[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires

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Heureusement que vous avez pas de diplôme en physique chimie sinon j'aurai été dans l'obligation morale de contacter votre alma mater et dire qu'elles donnaient des diplômes a des incompétents sans aucune connaissance des risques chimiques ne sachant faire que des produits en croix.

Je vois bien Jun Noguchi dire au milliers de victimes de ses conneries "Oh mais y a dilution du mercure dans l'eau de la mer !"

Plus sérieusement, la question n'est même pas combien ils relâchent d'eau mais où et dans quel état chimique ils relâchent l'eau. Les cations d'uranium peuvent très bien réagir avec des anions présent dans l'eau marine pour faire des sels qui se deposeraient dans les fonds marins avant de se faire absorber par les plantes puis bouffer par les poissons qui finiraient dans vos assiettes. ( Enfin les mienne en perspective Fock)

Enfin, c'est pas ma chimie, mais c'est pas aussi simple qu'un C1V1=C2V2. Vraiment.
Citation :
Publié par Zackoo
Heureusement que vous avez pas de diplôme en physique chimie sinon j'aurai été dans l'obligation morale de contacter votre alma mater et dire qu'elles donnaient des diplômes a des incompétents sans aucune connaissance des risques chimiques ne sachant faire que des produits en croix.

Je vois bien Jun Noguchi dire au milliers de victimes de ses conneries "Oh mais y a dilution du mercure dans l'eau de la mer !"

Plus sérieusement, la question n'est même pas combien ils relâchent d'eau mais où et dans quel état chimique ils relâchent l'eau. Les cations d'uranium peuvent très bien réagir avec des anions présent dans l'eau marine pour faire des sels qui se deposeraient dans les fonds marins avant de se faire absorber par les plantes puis bouffer par les poissons qui finiraient dans vos assiettes. ( Enfin les mienne en perspective Fock)

Enfin, c'est pas ma chimie, mais c'est pas aussi simple qu'un C1V1=C2V2. Vraiment.
https://www.futura-sciences.com/scie...-oceans-40828/

Il y a déjà de l'uranium dans l'eau de mer (cf ci-dessus) dans des proportions supérieures au facteur de dilution si en fait c'était des tonnes d'uranium et non pas des tonnes d'eau qu'on rejetait.
Un isotope ne change rien aux propriétés chimiques.

Donc tu as p-e raison qu'il y d'autres choses à faire qu'une règle de trois mais ton intervention n'est pas probante. Et on s'en sort encore avec une règle de 3.

Édit:
Si je ne me suis pas trompé ça rajouterait de l'ordre du µg/m3 quand il y en a déjà 3mg/m3 (rappel hypothèse: on rejette de l'uranium pur)

Dernière modification par Ex-voto ; 05/02/2020 à 22h56.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Meine
C'est pas une question de peur ou d'indifférence. Là y a un côté gros dégueulasse qui me gêne, le virus tu n'y peux pas grand chose.
J'échange une piscine de Fukushima dans les océans par an contre le fait que les Japonais foutent la paix aux cétacés et aux thons rouges. Et à mon avis, les baleines sont d'accord avec moi.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Zackoo
Heureusement que vous avez pas de diplôme en physique chimie sinon j'aurai été dans l'obligation morale de contacter votre alma mater et dire qu'elles donnaient des diplômes a des incompétents sans aucune connaissance des risques chimiques ne sachant faire que des produits en croix.

Je vois bien Jun Noguchi dire au milliers de victimes de ses conneries "Oh mais y a dilution du mercure dans l'eau de la mer !"

Plus sérieusement, la question n'est même pas combien ils relâchent d'eau mais où et dans quel état chimique ils relâchent l'eau. Les cations d'uranium peuvent très bien réagir avec des anions présent dans l'eau marine pour faire des sels qui se deposeraient dans les fonds marins avant de se faire absorber par les plantes puis bouffer par les poissons qui finiraient dans vos assiettes. ( Enfin les mienne en perspective Fock)

Enfin, c'est pas ma chimie, mais c'est pas aussi simple qu'un C1V1=C2V2. Vraiment.
Je n'arrive pas à savoir si c'est du troll ou de l'ignorance.

Reprenons :
Juste à titre informatif, les "cations d'uranium" ne sont pas un "état chimique de l'eau".
D'ailleurs, pourquoi tu parles d'uranium ? Depuis le début il est mentionné que les rejets sont des rejets de tritium. Ça tombe bien, le tritium dans l'eau ne risque pas de se concentrer en précipitant : il a les mêmes propriétés que l'hydrogène, et il forme déjà des molécules d'eau tritiée.

