Ah ! Quelqu'un s'est dévoué à me donner à manger.
Bon.
Sangwiss tu m'en dois une quand même.
Heu... mdr je la refais, désolé mais... Pardon ?
Donc en gros tu chinais le père pendant que tu étais avec son fils ? Ou tu as couché une fois avec le fils puis le père t'as récupéré derrière ? Le père ça lui a pas posé de problème de se faire l'ex de son fils ?
Quelle famille de merde mdr.
Non.
Le fils m'a ramenée chez lui alors que son père était en voyage d'affaires (divorcé hein, je touche aux papas OK mais pas aux hommes mariés). On était jeunes, l'hôtel c'était un peu trop cher (de toute façon y en avait pas dans cette petite ville) et puis on habitait pas bien loin. Sauf que papounet a quand même déboulé dans la matinée (oui j'y étais encore, c'était un pote hein, pas une bite sur pattes qu'on esquive au petit matin, d'hab il squattait plutôt chez moi pour jouer à la console, et là j'avais plutôt envie de jouer avec son joystick lolilol ptdr trop bien la blague).
Bon sang quand j'y pense, ce père était un grand brun aux yeux clairs (le combo qui marche encore un peu trop bien) et je le trouvais tellement beau que j'en ai rougi bouche bée comme une idiote. Ça ne lui a pas échappé il me l'a redit plus tard quand je l'ai recroisé alors que j'allais acheter des clopes. Bon c'était pas idéal avec les poivrots pas loin mais pour moi encore jeunette il était là à me taquiner sur son fils qu'il voyait enfin avec une fille et mes joues toutes rouges. Quand il m'a regardée droit dans les yeux (si si les yeux, et pfiou les yeux clairs c'est le kiff) j'ai encore rougi et il m'a lancé "
Je vais croire que c'est moi qui te fais rougir !". Étant timide j'ai juste détourné le regard et ri un peu gênée, j'étais presque soulagée quand le buraliste m'a rendu la monnaie pour partir. Sauf que dans ma culotte, il faisait super chaud. Je ne comprenais pas comment "un vieux" pouvait me faire autant d'effet alors j'ai pas trop réfléchi, j'ai relevé la tête et j'ai courageusement bredouillé "
Ben peut-être que oui."
Naïvement, à chaque fois que j'allais au bureau de tabac j'espérais le croiser. Et bien non, c'est le fils que j'ai recroisé en premier. Je lui ai demandé un peu de news et que comme j'avais commencé à bosser j'avais pas trop eu l'occasion de lui demander s'il voulait venir essayer ma PS2 que je venais d'échanger (putain d'escromania qui avait tenté de me refourguer une console d'occasion au prix du neuf). Ne vous moquez pas, c'est la première console que j'achetais avec mon argent et on n'avait pas tous une console récente. Et vu qu'il avait l'air un peu gêné je lui ai dit qu'il fallait qu'il mette de côté notre partie de jambes en l'air, que c'était cool mais qu'on était copains avant tout, non ? On est un peu cons quand on est jeunes (enfin on est censés être moins cons après je crois), il m'a répondu "
Copains et c'est tout ?" avec un air un peu dépité. Le truc qui tombe comme un gros étron dans les WC, avec la goutte froide de l'angoisse qui remonte jusqu'à toi. PLOUF. Fallait fermer ta bouche, si tu voulais un autre coup fallait pas dire un truc pareil.
Heureusement mon sauveur aux yeux d'acier dans sa Porsche blanche arrive (en fait c'était peut être un vieux tacot je ne m'en souviens pas). "
Ah ! C'est pour ça que ça traîne ! La jolie chinoise timide est là ! Bon je te ramène ?" J'avais horreur qu'on me dise ça. Viet-na-mienne, bordel ! Et encore, à 50% ! Bref, je n'en avais rien à faire vu que c'était lui, avec son sourire Colgate qui fait fondre la banquise et ses yeux qui font pleuvoir dans ma culotte... Ou peut-être tanga, je crois que j'en portais déjà.
