Sur le principe je suis d'accord, mais si ton système de retraite a besoin d'une réforme économique et tu veux en faire un systémique, est-ce qu'on ne multiplie pas les coûts à en faire deux consécutives ? Et quelle séquentialité ?
Bon cela dit je te rejoins sur le fait que la réforme a été mal amenée au moins sur la forme. Sur le fond, on atteint mes limites en économie de la santé!
Ton système a besoin d'une réforme économique :
1) Si tu parles de maintenant la tout de suite, cela veut dire que tu ne fais pas une réforme systémique puisque le temps que la réforme se mette en place, ton système a coulé.
2) Si tu parles dans x années, et bien normalement ton nouveau système il est censé être opérationnel donc il doit en principe répondre aux nouvelles contraintes et faire en sorte de rendre le système viable. Sauf à dire que tu fais un nouveau système non viable et non performant et qui ne résoudra pas les problèmes.
Comme un nouveau système, cela a un coût non négligeable, j'avoue qu'il va falloir me convaincre de quel est l'intérêt de mettre un nouveau système qui ne marche pas, autant garder l'ancien et trouver des mesures pour qu'ils soient plus efficients.
Sur le fond, le problème est que le nouveau système est forcément pensé avec ceci "A la fin, les gens ont quoi et comment". Et la je parle également en terme de philosophie et d'ambition.
Tant que les politiques ne daignent pas répondre à ces éléments simples alors il y a un problème parce que cela sous entend qu'il y a des intérêts cachés et des objectifs volontairement tus (du verbe taire). Les gens sont capables d'accepter de faire des efforts si ils apparaissent justifiés, les politiques ont juste oublié qu'il est plus difficile voir impossible de camoufler des choses vu les moyens de communication actuels.
Bref, le principal problème de fond par la suite c'est que si ce gouvernement s'entête à faire une réforme du système de sécu tout seul, cela va donner libre court aux gouvernements suivants de faire pareil et un système de sécu non stable est une catastrophe sociétale.
C'est cela que je crains le plus, que la sécu devienne un enjeu électoral alors qu'elle ne devrait jamais l'être.
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