Je vous rejoins pour dire que l'élection de 2017 était exceptionnelle. Il y a vraiment un avant et un après. L'effondrement du bipartisme est déterminant.
Depuis c'est un peu tous les jours une première.
Partant de là on peut très bien considérer la situation actuelle comme une transition, ou encore comme très évolutive.
Sans rien avoir pour l'étayer, je crois que nous allons assister à une recomposition du paysage politique entre d'un côté un parti qui agglomèrera toutes les tendances traditionnelles et un autre beaucoup plus populiste et souverainiste.
Mais pour en revenir à un changement d'institutions, je reste persuadé qu'il nécessite des circonstances exceptionnelles marquées par la faillite du système actuel. Seules de telles circonstances pourraient accoucher d'un large consensus.
ps : pour ce qui est du mouvement des gilets jaunes, il dure depuis quinze samedis, pas quinze semaines. La révolution, ce n'est pas un jour par semaine à heure fixe. On est très loin de 68 ou même de 95.
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