[POGNAX] Sujets autour du racisme et des discriminations en raison d'une orientation de la personne

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Tu n'as pas bien compris ce que j'ai dit. La sociologie se présente comme une science, tu parles de fait et d'un autre côté tu nous dit qu'on peut discuter des thèses de Bourdieu (ah bon ? ) et que c'est aussi intéressant qu'un écrivain aucunement scientifique qui a un autre point de vue.

Si j'accorde volontiers de la pertinence à la vision d'un auteur, je juge le pouvoir et la domination de Bourdier et ses héritiers sur les sciences sociales et surtout les préjugés populaires illégitime scientifiquement.
Ok pour résumer t'aimes pas, parce que de gauche, mais concrètement on s'en fout, ce n'est pas une lecture suffisante.
Citation :
Non c'est pas un fait. C'est sa vision des choses, la domination masculine ça ne peut de toute façon pas être du domaine du fait.
Non mais t'es un dingue toi, dans la société Kabyle la domination masculine passe par des traditions profondément ancrés dans celle-ci, l'organisation sociale de la société Kabyle repose sur les hommes, L’unité sociale de base de la société Kabyle est la famille élargie l'Axxam (le foyer). La Txarubt (faction), est l’extension de la famille élargie, chaque composante de la faction se réfère à l'héritage symbolique d'un ancêtre de lignée paternelle.

Chaque village formait tajmaât (« une assemblée » en kabyle), une petite ou grande organisation selon l'importance numérique du village, semblable à la république démocratique. Elle était composée de tous les hommes ayant atteint la majorité, et où en principe tout citoyen, quelle que soit sa condition socio-économique, pouvait prendre la parole pour exposer ses idées et prendre position lors des propositions de résolutions.

Les vieillards, à qui l'on attribuait le titre d’imgharen, parce qu'ils étaient chefs de familleou même de la lignée vivante, bénéficiaient d'un respect particulier et d'une grande écoute, aussi l'on accordait à leurs décisions dans la tajmaât une plus grande importance, et la démocratie kabyle s'apparentait parfois plus à une gérontocratie.

On y nommait l’amin (« chef ») (ou l’ameqqran ; « ancien », suivant les régions) qui était chargé du bon déroulement de l'assemblée et de la mise en application de ses décisions. Pour les plus grandes tajmaât, le chef était parfois assisté dans ses fonctions par un uqil et plusieurs t'emen34. L'uqil avait la responsabilité des revenus de la tajmaât, et avait en plus un droit de regard sur les décisions du chef. Il appartenait en général à un çof (« ligue », alliance de plusieurs tribus35) opposé à celui du chef, constituant un véritable contrepoids au pouvoir exécutif, ce qui assurait une certaine stabilité politique34. Le t'emen, sorte de «député-maire », représentait son çof lors des réunions et transmettait les décisions. Conseil municipal, cour de justice et cour souveraine, la tajmaât se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes de lois, les « qanôun kabyles »36, la plus haute autorité juridique, qui définissaient le moindre manquement et sa sanction37. La filiation est aussi patrilinéaire.

Les femmes n'ont pas accès aux décisions, à l'organisation de la cité, elles n'ont pas voix au chapitre.Elles sont tout simplement absentes de celle-ci, qui est dominé par les hommes.

Citation :
L'organisation sociale des Kabyles autrefois éleveurs et agriculteurs sédentaires a été abondamment étudiée, notamment par le sociologue français Pierre Bourdieu30. Ce modèle a été largement modifié par la forte émigration qui a bouleversé les rapports sociaux31, l'urbanisation, mais on peut tracer les grands traits de la société traditionnelle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabyle...sation_sociale
J'ai pas le temps de t'expliquer, donc tu vas lire attentivement ceci:
Citation :
La condition des femmes kabyles

La condition des femmes kabyles. Un proverbe kabyle résume à lui seul le statut de la femme dans la société ancienne : "Même la femme la plus droite est plus courbe qu'une faucille". En d'autres termes, l'ordre est celui des hommes, et les femmes y sont soumises. Pourtant on disait que la femme est "la poutre du foyer", en d'autres termes le centre de la famille, et la famille est la structure centrale de l'ancienne société amazighe. La société kabyle ancienne s'appuyait sur une stricte répartition des rôles entre hommes et femmes, et les femmes y avaient une grande importance. Les femmes étaient exclues de la vie politique. Elles ne pouvaient pas participer à l'assemblée du village, la Tajmat(1). La tradition voulait même qu'une femme s'éloigne de tout groupe d'hommes discutant entre eux. Si les femmes n'étaient pas admises à l'assemblée, la fontaine du village était leur lieu de rendez-vous, puisqu'elles étaient chargées de la corvée d'eau. Même s'il n'était pas un lieu de délibération officiel, il était un lieu d'échange important.