La comparaison avec la catastrophe de Minamata est ridicule : ils ont déversé 14 tonnes par an de mercure, on parle ici de 2g de tritium par an. Alors que les seuls de toxicité du mercure sont inférieures !!
Ici, la substance de base est largement moins dangereuse que des tonnes de mercure.
J'ai fait un petit calcul : si une personne ne buvait exclusivement que de l'eau en de servant directement dans les cuves, au bout d'un an elle aurait un risque de cancer augmenté de 0.2% (a la grosse louche) dans les 10 années suivantes.
Si une personne ingérait une fois 1 mg de ce que l'usine a déversé dans la baie de Minamata, elle meurt. 100 %.
Vraiment une comparaison parfaite, les deux situations sont complètement identiques.

Bref, bravo de t'être souvenu des formules de dilution, mais il va falloir apprendre à faire des produits en croix maintenant.
Citation :
Publié par Ex-voto
https://www.futura-sciences.com/scie...-oceans-40828/

Il y a déjà de l'uranium dans l'eau de mer (cf ci-dessus) dans des proportions supérieures au facteur de dilution si en fait c'était des tonnes d'uranium et non pas des tonnes d'eau qu'on rejetait.
Un isotope ne change rien aux propriétés chimiques.

Donc tu as p-e raison qu'il y d'autres choses à faire qu'une règle de trois mais ton intervention n'est pas probante. Et on s'en sort encore avec une règle de 3.

Édit:
Si je ne me suis pas trompé ça rajouterait de l'ordre du µg/m3 quand il y en a déjà 3mg/m3 (rappel hypothèse: on rejette de l'uranium pur)
Non on s'en sort pas, l'océan n'est pas un bécher avec un aimant magnétique qui tourne a 2000 rpm. La simple existence d'un 7eme continent composé de plastique devrait t'en convaincre. Pour faire une équation de dilution, l'une des conditions sine qua none est que le système soit a l'équilibre, hors les océans ne le sont pas. C'est pour ca qu'il y'a souvent ce qu'on appelle des "supersaturation local"

Ta logique part du principe qu'il y'a "a priori" aucun problème, et que donc on ne mérite pas de challenger le procédé pour voir si il y'a des failles. C'est pas comme ça qu'on fait de la sécurité en chimie. T'es libre de le faire, mais c'est parce que tu n'as pas les responsabilités du job qui vont avec.

Note bien que je ne dis absolument pas, a aucun moment, que ce que fait le Japon est bien ou pas, juste ou pas. Je dis purement et simplement que si la logique consiste à appliquer une équation de dilution dans le cas d'un système qu'on appelle "océan", alors c'est faux d'un PdV risque chimique.

Citation :
Publié par Fnord
Je n'arrive pas à savoir si c'est du troll ou de l'ignorance.

Reprenons :
Juste à titre informatif, les "cations d'uranium" ne sont pas un "état chimique de l'eau".
D'ailleurs, pourquoi tu parles d'uranium ? Depuis le début il est mentionné que les rejets sont des rejets de tritium. Ça tombe bien, le tritium dans l'eau ne risque pas de se concentrer en précipitant : il a les mêmes propriétés que l'hydrogène, et il forme déjà des molécules d'eau tritiée.

La comparaison avec la catastrophe de Minamata est ridicule : ils ont déversé 14 tonnes par an de mercure, on parle ici de 2g de tritium par an. Alors que les seuls de toxicité du mercure sont inférieures !!
Ici, la substance de base est largement moins dangereuse que des tonnes de mercure.
J'ai fait un petit calcul : si une personne ne buvait exclusivement que de l'eau en de servant directement dans les cuves, au bout d'un an elle aurait un risque de cancer augmenté de 0.2% (a la grosse louche) dans les 10 années suivantes.
Si une personne ingérait une fois 1 mg de ce que l'usine a déversé dans la baie de Minamata, elle meurt. 100 %.
Vraiment une comparaison parfaite, les deux situations sont complètement identiques.

