L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Egelbeth
Combien sur la masse ?
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news...me-annee-3498/

un sur deux plante, dans beaucoup de cas, c'est faute d'avoir un niveau d'engagement au travail suffisant ou bien pour cause de niveau de base lacunaire.
Lorsque j'ai passé ma première année de droit ( mention en étant candidat libre sans suivre les cours, juste avec le net ) le taux de réussite ( hors redoublant ) a été de … 18.3%
Un sur cinq.

Moi aussi je suis donc un cas " à part " mais … sur combien ?
Beaucoup. Une bonne partie de mes camarades de terminal se sont réorientés durant les premières années d'études supérieurs. Une partie d'entre eux avaient des résultats moyens. Cela ne les a pas empêché d'aller jusqu'à bac+5 voire plus. Ma sœur avait des résultats moyens de la 2nd jusqu'à la terminal S. Le lycée lui déconseillait d'aller en S. Aujourd'hui elle a un bac+ 5 en Bio.

Il faut bien évidemment une base de connaissances / compétences pour réussir à l'université mais c'est surtout le mental, la motivation, la persévérance qui te permettent d'aller jusqu'au bout. Pour ça également que savoir ce que l'on veut faire aide et que ceux qui décrochent le plus/plus vite, sont généralement ceux qui sont perdus.

@Edit pour dessous : Elle est botaniste.
Quant au reste, je vais m'épargner la peine de répondre.

Dernière modification par Belzebuk ; 29/05/2018 à 14h30.
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Publié par Belzebuk
Beaucoup. Une bonne partie de mes camarades de terminal se sont réorientés durant les premières années d'études supérieurs. Une partie d'entre eux avaient des résultats moyens. Cela ne les a pas empêché d'aller jusqu'à bac+5 voire plus. Ma sœur avait des résultats moyens de la 2nd jusqu'à la terminal S. Le lycée lui déconseillait d'aller en S. Aujourd'hui elle a un bac+ 5 en Bio.

Il faut bien évidemment une base de connaissances / compétences pour réussir à l'université mais c'est surtout le mental, la motivation, la persévérance qui te permettent d'aller jusqu'au bout. Pour ça également que savoir ce que l'on veut faire aide et que ceux qui décrochent le plus/plus vite, sont généralement ceux qui sont perdus.
Et elle en fait quoi de son bac+5 en bio?

Si le lycée se réforme, alors ce sera le mental, la motivation, la persévérance qui permettra aussi d'aller jusqu'aux études supérieures en ayant la meilleur note au bac.
Je fais partie des étudiants ayant eu le bac à 10.1. J'ai atterri dans une filière qui ne m'intéressait pas en ayant eu de bonnes notes au collège mais en ne sachant pas quoi faire. D’ailleurs je n'étais pas le seul et certains ont poussé le vice à aller jusqu'au Bts. Même en première année d'université j'ai croisé bon nombre d'étudiants se cherchant encore et à l'époque la sélection, comme la réorientation, ce faisait durant cette première année et cela fonctionnait bien. Je ne penses pas que la majorité des étudiants soient capable de faire un choix de vie avant le bac et encore moins à la sortie de la 3éme.

Après je connais aussi bon nombre de personnes qui travaillent dans un secteur qui n'a aucun rapport avec leur formation, en étant sans ou surdiplômé, et qui s'en sortent très bien et j'ai aussi rencontré des quadras qui changeaient de vie en reprenant des études donc bon...

Dernière modification par Avygael ; 29/05/2018 à 15h09.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Et elle en fait quoi de son bac+5 en bio?

Si le lycée se réforme, alors ce sera le mental, la motivation, la persévérance qui permettra aussi d'aller jusqu'aux études supérieures en ayant la meilleur note au bac.
Je connais pas mal de personnes avec des résultats moyens en spé S, qui ont finalement réussi des études de sciences en fac avec un taff derrière, m'enfin de toutes façons, les facs de sciences ne sont pas submergées de demandes, du coup je doute qu'il y ait des masses de recalés, tant qu'ils y a de la places, ils prendront.

