[wiki] [Economie] Causes et conséquences de la crise économique et financière

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par gnark
Bah ca alors l'état aurait en fait mieux fait de vendre ses parts pour gagner du pognon ... franchement je me marre
Pour le coup, oui. Cela dit les personnes contre la réforme ont gagné.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Individualisme vs intérêt général.
L'intérêt général quel est-il ? Tu le definis comment et tu l'appliques comment si ce n'est par la force ?

Puisqu'il est forcément coercitif, l'intérêt général doit être d'intervenir le moins possible par défaut, dans l'intérêt général.

Vive l'individualisme.
Message supprimé par son auteur.
Ca a déjà été fait lundi me semble, mais bon ça changerait rien de toute façon. En prime on le sait t'as bien quoi 80% des échanges fait par des algo, or on sait qu'il accentue les hausses et les baisses.
Donc à moins de couper ces algo....

Là vu que le dow va prendre cher, y a des chances que ça termine à du -10 voire -12% sur le cac.

Et le pétrole bientôt les saoudiens vont nous donner de l'argent pour qu'on prenne leur stock
Citation :
Publié par Ron Jet
L'intérêt général quel est-il ? Tu le definis comment et tu l'appliques comment si ce n'est par la force ?

Puisqu'il est forcément coercitif, l'intérêt général doit être d'intervenir le moins possible par défaut, dans l'intérêt général.

Vive l'individualisme.
L’intérêt général c'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu n'es pas un esclave de maison ou un paysan qui travaille pour fournir les banquets de son lord. L'individualisme est l'essence même de la coercition puisqu'il promeut le pouvoir individuel face à tous les autres. Je dois admettre que mieux posée ta question a sa place en philo cependant.


Sinon j'ai découvert un super pouvoir aujourd'hui: tousser dans le bus, c'est magique.
Citation :
Publié par Melodida
-11 % sur le cac 40, mon pea est prêt pour des achats pas cher
C'est la grosse panique je suis rendu à -20%, l"année passée a été totalement effacée. C'est drôle comme les fonds d'investissements des particuliers ne parient jamais à la baisse.
Citation :
Publié par Lugi Sakabu
Il va dire de la merde. Next.
Oui, ça on sait.
Mais je parle des mesures qu'il va prendre ou faire prendre par la FED d'une part, et son administration de l'autre.
Ce serait tellement bien qu'on évite de revenir à un business as usual comme en 2008.. Qu'on profite de cette crise pour faire un examen approfondi de nos sociétés et du système actuel et qu'on comprenne que c'est une voie sans issue..

Ben quoi, on peut toujours rêver non ?
Citation :
Publié par ClairObscur
Ce serait tellement bien qu'on évite de revenir à un business as usual comme en 2008.. Qu'on profite de cette crise pour faire un examen approfondi de nos sociétés et du système actuel et qu'on comprenne que c'est une voie sans issue..

Ben quoi, on peut toujurs rêver non ?
Oui on peut rêver vu que c'était déjà ce qui était dit en 2008, et avant, et avant, ...
Citation :
Publié par ClairObscur
Ce serait tellement bien qu'on évite de revenir à un business as usual comme en 2008.. Qu'on profite de cette crise pour faire un examen approfondi de nos sociétés et du système actuel et qu'on comprenne que c'est une voie sans issue..
Oui, ce serait bien en effet.

Citation :
Ben quoi, on peut toujours rêver non ?
Ce n'est pas interdit.

Mais ne nous faisons surtout pas d'illusions, nous vivons dans un monde où seule l'accumulation de capital compte (c'est la définition même du capitalisme : A-M-A').
Citation :
Publié par Yasujiro Ozu
Mais ne nous faisons surtout pas d'illusions, nous vivons dans un monde où seule l'accumulation de capital compte (c'est la définition même du capitalisme : A-M-A').
Des fois je me dis que ces gens qui accumulent savent un truc qu'on ne sait pas, genre qu'une fois mort tu as une place dans un paradis de qualité proportionnelle au pognon que tu auras amassé de ton vivant .

