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Alpha & Oméga
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Le constat est sans appel: plein de gens ont l'air de bien aimer vivre dans le monde du travail, discuter lors de réunions qui les passionnent, se lancer dans de beaux et grands projets pour leur entreprise, manger au self, s'investir à la réalisation d'objectifs de marché, lutter syndicalement, chercher des solutions pour leur client en assurant un service commercial de haute volée... bref vivre la vie heureuse de tout un chacun.
Sauf que pour moi ça ne marche pas. Je dois me faire une raison: malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à m'adapter et faire partie de ces groupes, je ne me retrouve ni dans leurs valeurs ni dans leurs façons de faire. J'ai fait beaucoup de boites, et si je tiens un temps, au bout d'un moment je craque de partout. Mes collègues me disent que je suis pas à ma place et les chefs qui m'aimaient bien finissent pas me détester. En parallèle je constate qu'à coté de ce monde il y a des gens qui semblent avoir des emplois différents, atypiques, et semblent être heureux. Malheureusement je ne connais personne dans ce cas. Tous les gens que je connais ont des emplois tristement normaux qui ne font pas rêver. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas faire un petit topic des emplois atypiques pour se donner des idées. Vous êtes réparateur de parapluie, artiste de cirque, compositeur d'OST, éleveur de chiens, illustrateur, chanteur d'opéra, designer de cônes glacés, guide touristique, navigateur en solitaire ou en équipe, journaliste freelance, inventeur de cotons-tiges réutilisables, couturier, scénariste, artiste de rue, hôtesse de l'air, décorateur d'intérieur, astrologue, écrivain public, aventurier explorateur, prof de krav maga, créateur d'instruments, pilote de montgolfière... que sais-je, cette liste n'est pas exhaustive, bref, vous êtes pas un type des bureaux ou un commercial, venez raconter votre expérience, votre quotidien, vos objectifs, vos difficultés, votre parcours et peut-être susciter des vocations ou tout simplement donner du courage.  Sans compter que la sections monde du travail semble surtout tourner autour de deux choses sur JoL "l'argent" et "le droit du travail", vos interventions pourraient élargir les horizons de beaucoup. |
30/12/2019, 05h09
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Des emplois originaux!
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Invité
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Message supprimé par son auteur.
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30/12/2019, 09h52
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Tu peux devenir escort, tu as tout ce qu'il faut. En plus t'es payé en liquide majoritairement donc tu peux aisément frauder l'état.
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30/12/2019, 10h19
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Invité
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Message supprimé par son auteur.
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30/12/2019, 10h52
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Alpha & Oméga
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En fait, techniquement, tu n'as pas besoin de gagner d'argent, si tu ne souhaites pas embrasser notre système capitaliste mondialiste déraciné boboisé multiculturel hors sol cosmopolite.
Tu t'achètes un lopin de terre avec une source d'eau ou un puits, tu cultives ta terre, tu vis en autonomiste et tu demandes de l'argent sur tipee (en plus du RSA). Sinon, y'a l'associatif, les SCOP et les entreprises à but non lucratif. Autre moeurs. |
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30/12/2019, 10h54
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Invité
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Message supprimé par son auteur.
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30/12/2019, 11h06
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Citation :
Citation :
Non parce qu'imprimer des figurines avec une imprimante 3D, puis les peindre. C'est de l'arnaque ça. |
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30/12/2019, 11h08
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Baron
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Et puis vendre des figurines sans licence d'exploitation, ça coûtera plus cher que l'imprimante 3D.
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30/12/2019, 11h21
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Invité
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Message supprimé par son auteur.
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30/12/2019, 11h28
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Dieu suprême
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Citation :
En fonction de ce que tu penses qu'il te manque, le profil de boulot vers lequel il faudrait te tourner sera bien different. |
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30/12/2019, 12h27
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Duc / Duchesse
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As-tu pensé à faire un bilan de compétences ?
