L'enseignement en France et à l'étranger

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Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Gruobmenork
Je ne sais pas si l'information est passée sur ce thread mais la réforme des concours qui s'annonce n'est pas bien réjouissante...

https://twitter.com/JChGeslot/status...09475562917888
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Le cadrage de la réforme des concours de l'enseignement est (enfin) tombé :
https://abs-0.twimg.com/emoji/v2/svg/1f539.svgConcours en fin de M2
https://abs-0.twimg.com/emoji/v2/svg/1f539.svgM2 en alternance (1/3 de service)
https://abs-0.twimg.com/emoji/v2/svg/1f539.svgUne seule épreuve académique
https://abs-0.twimg.com/emoji/v2/svg/1f539.svgA l'oral, un nouvel entretien de motivation
https://abs-0.twimg.com/emoji/v2/svg/1f539.svgMise en place rentrée 2020, 1er concours 2022

La nouvelle épreuve orale porte "sur la motivation du candidat et sa connaissance de l’environnement et des enjeux du service public de l’éducation, sa capacité à incarner et verbaliser les valeurs de la République et à se positionner en fonctionnaire".

Une nouvelle épreuve oral qui n'a aucun rapport ni avec la discipline enseignée, ni avec la pédagogie.

Punaise, virez-moi ces cons.
Citation :
Publié par Gruobmenork
A priori cette épreuve vient remplacer une des deux épreuves orales d'avant qui deviendra la deuxième épreuve écrite. Grosso modo une épreuve purement disciplinaire est supprimée au profit d'un entretien d'embauche de ce que j'ai compris.

https://twitter.com/phwatrelot/statu...64801822437376
La deuxième épreuve écrite ressemble beaucoup à ce que j'avais en 2eme épreuve orale en tout cas (CAPES 2011 et 2012). Mais j'avais deux épreuves écrites déjà (une de physique et une de chimie), du coup pour les disciplines où il y avais déjà deux épreuves écrites, ca se passe comment?
Il y avait deux épreuves écrites pour toutes les disciplines je crois. En 2016 en anglais c'était le cas aussi, 2 épreuves écrites purement disciplinaires et 2 épreuves orales qui étaient un mix entre disciplinaire et pédagogique. Une des deux épreuves orales se retrouve manifestement en deuxième épreuve écrite mais du coup la deuxième épreuve écrite disciplinaire passe à la trappe.

Le nouveau CAPES ressemblerait à ça à priori:

EE 1: Disciplinaire ;
EE 2: Une des deux épreuves orales d'avant transposée à l'écrit ;
EO 1: Une des deux épreuves orales qui reste à l'oral ;
EO 2: Entretien d'embauche.
La fameuse épreuve qui ne sert à rien.

Autant on te saoule avec ça au CAPES (on m'a sorti textuellement "comment voulez vous être enseignant si vous ne savez MEME PAS comment s'appelle l'heure avec le professeur principal" (je ne sais toujours pas et il est bien qu'on n'en a rien à secouer de le savoir), autant à l'agreg', ça servait de moment de discussion avec le jury (d'où tu viens, ce que tu comptes faire en tant qu'enseignant etc)
Entretien d'embauche pour savoir si tu vas prendre un candidat alors qu'il y en a moins que de places dispo et qu'il a été décidé depuis déjà un moment que même être en dessous de la moyenne au concours n'était pas un problème?

La bonne blague.
En gros, ça permet de remplacer une épreuve jaugeant les capacités professionnelles du candidat par une épreuve jaugeant de ses capacités à dire "Chef, oui chef !".
Forcément, dans le cadre de la modernisation de l'Etat, c'est un progrès.
Je ne connais pas bien le sujet des concours de recrutement, mais j'ai l'impression que la partie motivation / mission est trop absente des critères et de la formation des enseignants. Et il ne s'agit pas d'obéir servilement, évidemment.