Les femmes y discutaient activement et par ce biais savaient donner des recommandations aux hommes une fois revenues à la maison. Elles y amenaient leurs enfants en bas âge. Sa fréquentation était strictement interdite aux hommes. Cette interdiction est forte : même un jeune homme qui savait qu'une jeune fille lui était promise ne devait pas s'y rendre. Ceci aurait entraîné une malédiction pour son futur couple. La fontaine est lieu de l'eau, source de vie. Elle est le lieu exclusif des femmes qui symbolisent la vie et sa renaissance. Dans la société traditionnelle, les mondes masculins et féminins étaient séparés, mais la femme n'y était respectée. La maîtresse de maison était considérée comme le pilier de la famille. L'homme vaquait aux affaires extérieures : le dur travail des champs, faire le marché et gérer l'argent de la famille. La femme restait en principe chez elle. Elle tenait la maison, élevait les enfants. Elle s'occupait des animaux, faisait de la poterie et du tissage. Elle avait aussi en charge la corvée d'eau et le ramassage du bois. Lorsqu'elles avaient du temps libre, les femmes se recevaient entre elles à la maison. Entre les enfants et le père, la femme tenait le rôle de médiatrice, un enfant n'ayant pas à interpeller son père.

Celui-ci est le chef de famille au sens fort : il est le gardien de l'honneur de sa famille, mais il pouvait difficilement ne pas tenir compte de l'avis de sa femme. Le travail des femmes était respecté autant que celui des hommes. Sur ce point, l'ancienne société kabyle était égalitaire. Par exemple, la mise en place du métier à tisser donnait lieu à une fête. Lorsqu'il fallait couper du bois, c'est bien sûr l'homme qui s'en chargeait. La femme, au nom du partage des tâches, portait ensuite le bois jusqu'au foyer. On trouvera une multitude de partages de tâches de ce type dans la société kabyle ancienne. Une faute grave à l'égard d'une femme était une faute d'honneur, que sa famille défendait comme telle. Lorsqu'un homme parlait à une femme, il se devait de se montrer poli et respectueux. La femme est protégée par les hommes. Elle est considérée comme une personne à part entière, mais ce sont aux hommes de sa famille de la défendre par la force si nécessaire, parce qu'elle est considérée comme ne pouvant pas se défendre physiquement. Ainsi proférer des injures en présence d'une femme, même à raison, ou des plaisanteries graveleuses, est proscrit. Les femmes kabyles, quand un homme exagère par ses propos, savent vite lui rappeler les limites à ne pas dépasser. Elles rappellent le respect qui leur est du. S'il insiste, les hommes réagissent, en exigeant d'abord des excuses, et s'ils ne les obtiennent pas, en chassant celui qui en est l'auteur, si nécessaire par la contrainte physique. Ces pratiques de respect existent toujours. Elles se sont transmises dans l'immigration et mieux vaut soigner son langage en présence de femmes. Ceci est d'autant plus recommandé que lorsqu'un homme est correct, les femmes font preuve de beaucoup d'attention à son égard, y compris à l'égard d'un étranger.

Entre hommes, on peut s'injurier, ce qui est assez courant, voir se battre, pratique qui n'est évidemment pas recommandée. Alors les hommes sont alors d'égal a égal, par la parole, voire par la force physique. Ils défendent leur honneur respectif. Si une femme de la famille est présente tout change : l'honneur de cette femme (et donc de la famille) a été insulté, et elle ne doit pas assister à ce genre de rivalité. Si un homme a été injurié, et pire, s'il a été provoqué en bagarre en présence de son épouse ou d'une femme de sa famille (sœur, tante, mère, grand-mère, cousine, etc..), même à raison, c'est l'honneur de la famille qui a été atteint, et il ne le pardonnera pas. Il existait, dans la société traditionnelle, une hiérarchie, ou plus exactement un ordre des femmes mais il était caché.