Mais plus vraisemblablement, ce sont des gens à tendance sociopathe plein d'orgueil .
Citation :
Publié par Yasujiro Ozu
Mais ne nous faisons surtout pas d'illusions, nous vivons dans un monde où seule l'accumulation de capital compte (c'est la définition même du capitalisme : A-M-A').
Je vois quand même pas bien le rapport entre une crise sanitaire et la remise en cause du capitalisme.

Dans n'importe quel modèle économique et social une crise sanitaire a un impact négatif, donc pour une fois que le système se montre assez vertueux en privilégiant la santé des gens par rapport aux enjeux économiques, je vois pas trop de raison de gueuler après le sale capitalisme.

Vous auriez préféré quoi ? Zéro mesure sanitaires pour pas affoler les bourses et faire perdre d'argent aux actionnaires ?

En plus le vecteur de contagion et donc de crise c'est la liberté de circulation des personnes, un droit universel et humaniste qu'on ne peut pas imputer à un excès du capitalisme.

Faut arrêter d'accuser le capitalisme, l'UE, Macron [insérez votre croquemitaine] chaque fois qu'un truc va de travers.

Dernière modification par Arcalypse ; 12/03/2020 à 16h06.
Citation :
Publié par Yasujiro Ozu
Oui, ce serait bien en effet.


Ce n'est pas interdit.

Mais ne nous faisons surtout pas d'illusions, nous vivons dans un monde où seule l'accumulation de capital compte (c'est la définition même du capitalisme : A-M-A').
Oui. C'est un système dans lequel on a baigné toute nos vies et qu'il est, du coup, très difficile mentalement de simplement remettre en question à cause des bouleversements gigantesques que cela impliquerait.

Pourtant on va y venir. Pour moi ça ne fait aucun doute vu que la route que nous suivons est matériellement insoutenable. L'hyper-consommation, la croissance infinie, la mondialisation.. etc ce sont des aberrations dans une petite planète comme la notre aux ressources finies et déclinantes.
.
Le problème ce serait d'arriver à le faire de nous même, de notre plein arbitre avant de se prendre le mur, pas après, contraints et forcés et pour des questions de survie...
Citation :
Publié par Aragnis
Mais plus vraisemblablement, ce sont des gens à tendance sociopathe plein d'orgueil .
Le capitalisme est un système économico-politique, ce ne sont pas simplement des "gens" riches . C'est, de plus, une structure mondiale depuis 50 ans maintenant avec l'avènement du néo-libéralisme (Chili Pinochet/CIA/Chicago boys 1973, Thatcher 1979, Reagan 1980, Mitterrand 1984, etc.). C'est cela - cette notion de structure et d'implication réciproque entre le travail et le capital - qu'il est impossible à faire comprendre à des personnes de droite (LR, LREM, par exemple en France).

Citation :
Publié par ClairObscur
Oui. C'est un système dans lequel on a baigné toute nos vies et qu'il est, du coup, très difficile mentalement de simplement remettre en question à cause des bouleversements gigantesques que cela impliquerait.
Oui, cela impliquerait des changements incroyables. Pour faire un pastiche, je reprend une citation du Grand Timonier : "la révolution ne sera pas un dîner de gala". (non je n'ai jamais été maoïste, je précise à titre préventif pour m'éviter les foudres de certains ici )

Citation :
.
Le problème ce serait d'arriver à le faire de nous même, de notre plein arbitre avant de se prendre le mur, pas après, contraints et forcés et pour des questions de survie...
Tu es plus optimiste que moi. Mon point de vue est que le mur se rapproche à grande vitesse. J'espère avoir tort. Il y a à ce propos dans le Monde Diplomatique de ce mois-ci, une très intéressante tribune de Frédéric Lordon intitulée "Coronakrach" : https://blog.mondediplo.net/coronakrach (c'est en accès libre, très bien documenté et ça vaut vraiment la peine d'être lu).

Extrait :


Citation :
(...)

Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.