Citation :
Publié par Avygael
Après je connais aussi bon nombre de personnes qui travaillent dans un secteur qui n'a aucun rapport avec leur formation, en étant sans ou surdiplômé, et qui s'en sortent très bien et j'ai aussi rencontré des quadras qui changeaient de vie en reprenant des études donc bon...
Imo, c'est plus un modèle de ce genre qu'il faudrait encourager, le coup d'être bloqué toute sa carrière en fonction de son premier cycle d'étude, je pense que ça va être de moins en moins courant.
Citation :
Publié par Egelbeth
C'est pour cette raison que le contrôle continu … comment dire ?
Je suis pour conserver un examen de fin de cycle national, avec une notation sèche, afin de définir qui a les capacités d'aller plus loin et qui doit s'arrêter là, quand on a pour niveau réel 3 en maths, 5 en éco et 6 en français, mais que l'on arrive à accrocher le bac avec 10.01 au repêchage, faut bien se dire que derrière, ça va tourner au carnage.

Comme dirait abigaélle " je suis ici pour rendre les meilleurs encore meilleurs, et non pas pour rendre les médiocres un peu moins médiocres "
Ca devrait être cela, l'enseignement supérieur.
On n'a de cesse de me parler d'excellence, mais en fait c'est à l'image du reste, médiocre, à l'image d'un paquet des nouveaux enseignants qui sortent des formations, voir mauvais
https://www.marianne.net/societe/en-...re-le-francais
"Formations".
Quand tu vois ce qu'on t'"enseigne" à l'ESPE, tu ris ... jaune.
C'est plus du formatage et du replacement d'incapables qu'autre chose.

Et je suis pour que la sélection au post-bac soit bien plus sévère.
J'ai, à tout casser, 1 élève sur 3 en term' ES qui connaît ses tables de multiplication. 0 sur 30 est capable de m'indiquer où se situe Varsovie (sachant que c'est stipulé comme ville organisatrice de l'Euro 2012 de foot') alors que, paraît-il, la seconde guerre mondiale est un peu au programme en histoire. Et environ 1 sur 10 est capable de comprendre une question, formulée de manière claire et simple, en maths.
Perso', ça ne me réjouit pas spécialement que de me dire que ces gens vont voter.
Citation :
Publié par Avrel
"Formations".
Quand tu vois ce qu'on t'"enseigne" à l'ESPE, tu ris ... jaune.
C'est plus du formatage et du replacement d'incapables qu'autre chose.
Je vais finir mon année de formation à l'ESPE incessamment sous peu et même s'il y a beaucoup à redire, tout n'est pas mauvais pour autant.

Tout ce qui est disciplinaire est dans l'ensemble plutôt bien et nécessaire pour les stagiaires qui débutent dans le métier, ce qui était mon cas. Après, tout ce qui est transdisciplinaire, où tu te retrouves dans des groupes hétérogènes au possible (PLC et PE ensemble) pour travailler sur des UE comme "Projet et partenariat" ou "Culture numérique" avec des trucs à la con à faire alors que t'es déjà bien occupé à préparer tes cours ainsi que ton semblant d'écrit scientifique, effectivement on se demande si c'est bien utile...
Je n'ai eu que ça en transdisciplinaire.
En disciplinaire, on m'apprenait à faire des règles de trois.

Comment dire ...
http://ingenuingenieur.blog.lemonde....-ses-createurs


Guillaume Ouattara : À l’ouverture de Parcoursup, 400 000 candidats étaient sans affectation. Au fil des jours des propositions leur sont faites, et la liste décroît. Quel regard portez-vous sur la situation aujourd’hui ?

Hugo Gimbert (CNRS) : Nous suivons l’évolution des propositions faites aux candidats au jour le jour. Des chiffres nous remontent quotidiennement sur le déroulement de la procédure. Avant le lancement de Parcoursup, nous avons fait un certain nombre de simulations pour anticiper le comportement des candidats. Ça n’était pas forcément évident puisque c’est la première année que nous lançons ce système. Jusqu’à aujourd’hui, le déroulement de Parcoursup est plus rapide que le scénario le plus optimiste que nous avions modélisé. Nous n’avons pas de craintes particulières, la situation va avancer au fil des jours.