Les vielles femmes y tenaient un rôle important, de par leur expérience et leur sagesse. Ceci ramène à un autre aspect. A une vielle femme que l'on croise au village en Kabylie, on lui dit par politesse et même si on ne la connaît pas "A Tamghart", ce qui se traduit littéralement par : "Salut la vieille". Ce terme n'est pas péjoratif. Il signifie au sens figurer "Salut, vénérable femme". La vieillesse est sagesse et honneur, pour la femme comme pour l'homme. Spirituellement les femmes jouaient un très grand rôle : elles étaient considérées comme des médecins de l'âme, capable de chasser les mauvais esprits, ce dont les hommes sont incapables. Ainsi, dans la tradition, avant que tout le monde ne s'endorme, la maîtresse de maison faisait le tour de la maison avec une bougie pour chasser les mauvais esprits. Lorsque l'on croyait que la maison était possédée, c'est elle qui consultait le marabout et exécutait les rites magiques de purification. Dans tous les actes de l'entretien de la maison, elle savait chasser les mauvais esprits, par exemple en balayant et nettoyant la maison, ou en crépissant les murs. Inversement, elle savait comment garder les bons esprits dans la maison, en les nourrissant.

Lorsque la situation était particulièrement critique, on s'en remettait aux femmes. En cas de sécheresses graves, la procession à Anzar, pour obtenir la pluie, était leur affaire. Si on craignait une malédiction dans le village, ce sont les femmes qui déclenchaient Timzeght, le sacrifice des bœufs. Par le passé, les femmes avaient aussi un rôle important lors des conflits entre tribus. Souvent, avant une guerre, les tribus envoyaient des délégations de femmes qui tentaient une ultime négociation, souvent avec succès. Dans la vie courante, la condition de la femme était la conséquence de la primauté de la lignée masculine. Celle-ci s'exerçait surtout dans le mariage. Il n’était pas l’affaire des futurs mariés mais des familles. Le jeune homme pouvait être fiancé très jeune, parfois avant l'âge de dix ans. Une fois majeur, il pouvait s’opposer à ce choix, par l’intermédiaire d’un ami. Cette opposition était rare, mais dans ce cas, son père pouvait éventuellement modifier son choix. Quant à la jeune fille, elle apprenait le plus souvent qu’elle allait être mariée après que l’accord soit conclu. Elle pouvait être mariée très jeune, dés 12 ou 13 ans(2). La jeune fille kabyle était entièrement éduquée dans cette condition d’acceptation du mari qui lui serait imposé. Les rituels de mariages, qui étaient très complexes dans la société kabyle sont décrits sans la page "Le mariage Kabyle". Comme dans toutes les sociétés méditerranéennes traditionnelles, la virginité de la jeune fille était une condition impérative au respect de l'honneur de sa famille. Le viol ou la tentative de viol d'une jeune fille était considéré comme un crime, qui obligeait la vengeance par la mort du violeur, et n'acceptait aucun pardon. Tous les hommes adultes de la famille se devaient d'exécuter la sanction, ou d'aider à son exécution en attirant par exemple le coupable dans un piège.

Ceci explique aussi que la jeune fille enceinte hors mariage était victime d'un sort très dur. On pensait qu'elle avait déshonoré volontairement la famille. Dans la société traditionnelle, les femmes étaient exhérédiées. Elles ne pouvaient prétendre à aucun héritage. Lorsqu’une femme se mariait, elle restait étrangère à la famille de son mari, n’ayant aucun droit sur les propriétés de celui-ci. Si son mari mourait, l’héritage revenait aux descendants masculins de son mari, et à défaut à ses frères. Cette règle était apparemment extrêmement dure. Mais dans la réalité, elle était tempérée par les usages : Quand la propriété la permettait, on accordait un habous à la veuve. Le habous est une propriété de terre cultivable, dont elle possédait l'usufruit. Si elle reste la propriété de la famille du mari, au moins la femme pouvait pourvoir à sa subsistance en cultivant la terre. L'honneur obligeait les hommes de prendre en charge ses parentes orphelines, veuves ou répudiées. Même dans la pire misère, ils se devaient de leur donner un minimum de nourriture. Ils préféraient se priver durement que de faillir à cette règle de solidarité et d'honneur.

