trop tôt pour parler chiffres, par contre vouloir charger le pr Raoult, le discréditer alors qu'il fait son boulot et qu'il n'y a pas vraiment de traitement alternatif... je ne comprend pas le but de la manœuvre.

@Borh
Au contraire fin février Raoult répondait aux allemands que ça servait à rien de tester.
Maintenant il explique qu'il a toujours dit qu'il fallait faire comme les Allemands, mais les écrits restent.

En fait je vais même pas te demander la source parce que ce n'est pas le problème (il a le droit de changer d'avis selon ses découvertes). Il parlait de tests car il pense que le traitement doit se faire au tout début des symptômes alors que dans les faits, les médecins n'ont le droit de prescrire la Chloroquine que pour les cas les plus graves, ce qui est contre productif. En attendant, c'est du Covid qu'on meurt, pas de la Chloroquine, donc je vois même pas l'intérêt de tergiverser, ni de le décridibiliser en tentant de trouver des phrases où il change d'avis, encore une fois, c'est pas comme si on avait l'embarras du choix parmi d'autres traitements.
Citation :
Publié par Meine
Je considère qu'il est celui qui a le discours le plus clair et le plus rationnel, je porte la parole de personne, enfin j'ai pas cette prétention.
Par contre je pense et je l'ai déjà dit ici, membres du secteur médical du forum compris, que personne n'a la qualité pour critiquer la compétence de ce monsieur, même si nombreux sont ceux qui pensent l'avoir.
Citation :
Publié par Meine
Je pense qu'il a raison, il n'y a aucune lucidité.
C'est ouf que tu reproches aux gens d'avoir un avis mais que tu assènes le tien.
Tu ne comprends pas en quoi tu es porte-parole en disant "Raoult a raison, personne n'a le niveau pour critiquer" ? Sérieusement ?

A nouveau, ceux qui critiquent, dont moi, ne le font pas sur leur impression personnelle mais avec des sources.

Après déso, quand je vois des chiffres, j'ai une bonne base de compétence pour les analyser. Je suis tristesse que les pro-Raoult n'aient pas essayé de poster le sondage de 6 200 médecins qui pensent que le traitement est le meilleur, je me serais fait un plaisir à débunk ça.


Sinon, l'IHU a mis ses chiffres à jour (pas de màj hier, je ne sais pas pourquoi) :
20003-1586086553-9723.png

A comparer avec les chiffres d'il y a 2 jours :
Sans titre.png

On a donc un mort de + dont deux traités. Pas mal !
Citation :
Publié par Soumettateur
Ce qui est sûr également, car les actes restent aussi, c'est qu'il a commencé à tester systématiquement alors que le discours officiel des responsables du système de santé français étaient toujours que les tests systématiques ne servent à rien.
En faite, c'est un grand centre de référence de maladie infectieuse donc bien sur qu'ils ont testé. Mais quand tu ressors les papiers qu'il a signé, je comprend qu'il pense que globalement qu'on s'affole pour rien et que ça ne sert pas à grand chose de tester.

Exemple 1 :

Citation :
Seven years later, the emergence of SARS-CoV-2 in December 2019 reproduced this pattern of disproportionate fear of importation and spread of infections in mainland France while the cases reported worldwide remain almost only localised in China as only 34 people died of this disease (Covid-19) outside China as at 25 February 2020
Citation :
Thus, it is surprising to see that all the attention focused on a virus whose mortality ultimately appears to be of the same order of magnitude as that of common coronaviruses or other respiratory viruses such as influenza or respiratory syncytial virus
Exemple 2 :

Citation :
There is little chance that the emergence of SARS-CoV-2 could change this statistic significantly. Fear could have a larger impact than the virus itself; a case of suicide motivated by the fear of SARS-COV-2 has been reported in India [28].
Et avant que ça arrive en Europe, au vu de la propagande chinoise, des chiffres publiés, des antécédents de SRAS et du MERS qui s'était finalement pas si mal passé. Pour tous les gens qui n'y regardaient pas de trop près, il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. Maintenant à posteriori c'est facile de voir tous les détails qui annonçait la catastrophe.



Mais déjà de principe l'argument d'autorité je trouve ça très suspicieux, mais croire que quelqu'un ne peut pas avoir tord puis raison, puis tord etc... Et surtout, il semble que beaucoup de gens ont du mal à réfléchir dans l'incertitude. C'est pas parce qu'on a pas d'information qu'on ne peut pas prendre des décisions. Mais à l'inverse, c'est pas parce qu'il faut prendre des décisions qu'il faut créer des certitudes.
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