Je connais 3 personnes qui comme toi ne se plaisaient pas/plus dans leur travail et qui sont passées par un bilan de compétences via Pole Emploi. Résultat, les 3 ont complètement changé de domaine d'activité et de manière de travailler : un qui était auto-entrepreneur est devenu salarié dans une pme, un développeur web est devenu fonctionnaire dans l'administration et un gars qui enchainait les emplois saisonniers a monté sa boîte. Aucun des 3 ne savait vers quel autre travail se tourner que celui qu'il connaissait et souhaitait quitter avant de faire son bilan, les 3 sont beaucoup plus heureux maintenant. Il ne faut pas penser qu'un bilan de compétences n'amène à envisager que les métiers que l'on sait faire, ça permet plutôt de creuser ce que l'on trouve important comme valeurs (travailler en équipe, gérer des projets complexes, avoir la sécurité de l'emploi, gagner beaucoup d'argent, aider les autres, produire du concret, travailler en extérieur, bosser à son rythme...) et de voir quels types de métiers pourraient répondre à ces attentes. Et là, il y a moyen qu'on découvre un boulot ou un secteur qu'on n'avait jamais envisagé et que ça fasse tilt. Il ne reste plus qu'à trouver une formation adaptée et à se jeter à l'eau. |
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30/12/2019, 13h04
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Alpha & Oméga
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Il y aurait des doubleurs (je ne sais même pas si le métier ce nomme ainsi) sur JoL d'ailleurs ?
J'ai toujours été admiratifs de ces personnes qui donnent leurs voix à à la fois à une pub pour dentifrice, Keanu Reeves et le pnj marabout du dernier mmo sorti. Si je pouvais être payé pour ca clairement je signe. Du théâtre sans avoir a jouer physiquement |
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30/12/2019, 13h06
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Dieu / Déesse créateur/trice
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On est pas tous cablés pour trouver un épanouissement au travail.
Tu peux aussi voir ça comme une contrainte nécessaire, faire tes heures car ça te permet de faire l'argent nécessaire à ta survie, et à tes passions hors taff. Bref faire de l'alimentaire. Tu pars au taff tu mets ton cerveau sur off / mode automatique, et tu profites de la vie en dehors. C'est le cas de millions de personnes peut être même la majorité. Faut pas trop se laisser endoctriner par tout le bullshit managérial. Perso c'est un peu ou j'en suis, le travail comme moteur de vie j'y crois plus du tout. Je fais mon taff car ça me permet de faire vivre ma famille etc. Mais si je pouvais tout arrêter je le ferais immédiatement et sans regret (et pourtant je suis à mon compte). Bon je force un peu le trait car en réalité ça m'intéresse tout de même un peu, mais c'est l'idée. Dernière modification par Don Patricio ; 30/12/2019 à 13h19. |
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30/12/2019, 13h13
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Alpha & Oméga
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Doubleur à mon avis c'est pas ce qu'il y à de plus stable.
Perso je ressens un peu le besoin de ne pas m'enfermer dans un quotidien. J'suis directeur d'un magasin de négoce de matériaux dans un groupe depuis 2 ans et ça me gave déjà, être cantonné à un magasin et ses ventes ne me satisfait absolument pas. J'ai l'impression de stagner et aspire à autre chose, j'ai le sentiment de louper énormément de chose professionnellement parlant à côté. Du coup je suis en train d'avancer sur un business plan pour me lancer. Un de mes gros défauts c'est que si je ne suis pas bien dans un poste, j'ai vraiment du mal à m'impliquer et à faire le taf demandé. A l'inverse, si je suis motivé, je ne m'arrête plus !! Bin la je suis au ralenti, je compte négocier une rupture conventionnelle sous peu. J'ai fait un bilan de compétence il y à 2 ans et demi, j'ai répondu à des questions, choisi des images, etc... vraiment pas convaincu sur le moment. Une fois le compte rendu donné, j'étais bluffé par une partie du résultat et me suis orienté sur ce taf de gérer un magasin surtout pour la partie management, 2 ans après ma prise de poste, j'ai relu le compte rendu et me suis rendu compte qu'au final, il me correspondant a 100%, ça m'a conforté dans mon idée de monter un projet. |
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30/12/2019, 13h23
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Alpha & Oméga
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Citation :
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30/12/2019, 19h49
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Alpha & Oméga
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Oui enfin c'est vraiment le cas de milliers de gens.
Je vois pas qui peut kiffer travailler à la caisse, à l'accueil, à faire du ménage, à trier des ordures, etc... Pourtant y'en a parce que faut bien vivre, suffit de déconnecter le cerveau et rulz. Bon j'ai fini dans l'informatique dans un taff planqué, mais pendant bien longtemps j'ai tout fait pour ne pas mélanger loisirs et travail. |
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30/12/2019, 19h56
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Alpha & Oméga
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C'est quand même dommage de se dire que tu vas passer huit heures de ta vie par jour pendant 25 ou 30 ans et ne pas arriver à t'épanouir.