Dans le village kabyle, tout le monde se connaissait. Comme dans toute société humaine, il arrivait des adultères, d'autant que bien des couples étaient mal mariés. Si une femme trompait son mari, celui-ci réagissait selon le code de l'honneur : il s'empressait de tuer l'amant. S'il y renonçait, sa propre famille l'y poussait. Les cousins ou les oncles pouvaient se charger de cette tâche à sa place, mais il encourait le déshonneur. Une famille riche pouvait même, pour éviter de se voir mouiller dans une affaire criminelle, recourir au service d'un tueur à gage. La famille de l'amant se retrouvait dans l'impossibilité de venger le crime, puisqu'il avait par son acte, manqué à l'honneur de son propre clan. La femme n'avait pas d'autre solution que de se soumettre au mari, s'il voulait bien ne pas la répudier. Cependant, le mari ne pouvait pas se venger sur sa femme, qui restait membre de sa famille d'origine. Lorsqu'un homme trompait sa femme, il avait tout intérêt à le faire avec une femme célibataire sans quoi il aurait mis sa vie en jeux. On l'aurait en effet accusé d'avoir séduit une femme mariée. Prendre comme maîtresse une femme célibataire avait un avantage : il pouvait répudier sa légitime et se remarier. Dans ce système, on le voit, l'homme est avantagé. Enfin, les naissances hors mariages n'étaient pas acceptées dans l'ancienne société kabyle. Une jeune fille enceinte hors mariage encourait purement et simplement la mise a mort. Il en allait de même de la veuve enceinte. Encore actuellement dans bien des villages, une femme non mariée et enceinte est considérée comme un grave déshonneur. Dans le meilleur des cas, la famille fait en sorte qu'elle puisse aller accoucher à l'hôpital, mais elle doit abandonner immédiatement son enfant à l'assistance publique, qui est très insuffisante en Algérie. Dans le pires des cas, ce sont des tentatives de meurtres qu'elles subissent... Dans les hôpitaux comme celui de Tizi Ouzou, il arrive encore des femmes enceintes épuisées dans un état déplorable. Elles portent souvent des traces de coups, quand ce n'est pas des fractures des côtes ou des membres. Elles ont été chassées par leur famille et ont parcouru à pied des dizaines de kilomètres. Elle n'ont qu'une solution : accoucher et abandonner leur enfant. A son retour au village, le plus souvent, la femme est mise à l'index et doit survivre comme elle le peut, dans la misère et sans l'entraide collective. Il arrive bien souvent que des femmes bannies ne retournent pas dans leur village. Elles se retrouvent à la rue. Certaines de ces pratiques se perpétuent. Aucune recherche n'est faite par les autorités sur bons nombres de meurtres de jeunes femmes. On en jugera aisément, le sort de la femme kabyle n'était et n'est pas toujours enviable, loin de là. La femme, dans la société kabyle ancienne, se devait avant tout d'être mariée et mère. Hors de ce statut, il n'y avait aucun salut pour elle. Ce n'est pas pour rien si un proverbe kabyle dit "La place de la femme, même un chien n'en voudrait pas".
Pour le reste je te laisse divaguer. A noter que:
La domination masculine kabyle n'est pas transposable aux sociétés occidentales, chose que font les intermachin et son pendant, toi et l'alt-right.
Citation :
Publié par .K.
Ok pour résumer t'aimes pas, parce que de gauche, mais concrètement on s'en fout, ce n'est pas une lecture suffisante.
Non absolument pas, je n'aime pas la prétention scientifique quand il s'agit d'un point de vue. Effectivement je préférerai que ce soit un travail scientifique sérieux.
Dans le résumé de son livre il y a plusieurs points que de vrais spécialistes peuvent aborder : ethnologie, psychologie sociale, biologie, économie et sociologie.
Bourdieu n'a tout simplement pas la maitrise de ses domaines et se contente de faire un jugement sans avoir prouver un seul de ses dires puisque les études sur le "man interrupting" n'existait pas à l'époque (par exemple).
Maintenant on sait que c'est largement pas prouvé et donc que les intuitions de sociologues ne sont pas à prendre pour argent comptant.

Citation :
Non mais t'es un dingue toi, dans la société Kabyle [...]
J'ai cité Wikipedia et littéralement rien n'a de rapport avec ce que tu vient de dire.
Ensuite tu as du mal à séparer faits et jugement de valeur. La domination n'est pas un concept scientifique, et Bourdieu en est l'illustration.
Du point de vue anthropologique on peut étudier ça, appeler ça le patriarcat, mais à moins d'une vielle définition adhoc ce que tu as écrit n'est pas la domination masculine.