Bref, bravo de t'être souvenu des formules de dilution, mais il va falloir apprendre à faire des produits en croix maintenant.
Ok Raoul. T'a réussi a écrire n'importe quoi pour rien. Quand je parle de l'eau je parle de l'eau contaminé, donc de ses composants, qu'est ce que j'en ai a foutre de savoir si ils relachent l'eau sous forme de glace, de gas ou de liquide. Tu le fais exprès ou bien ? Y'a un contexte dans une histoire. D'abord je compare au scénario de Minamata pour bien expliquer que dire il va y'avoir dilution, ça ne marche pas forcément. Il y'a des antécédents historiques qui prouvent le contraire, et en Science, on prend en compte les expérience du passé. Capiche ? Principe de base en science, genre niveau CP. C'est du qualitatif et pas du quantitatif.

En plus tu me troll en m'insultant d'idiot qui sait pas lire. Mais bon, peut-être que c'est toi qui se fout du monde ?

Citation :
Depuis des années, Tepco essaye de traiter ce liquide qui contient près de soixante-deux composants radioactifs, afin de le rendre inoffensif pour l'être humain. L'un des composants, le tritium, serait pourtant toujours bel et bien présent dans ces eaux
Vu que tu m'as l'air d'avoir de gros problème de lecture et de compréhension ( chose critique pour un scientifique mais bon), je t'ai mis la partie importante de manière visible. La encore j'ai pris l'uranium, mais vu qu'il y'a 62 composants chimiques, y'a aussi potentiellement tous les actinides. Franchement croire qu'il y'a que du tritium dans l'eau contaminé ... lol.
Citation :
Publié par Zackoo (#30802408

Vu que tu m'as l'air d'avoir de gros problème de lecture et de compréhension ( chose critique pour un scientifique mais bon), je t'ai mis la partie importante de manière visible. La encore j'ai pris l'uranium, mais vu qu'il y'a 62 composants chimiques, y'a aussi potentiellement tous les actinides. Franchement croire qu'il y'a que du tritium dans l'eau contaminé ... lol.
Ô mon bon maître, pourriez-vous donc m'indiquer précisément où, dans l'article dont on discute depuis ce matin, il est mentionné que l'on projette de rejeter dans l'océan autre chose que du tritium ?
http://www.slate.fr/story/187044/ton...hima#xtor=RSS-
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Les sources originales en anglais sont encore plus explicites sur le sujet d'ailleurs.
Citation :
Depuis des années, Tepco essaye de traiter ce liquide qui contient près de soixante-deux composants radioactifs, afin de le rendre inoffensif pour l'être humain. L'un des composants, le tritium, serait pourtant toujours bel et bien présent dans ces eaux. Cet isotope de l'hydrogène est plus difficile à séparer de l'eau que les autres éléments radioactifs traités par la centrale.
Pour rappel, une centrale à charbon rejette 10 fois plus de radioactivité qu'une centrale nucléaire. Et elles sont bien plus nombreuses.
Mais là, faut croire que ça dilue, parce que tout le monde s'en fout.

C'est l'effet noir-parler: comme il y a "nucléaire" dans le nom de la filière uranium, c'est maléfique. Ash-nazg durbucléaire, ash nazg thakhatumique, ash nazg agh burzum-ishi radioacpatul !
On aurait pu appeler ça des centrales nécromantiques, ça aurait plus d'acceptation sociale.
Citation :
Publié par Zackoo
Non on s'en sort pas, l'océan n'est pas un bécher avec un aimant magnétique qui tourne a 2000 rpm. La simple existence d'un 7eme continent composé de plastique devrait t'en convaincre. Pour faire une équation de dilution, l'une des conditions sine qua none est que le système soit a l'équilibre, hors les océans ne le sont pas. C'est pour ca qu'il y'a souvent ce qu'on appelle des "supersaturation local"

Ta logique part du principe qu'il y'a "a priori" aucun problème, et que donc on ne mérite pas de challenger le procédé pour voir si il y'a des failles. C'est pas comme ça qu'on fait de la sécurité en chimie. T'es libre de le faire, mais c'est parce que tu n'as pas les responsabilités du job qui vont avec.

Note bien que je ne dis absolument pas, a aucun moment, que ce que fait le Japon est bien ou pas, juste ou pas. Je dis purement et simplement que si la logique consiste à appliquer une équation de dilution dans le cas d'un système qu'on appelle "océan", alors c'est faux d'un PdV risque chimique.
Pas vraiment convaincu. Note que je ne dis pas qu'il ne peut pas exister quelque chose de pertinent à opposer mais malheureusement tu n'exposes rien de probant .
En plus tu me reproches de partir du principe qu'il n'y a pas de problème mais l'article initial dit clairement que cette solution est envisagée par l'AIEA. Donc, la démarche est différente. Des experts ont envisagé le truc et ensuite je fais un calcul d'ordre de grandeur derrière pour me faire mon avis, seule chose que je peux faire à mon niveau.