Alors certes, de toutes manières, on recrute un peu trop facilement, notamment dans certaines matières "en tension". Mais on recrute également sur des critères disciplinaires, comme si la maîtrise d'une discipline était suffisante pour faire un bon enseignant



Citation :
Publié par Aloïsius
Une nouvelle épreuve oral qui n'a aucun rapport ni avec la discipline enseignée, ni avec la pédagogie.
Il me semble effectivement que le travail concret n'a parfois aucun rapport avec cela. Dont acte. Toute la question est de savoir si cet entretien permettra d'avancer là-dessus ?
Citation :
Publié par znog
Il me semble effectivement que le travail concret n'a parfois aucun rapport avec cela. Dont acte. Toute la question est de savoir si cet entretien permettra d'avancer là-dessus ?
Comme le dit Avrel, le plus important c'est de pouvoir éliminer les candidats qui ne savent pas à quoi correspond une heure de vie de classe. Parce que franchement, c'est super handicapant dans le métier, et en général, quand ils ne le savent pas au moment du concours, 10 ans après ils ne savent toujours pas.
Ca n'est absolument pas scandaleux. Par contre, c'est ridicule et c'est de l'argent jeté par les fenêtre.
Rien à voir.

Vu la pénurie de candidats (dans les matières scientifiques en particulier), je prends le pari qu'aucun ne sera éliminé sur cette épreuve. Ce qui est la définition d'une épreuve inutile.
Message supprimé par son auteur.
Rien à voir, mais si j'en crois un fil slashdot récent, la lecture globale continue de faire des ravages, mais aux USA.

https://news.slashdot.org/story/19/1...ng-way-to-read

https://www.apmreports.org/story/201...-teach-reading

C'est effrayant de constater à quel point des idées saugrenues, démantibulées depuis des années par les études scientifiques sérieuses, l'expérience et la logique, semblent vouloir s'incruster dans nos sociétés (notez le pluriel) avec la tenacité d'une tique assoiffée. La méthode globale, la psychanalyse, l'homéopathie... et je ne parle même pas des religions.

Mais pourquoi ce succès international de la méthode globale ?
Citation :
Publié par Aloïsius
Mais pourquoi ce succès international de la méthode globale ?
L'attrait de la nouveauté... Après, l'école de mes enfants, fait un peu de méthode global pour apprendre rapidement les mots utiles au début puis du syllabique(genre 1 mois que global puis syllabique avec de moins en moins de global). Et ca marche très bien. Ca reward rapidement les momes qui ont l'impression d 'apprendre super vite à lire... Meme si limité en vocabulaire...

Après, faire QUE la méthode global, c'est vraiment débile... Je pensais qu'aucun prof le faisait :X

En faite, la méthode globale, ca semble très rapide au début, mais plus on ajoute du vocabulaire plus c'est long et fastidieux (apprendre l'image de tous les mots).
La méthode syllabique, c'est plus long au début (apprendre les differentes syllabe) mais plus on connait de syllabe plus la suite est rapide...
Donc faire un mix global au début puis syllabique est surement le mieux...
C'est quoi la culture éducative actuelle dans l'EN?

Du marche ou crève, de l'adaptation au niveau des élèves, ou de la calinothérapie? Focalisation sur ceux dans la merde, les moyens ou les meilleurs? Culture droito "les plus forts vaincront" ou gaucho "toute tête qui dépasse devra être coupée"? discussion avec les élèves ou le moindre challenge puni de mille morts?
Toujours Math/Sciences comme matières reines qui ouvrent tout?

Et quid de la culture des élèves? Tabassage des meilleurs ou bien chacun abruti sur son smartphone et s'en fout du reste? Possible de trouver des élèves curieux et motivés?

Bref, un résumé de ce megathread sur la situation actuelle
Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)
C'est quoi la culture éducative actuelle dans l'EN?
Difficile de globaliser, ça dépend du niveau d'enseignement, du profil social des élèves, de l'emplacement géo de l'établissement, de son histoire....

Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)
Du marche ou crève, de l'adaptation au niveau des élèves, ou de la calinothérapie?
Dans le discours de la calinothérapie. Dans les faits, c'est marche ou crève. Il n'y a jamais eu de réels dispositifs d'aide aux élèves en difficulté. Juste un saupoudrage dérisoire face aux difficultés. Le redoublement ne fonctionnait pas, sauf qu'on l'a pas remplacé.