Citation :
La domination masculine kabyle n'est pas transposable aux sociétés occidentales, chose que font les intermachin et son pendant, toi et l'alt-right.
Chose que fait Bourdieu surtout puisque le résumé du livre de Wikipedia ne contient presque que des cas (ou non cas ) occidentaux :
Citation :
La domination masculine s’entend par un habitus donnant aux femmes et aux hommes un rôle prédéterminé. Par exemple, les activités « traditionnellement » féminines, comme la cuisine, obtiennent « par magie » un statut noble lorsque les hommes s’y attellent (par exemple le cas des « chefs cuisiniers », ou encore celui de l’agriculture non-industrialisée où les femmes s’occupent toute l’année de la pousse, et où l’intervention ponctuelle des hommes, lorsqu’ils sèment, donne lieu à diverses réjouissances). Les statistiques montrant que les femmes ont plus tendance à se diriger vers certaines professions ou études que les hommes sont également une manifestation du fait qu’une culture différenciatrice entre les sexes est imposée par la société, notamment via la famille ; les filles sont moins encouragées à suivre les études scientifiques que les garçons, par exemple. Il en résulte une dissymétrie dans l’enseignement supérieur, entre les études littéraires et linguistiques, où la population étudiante est fortement féminisée, et les études techniques et scientifiques (écoles d’ingénieur, chirurgie…) très peu féminisées.

Lors de débats ou de discussions, on observe ainsi que les femmes se font plus souvent couper la parole que les hommes3 ; si elles réagissent de manière agressive, le groupe fera savoir que ce n’est pas souhaitable (par exemple, en traitant la femme de harpie, en l’accusant de perdre ses nerfs, en qualifiant sa réaction d’hystérique), tandis qu’un tel comportement chez un homme sera accepté voire valorisé comme avoir du caractère.
Par ailleurs, le fait d'appeler domination masculine un habitus donnant aux femmes et aux hommes un rôle prédéterminé est un usage frauduleux du langage visant à tromper.
Ai-je besoin de rappeler que différence n'implique pas domination et que toute domination n'est pas masculine ? Remarque je sais bien qu'il y a une définition adhoc de la domination qui va avec tout ça.

Dans ton texte il y a tout de même plusieurs passages qui me semblent loin des idées écrit plus haut:
Citation :
Le travail des femmes était respecté autant que celui des hommes. Sur ce point, l'ancienne société kabyle était égalitaire
La société Kabyle est égalitaire par Yame, qui n'a jamais été là-bas, n'a jamais discuté avec eux, n'a aucune expertise en la matière, hormis le fait qu'il n'aime pas Bourdieu. On va s'arrêter là, puisque tu n'as vraisemblablement pas ouvert le livre, ni même lu la préface. Si la sociologie repose sur du vent, tes "arguments" sociologiques aussi. Je suppose que pour toi les sociétés Arabo-Musulmans sont aussi égalitaire.
J'ai simplement cité ton propre texte tiré d'un article de blog qui est censé démontrer l'expertise de Bourdieu mais le contredit.

Dernière modification par Yame ; 02/01/2020 à 23h05.
Citation :
Publié par Yame
J'ai simplement cité ton propre texte tiré d'un article de blog qui est censé démontrer l'expertise de Bourdieu mais le contredit.
...tu te fous de ma gueule en plus, tu me cites une phrase et tu fais abstraction du reste, tes croyances te font dire n'importe quoi. Est ce que tu sais lire?

