C'est bien Français tout ça ... Et concernant la culture je le dis pas de manière flatteuse, vu qu'on la gère n'importe comment en France
On l'ignore encore, mais la ministre évoque une sélection de jeux « labellisés ».
Ou quand c'est l'Etat qui vient te dire ce qui est de la culture ou pas.
Bref, la propension habituelle de notre ministère de la culture (que les anglo-saxons appellent en se moquant le "ministry of fun") à plus être un ministère du bon goût qu'autre chose.
Si ces contenus numériques sont encore à définir précisément, ils devraient intégrer des options d'abonnements à la presse en ligne, aux plateformes de diffusions vidéo ou musicales (type Neflix, Deezer ou Spotify)
Netflix.
Donc l'Etat me paie l'abo Netflix, maintenant c'est de la culture ... Euh, ils sont au courant que Netflix eux-même ne se considèrent pas comme producteurs de culture, mais bien de pur divertissement ?
Si c'est un abo pour servir la soupe à Hollywood et des multinationales qui brassent déjà des millions (de sous et d'utilisateurs), je vois pas trop l'intérêt .
Une association a quoi qu'il en soit été créée pour sélectionner les contenus intégrés au Pass Culture -- autant pour en sélectionner la pertinence culturelle que pour trouver les partenaires commerciaux prêts à participer au financement de l'opération (un quart est pris en charge par l'Etat, le reste par des partenaires privés)
Ok, donc ça montre qu'encore une fois ce qu'on fait passer sous l'excuse de la culture en France, c'est bien en fait servir la soupe à des lobbys privés (exemple, les Victoires de la musique).
Parce que les partenaires privés ils vont pas y aller juste pour les beaux yeux de la ministre.
L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais elle devrait uniquement se limiter aux spectacles vivants ou visites physiques, sans le numérique justement, parce que là y'a de vrais déficits, de vrais freins à l'accès (géographiques ou financiers). La géolocalisation peut en plus permettre aux jeunes de découvrir des lieux où ils n'auraient peut-être jamais foutu les pieds justement, voire en ignoraient tout simplement l'existence.
Sur le numérique le problème ce n'est absolument pas l'accès à l'offre, c'est l'éducation.
Jamais dans l'Histoire les oeuvres n'ont été aussi accessibles. En revanche pour comprendre une oeuvre il faut des clés de décryptage et être curieux. Ça c'est pas le réseau qui le fourni, parce que sinon même avec toute la discothèque du monde à disposition, tu continueras quand même à écouter Jul et les merdes de l'été en boucle.