Citation :
Focalisation sur ceux dans la merde, les moyens ou les meilleurs?
Après ça dépend encore bcp des niveaux, matières, public... Perso, 7 classes, 198 élèves, 3 h par semaine. Ce qui fait que j'aurais théoriquement un peu moins de 6 mn à consacrer à chaque élève sachant que j'ai un cours à dérouler et une classe à maîtriser. Alors forcément la pédagogie différenciée, t'en fais un peu mais c'est pas de l'individualisation non plus.
Du coup j'essaie de viser moyen et je donne des trucs en plus à manger aux gourmands (si, si il y en a encore...) et j'en enlève à ceux qui galèrent vraiment. En fait la plaie, c'est vraiment ceux qui n'ont aucune envie de fournir un effort.
Dans le secondaire, on est quand même très libre. Un fois avec ses élèves, chaque prof gère comme il veut (ou peut) donc là encore difficile de dire qu'il y a une "politique" de l'EN. A part dans les discours mais plus personne ne les écoute, soyons clair.

Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)
Culture droito "les plus forts vaincront" ou gaucho "toute tête qui dépasse devra être coupée"? discussion avec les élèves ou le moindre challenge puni de mille morts?
Donc là ça dépend vraiment de chaque enseignent imo.
Au niveau de l'EN, c'est l'hypocrisie absolue ("la réussite de tous les élèves.. gna, gna...) sauf qu'aucun moyen suffisant n'est consacré à s'attaquer véritablement à l'échec scolaire. Le dédoublement des classes de CP/CE1 est une très bonne idée mais ça concerne encore très peu d'écoles. A part ça, c'est du saupoudrage quasi-inutile. Donc on reproduit les inégalités sociales à fond les ballons.

Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)
Toujours Math/Sciences comme matières reines qui ouvrent tout?
Ça oui. On verra avec la réforme du lycée dont c'est un des objectifs.

Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)
Et quid de la culture des élèves? Tabassage des meilleurs ou bien chacun abruti sur son smartphone et s'en fout du reste? Possible de trouver des élèves curieux et motivés?
Des écarts culturels à l'image de la société : énormes. En 6e c'est déjà le grand écart entre les élèves au niveau dictionnaire mental, capacités d'expression écrite, de concentration, d'effort intellectuel... Entre eux, là encore ça dépend de l'environnement. Chez moi, pas de discrimination anti-intello, les "bons" élèves sont assez bien vus globalement. Et oui, encore pas mal d'élèves curieux. Motivés, c'est moins clair. Tant que le prof fait son show, tout va bien. Quand c'est à eux de se triturer le cerveau pour rédiger et argumenter, c'est tout de suite plus laborieux. Faudrait la schlague... mais c'est pas très "bienveillant" il semblerait.
Citation :
Publié par Xh0
Des écarts culturels à l'image de la société : énormes. En 6e c'est déjà le grand écart entre les élèves au niveau dictionnaire mental, capacités d'expression écrite, de concentration, d'effort intellectuel... Entre eux, là encore ça dépend de l'environnement. Chez moi, pas de discrimination anti-intello, les "bons" élèves sont assez bien vus globalement. Et oui, encore pas mal d'élèves curieux. Motivés, c'est moins clair. Tant que le prof fait son show, tout va bien. Quand c'est à eux de se triturer le cerveau pour rédiger et argumenter, c'est tout de suite plus laborieux. Faudrait la schlague... mais c'est pas très "bienveillant" il semblerait.
Exactement ça.
A noter que le fait "d'empêcher" le redoublement a pour effet néfaste de tirer tout le monde vers le bas et donc d'accentuer ce manque général de réflexion personnelle.

Citation :
Publié par Hellraise (#30754179)

Toujours Math/Sciences comme matières reines qui ouvrent tout?
Vue la société libérale qui impose le progrès technique pour assurer sa rentabilité et son auto-entretien, oui, évidemment.
beaucoup de commentaires sur cet article du Monde, quelques extraits


Citation :
Pourquoi les enfants de prof réussissent mieux leurs études
S’ils brillent souvent dans leurs parcours scolaires et universitaires, c’est notamment car ils développent un rapport particulier au savoir et à la gestion du temps.

(..)