Tiens plusieurs autres que t'as pas cité:
Citation :
La condition des femmes kabyles. Un proverbe kabyle résume à lui seul le statut de la femme dans la société ancienne : "Même la femme la plus droite est plus courbe qu'une faucille". En d'autres termes, l'ordre est celui des hommes, et les femmes y sont soumises.
Citation :
Les femmes étaient exclues de la vie politique.
Citation :
Elles ne pouvaient pas participer à l'assemblée du village, la Tajmat(1). La tradition voulait même qu'une femme s'éloigne de tout groupe d'hommes discutant entre eux.
Citation :
L'homme vaquait aux affaires extérieures : le dur travail des champs, faire le marché et gérer l'argent de la famille. La femme restait en principe chez elle
Citation :
Quant à la jeune fille, elle apprenait le plus souvent qu’elle allait être mariée après que l’accord soit conclu. Elle pouvait être mariée très jeune, dés 12 ou 13 ans(2). La jeune fille kabyle était entièrement éduquée dans cette condition d’acceptation du mari qui lui serait imposé
Citation :
Ceci explique aussi que la jeune fille enceinte hors mariage était victime d'un sort très dur. On pensait qu'elle avait déshonoré volontairement la famille.
Citation :
La femme n'avait pas d'autre solution que de se soumettre au mari, s'il voulait bien ne pas la répudier
Citation :
Dans ce système, on le voit, l'homme est avantagé. Une jeune fille enceinte hors mariage encourait purement et simplement la mise a mort
Citation :
Encore actuellement dans bien des villages, une femme non mariée et enceinte est considérée comme un grave déshonneur. Dans le meilleur des cas, la famille fait en sorte qu'elle puisse aller accoucher à l'hôpital, mais elle doit abandonner immédiatement son enfant à l'assistance publique, qui est très insuffisante en Algérie. Dans le pires des cas, ce sont des tentatives de meurtres qu'elles subissent...
Citation :
Dans les hôpitaux comme celui de Tizi Ouzou, il arrive encore des femmes enceintes épuisées dans un état déplorable. Elles portent souvent des traces de coups, quand ce n'est pas des fractures des côtes ou des membres.
Citation :
Elles ont été chassées par leur famille et ont parcouru à pied des dizaines de kilomètres. Elle n'ont qu'une solution : accoucher et abandonner leur enfant. A son retour au village, le plus souvent, la femme est mise à l'index et doit survivre comme elle le peut, dans la misère et sans l'entraide collective. Il arrive bien souvent que des femmes bannies ne retournent pas dans leur village. Elles se retrouvent à la rue. Certaines de ces pratiques se perpétuent. Aucune recherche n'est faite par les autorités sur bons nombres de meurtres de jeunes femmes. On en jugera aisément, le sort de la femme kabyle n'était et n'est pas toujours enviable, loin de là.
Citation :
La femme, dans la société kabyle ancienne, se devait avant tout d'être mariée et mère. Hors de ce statut, il n'y avait aucun salut pour elle. Ce n'est pas pour rien si un proverbe kabyle dit "La place de la femme, même un chien n'en voudrait pas".
Havre de paix, d'égalité, d'émancipation de la femme dans la société Kabyle par Yame. Ta haine des femmes fait flipper mon gars. Je ne sais pas pourquoi tu t'évertues à nier sa condition, tu devais y vivre tiens pour le constater.

Sinon t'as pas répondu, la société Kabyle est très similaire aux sociétés Arabos-Musulmanes, tu penses aussi qu’elles sont égalitaires?
Citation :
Publié par Hiolaltios
Quand l'antiracisme est ton fond de commerce, il faut qu'il y est du racisme sinon tu n'as plus de boulot.
Ca me fait penser au Tweet de Septembre des Glorieuses qui disaient carrément que le féminisme blanc est complice du système patriarcat, j'ai jamais compris pourquoi certaines personnes ont décidé de mettre tous les problèmes du monde sur les blancs en priorité et de s'autoflageller sur les réseaux sociaux à ce point:

Citation :
de mettre tous les problèmes du monde sur les blancs
Peut être parce qu'à la base, ce mouvement vient d'une communauté noire & radicale ou les blancs sont uniquement vus comme les oppresseurs et n'ont pas voix aux chapitres.
Et de blancs bourgeois qui se détestent en tant que tel et sont, ou cherchent à être dans le repentir chrétien pour donner un sens à leur vie sans enjeux, sans pourtant aller à la messe.
En gros, des grenouilles de bénitier qui viennent casser les couilles à la Terre entière pour leurs croyances.
C'est juste le nom de l'Eglise qui a changé.

Tenez pour les anglophones une dernière pour le fun, que j'aurais pu poster à la fois dans le fil écologie, égalité des sexes et ici, parce que là c'est open bar.
Tenez vous le pour dit, le plus gros obstacle à la lutte contre le dérèglement climatique, son plus grand ennemi, c'est la fragilité masculine blanche. Si si.

https://www.abc.net.au/news/2019-12-...ction/11797210

La science on te dit !
Le docteur "who" est raciste et homophobe. C'est pas moi qui le dit, c'est "the guardian".
https://www.theguardian.com/tv-and-r...e-whittaker-pc

