Il me semble que c'est bien la même mais celle que tu me montres affecte les villes de plus de 9000 h, c'est à dire retire les nuances pour les maires sans étiquette des villes de moins de 9 000 h, et affecte potentiellement jusqu'à 96% des communes (si toutes étaient brutalement avec des listes sans étiquettes) et pas 92% si l'on prenait en considération 3 500h, ce que moi j'ai cru entendre hier soir aux informations.
Notes que ceux qui sont vent debout contre cette mesure, ce sont les partis d'opposition qui aimaient bien ce nuançage d'office des listes sans étiquettes parce que justement il ne pouvait jamais tomber sur le parti au pouvoir, quel qu'il soit, puisqu'il traduit tout en l'un des choix : DVG, DVC, DVD, EXD comme expliqué dans la circulaire, et les déclaraient donc toujours en opposition avec lui (qu'elle soit frontale ou non).
En revanche, les maires en sont satisfaits. L'AMF non, parce qu'elle s'est fait couper l'herbe sous le pied par l'AMRF, mais c'est tout.
Si on avait vraiment privé 96% des élus de représenter leur obédience, ils auraient autrement fortement braillé : 34841 communes x 0.96 = 33 447 élus dont ont aurait nié l'appartenance politique dont ils se revendiquaient (avec peut-être, pour certains, des ambitions), cela se serait entendu. Non, là, justement, c'est une mesure consensuelle, réclamée, dans le but de calmer la grogne des maires.
C'est une reconnaissance de l'élu blanc, si l'on peut dire, et je trouve que c'est bien. Parce que beaucoup de maires, c'est leur commune à laquelle ils pensent et pour laquelle ils s'engagent. Et pas du tout pour un parti, dont ils en ont rien à fiche, là où ils sont. C'est leur commune, leur souci. Et pas autre chose. Donc du coup, qu'on leur colle d'office une étiquette : "Alors, vous, on dira quand même que vous serez ça.", qu'importe que ce soit faux, ça les saoule. Être catalogué un truc qu'on est pas, c'est gavant.
Dernière modification par Caniveau Royal ; 24/01/2020 à 07h16.
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