J'aurais plutôt tendance à penser que le bien ne correspondait finalement pas à ce que les investisseurs cherchaient.
Que ce soit en terme de travaux, de prix ou autre.
Je vois pas l'intérêt qu'ils auraient de ne pas faire d'offre et de jouer la montre autrement.Dans ces cas-là tu tentes une offre, même assez basse et tu la justifies : travaux, état général, etc...
Elle sera probablement refusée mais au moins ça va faire réfléchir le vendeur.
Et s'il ne trouve pas d'acquéreur 3mois après, là il sera enclin à faire des concessions sur le prix car il aura pas arrêté de se repasser en boucle les raisons que tu lui as donné pour faire baisser son prix et c'est même peut-être lui qui te rappellera.
Ça dépend aussi de la position que tu as adopté avec eux, s'ils ont tâté le terrain et que direct tu as répondu que c'était non négociable il ne faut pas non plus s'étonner.
Je dis pas que c'est ton cas, mais j'ai vu énormément de vendeurs qui demandent un prix totalement surcoté que ce soit par rapport au marché ou par rapport aux travaux nécessaires dans le bien : mise aux normes électriques, isolation thermique, dégradations, peinture/sols usés, goûts douteux, etc...
Et tu le vois assez rapidement si les vendeurs ne sont pas ouverts à la négociation.
La différence c'est que l'investisseur il marche pas au coup de cœur, il marche à la "bonne affaire", donc ça le dérange pas de visiter 20 biens et de se manger 19 refus ou de s'y reprendre en plusieurs fois pour faire des offres.
Dernière modification par Lael ; 28/06/2019 à 01h27.
|