Ben oui, un épisode y implique des nazis, qui se comportent comme des nazis et s'en prennent donc à un personnage asiatique. Dans un autre épisode, un gay est tué par un dalek. Et puis on parle d'un alien masculin qui accouche, ce qui est "a lazy attempt at trans inclusion".
Notez que si les nazis n'avaient pas attaqué le personnage asiatique, ça aurait été jugé scandaleux aussi, car on aurait ainsi voulu masquer le racisme blablabla.
Citation :
Publié par Borh
Qu'est-ce que ça doit être chiant d'être producteur de série aujourd'hui
Et encore s'il n'y avait que ça. Aujourd'hui, c'est un métier à risque de bosser dans le domaine culturel, entre les redresseurs de torts 2.0 touchant la culture pop & l'art, la vindicte populaire ignorante touchant l'art contemporain, il est difficile de travailler dans de bonnes & sereines conditions. La culture est attaquée de toute part et part tout le monde sans qu'il y ait plus de réactions que ça, chacun y trouvant vraisemblablement son compte et son ennemi.

Par exemple ici, on trouve ça très bien de brocarder l'art contemporain, d'appeler à la censure, on se satisfait du démantèlement, de la destruction d'oeuvre publique et de l'agression d'un artiste. Personne ne s'en émeut.

La culture est censurée, méprisée, galvaudée pour correspondre à des vus idéologiques sortant de groupes extrémistes (de gauche ou de droite), de pouvoirs publics ou religieux, ou du citoyen lambda, sa liberté restreinte ou étouffée font que les artistes et acteurs de la scène culturel se posent de sérieuses questions, il y a une pulsion moralisatrice émaillant la société pour tenir en laisse la culture & l'art. Ceux qui représentent un système de valeurs différentes du sien doivent être détruit ou, faute de mieux, cachés.

Plus personne ne défend la culture, au contraire, chacun y cherche un ennemi à combattre.

Même les dirigeants occidentaux s'y mettent, c'est dire la dangerosité de la chose. Si demain ils initient un autodafé, ils le feront avec l'aval du bon peuple, la culture et sa pérennité ne tient qu'à très peu de choses, et le soutien populaire n'en fait pas partie, hormis peut être..un peu... pour Dr.Who.

Ce qui me rassure, c'est qu'après la culture, une fois ce dangereux rempart tombé, ils viendront les chercher.
Citation :
Publié par .K.
Et encore s'il n'y avait que ça. Aujourd'hui, c'est un métier à risque de bosser dans le domaine culturel, entre les redresseurs de torts 2.0 touchant la culture pop & l'art, la vindicte populaire ignorante touchant l'art contemporain, il est difficile de travailler dans de bonnes & sereines conditions. La culture est attaquée de toute part et part tout le monde sans qu'il y ait plus de réactions que ça, chacun y trouvant vraisemblablement son compte et son ennemi.

Par exemple ici, on trouve ça très bien de brocarder l'art contemporain, d'appeler à la censure, on se satisfait du démantèlement, de la destruction d'oeuvre publique et de l'agression d'un artiste. Personne ne s'en émeut.

La culture est censurée, méprisée, galvaudée pour correspondre à des vus idéologiques sortant de groupes extrémistes (de gauche ou de droite), de pouvoirs publics ou religieux, ou du citoyen lambda, sa liberté restreinte ou étouffée font que les artistes et acteurs de la scène culturel se posent de sérieuses questions, il y a une pulsion moralisatrice émaillant la société pour tenir en laisse la culture & l'art. Ceux qui représentent un système de valeurs différentes du sien doivent être détruit ou, faute de mieux, cachés.

Plus personne ne défend la culture, au contraire, chacun y cherche un ennemi à combattre.

Même les dirigeants occidentaux s'y mettent, c'est dire la dangerosité de la chose. Si demain ils initient un autodafé, ils le feront avec l'aval du bon peuple, la culture et sa pérennité ne tient qu'à très peu de choses, et le soutien populaire n'en fait pas partie, hormis peut être..un peu... pour Dr.Who.

Ce qui me rassure, c'est qu'après la culture, une fois ce dangereux rempart tombé, ils viendront les chercher.
Tu es en plein confusionnisme. Personne ne va détruire les oeuvres d'art contemporain quand elles sont dans des musées ou dans les expos ou chez un quelconque milliardaire inculte. Ceux qui n'aiment pas vont juste les ignorer. Par contre quand on les met sous leur fenêtre sans avoir rien demandé, bah les gens ont le droit de pas aimer.
Pour les séries par contre, les gens vont appeler à la censure alors que personne n'est obligé de regarder, l'analogie, c'est les oeuvres d'art contemporain dans les musées que personne ne vient emmerder.