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. D’après le ministère de l’enseignement supérieur, les fils et filles de profs représentent, en 2018-2019, 14 % des élèves normaliens et 8 % des étudiants inscrits en classe préparatoire aux grandes écoles, alors qu’ils ne constituent que 5 % des effectifs étudiants. Sur les trois dernières promotions de l’ENA, un élève sur quatre a au moins un parent enseignant. A Polytechnique, ils sont près de 10 % chaque année.

(..)

Mais c’est principalement en début de scolarité que le rôle des parents enseignants est déterminant, en transmettant à leurs enfants une vision positive de l’école mais aussi en s’investissant dès le primaire. « Ils font réciter les leçons à leurs jeunes enfants, expliquent à nouveau certains cours en utilisant des manuels en cas de besoin, mais surtout ils les aident à réfléchir, à préparer une évaluation ou à construire une dissertation », énumère Carole Daverne-Bailly, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Rouen et auteure du livre Les Bons Elèves (PUF, 2013).

(..)

« Ils font assez vite rentrer dans la tête de leurs enfants que, même si un prof ne leur plaît pas, il est possible d’apprendre par soi-même, de se faire son éducation, complète la journaliste Guillemette Faure, qui vient de publier Pourquoi les enfants de profs réussissent mieux (Les Arènes, 234 pages, 20 euros). Ils savent que l’apprentissage ne se résume pas à ce que leurs enfants font en classe. C’est pourquoi ils multiplient les occasions de les instruire. »

(..)

La différence se joue également dans l’apprentissage de la gestion du temps, le respect des règles et la discipline. « Ils veillent par exemple à ce que la lumière soit éteinte à une heure fixée, et l’ordinateur utilisé avec parcimonie en semaine », illustre Carole Daverne-Bailly. Ils leur apprennent à apprendre et à être autonomes et organisés – des atouts fondamentaux pour réussir dans l’enseignement supérieur, en particulier lorsqu’on est loin du foyer familial.

Bien au-delà du rôle de répétiteur de leçons, « les enseignants ont tendance à faire beaucoup d’efforts pour offrir les meilleures conditions d’études à leurs enfants », affirme la sociologue de l’éducation Agnès Van Zanten, directrice de recherches au CNRS. Côté orientation, ils utilisent aussi leurs connaissances du système éducatif pour aider leurs enfants à choisir les options adéquates.

(..)

Le parcours scolaire des enfants de profs peut aussi se heurter à des difficultés matérielles, notamment lorsqu’il faut financer un studio en ville ou une grande école – mais ces étudiants sont aussi les mieux informés pour bénéficier des dispositifs d’aides variés.

(..)

Mais, quand le succès n’est pas au rendez-vous, « la cellule familiale peut se trouver déstabilisée et l’identité de ces jeunes questionnée », analyse Carole Daverne-Bailly. C’est le cas de Célian Malosse, 21 ans. « En général, les fils de prof réussissent mieux que les autres. Moi, je suis une exception. J’entame ma quatrième première année à l’université du Mirail, à Toulouse. Par manque d’envie et de travail. Si je ne vais pas jusqu’au master, cela voudra dire que je ne serai pas dans la même catégorie socioprofessionnelle que mes parents. »

Reste que si les fils et filles de profs n’entrent pas tous dans la course à l’excellence, ils sont rarement en rejet total de l’institution scolaire. « Certains enfants de profs ont l’impression d’avoir tout envoyé bouler parce qu’ils ont arrêté le latin en première ou qu’ils ont fait des études en trois ans… mais c’est tout relatif, s’amuse Guillemette Faure. Même si l’école n’est pas trop leur truc, ils savent en général s’assurer un filet. Parce qu’ils ont compris que l’éducation assure la liberté. »

Pourquoi les enfants de prof réussissent mieux leurs études
https://www.lemonde.fr/campus/articl...6_4401467.html
(abonnés)
Ben c'est pourtant des valeurs qui me paraissent normal à inculquer à ses enfants ? En tous cas, c'est ce que je fais... C'est malheureux que certains parents ne le fassent pas... Faut pas s’étonner des baisses de niveaux (qui sont multi factorielle).
La réforme du lycée réintroduit les classes de niveau + choix des spécialisations
Un petit bout de mylife je viens de faire le point avec ma fille passée d'un collège privé à un lycée public : la réforme du lycée semble réintroduire les classes de niveau



Le lycée est au milieu d'une zone défavorisée (enfin dans le coin, il n'y a pas beaucoup de zones favorisées, en fait). C'est clair elle travaille nettement moins que l'année dernière tout en ayant d'aussi bonnes notes, sauf dans les matières "internationales" où le niveau est plus relevé (par exemple l'histoire-géo en 100% espagnol).