(..)

Quelles différences conceptuelles y a-t-il entre APB et Parcoursup ?
Jérôme Teillard : L’idée avec Parcoursup c’était de mettre en place un nouveau système fondé sur la transparence et la liberté de choix pour les candidats. Le point de départ de la fin d’APB, c’est une mise en demeure que nous avons reçue de la CNIL et qui nous indiquait qu’il ne fallait plus prendre de décisions sur l’orientation des étudiants basées sur le hasard et sur des algorithmes. Il nous a fallu remettre de l’humain au coeur de la procédure. Avec APB, c’était les algorithmes qui faisaient la loi. Avec Parcoursup, les algorithmes développés par Hugo Gimbert et Claire Mathieu ne sont qu’une traduction des règles posées dans la loi et ses textes d’application.
Hugo Gimbert : Dans le cahier des charges du développement de Parcoursup, il y avait deux éléments clairs. Premièrement, il ne fallait plus que les candidats hiérarchisent leurs voeux. Deuxièmement, il fallait supprimer les tirages au sort. Nous ne devions plus utiliser aucun élément aléatoire. À plusieurs reprises on s’est trouvé dans des situations où l’on aurait pu mettre des critères aléatoires. C’était interdit cette année.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Je capte pas pourquoi il ne faut plus hiérarchiser les vœux, c'est pas justement cette absence de hiérarchisation qui a foutu la merde ?
oui cela empêchait d'automatiser les affectations, voici ce qu'ils disent de plus (même source)

L’objectif de laisser les candidats choisir leur affectation avec plusieurs voeux c’est de leur faire avoir “des choix d’orientation éclairés”. Or, dans les faits on se rend compte que les candidats n’ont pas forcément anticipé leurs choix et qu’ils se décident dans la précipitation quand ils ont plusieurs propositions, n’est-ce pas contradictoire ?

Hugo Gimbert : Il faut rappeler qu’avec APB nous demandions aux candidats de choisir leurs voeux en avance, il fallait les positionner les uns par rapport aux autres. Un candidat qui fait plus de 100 voeux, comme c’est couramment le cas sur les concours communs, doit anticiper plus de 4900 choix différents, qui peut faire ça? L’intérêt de Parcoursup c’est que le candidat peut se concentrer sur les choix décisifs, il ne s’agit plus de classer des voeux hypothétiquement. Pour rentrer dans l’aspect technique, Parcoursup et APB fonctionnent de manière similaire. Simplement avec APB c’était un algorithme qui affectait les candidats selon leurs voeux. Désormais, ce sont les candidats qui ont la main sur leur affectation.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par znog
Un candidat qui fait plus de 100 voeux, comme c’est couramment le cas sur les concours communs, doit anticiper plus de 4900 choix différents, qui peut faire ça?
A ce niveau d'absurdité, on n'appelle plus ça un choix.
Citation :
Publié par znog
Hugo Gimbert : Il faut rappeler qu’avec APB nous demandions aux candidats de choisir leurs voeux en avance, il fallait les positionner les uns par rapport aux autres. Un candidat qui fait plus de 100 voeux, comme c’est couramment le cas sur les concours communs, doit anticiper plus de 4900 choix différents, qui peut faire ça?
C'est idiot, vu qu'ils ont réduit le nombre de choix à 10, son argument ne tient plus du tout, au contraire, ils auraient justement du hiérarchiser vu qu'ils limitaient le nombre de choix.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
C'est idiot, vu qu'ils ont réduit le nombre de choix à 10, son argument ne tient plus du tout, au contraire, ils auraient justement du hiérarchiser vu qu'ils limitaient le nombre de choix.
avec les sous-voeux, en formations sélectives, on peut arriver à 100 choix, en fait..
Citation :
Publié par Borh
J'ai trouvé ce texte intéressant, différent du point de vue qu'on lit tous les jours dans le monde et Libé.
https://www.linkedin.com/pulse/parco...9zel-ambrunaz/
Ha oui, je comprends mieux pourquoi ils ont viré la hiérarchisation, ça se tient carrément en fait.
La révolte contre parcourssup sent assez mauvais depuis le départ. Elle n'est globalement qu'un prétexte pour les uns, et un déni pour les autres. Voire les deux en même temps.
Qu'il y ait des plâtres à essuyer, sans nul doute. Comme toujours. Mais les pétitionnaires et les bloqueurs ont-ils râlé de la même manière lors des réformes de programme qui allaient dans leur sens ? Mais l'idée qu'on puisse continuer d'envoyer tranquillement au casse-pipe des dizaines de milliers d'étudiants, qui se fracassent en première année parce qu'on leur a promis de facto qu'il n'auraient jamais besoin de travailler, de savoir lire et écrire et qu'ils passeraient tranquilou jusqu'à Bac+5 et un job à 4K/mois, ça ne gêne personne.

