Alors, de mon point de vue...
une fascination morbide, mélange de respect obséquieux et de haine envers le management
les directeurs qui semblent parler a leur subalternes comme a des gamins
un ego insoutenable dans la hiérarchie (que en France ou je me suis fait réprimander pour parler en réunion en présence de chefs hiérarchiques, ou d'apporter mon opinion dans une discussion)
Oui, alors ça, en France... Je me suis déjà fait engueuler car j'ai osé demander par mail un entretien important me permettant de faire mon taf sans passer par la hiérarchie. Genre, il faut vraiment envoyer à ton supérieur direct, qui remonte, etc etc.
une utilisation du "vous" qui place des grosses barrières combiné avec un "tu" condescendant (putain que j'aime le "you" anglais)
ça dépend des boîtes, pour certaines, c'est le "tu" pour tout le monde, et je trouve que ça crée un faux sens de proximité.
culture de ne pas quitter la taf avant 6-7 heures, et jamais avant son supérieur hiérarchique
culture anti travail a domicile, même occasionnel
culture anti travail flexible (genre la un de mes employés je le laisse se pointer a 11h pour éviter les embouteillages. Il bosse un peu la matin, puis vient au boulot, puis rentre quand il finit son taf)
Comme déjà dit, ça évolue, notamment sur le télétravail.
culture un peu grivoise sur les bords, du genre qui finirait en convocation RH en GB. (tain le collègue qui donne un surnom sexuel a une collègue rencontrée le jour même... )
Oh, ça, ouais ! Sérieux, à mon taf, j'en ai pour parler en permanence des "gazelles", pour faire des commentaires grivois du genre sur les jeunes collègues féminines ou ce genre de choses et c'est assez gênant à terme... Surtout pour mes collègues, justement, qui sont un peu vues comme de la viande.
les gens s'accrochent a leur job, même extrêmement malheureux vu le peu de mobilité pro en France. Du coup plein de dépressifs au taf.
Que dire des gens qu'on place à un poste inadapté parce qu'on ne peut les virer et qu'il faut donc bien les placer quelque part (dans les archives, par exemple) ?
besoin d'une reconnaissance individuelle: je m'étais fait engueuler dans le passé pour arriver au boulot avec un "bonjour tout le monde". Il fallait, quotidiennement, que je fasse un bonjour individualisé "bonjour Emilyne, bonjour Gwendolyne, bonjour Marie Chantale"... avec bise bien sur.
Et c'est méga-fun quand il faut faire le tour comme ça... Surtout quand on est prestataire, qu'on ne fait pas partie de la boîte et qu'on a le sentiment de perdre du temps avec ces politesses assez artificielles.
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