[wiki] [Ecologie] Changement climatique lié à l'effet de serre

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Publié par Aloïsius
ça attrape tous les frelons ou juste les asiatiques ?
Les asiatiques sont nettement plus petits, ça doit pas être très dur de faire des pièges ciblés.
Citation :
Publié par Red Rhum
Les asiatiques sont nettement plus petits, ça doit pas être très dur de faire des pièges ciblés.
Non c'est le contraire. Les ouvrières font jusqu'à 3 cm contre 2.5 pour l'espèce européenne.
La reine fait la même taille.
Non, j'ai les deux variantes dans mon jardin, les asiatiques avec les pattes jaunes sont plus petits, c'est pour ça qu'ils arrivent à entrer dans certaines ruches d'ailleurs.
Citation :
Publié par Red Rhum
Non, j'ai les deux variantes dans mon jardin, les asiatiques avec les pattes jaunes sont plus petits, c'est pour ça qu'ils arrivent à entrer dans certaines ruches d'ailleurs.
Non il n'y en a qu'une. Celle-ci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespa_velutina
Seulement comme expliqué dans l'article, les ouvrières grossissent à mesure que la ruche devient grosse. On se retrouve donc avec des spécimens pouvant faire 3 cm mais tu en as aussi des plus petits effectivement.
Pour attaquer les abeilles, les frelons asiatiques sont forcément plus gros.

Et @Gardien a raison, les poules noires sont efficaces
J'ai regardé l'interview de Jancovici et Bihouix hier sur Thinkerview. L'élément le plus important que j'en ai retenu est le suivant :

La croissance du XX siècle a organisé les grandes démocraties en silo. Étant donné que nous étions dans une période faste, on a pu se permettre de distribuer des fonds publics dans chaque domaine et de prévoir un ministère à cet effet : un ministère de l'agriculture pour l'agriculture, un ministère des transports pour le transport, etc .... Malheureusement, dans le cadre d'un système en contraction, qui nécessite d'avoir une ligne de développement, un projet global, cela ne fonctionne pas. Le pouvoir est trop occupé à répondre à des milliers de besoins particuliers par branche plutôt que de construire une vision globale de long terme.

Il faut donc se poser des questions fondamentale à partir desquelles on va solutionner (ou pas) le problème. La première étant : souhaite t'on affronter le problème (ce qui implique une solidarité intergénérationnelle entre 7.5 milliards d'individus et leurs descendants) ou alors profiter du système tel qu'il est jusqu'au bout et après advienne que pourra ?

Si on choisit la première option, quel projet développer pour stopper la catastrophe qui nous attends tout en faisant en sorte que les populations aient le sentiment qu'elles ont à y gagner ? Que cela améliore d'une certaine façon leurs conditions de vie : moins de confort mais plus de résilience, moins d'abondance mais plus de qualité, etc ...
Citation :
Publié par Saurdholion
J'ai regardé l'interview de Jancovici et Bihouix hier sur Thinkerview. L'élément le plus important que j'en ai retenu est le suivant :

La croissance du XX siècle a organisé les grandes démocraties en silo. Étant donné que nous étions dans une période faste, on a pu se permettre de distribuer des fonds publics dans chaque domaine et de prévoir un ministère à cet effet : un ministère de l'agriculture pour l'agriculture, un ministère des transports pour le transport, etc .... Malheureusement, dans le cadre d'un système en contraction, qui nécessite d'avoir une ligne de développement, un projet global, cela ne fonctionne pas. Le pouvoir est trop occupé à répondre à des milliers de besoins particuliers par branche plutôt que de construire une vision globale de long terme.

Il faut donc se poser des questions fondamentale à partir desquelles on va solutionner (ou pas) le problème. La première étant : souhaite t'on affronter le problème (ce qui implique une solidarité intergénérationnelle entre 7.5 milliards d'individus et leurs descendants) ou alors profiter du système tel qu'il est jusqu'au bout et après advienne que pourra ?

Si on choisit la première option, quel projet développer pour stopper la catastrophe qui nous attends tout en faisant en sorte que les populations aient le sentiment qu'elles ont à y gagner ? Que cela améliore d'une certaine façon leurs conditions de vie : moins de confort mais plus de résilience, moins d'abondance mais plus de qualité, etc ...
L'un des truc que je retiens le plus de leur vidéo c'est que quand le merdier va commencer faudra mieux s'éloigner le plus possible de ses congénères le temps que le Battle Royale géant se clame....
Ah tiens

En Nouvelle Zemble (cercle arctique) de plus en plus de problème avec les ours polaires, ils vont de plus en plus vers le sud

