Aller à la page... |
Le véganisme à l'épreuve des considérations éthiques, sanitaires et environnementales
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
Metalovichinkov |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Metalovichinkov |
|
Ce qui est très énervant avec ce sujet à chaque fois, c'est tous ces commentaires qui mettent au premier plan, au centre du sujet, des aspects qui devraient être considérés comme complètement marginaux.
1) "Vous savez il y a des enfants ou des animaux vegan qui sont morts." Ben oui comme partout ya des extrêmes qui font d ela merde… Ya beaucoup plus d'humains qui sont obèses morbides, ont tous les problèmes dûs à l'agriculture/alimentation industrielle, etc. 2) "L'élevage peut être utile à l'environnement". Oui mais il ne l'est en majorité pas. Personne de crédible ne suggère que le futur idéal est qu'il n'y ait plus aucun animal en train de pâturer dans les prairies. Vous inquiétez pas on en est encore loin, la dictature vegan est beaucoup plus éloignée de nous que la dictature verte misogyne de Handmaid's Tale. C'est très bien d'avoir ces éléments de fonds en tête, et je comprends bien qu'entendre un vegan extrême balancer des opinions absolues du style "on doit mettre fin à toute forme d'exploitation animale", ça paraisse absurde. Mais justement ce n'est pas le cas de la majorité : le veganisme est principalement une réaction à l'agriculture industrielle. C'est pas compliqué. Si notre agriculture parvenait à se réorienter vers des pratiques vertueuses et respectueuses de l'environnement et des animaux, pouf, par magie il y aurait beaucoup moins de vegan. Le veganisme n'est pas une fin en soit. C'est absolument pas la secte absolutiste que les médias et le buzz veulent faire imaginer, en tout cas de nos jours. Citation :
Perso depuis quelques mois je suis quasiment vegan à la maison, c'est hyper simple : dès lors qu'on a remplacé les produits animaux de son placard par les alternatives vegan, ça devient bien plus facile que le contraire, forcément. En plus on trouve de plus en plus de produits made in France. Faut aussi réfléchir à la recette parfois, mais ça prend 2 minutes de nos jours. Au resto c'est quasi impossible (pas une question de "facilité" donc) du coup je suis 95% végétarien (facile à Paris). Et j'ajoute au cas où que je boude absolument pas mon plaisir, évidemment. C'est le cliché de l'alimentation végétarienne ou vegan, mais c'est vrai : on se retrouve bien obligé de diversifier (sauf si on prend les tomates mozza au resto tous les jours…) Citation :
Je ne comprends pas ce début de dissonnance cognitive : tu sais que l'élevage industriel, c'est l'un des pires trucs que l'homme ait réussi à concevoir, que ce soit pour l'environnement ou l'animal. Alors comment, dès lors que la viande vient d'un restau, cette considéraion disparaît-elle de ton esprit ? C'est peut-être récent, auquel cas je comprends très bien, parce qu'on est tous passés par là, c'est pas un bouton on/off, c'est progressif. Mais vu ton explication détaillée, c'est un point qui m'a interpellé. Quant à se "tamponner grave" du bien-être animal, je me demande toujours comment c'est possible sans être psychopathe. Si je me rappelle bien, les stats indiquent généralement environ 25% de ratés à l'étourdissement, donc 25% de bêtes saignées, débitées, etc, encore bien conscientes. Sachant que c'est le cas dans à peu près tous les abattoirs (les différences entre les filières bio et les filières traditionnelles ne jouent pas dans l'abattage). Ca n'existe plus les petits abattoirs sympa, c'est partout des trucs énormes, à la chaîne à des rythmes de tarés, qui occasionnent des souffrances inimaginables. Et, comme l'agriculture, c'est pas juste sur l'animal ou l'environnement le problème. Les employés d'abattoirs ont des vies abominables, du coup… En conclusion, Le fait est qu'aujourd'hui, notre environnement bénéficiera dans les grandes largeurs d'une réduction de l'élevage de bétail, dont l'immense majorité est industrielle, malgré les concerts de "mais moi je prends ma viande chez mon petit boucher" qui tentent à chaque fois de remettre en cause à cette réalité. Si tu ajoutes les considérations éthiques sur la responsabilité de l'homme dans les souffrances infligées à des milliards de bestiau sentients, c'est no-match : ya aucune raison de pas faire un petit effort au niveau individuel. Après, les considérations de santé, bah faut faire attention vite fait mais dans 99% des cas yaura aucun problème. Et les hypothèses catastrophistes d'un monde sans viande etc, tu peux laisser ça aux masturbateurs, on s'en balec, ya des urgences un peu plus réelles lol. C'est un problème que j'aimerais avoir hein, ça voudrait dire qu'on a réussi à mettre fin à l'élevage industriel (et donc aussi la monoculture industrielle qui lui est majoritairement destinée) en un claquement de doigts : si j'ai le choix entre ça et continuer d'essayer de changer petit à petit, je prends direct. Et au final, l'un des trucs les plus marquants du végétarisme ou du veganisme, c'est l'impact sur l'entourage, et donc les mentalités. Ces espèces de pratiques de hippie extrémistes qui vivent dans les bois sans se laver, c'est fou comme elles paraissent moins absurdes aux gens quand c'est quelqu'un de normal, comme eux, qui leur en parle. Et tout à coup les arguments rationnels peuvent exister, alors qu'ils sont inaudibles avant. Ca ne se fait pas sans réactions virulentes "mais pourquoi tu manges une carotte alors, elle souffre pas ?" et finalement 6 mois après la personne te dit qu'elle mange quasiment plus de viande et arrête d'acheter ses oeufs par cartons de 30 oeufs de poule en cage. Citation :
Monde apocalyptique détruit par la disparition des prairies ou lion qui n'a plus le droit de chasser la gazelle, c'est de la masturbation peut-être tout à fait intéressante d'un point de vue intellectuelle, mais qui sert aujourd'hui principalement à détourner d'un sujet qui pourrait sinon facilement faire l'unanimité, ou en tout cas suffisamment pour aller dans une direction vertueuse. C'est pas comme si on avait pas aussi, en même temps, à lutter contre l'influence pernicieuse de lobbies surpuissants (que tu es le premier à dénoncer ailleurs, mais bizarrement quand il s'agit de veganisme, là tout à coup les hippies semblent tout aussi dangereux). Dernière modification par Quint` ; 25/02/2020 à 09h23. |
25/02/2020, 09h05 |
|
|
Citation :
Citation :
Citation :
|
25/02/2020, 12h41 |
|
|
Citation :
Je te saurais gré de me présenter un système de morale consistant en ce cas. L'utilitarisme ne l'est pas plus que la morale Kantienne. Si tu appliques de maniere consistante de l'utilitarisme, tu vas aboutir a un resultat proprement monstrueux. |
25/02/2020, 12h43 |
|
|
Bah typiquement, le coeur du sujet depuis le début ? En quoi le véganisme est un système moralement inconsistant ?
|
25/02/2020, 12h48 |
|
|
|
25/02/2020, 12h53 |
|
|
|
25/02/2020, 13h02 |
|
Alpha & Oméga
|
Pourquoi j'ai l'impression que dès qu'il y a un sujet avec les vegan ca part en prosélytisme ?
|
25/02/2020, 13h31 |
|
Metalovichinkov |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Metalovichinkov |
Zangdar MortPartout |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Zangdar MortPartout |
Metalovichinkov |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Metalovichinkov |
Suivre Répondre |
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|