Ce sont deux choses différentes quand une oeuvre est proposée et quand elle est imposée car la liberté des uns finit quand débute celle des autres.

Dernière modification par Borh ; 09/01/2020 à 08h14.
Citation :
Publié par Capitaine Courage
Et de blancs bourgeois qui se détestent en tant que tel et sont, ou cherchent à être dans le repentir chrétien pour donner un sens à leur vie sans enjeux, sans pourtant aller à la messe.
En gros, des grenouilles de bénitier qui viennent casser les couilles à la Terre entière pour leurs croyances.
C'est juste le nom de l'Eglise qui a changé.

Tenez pour les anglophones une dernière pour le fun, que j'aurais pu poster à la fois dans le fil écologie, égalité des sexes et ici, parce que là c'est open bar.
Tenez vous le pour dit, le plus gros obstacle à la lutte contre le dérèglement climatique, son plus grand ennemi, c'est la fragilité masculine blanche. Si si.

https://www.abc.net.au/news/2019-12-...ction/11797210

La science on te dit !
LOL... de fait je me demande puisque dans els rémirats ils foutent de la clim même en extérieur, et ils sont pas tout "blanc" c'est qu'ils ont aussi une fragilité aussi non ?
De même le régime chinois très masculin qui continue de construire en masse des centrales à charbon ça dénote une fragilité aussi non ?

De fait je crois qu'on peut affirmer que le plus gros obstacle de la lutte contre le dérèglement climatique, c'est la fragilité masculine. Ouai voilà on est trop fragile.


article rédigé par
Citation :
Megan MacKenzie is Professor of Gender and War at the University of Sydney.
ouai en fait sa spécialisation c'est la guerre contre le genre masculin...... ceci explique cela...
En tout cas je sais pas si elle a démontré la fragilité masculine blanche, mais elle a démontré que Einstein avait raison.... pour la connerie.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par lafa
Je ne sais pas qui est fragile, puisque la dernière bataille en ligne est celle de la température dans les bureaux, où les femmes subissent la domination masculine du thermo, se plaignant que pour le " confort masculin " les réglages soient " trop froids " ce qui oblige les femmes à " subir " et à " souffrir " du froid.

21° au bureau, c'est inconcevable de domination masculine, vivement les 24-25°!
Et ensuite n'oubliez pas l'après midi, ou en fin de journée, de manifester contre le réchauffement climatique, lui aussi fruit de la domination uni-genre masculine.
Là je pense qu'on peut couper la poire en deux et faire le choix de l'économie d'energie, 21° en hiver quand c'est le chauffage et 25° en été quand c'est la clim.

Après pour moi en ce moment c'est 18° dans mon bureau et l'été j'ai pas de clim, donc si au nom du féminisme ma direction décide de mettre 25° toute l'année, je m'en plaindrai pas
Message supprimé par son auteur.
Connaissez-vous ce nouveau métier apparu aux USA : les sensitivity readers. Engagés par des maisons d'édition, leur mission est de relire les textes avant publication pour y dénicher tout contenu qui pourrait être offensant.

https://www.rtl.fr/actu/debats-socie...tes-7793678096


Citation :
dans un polar, une romancière s'est vu conseiller de ne pas utiliser les adjectifs "estropié" et "difforme" en parlant d'un chien qui avait perdu une patte. Ces mots pouvaient être perçus comme insultants par des personnes handicapées.
Dire qu'un chien estropié est estropié n'est plus possible. Dire un fait est offensant et doit être proscrit. On en est là.


Bien évidemment, comme le racisme envers les blancs n'existe pas, que la haine envers les chrétiens n'existe pas non plus, personne ne saurait être offensé par des textes qui pourraient sembler haineux envers ces catégories de personnes. Et pas la peine d'essayer de faire un roman sur la traite orientale

Espérons que les livres d'histoire seront exemptés...
Ce sujet aurait plus sa place dans le topic "des nouvelles formes de censure"
Les véritables artistes ne laisseront jamais un organisme ou un tiers toucher à leur oeuvre, ceux animés par l'argent et la gloire se laisseront porter. Les différents comités de censure ont le vent en poupe. Ce qui est aussi inquiétant, c'est que la pression constante exercer par ces nouvelles formes de censure, mène à un effet d'auto-censure, ou l'artiste, dorénavant, se posera la question deux fois avant d'utiliser un mot, une expression ou le thème qu'il traitera et de quel façon. Bienvenue dans le monde des hyper-sensibles.
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