 Après, c'est une question de caractère, je n'ai jamais supporté d'avoir un patron sur mon dos, des collègues avec qui devoir discuter et surtout de ne pas travailler à mon rythme; où et quand je veux et aujourd'hui........... je nettoie de la merde pour presque 3K par mois une fois les charges payées et je m'éclate dans mon métier. 
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30/12/2019, 20h23
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Dieu / Déesse créateur/trice
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Ouais enfin tu t'éclates à gagner 3k par toi même, ou à nettoyer la merde?
Parce que sinon moi aussi je m'éclate dans mon métier quand je me verse de la thune, ça c'est sur. Mais me crever le cul tous les jours c'est pas spécialement épanouissant, c'est juste le boulot. Si t'avais tes 3k sans devoir te lever je pense pas que tu irais faire ton nettoyage par passion du métier. Après je sais pas si tu fais ça depuis longtemps, perso au début ou j'étais indépendant j'étais aussi à fond, à m'éclater ... mais bon au bout de 15 / 20 ans bah en fait c'est juste du taff, être son propre patron c'est bien mais souvent tu travailles plus à revenus équivalent que si t'étais salarié, t'as les risques, 0 protection sociale ... quand t'auras une bonne dizaine d'années à gérer ton propre business, ou quand tu vas passer par une vague de mois à vide à gagner 0, il t'éclatera peut être plus autant. Mais bon je te le souhaite pas, c'est juste que ça peut arriver. Perso des fois je regrette, en étant cadre je gagnais plus, avec moins de stress, si j'avais continué encore plus, et si je m'arrêtais j'aurais le chomdu derrière... A l'époque j'avais quitté ce taff un peu pour les mêmes raisons de frustration / non épanouissement. Mais maintenant, si j'avais la possibilité d'avoir un bon billet tous les mois sans aller taffer, ou en foutant pas grand chose en me contentant de faire mes heures et bonne figure, bah c'est net je ferme la baraque direct. Je travaille pour l'argent, essentiellement. Les jobs épanouissants intellectuellement il y'en a mais pas pour tous. D'un autre coté je sais pourquoi je travaille et je me plains pas du tout, au contraire quand j'y suis je fais au mieux. Mais je sais que je fais ça pour l'argent pas pour y trouver du bonheur (même s'il peut y avoir des bons cotés), je sais que ça me permet de faire vivre ma famille, ou de m'aider dans mes projets perso, mes passions et hobbies ... j'ai plus trop de frustrations liées à la pénibilité ou au manque d'intérêt. Dernière modification par Don Patricio ; 30/12/2019 à 21h43. |
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30/12/2019, 21h30
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Alpha & Oméga
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Je ne suis mon propre patron que depuis deux ans, mais je trouve que cela n'a pas de prix d'avoir sa liberté professionnelle et de faire ce que l'on veut, quand on veut.
Après, nettoyer la merde, ça fait partie de mon métier heureusement ou malheureusement mais il y a quand même plus d'aspects positifs que négatifs dans ce que je fais actuellement. C'est comme tout, une question de caractère, je sais que personnellement, je ne suis jamais arrivé à avoir un patron, un manager sur le dos parce que dès que quelque chose ne va pas, j'ai une grosse tendance à être direct et n'avoir aucune diplomatie alors qu'aujourd'hui, c'est le client qui a besoin de moi et si je tombe sur un connard, j'ai le luxe de l'envoyer chier sans mettre mon activité en péril et ça change tout. Je dois être probablement le pire employé du monde.
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30/12/2019, 22h02
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Dieu / Déesse créateur/trice
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Bah je suis d'accord qu'être son propre patron est appréciable / indispensable selon ton caractère.
Mais bon ça reste du taff, au bout d'un moment le fait d'être indépendant, ne constitue plus autant une joie, reste le taff au quotidien qui est pas forcément plus épanouissant que celui d'un salarié (voire moins). |
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30/12/2019, 22h24
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Alpha & Oméga
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Citation :
Généralement c'est plutôt l'inverse et c'est le client qui est dans la position d'envoyer chier si il tombe sur un connard, à part si tu es dans un domaine sans concurrence ou installer depuis un moment avec les références qui font que les clients se bousculent à ta porte. |
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30/12/2019, 23h50
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Dieu / Déesse créateur/trice
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Oui en général t'es autant à la merci du client en étant indépendant, voire plus, à moins d'en avoir suffisamment pour te permettre d'en jeter. Tes clients sont directement tes revenus. Tandis qu'un salarié sera payé client ou pas jusqu'à la fin de la société.