La seule chose qui remonte un peu le niveau donc, c'est qu'elle est en section internationale : la moitié de la classe est composée de "bons élèves" sélectionnés sur leur niveau de langue (ou "des pas bons élèves", mais natifs espagnol ). Mais pour l'autre moitié, que ce soit en termes de niveau ou surtout d'attention en cours, c'est assez catastrophique. Par exemple, ça triche considérablement (en interro, pas de silence : tout le monde parle et la norme c'est de tricher en fait...)



Bref, même en usant de stratégie pour être dans une bonne classe, c'est pas la joie. Le niveau est faible et du point de vue de la dynamique / progression scolaire globale, c'est dommageable. Elle passe beaucoup de temps sur Minecraft (avec un niveau de maîtrise surprenant, il faut le dire )




Plus intéressant pour l'année prochaine : avec la réforme du lycée, ils n'arrivent plus à répartir les sections internationales en deux classes à cause des contraintes logistiques. Elle sera donc dans une classe "full international". Ironie de la réforme...

Donc classe "plus sérieuse" en première pour la partie tronc commun et la partie internationale. Les spé seront mixées, enfin avec un peu de chance, tous les internationaux vont choisir maths et les élèves de sa spé seront pas trop catastrophiques du coup.

Bref, voilà où je voulais en venir : la réforme du lycée semble induire la restauration des classes de niveau. Pour le meilleur et pour le pire, bien sûr.




Sinon on bosse sur le choix des spécialisations et je me demande si vous avez un avis :


Elle a choisi les deux premières (maths et physique) et hésite sur la troisième entre:



Le programme de la spécialité SES ==> complètement nul ?

Le programme de spécialité SES en première permet d’éveiller la curiosité des élèves en montrant comment les sciences économiques et sociales permettent de comprendre et d’expliquer des situations concrètes et des grands enjeux économiques, sociaux et politiques. À la fin de l’année, les élèves doivent pouvoir définir et illustrer les différents concepts étudiés, tout en ayant acquis certaines compétences transversales :
  • Mobilisation des connaissances
  • Résolution chiffrée et graphique d’exercices simples
  • Collecte et traitement de l’information
  • Analyse et mobilisation des données
  • Analyse et mobilisation de documents de natures diverses
  • Construction d’une argumentation / d’un raisonnement rigoureux
  • Maîtrise de l’expression écrite et orale


Les élèves doivent également être capable d’utiliser des données quantitatives et des représentations graphiques :
  • Calcul, lecture, interprétation :

    • Proportion, pourcentage de répartition
    • Taux de variation, taux de variation cumulé, coefficient multiplicateur, indice simple
    • Moyenne arithmétique simple et pondérée

  • Lecture et interprétation :
    • Indice synthétique
    • Médiane
    • Valeur nominale, valeur réelle (notamment, taux d’intérêt nominal et taux d’intérêt réel)
    • Tableau à double-entrée
    • Représentations graphiques : diagrammes de répartition, représentation de séries chronologiques
    • Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande, coût) et interprétation de leurs pentes et de leurs déplacements


Naan tout ça c'était au programme du collège non ? Elle me dit qu'elle connait déjà tous ces trucs basiques




Le programme de la spécialité Humanité, littérature et philosophie ==> pas mal ?