Tu parles de continent plastique:
-on rejette de l'eau...en tout cas quelque chose de clairement miscible et qui va pas faire un mélange binaire ou que sais-je.
-le continent plastique, si ce n'est que 1% de la surface du Pacifique, ok ça augmente d'un facteur 100 l'ordre de grandeur si toute l'eau reste dans la même colonne (je suppose que c'est ce que tu voulais souligner).

Après c'est vrai que dans ma tête j'imagine qu'on va tirer un tuyau "suffisamment loin" pour déverser les 4,5L/s à l'endroit qui va bien et que c'est une grosse faiblesse du raisonnement.

Malgré tout en majorant le risque d'un point de vue incroyable en quantité, à la fin on a encore un facteur 1000 en sécu. Je suis preneur si tu trouves le %age massique des 62 contaminants. A la fin on va trouver un facteur > 10^12 en sécu pour tous les contaminants ama.

Ce qui si l'AIEA valide la solution suffira à me rassurer.

Calculer un ordre de grandeur, c'est un outil très puissant. Ça a ses limites mais ça me méritait pas le ton docte que tu as utilisé.
Citation :
Publié par Lestat De Lioncourt
Je suis presque certain que laisser l'eau s'évaporer réglerait le problème vu les concentrations et l'activité ridiculebque ca représente ce tritium.
Le tritium c’est l’eau et l’eau c’est le tritium. Si tu laisse s'évaporer, c’est une dilution dans l’atmosphère.
Citation :
Publié par Fouin.
Tout à fait, c'est pour ça qu'en Bretagne si tu te balade sur la cote de granit rose tu prend une dose de radioactivité létale en l'espace de dix minutes, la radioactivité du radon s'accumule dans le granit, sans jamais baisser (car il n'y aucune désintégration, jamais), jusqu'à atteindre des seuils mortels aussi rapidement. C'est aussi pour cela qu'à Prypiat depuis l'accident de la centrale de Tchernobyl la radioactivité n'a fait qu'augmenter, toujours, s'accumulant chaque seconde. Dans 3 siècle, à Prypiat, la radioactivité tuera en moins d'une nanoseconde.


pardon, je me suis mal exprimé. ça vous donne une bonne occasion de briller à pas chère mais mon propos concernait les organismes vivants.
donc je reprend, on élimine pas une contamination radioactive une fois qu'elle est assimilé par un poisson (qui sera intégré dans la chaîne alimentaire), une plante ou un touriste en maillot de bain.
Ça semble a priori bien plus simple de diluer dans les océans que dans l'atmosphère, ainsi que plus rapide et moins cher.

Et pour les ordre de grandeur, même si ça ne veut pas dire grand chose, volume de l'atmosphère :5,1*10^18 Kg, volume des océans : environ 1,4*10^21Kg, donc presque 300 fois plus. Par ailleurs l'eau évaporée retombe très vite, ça revient au final à rejeter une grosse part dans les océans et une petite part sur la terre, pourquoi s’embêter alors ?
Citation :
Publié par elerazar
pardon, je me suis mal exprimé. ça vous donne une bonne occasion de briller à pas chère mais mon propos concernait les organismes vivants.
donc je reprend, on élimine pas une contamination radioactive une fois qu'elle est assimilé par un poisson (qui sera intégré dans la chaîne alimentaire), une plante ou un touriste en maillot de bain.
Bah la radioactivité décroît au cours du temps... et le fait de rejeter dans les océans c'est bien une dilution (suffit juste de faire ça bien pour laisser le temps aux courants océaniques de diluer comme il faut, on va pas tout relâcher au même endroit en mode YOLO)
https://newatlas.com/energy/hb11-hyd...-clean-energy/
https://www.hb11.energy/our-technology

Une nouvelle approche prometteuse pour la fusion. Plus de tritium, pas de deuterium, juste de l'hydrogène et du bore. Pas de Tokamak, pas de température de plusieurs centaines de millions de degrés. Pas de turbines à vapeur pour récupérer la chaleur.