Sinon pour un gros connard qui mérite de se faire envoyer chier (ou pas d'ailleurs, à Paris c'est fréquent pour tous), être salarié n'a jamais empêché de le faire, c'est lié au soutien / contrôle ou pas de ta hiérarchie. |
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31/12/2019, 00h32
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Alpha & Oméga
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Merci pour les réponses.
Le profil qui ressort le plus c'est l'entrepreneur, mais je pense que ça dépend de ce qu'on entreprend en fait. Ca veut tout et rien dire, ce qui est intéressant c'est l'expérience et le projet derrière en fait. Un mec qui invente des machines à dépiauter les capsules Nespresso pour faire de l'engrais avec le marc de café, c'est pas la même chose qu'un mec qui vend des services à des clients en se donnant des grands airs, mais dans tous les cas c'est pas super original. Quelqu'un a mentionné doubleur, voilà quelque chose d'un peu différent par exemple, mais s'il y a des gens qui ont ces expériences visiblement ils ne veulent pas trop les partager ici. Sinernor, tu ne nous dit pas vraiment ce que c'est ton fameux boulot. C'est con, c'est justement ça le coeur du sujet Je croyais que tu étais agent immobilier. Vas-y, raconte Pour la "quête de sens" de Grukfol: Valeurs, liberté, contribuer à quelque chose, sens du travail... tu trouves ça dans le monde de l'entreprise ? Vraiment ? Dans quels métiers, ça m'intéresse ? Dans mon boulot (support informatique client) et dans toutes les boites ou j'ai été, il n'y a rien de tout ça. Pire, plus je suis arrivé dans de grosses boites, plus j'ai perdu en indépendance, en créativité, en réactivité, en autonomie, et plus mes taches disséquées entre intervenants et services ont perdu du sens. J'ai l'impression d'être noyé dans le groupe des moyens de la classe, tous les originaux, les créatifs, les inventifs et les rebelles sont partis, tous les premiers se sont fait manger par les plus vindicatifs et ont baissé les bras, et tout le monde, management inclus, met son cerveau en mode "off" comme le dit Don Patricio, en attendant que ça passe, en faisant en sorte d'avoir le moins de problèmes, de refiler les merdes aux autres et surtout de faire bonne figure pour se mettre en valeur (usurpée qui plus est). Même le travail est mal fait. Si on devait noter comme à l'école, je dirais que les gens oscillent entre 5/20 et 15/20 et que du coup le groupe à la moyenne et ça passe. Ça m'afflige d'autant plus que je ne sais pas mettre mon cerveau en mode off et qu'à chaque fois que je veux améliorer les choses je me heurte au mur de l'immobilisme "on a surtout envie que rien ne change jamais pour ne pas se prendre la tête". J'ai l'impression que les entreprises chargent les plus moyens de diriger les équipes pour que tout ça n'évolue surtout pas en fait. Les exemples de Calaboose de bilan de compétence sont édifiants: devenir salarié dans une PME ou fonctionnaire dans l'administration c'est justement viser tout ce que je décris ci-dessus. C'est peut-être même encore pire dans la fonction publique. J'ai une copine qui était assistante de direction, qui a fait un bilan de compétences, on lui a conseillé de devenir "gouvernante" c'est à dire femme de ménage dans des hôtels... elle a abandonné en cours de route tellement ça la démotivait, elle a perdu son boulot et son niveau de salaire... super les conseils. J'ai pas super confiance dans le bilan de compétences, j'ai plus l'impression que c'est encore un truc pour te faire rentrer dans un moule et ressembler à toutes les autres quiches. Puis tout ça c'est finalement que des boulots assez standard, et tout le blabla associé est un peu toujours pareil (patron, hiérarchie, salaire, manger, stabilité etc etc...) Y'a personne sur JoL avec un métier qui fait un peu rêver ? Du genre ou tu es libre, créatif, ou tu peux t'exprimer et faire la gueule quand la journée est grise ? |
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31/12/2019, 04h05
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Alpha & Oméga
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Éleveur de yak en Mongolie ?
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31/12/2019, 07h29
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Alpha & Oméga
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Citation :
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31/12/2019, 08h19
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