Les contenus de l’enseignement de spécialité Humanités, littérature et philosophie sont réfléchis pour être enseignés en deux ans (cet à dire sur l’année de Première puis, sur l’année de Terminale). Durant 4 semestres, les élèves acquiert une grande dimension de la culture humaniste. Les études se font sur les thèmes suivants :
  • La parole, ses pouvoirs, ses fonctions et ses usages
  • Les diverses manières de se représenter le monde et de comprendre les sociétés humaines
  • La relation des êtres humaines à eux-mêmes et la question du moi
  • La définition du moderne et du contemporain, avec leurs expériences caractéristiques et la tension entre tradition et innovation
Comme expliqué par le programme officiel
Attentive aux textes et aux langages, ouverte à la diversité des savoirs et soucieuse d’éthique, la culture humaniste a aussi nécessairement une dimension historique. L’approche des thèmes retenus s’effectue donc, pour chaque semestre, en relation particulière avec une période distincte dans l’histoire de la culture :
  • Antiquité et Moyen Age,
  • Renaissance, Age classique, Lumières
  • Des lumières au début du XXème siècle
  • Epoque contemporaine

On se dit que cela peut être un atout pour le bac français, mais franchement "Antiquité" y'en a marre !! ça fait déjà deux fois qu'elle se tape les grecs et les romains, il serait temps de passer à autre chose...



Le programme de la spécialité Histoire-Géographie, géopolitique et sciences politiques ==> pas con du tout ?

Le programme de la spécialité Histoire-Géographie, géopolitique et sciences politiques délivré par le Ministère de l’Éducation Nationale a pour objectif de :
  • Pour l’histoire : saisir chaque question dans son épaisseur temporelle. Le recours à la longue durée, la mise en perspective d’événements et de contextes appartenant à différentes périodes rendent attentif aux continuités et aux ruptures, aux écarts et aux similitudes. L’histoire éclaire et contextualise le rôle des acteurs.
  • Pour la géographie : permettre ici d’identifier et de comprendre les logiques d’organisation de l’espace ainsi que l’influence des acteurs sur les territoires. Par la pratique continue du changement d’échelles, par la réalisation et l’analyse de cartes, par l’intérêt porté aux territoires proches ou éloignés, elle autorise les comparaisons et la réflexion critique.
  • Pour les sciences politiques : étudier les phénomènes dans leur spécificité politique.
  • Pour la géopolitique : envisager les rivalités et les enjeux de pouvoir entre des territoires considérés dans leur profondeur historique, ainsi que les représentations qui les accompagnent.
Le programme d’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques s’articule avec le programme de l’enseignement de spécialité de sciences économiques et sociales.
Au fil de l’année, les lycéens appréhendent les mécanismes qui structurent les sociétés, ce qui les conduit à :
  • Étudier les caractéristiques et l’affirmation d’un régime démocratique à travers sa pratique, ses forces et ses fragilités, replacées sur le temps long ;
  • Analyser les formes et les fondements politiques, diplomatiques, militaires, économiques ou encore culturels des puissances internationales dans le jeu des relations internationales ;
  • Comprendre les enjeux de délimitation politique des frontières, ainsi que les dynamiques d’ouverture et de fermeture ;
  • Comprendre comment se construit l’information, de sa production à sa diffusion et sa réception, entre liberté, contrôle, influence et manipulation ;
  • Prendre la mesure des faits religieux à travers l’étude des rapports entre États et religions.


Là aussi ça parait pas trop mal ... d'autant que l'on a de nouvelles matières : sciences politiques (débat plus haut) et géopolitique.




Alors certes, il faut adapter à ce qu'elle veut, mais vos avis pour aider dans le choix ? Il y a aussi un facteur super-important = la qualité du prof. Mais là aussi difficile de savoir à l'avance.

Dernière modification par znog ; 02/12/2019 à 12h33.
Tu te rends compte que tu nous copies/colles les textes d'intro des programmes, qui ne sont pas les programmes eux-mêmes ?
Par ailleurs, il est très probable que les programmes des spécialités changent d'ici l'an prochain, tellement ils sont tous ratés, inadaptés aux élèves ou impossibles à tenir (enfin, les programmes de 1ère : pour ceux de Terminale, on attendra que la génération crash test se soit effectivement pris le mur), donc prendre une décision là-dessus maintenant n'a pas de sens.

Après, depuis des années, tu as une vision particulière de l'enseignement. Fous la paix à ta fille et laisse-la faire ses choix, c'est sa vie. La qualité du prof n'a qu'un impact limité sur la réussite ou l'échec des élèves.
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