On a un phénomène équivalent au collège avec le passage en seconde générale, mais aussi avec la disparition des segpa et la suppression des 3e prépa-pro.
Pour quelqu'un comme moi qui n'y est pas directement ou indirectement confronté, il est difficile de se faire un avis autre que négatif. Le monde et Libé pilonnent tous les jours le dispositif et les journaux de droite comme le Figaro, Atlantico ou Valeurs actuelles ont l'air d'en avoir rien à faire.

Ce texte est le premier positif que je lis hors déclarations de la majorité.
A Aloïsius: Soit le monde a bien changé depuis que j'étais étudiant soit tu projettes tes propres psychoses mais jamais je n'ai entendu cela que ce soit dans la bouche de profs (lycée ou facs, c'était plutôt le contraire) ou dans la bouche d'étudiants.

D'où ça sort cette réflexion que tout est acquis et que tu n'as pas besoin de bosser ? Non seulement c'est délirant mais à moins de vivre dans un monde de science-fiction, ça marche pas ! A mon époque, il y avait déjà 50% d'échec en première année (DEUG A à l'époque) mais bon ceux qui se vautraient ne bossaient pas et confondaient la fac avec un camp de vacances.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Ha oui, je comprends mieux pourquoi ils ont viré la hiérarchisation, ça se tient carrément en fait.
Plus d'éléments sur l'effet attendu de la non-hiérarchisation des vœux dans parcoursup : réduire l'autosélection et donc augmenter l'accès aux formations sélectives de ceux qui "n'osaient pas prendre le risque".

Le nouveau système est perfectible et favorise les « bons » élèves, mais il ne faut pas pour autant l’accabler de tous les maux, jugent François Legendre et Joan Le Goff, professeurs de sciences économiques à l’université Paris-Est-Créteil.

Le système APB avait été fortement décrié parce qu’il avait conduit à assigner les candidats par tirage au sort. Avec son remplacement par Parcoursup, on se rend compte que le défaut majeur d’APB était de conduire les candidats à s’autosélectionner, en n’incitant pas les jeunes défavorisés socialement à postuler aux « bonnes » formations.

L’autosélection est pire que la sélection car, outre le regret qu’elle engendre, elle est l’un des ressorts de la reproduction sociale qui va à l’encontre des principes républicains. Notre société décourage les personnes issues des milieux modestes d’ambitionner les formations les plus prestigieuses. APB demandait aux candidats de classer leurs vœux. Ce classement devait retracer des préférences sincères et éclairées : or, ces conditions n’étaient pas remplies ; parce que les jeunes éprouvent, par manque d’information, une très grande difficulté à hiérarchiser leurs vœux et mesurer leurs chances de réussite, mais aussi parce que l’opacité du système APB n’encourageait pas les candidats à révéler leurs préférences.
Les candidats, dans la crainte d’être refusés par leur deuxième choix s’ils mettaient en premier vœu leur formation préférée, exprimaient comme premier vœu leur deuxième choix.