Comment ça marche ? En gros des atomes d'hydrogène sont accélérés par un laser pour s'écraser sur des atomes de bore. Cela produit une réaction nucléaire qui provoque l'émission d'hélium "nu", sans électron, des particules alpha. Ce sont ces particules, positivement chargées, qui sont utilisées pour générer presque directement de l'électricité.
Citation :
Publié par Aloïsius
https://newatlas.com/energy/hb11-hyd...-clean-energy/
https://www.hb11.energy/our-technology

Une nouvelle approche prometteuse pour la fusion. Plus de tritium, pas de deuterium, juste de l'hydrogène et du bore. Pas de Tokamak, pas de température de plusieurs centaines de millions de degrés. Pas de turbines à vapeur pour récupérer la chaleur.

Comment ça marche ? En gros des atomes d'hydrogène sont accélérés par un laser pour s'écraser sur des atomes de bore. Cela produit une réaction nucléaire qui provoque l'émission d'hélium "nu", sans électron, des particules alpha. Ce sont ces particules, positivement chargées, qui sont utilisées pour générer presque directement de l'électricité.
Ha ça serait bon ça, en plus en France on est plutôt pas mal avancé en laser aussi, il me semble. Si on a même plus besoin de turbine ni de flotte à refroidir, on pourrait foutre ce genre de trucs n'importe où
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Ha ça serait bon ça, en plus en France on est plutôt pas mal avancé en laser aussi, il me semble. Si on a même plus besoin de turbine ni de flotte à refroidir, on pourrait foutre ce genre de trucs n'importe où
Un des prix nobel de physique 2018 est Français, et travail sur la physique des lasers. Donc oui, on doit pas être mauvais.

https://www.sciencesetavenir.fr/fond...rancais_128135
Citation :
Publié par Jean Sébastien Gwak
Un des prix nobel de physique 2018 est Français, et travail sur la physique des lasers. Donc oui, on doit pas être mauvais.

https://www.sciencesetavenir.fr/fond...rancais_128135
Le prix Nobel récompense une découverte des années 80. Je n'en sais rien ou on en est en 2020, quarante ans plus tard, mais ça ne veut pas dire grand chose.
Citation :
Publié par gorius
le laser fonctionne avec quel énergie ?
L'idée c'est naturellement de récupérer plus d'énergie que les lasers n'en consomment. Comme pour les tokamaks du reste. Sauf que pour les tokamaks, c'est très, très, très difficile, puisqu'il faut des champs magnétiques et des températures délirants.
Ce système semble nettement plus simple.

@Doudou : si je dis pas de bêtise, les lasers utilisés dans cette expérience sont justement issus des recherches de Gérard Mourou, qui a eu le Nobel pour ça en 2018, avec deux autres.
J'ai un peu regardé les publications scientifiques sur le sujet, et le concept parait pas déconnant. Les contraintes technologiques initiales tombent les unes après les autres au point qu'on semble être au stade du démonstrateur pratique. Ça reste tout de même un truc assez hypothétique "ça marche sur le papier" mais l'idée d'utiliser des confinements lasers pour éviter l'équilibre thermo-dynamique et les grosses pertes associées parait très intéressante. Que la réaction soit à priori sans neutron comme produit (donc potentiellement clean niveau radioactivité) est un bonus intéressant.
Pendant ce temps, Fessenheim ferme alors que l'Allemagne inaugure ses nouvelles centrales à charbon ( https://www.bfmtv.com/economie/allem...s-1851037.html ). Outre l'aberration industrielle, environnementale, économique et sociale de cette décision déjà démontrée 40 fois ici, il est intéressant de constater que le gouvernement reprend la dialectique des pires associations écolos (Sortir du nucléaire, Greenpeace etc.) pour maintenir dans l'esprit de la population la confusion concernant le nucléaire et le réchauffement climatique : https://www.gouvernement.fr/arret-d-...rgie-nucleaire

On note les formulations ambigües volontairement glissées dans l'argumentaire :

Citation :
Cet arrêt s’inscrit également dans un contexte de baisse des émissions de gaz à effet de serre issues de la production d’électricité, grâce à la fermeture progressive des centrales à charbon d’ici 2022.
Citation :
Ce projet vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas carbone.
Evidemment dans ce genre de communiqué où chaque mot et pesé, associer le nucléaire aux émissions de CO2 via des formulations qu'il faut lire 4 fois en ayant les idées claires sur le sujet pour les comprendre (cf. la première phrase que je quote) est fait à dessein.
J'arrive pas à croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas compris ça, mais faut croire qu'à chaque sondage sur l'impact du nucléaire dans le réchauffement climatique je vais continuer de prendre une claque.

Ce communiqué prend vraiment les gens pour des débiles. Et… il a raison.
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