Et donc il me prend en voiture (non pas sexuellement !) et on arrive à l'intersection avant ma rue et la leur. Le fils descend et dit qu'il va chez un autre copain lui rendre un truc. Il était encore tôt, j'étais pas obligée de rentrer tout de suite chez moi. Ça, c'était la pensée immédiate dès que la porte a claqué. Oui, cochonne, bah oui à force de mater sa nuque pendant qu'il conduisait et que je rêvais d'y poser mes lèvres, mes pensées sont parties bien loin. Dix minutes de trajet et j'avais déjà plus qu'une envie c'était d'essayer ce beau quarantenaire. Petite parenthèse : jusqu'à cette période je n'étais tombée presque que sur des puceaux (des années après c'était l'inverse je me réjouissais de tomber sur des puceaux, m'bref). Alors j'avais envie de voir si c'était mieux avec quelqu'un de plus expérimenté.
Après avoir fait un signe à son fils en criant de ne pas rentrer trop tard, quand il a remis la main sur le levier de vitesse, j'ai précipitamment mis la mienne par dessus et demandé "
On n'est que tous les deux on pourrait aller s'amuser chez toi plutôt". Ouais en fait ça, c'est ce que j'aurais voulu dire avec un air lubrique,
les yeux qui sentent le cul comme vous dites. Mais en fait non, j'ai dû sortir une sorte de coassement étouffé dans ma gorge, tellement j'étais coupée dans mon élan par ma timidité extrême (que j'ai toujours :wink: :wink: ). Et évidemment j'ai encore rougi, j'avais sans doute l'air bien bécasse. Mais cette fois il était décontenancé le monsieur, il a ri nerveusement, m'a laissée quelques secondes dans ma gêne. J'ai finalement compris le malaise en repartant en arrière sur la banquette : mes seins étaient contre son bras.
Au bout d'un moment il finit par briser le silence en me regardant par le rétro là, au milieu : "
Tu ne veux pas rentrer chez toi ?". J'étais complètement paniquée de répondre. Et s'il me riait au nez ? Et s'il me balançait à mes parents ? Les bruits courent très vite dans cette petite ville. Il s'est retourné, et je ne crois pas qu'il me regardait avidement, il avait l'air même un peu soucieux. Jusqu'à ce qu'il réalise que mon regard était passé de ses yeux à ses lèvres et que je déglutisse avec peine. Il a souri et dans un léger soupir :
"
Eh ben, j'aimerais bien être plus jeune.
_ On s'en fiche de l'âge."
Ha ! J'avais enfin répondu comme je voulais, j'avais même posé un doigt sur ses lèvres en le disant. Puis : "
Chez moi, il y a ma mère, on peut pas.
_ Tu es sûre de ce que tu dis ?
_ Oui, j'ai plus 16 ans hein."
J'en avais 18 depuis quelques mois. Il devait avoir la quarantaine je suppose. Bien bâti de mémoire, et mieux équipé que son fils (mais il paraît que la croissance d'un pénis continue au delà de 20 ans alors bon). On s'est bien amusés ce jour là. Et ce, chaque jour où je finissais plus tôt et que son fils n'était pas là. Bon ce n'était pas sérieux il ne s'agissait que de sexe c'était clair entre nous. J'ai fini par lui confier mes craintes que les voisins remarquent et jasent. Et il a ajouté qu'il était trop vieux pour moi et que c'était mieux que je trouve quelqu'un de mon âge. J'ai cru qu'il me jetait parce que lassé mais à chaque fois qu'on se croisait, il y avait cette tension... Et on a craqué encore plusieurs fois en se disant qu'on allait arrêter.
Son fils a fini par griller nos regards lubriques quand il l'accompagnait alors qu'on se croisait à la mairie. Ça gueulait dans leur voiture quand je suis ressortie. Je me suis sentie coupable, pendant au moins aussi longtemps que ce fameux trajet de voiture.
Voilà, je vous l'ai fait à la GrosCadeau parce que je n'ai presque plus de batterie il fallait abréger (de toute façon j'avais pas envie de salir mes mémoires fleur bleue avec des détails de coups de reins, premiers orgasmes sans cunni et jeux sexuels divers). J'espère que c'est plus clair.