Avec le passage d’APB à Parcoursup, les formations sélectives ont été plébiscitées : cela ne résulte pas d’un changement des préférences des candidats mais du passage d’une procédure où les vœux étaient viciés par des préoccupations stratégiques des lycéens à une procédure où les « véritables » préférences peuvent s’exprimer. Parcoursup permettrait ainsi l’expression de la demande d’éducation dans le supérieur et les pouvoirs publics pourraient ainsi redéployer en partie l’offre d’éducation en augmentant le nombre de places dans les formations les plus demandées.

« Parcoursup offre un moyen de réduire l’entre-soi dans les formations les plus demandées » https://www.lemonde.fr/idees/article...8525_3232.html

Reste à voir si l'effet attendu sera effectif..mais c'est logique : on ne alors peut pas avoir un processus rapide (qui impose d'entrer d'avance ses préférences pour automatiser l'allocation des places).

Parcoursup permet également de mettre en réserve la meilleure proposition au temps t, donc d'être sûr d'avoir une place sans renoncer aux autres formations "meilleures" pour lesquelles on reste en attente si une place se libère.

Mais du coup c'est encore plus lent..

Dernière modification par znog ; 04/06/2018 à 23h24.
J'en peut plus de voir tout le monde se plaindre de Parcours Sup avec pour seul argument l'histoire triste de Kevin ou Jennifer qui est classé 1542eme partout.
Le seul truc qui avait l'air discutable c'était le classement selon le lycée d'origine. Alors si en plus ça n'est pas vrai...

Citation :
Souvent revient le fantasme du classement « selon le lycée d’origine » (pas seulement un fantasme, après tout, l’un de mes collègues d’une grande université se targuait de le pratiquer sans que le journaliste rapportant ses propos ne bronche). Cela est interdit, ce serait une discrimination. L’outil d’aide à la décision de Parcoursup ne le permet pas ; il faudrait le contourner, au moyen d’un classement par fichier — et alors, on peut imaginer tout : prise en compte du sexe, de la consonance du nom ou du prénom. J’ose imaginer que personne ne fait cela..
On est sur des problèmes complexes où rien ne sera jamais juste car les différentes exigences ont tendance à être incompatible entre eux mathématiquement. On ne peut pas faire l'affection idéal selon tout les principes éthiques, et encore moins en 2 jours.
Citation :
Publié par Aloïsius
Mais l'idée qu'on puisse continuer d'envoyer tranquillement au casse-pipe des dizaines de milliers d'étudiants, qui se fracassent en première année parce qu'on leur a promis de facto qu'il n'auraient jamais besoin de travailler, de savoir lire et écrire et qu'ils passeraient tranquilou jusqu'à Bac+5 et un job à 4K/mois, ça ne gêne personne.
C'est juste que si tu ne fais pas d'étude tu n'as pas de travail. Surtout pour les gens venant de filières générales qui ne doivent logiquement pas s'arrêter au bac. Les gens qui pensent avoir 4K/mois ça existe sans doute au collège et dans les écoles de commerces mais ailleurs non.

A la fac en tout cas il y a les filières à la mode où vont les perdus, les filières d'élites et le reste qui sont finalement ceux où les gens sont les plus préparés. Est ce qu'on envoi des milliers de jeunes au casse-pipe ?
Si on ne donne pas sa chance à quelqu'un on ne peut pas savoir. Enfin : si on peut sûrement créé un algorithme qui prédit ton chance de succès à 95%. Mais ce n'est pas juste.

Citation :
Publié par Gratiano
A mon époque, il y avait déjà 50% d'échec en première année (DEUG A à l'époque) mais bon ceux qui se vautraient ne bossaient pas et confondaient la fac avec un camp de vacances.
C'est à peu près ça oui. Et je vois pas vraiment ce qu'on peut faire. Quel proposition peut on faire à quelqu'un qui, mettons qu'on le sache, va se planter en ne bossant pas ?

Dernière modification par Xotraz ; 05/06/2018 à 00h17.
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