Dernière modification par meryndol ; 13/02/2019 à 21h17. Motif: wrong chan
Citation :
Publié par Keydan
L'un des truc que je retiens le plus de leur vidéo c'est que quand le merdier va commencer faudra mieux s'éloigner le plus possible de ses congénères le temps que le Battle Royale géant se clame....
Tu n'as donc pas écouté ce qu'ils disaient. Jancovici parle au contraire de la solidarité à petite échelle dont il constate l'apparition lors de la contrainte et les temps durs, et il condamne exactement le genre de réaction dont tu viens de déclarer l'intention.
Dans d'autres vidéos, il mentionne le livre de Pablo Servigne à ce sujet.
Citation :
Publié par Railgun
Tu n'as donc pas écouté ce qu'ils disaient. Jancovici parle au contraire de la solidarité à petite échelle dont il constate l'apparition lors de la contrainte et les temps durs, et il condamne exactement le genre de réaction dont tu viens de déclarer l'intention.
Dans d'autres vidéos, il mentionne le livre de Pablo Servigne à ce sujet.
Ce qu'ils font c'est un vœux pieux où plus de 7 milliards d'individus de tous les horizons acceptent de se serrer la ceinture mais si tu écoute bien le reste du discours tu te rend bien compte qu'ils n'y crois pas et qu'ils savent très bien que ça passera par une décroissance subis du nombre d'individus.

Il y aura sans aucun doute de la solidarité à plus petite échelle quand la décroissance aura largement fauché dans le gras.
Après c'est pas quelque chose qui va être homogène dans le temps et l'espace cette décroissance forcée.

Y'en à qui diront qu'avec un effondrement de 60% de la population animale en 50 ans on est déjà dans une phase d'effondrement, pour autant à l'heure actuelle en France on peut pas dire que la situation soit invivable pour la très grande majorité ni que ça risque d'être le cas à très court terme.

Y'aura pas un élément précis qui nous fera dire "ah oui, là on est vraiment en train de se casser la gueule !", c'est une pente descendante plus ou moins abrupte et saccadée.


Juste pour dire que prévoir de laisser passer la tempête, impliquant par là qu'on saura déterminer ce dont il faut se protéger en avance, et qu'après le plus dur on reviendra à une phase de normalité, ça paraît très présomptueux.
Vu toutes les espèces qui vont disparaître, on ne reviendra plus jamais à une situation de "normalité"... Pas avant plusieurs millions d'années en tous cas, c'est le temps qui sera nécessaire pour que la nature reconstruise le résultat de millions d'années d'évolution et la situation d'équilibre qu'on a détruit en 200 ans

Il faut avouer que l'Humanité est un vrai cancer pour la planète, on n'apporte que de la merde si on est un peu objectif La Terre en tant qu'écosystème pour le Vivant se porterait bien mieux sans nous, c'est sûr.
Et on n'a pas attendu l'ère industrielle pour ça. La propagation d'Homo Sapiens à travers la planète il y a des dizaines de milliers d'années a causé la disparition de la quasi-totalité des espèces endémiques partout où il passait…
Citation :
Ce qu'ils font c'est un vœux pieux où plus de 7 milliards d'individus de tous les horizons acceptent de se serrer la ceinture mais si tu écoute bien le reste du discours tu te rend bien compte qu'ils n'y crois pas et qu'ils savent très bien que ça passera par une décroissance subis du nombre d'individus.
Non, absolument pas, ce n'est pas ce qu'ils disent, tu y superpose tes propres idées.

Ils ne disent pas que l'on va éviter l'effondrement, ni les conflits. Ils disent - surtout Jancovici, qui se réfère aux idées de Servigne - que localement, la solution n'est pas le repli sur soi et le survivalisme-à-kalashnikov mais la solidarité. Ils recommandent d'ailleurs aux gens de créer un réseau de liens sociaux. Avec une possibilité que cela soit plus qu'un vœu utopique : Jancovici postule que les gilets jaunes soient une forme de solidarité. J'y ajouterais ce qu'il s'est passé à la chute de l'age du bronze, ou à la fin de l'antiquité en Europe.
L'apparition de conflits et de troubles sociaux est probable, mais concerne plutôt un échelle non-locale.

C'est simplement que c'est plus subtil et complexe - et probablement lié à des contextes culturels et sociaux - qu'un scénario de jeu vidéo.

Citation :
Et on n'a pas attendu l'ère industrielle pour ça. La propagation d'Homo Sapiens à travers la planète il y a des dizaines de milliers d'années a causé la disparition de la quasi-totalité des espèces endémiques partout où il passait…
Surtout la mégafaune, non ?
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Ca n'a pas vraiment de sens de dire ça, la planète s'en fout de perdre son écosystème actuelle, elle s'adaptera. L'intérêt de préserver, c'est que son état actuelle est nécessaire à la survie de l'homme.
Donc sans l'homme, y a justement plus vraiment de raison de la préserver
Bah quand même, d'un point de vue moral et éthique c'est bien mieux de garder la planète dans l'état où faune et flore les plus diverses peuvent prospérer, plutôt qu'un état où la majorité des espèces disparaît.
Alors oui, c'est un autre sujet de différencier "sauver la planète" et "sauver notre civilisation", mais c'est quand même pas vrai de dire que ça n'a d'importance que d'un point de vue humain.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Ca n'a pas vraiment de sens de dire ça, la planète s'en fout de perdre son écosystème actuelle, elle s'adaptera. L'intérêt de préserver, c'est que son état actuelle est nécessaire à la survie de l'homme.
Donc sans l'homme, y a justement plus vraiment de raison de la préserver
Ah ben oui, si la planète s'adapte, on peut dévaster plein de territoires sur des siècles, pas de pb !
Totalement d'accord avec Doudou, le seul but c'est d'assurer la survie de l'espèce, laisser une terre "verte" mais au prix de sacrifier l'homme n'aurait aucun sens.

La le truc, c'est qu'on flingue un peu notre seul habitat, à terme c'est pas malin. Mais de là à nous considérer comme des parasites ou un cancer ça rime à rien. Le vie trouvera toujours un moyen, ce sera peut-être pas des petits chatons mignons mais il y'aura toujours une espèce dans une boite appropriée.
Citation :
Publié par Hebby
Ah ben oui, si la planète s'adapte, on peut dévaster plein de territoires sur des siècles, pas de pb !
Si, il y a bien un problème: l'humanité ne pourra pas vivre de manière pérenne dans ce nouvel écosystème (dont nous sommes les artisans).

Il y a déjà eu plusieurs grandes extinctions, une de plus ne va rien changer pour la planète en elle-même. Après, on tombe d'accord que c'est carrément la honte que cette extinction soit entièrement d'origine anthropique.
Citation :
Publié par Assurancetourix
Ce n'est pas ce qu'il a dit.
je comprends même pas comment on peut arriver à comprendre l'inverse de ce qu'il a dit... Puisqu'il dit bien que l'homme pour survivre a besoin d'un environnement sain....
Citation :
Publié par Adau
Si, il y a bien un problème: l'humanité ne pourra pas vivre de manière pérenne dans ce nouvel écosystème (dont nous sommes les artisans).

Il y a déjà eu plusieurs grandes extinctions, une de plus ne va rien changer pour la planète en elle-même. Après, on tombe d'accord que c'est carrément la honte que cette extinction soit entièrement d'origine anthropique.
La vie intelligente est un échec.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
L'humanité s'adaptera, y aura juste potentiellement des millions/milliards de morts comme à chaque fois qu'une espèce est trop nombreuse pour son environnement.
Ce n'est pas ce que j'appelle "de manière perenne" On peut jouer sur le mot, mais en tout cas, c'est certainement pas de manière "sereine"
Citation :
Publié par Doudou Piwi
La morale et l'éthique n'a de sens que parce que l'homme est la pour en parler. Sans l'homme, sur des milliers et des milliers d'années, les écosystèmes vont changer, quand les carnivores se multiplient jusqu'à bouffer tous les herbivores puis crever de faim, ils ne se posent pas de questions de morale.
Et i y a plusieurs millions d'années, des micro-organismes se sont tellement multiplié qu'ils ont modifié la composition de l'atmosphère et qu'une grosse partie des espèces de l'époque sont mortes, est-ce qu'on peut avoir un jugement moral dessus ?

Si l'homme flingue la planète au point qu'il ne puisse plus vivre dessus et que la plupart des espèces animales disparaissent aussi, la planète devrait pas avoir de mal à s'en remettre une fois l'homme éteint et quelques milliers d'années passées. Si l'homme ne survit pas, il ne représentera qu'une petite parenthèse pour la terre.
Si tu veux… mais en attendant on est là pour en parler, donc ça a du sens.
Dans les exemples que tu décris, aucun n'est si systématique et violent que l'humain ! En tout cas, pas que je sache. Et aucun n'est capable de raisonner, donc forcément ça n'a pas de sens. Mais nous, si.
Citation :
Publié par Quint`
Et on n'a pas attendu l'ère industrielle pour ça. La propagation d'Homo Sapiens à travers la planète il y a des dizaines de milliers d'années a causé la disparition de la quasi-totalité des espèces endémiques partout où il passait…
Ça me semble "légèrement" exagéré, si je prend un exemple que je connais assez bien à Madagascar (ou 80 à 90% des espèces sont endémiques) la disparition des espèces est récente, lié à la destruction de l'habitat, la culture sur brûlis, la chasse... et l'arrivée de l'homme sur l'île date de 2000 ans au moins.

Et si on prend certains exemples emblématiques comme le mammouth la responsabilité de l'homme est loin d'être évidente, et n'est très probablement qu'un mythe, au final.
Le premier exemple vraiment marquant c'est le dodo, mais c'est récent (17ème siècle).

Non franchement la disparition des espèces liée à l'homme est un phénomène relativement récent, et le réchauffement climatique est loin d'être le plus décisif, l'homme occupe une place démentielle sur Terre, et c'est la première raison de la perte de biodiversité.
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