C’est bien sûr l’hôpital, en avance sur la finance, qui offre le spectacle le plus saisissant du krach général. Le néolibéralisme y a concentré ce qu’il avait de meilleur. La désorganisation est totale, la rationalité néomanagériale à son sommet d’irrationalité, tout a été méthodiquement détruit. Comme l’explique une tribune récemment parue, le bed management dont s’enorgueillissait Agnès Buzyn il y a peu encore, qui soumet l’organisation au seul critère des flux tendus et du zéro-lit-libre — comme une entreprise lean recherche le zéro-stock, puisqu’il est de soi que gérer des flux de malades (les malades sont des particules de flux) ou de pièces détachées, c’est idem —, le bed management, donc, fait connaître toutes ses vertus : lean mais incapable de reprendre le moindre choc de charge. Bien avant le virus, le monde hospitalier se criait déjà au bord de l’effondrement ; on imagine avec. Il ne faut pas se faire la moindre illusion : le gouvernement ne récupérera ni les 3 milliards d’ISF ni quelque partie des 10 milliards de CICE pour les donner à l’hôpital, mais on peut parier tout au contraire que, l’épidémie passée, et quelques tapes dans le dos distribuées devant les caméras, l’agonie managériale reprendra son cours à l’identique.

(...)

Le cas de la recherche, bien sûr est différent, mais pas moins illustratif : on a pu lire ce témoignage de Bruno Canard, spécialiste au CNRS des coronavirus, qui raconte les merveilles de la gestion de la recherche « par projet » : incapable de continuité de long terme, soumise aux aléas des sujets « sexy » et aux fluctuations de la mode, soumettant les chercheurs à l’inepte bureaucratie des appels d’offre. Bref : sa recherche sur les coronavirus entamée au début des années 2000 a été mise en cale sèche, privée de financement par le revirement des tendances du glamour académique-institutionnel. En matière de recherche, par définition, on ne sait jamais quoi débouche quand comment, mais on se dit tout de même qu’avec quinze ans de continuité on en saurait un peu plus. Comme à l’hôpital : sitôt la parenthèse fermée, la destruction managériale poursuivra, c’est-à-dire : on surréagira en mettant le paquet sur les coronavirus, mais en asséchant d’autres recherches dont l’utilité perdue n’éclatera que dans une décennie.

L’école, c’est encore autre chose. Normalement lieu de l’éducation à la prophylaxie en temps d’épidémie, les enseignants s’interrogent pour savoir si ce serait trop demander que de disposer de savon et d’essuie-main… À propos de lavage de mains, on pense aux injonctions médiatiques quotidiennes, alors qu’il n’y a plus nulle part un flacon de gel hydro-alcoolique, la main invisible du marché doit avoir momentanément de l’arthrite, ou alors avoir été requise ailleurs. Pendant ce temps le gouvernement se refuse à fermer les écoles, quitte à ce que les mioches porteurs sains aillent répandre le virus un peu partout, et non pas parce qu’il importe de maintenir la vie sociale dans une approximation de normalité mais parce qu’il importe surtout que les salariés restent rivés à leur poste, exposés ou pas, malades ou pas, ça n’est pas la question. Moyennant quoi Blanquer explique benoîtement devant des journalistes qui ont le répondant d’une chambre à air que les écoles restent ouvertes « parce qu’il faut que les infirmières puissent aller soigner les gens » — les infirmières : 2% de la population active, bravo Jean-Michel.

(...)
Edifiant...
Citation :
Publié par Melodida
-11 % sur le cac 40, mon pea est prêt pour des achats pas cher
C'est beaucoup beaucoup trop tôt !
https://www.lemonde.fr/economie/arti...2746_3234.html
On compare cette crise à celle de 2008.
La bourse peut perdre 50% en deux ans.
En l'occurrence, la bourse ne remontera, à mon avis, pas avant qu'une issue à la crise puisse être trouvée.
Cette crise est assez facile à analyser car elle est économique avant tout.
Donc quand l'activité économique repartira, la bourse pourra repartir aussi.
Et moi qui suis toujours dans les mauvais coup et qui ai investi 15K le 28 février parce que c'était la fin de la période REER
Mais bon c'est comme toujours ça va finir par remonter, et je réinvestirais d'autant plus quand on aura touché le fond. De toutes façons les marchés depuis que je fréquente (2013) y'a eu une seule véritable bonne année, tout le reste a été merdique.

Perso je suis assez content en fait, moins de pollution, moins d'activité économique, moins de sur-exploitation des ressources .... et on vit encore sans problème majeur. Si ça pouvait rester ainsi de façon définitive ça serait pas mal, mais je sais que tout le monde va se battre pour faire remonter la bourse.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés