Master 2 (voir 1) : connaissez vous des universités ou écoles qui proposent...

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... Des masters similaires à celui-ci ?

http://www.sciencespo.fr/psia/conten...ional-security

Ma copine est en master 1 à la Nouvelle Sorbonne, tout se passe bien... Sauf qu'elle n'aime pas ce qu'elle fait comme cours. Et elle a une particulier : c'est une perfectionniste / intégriste du travail.

Moi j'ai toujours été j'menfoutiste, partant du principe qu'un M2 de ça ou un M2 de ci, tant qu'on est "en gros dans le même champs d'action" c'est kifkif bourrico... Et 11 ou 18 c'est pareil pour moi... Et il vaut mieux une bonne école et un diplôme M2 basique de merde qu'une école de merde et un diplôme au nom marrant

Pour elle, il faut le bon master, il faut s'impliquer, il faut des bonnes notes. Donc now faut que je trouve un moyen de l'aider car ça lui prend vraiment la tête, lui mine le moral... Et donc ça se déverse sur moi

SO

Connaissez vous des masters 1 ou 2 proche de ce qu'il y a dans le lien ci-dessus (pour peu qu'elle ait la malchance de pas l'avoir...) ? Paris, Etranger, on s'en fout, pour le coût, on se débrouillera.
De préférence des master professionnalisant, elle se voit pas thésarde

Merci d'avance du coup de main
C'est un type de master très courant, mais celui là est bien sur l'un des meilleurs (bicoz SciencesPo).
Quasiment tous les IEP proposent ce genre de master, ainsi que beaucoup de fac de droit.
Attention parce que pas mal de ces master sont orientés recherche

@Sima@el_Terrevermeil pourrait t'aider je crois, mais j'arrive pas a le tager
De mon côté j'ai rarement croisé ce genre de Master. Question de parcours mais tout ça pour dire que ça à l'air génial.
Citation :
Publié par Ghim Lenain
Pour elle, il faut le bon master, il faut s'impliquer, il faut des bonnes notes.
Je ne sais pas trop comment la culture professionnelle des débouchés d'un tel master considère la formation initiale, mais j'aurais tendance à penser qu'il tel raisonnement est... Un raisonnement d'étudiant. Pour un professionnel, ce qui compte vraiment ce n'est pas la note (mention) ou l'intitulé du master, mais ce que l'étudiant fraîchement diplômé peut dire de ce qu'il sait et sait faire. Éventuellement des noms connus qui interviennent dans le master.

A mon avis, ce perfectionnisme dans le choix du "bon" master est l'arbre qui cache la forêt de l'appréhension (bien compréhensible) de prendre en charge sa formation sans attendre des contenus du master plus qu'il ne soit raisonnable d'en attendre.
1) Pourquoi penser à un échec alors qu'elle semble toujours travailler au moins la quantité qu'il faut ?

2) En cas d'échec, pourquoi songer à partir jusqu'à l'étranger alors qu'un redoublement suffit ?

3) Sur le sujet de l'ennui : peut-être les cours sont-ils agencés de telle manière que ce qui est "à bouffer" vient en début de parcours et ce qui est intéressant après... peut-être même seulement en deuxième année de master ?
Par ailleurs, entre Novembre et le printemps, le moral est souvent plus faible et l'on voit les choses plus noires qu'elles ne sont.
Une remarque sur la valeur de l'ennui : s'ennuyer, c'est se forcer à se réorganiser et à se réorienter. Parfois dans un cadre donné.
Il n'est peut-être pas nécessaire de laisser tomber dès que quelque-chose lasse. À voir comme une épreuve de ténacité.

4) Si ce master l'ennuie, qui dit qu'un master un peu différent mais globalement similaire l'intéressera mieux ?

5) S'il y a une affaire de notes qui sont moyennes là où elle les auraient voulues très bonnes... c'est pas un critère vraiment, ça. Si la barre est très haut, c'est pas de la faute à la barre...

Peut-être que l'ennui ressenti + les notes qui sont pas exactement celles qu'elle voudrait disent justement :
ta manière d'appréhender notre sujet (ton angle d'approche) n'est pas celui que nous voulons te faire adopter. Un peu comme un serpent qui mue, on demande peut-être aux élèves ici d'abandonner quelques anciennes pratiques – commodes et éprouvées, mais peut-être limitées – pour en acquérir de nouvelles ? Ce n'est pas rare en Master.
Moi je veux bien Banane, il fait quoi ton pote maintenant ?

Je veux bien que tu lui demandes ce qu'il a fait avant, comment il est rentré dans ce master, s'il est intéressant et les débouchés du master selon lui

Merci bcp !
Oué du coup elle l'a eu sans trop galérer le master

Sinon @Ghim_Lenain tu veux trouver un master en mode bilingue français-anglais comme t'as linké ou juste en rapport genre tout ce qui concerne la géopolitique, les relations internationales etc ?
Juste pour rebondir sur le sujet. Le master à l'air très sympa plein de contenue cool etc.

Par contre ça ma l'air d'être un master très très théorique et elle risque fort de se heurter à la magnifique barrière du: "et sinon tu sais faire quoi en vrai?"

C'est un point à prendre en compte en priorité il me semble car des personnes avec des CV ronflant plein de grandes écoles j'en connais un paquet chez pôle emploi.
Citation :
Publié par alithear
C'est un point à prendre en compte en priorité il me semble car des personnes avec des CV ronflant plein de grandes écoles j'en connais un paquet chez pôle emploi.
M'est d'avis qu'il vaut mieux faire un Master recherche à ScPo que 95% des M2 pro d'universités fr.
Probablement mais ça n’empêche en rien que 5 ans d'étude pour avoir passé 6 mois maximum dans une entreprise dans un stage (que si tu ne va pas faire 6 mois dans une université étrangère) ça fait tâche dans un CV actuellement.

C'est tout ce que je dis. Après si la filière marche comme ça pourquoi pas ...
Faut vraiment être le dernier des mongoliens pour se retrouver en M2 Droit sans avoir au moins tapé 4 mois de stage.
Clairement je le vois avec mes potes restés à la fac, ceux qui ont tapé les meilleurs collab ont tous fait (un DJCE et) au moins 2-3 stages avant le M2 et le CRFPA.
Citation :
Publié par SuprêmeVae
@Sima@el_Terrevermeil pourrait t'aider je crois, mais j'arrive pas a le tager
C'est parce que je suis furtif en vrai.

Sinon OP, j'ai fait un M2 comme celui que ta copine recherche (Sécurité Internationale et Défense) à la fac de droit de Grenoble. Pourquoi Grenoble me direz-vous, après tout c'est pas une excellente fac, etc... Et bien je vais probablement décevoir ta copine mais après avoir prospecté pas mal avant d'intégrer mon M2, la vérité est la suivante : quasiment tous ces masters se valent. Qu'il s'agisse de fac de droit, de science-po ou d'école privé @ 5000 boules l'année, il n'y aura pas de différence flagrante au niveau du programme et de la charge de travail.
Les étudiants aiment bien bitcher à propos de leur master qui est le meilleur du monde, là nada, le niveau sera approximativement similaire partout. Ok, le M2 d'Assas aura probablement un meilleur pool de numéros de téléphone pour faire du piston, mais tous les autres en auront aussi et la différence ne justifiera pas le prix que tu paiera ou la sélectivité accrue. Bon, pour celui de science-po Paris t'as par exemple Hubert Védrine en cours ça peut être attractif, à toi de voir si ça justifie le prix et la sélectivité (sachant que derrière, tu ne pars pas avec une si grande avance sur les autres formations).
Pareil, évites comme la peste les boites privées façon IrisSup ou ILERI, qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes et sont d'ailleurs des bonnes formations, simplement la vérité est simple : elles ne se démarquent pas suffisamment d'un M2 en fac public à 400€/an pour justifier leurs prix.

Ceci posé, maintenant la question du travail. On va être honnête, dans ces M2 (je ne peux pas dire pour les M1, qui sont à priori plus orientés bachotage), le travail m'a semblé moins important que durant ma licence. Ou plutôt, il est différent : tu feras beaucoup moins de bachotage pur, vu que tes études porteront sur des sujets de fond et souvent de recherche, pas sur de l'apprentissage par coeur. Personnellement la moitié de mes matières étaient sanctionnées par l'élaboration de gros dossiers de recherches (10-30 pages) sur des thèmes de RI et de sécurité (l'Ukraine, l'Iran, l'Intelligence économique, le terrorisme dans le sahel, les drones, etc). C'est beaucoup de travail pour réaliser ces dossiers, mais c'est nettement moins contraignant qu'un examen de partiel et surtout, on s'amuse énormément et c'est là qu'on peut vraiment récupérer des informations de première main, se faire une culture solide.

En fait, plus que le travail ou les connaissances le mur de la sélection se fait après le M2 surtout dans ce domaine : dans les RI et la sécurité internationale, les boulots ne courent pas les rues. Typiquement, la fiche d'Assas note comme débouchés :
- recherche ou études doctorales en sécurité et défense - concours de commissaire de police (ENSP), d'officier de gendarmerie (EOGN) ou de commissaire dans les armées
- recrutement comme officier sur titre (OST) ou sous contrat (OSC) à Bac + 5
- recrutement comme contractuel dans les services de l'État : ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères et Développement international, de la Défense, Finances et Comptes publics ainsi que dans les collectivités territoriales
- entreprises privées ou établissements publics liés à la sécurité et à la défense, organisations internationales, organisations non gouvernementales, associations ou fondations

Dans le tas t'as donc des thèses de recherches (qui ne seront pas forcément rémunérées et qui signifient rester 3 ans de plus à la fac), une majorité de concours (OST, OSC, Gendarmerie, Police) que tu peux parfaitement préparer tout seul en ayant un random M2 ou en faisant un centre de préparation (CPAG, IPAG), le statut de contractuel, sympa dans l'optique où tu arrives à décrocher l'un des rares contrats disponibles, mais qui reste précaire vu que ton contrat sera court (1-5 ans) et certainement pas renouvelé, ce qui te ramènera à la case concours/CV ensuite.
Après, les boites privées et les ONG/OI : pour les premières, c'est piston piston piston mais ça ne devrait pas te poser de problème vu que son master mettra un bon annuaire à disposition de ta copine. Le tout pour éviter le "je ne sais rien faire", c'est de se spécialiser au cours de son master 2 sur un thème dont tu estimes qu'il pourra te servir en entreprise. Typiquement, l'intelligence économique, la veille stratégique, l'analyse risque/pays ou la paperasse légale sur la vente d'éléments d'armes à l'étranger (très utile pour les pme de l'armement).
Enfin, que ta copine se méfie comme la peste du droit humanitaire : c'est beau c'est noble c'est la générosité etc, sauf que dans l'état ça ne sert à rien, que le marché de l'emploi est saturé et que les ONG humanitaires sont de très mauvais employeurs. Et j'allais oublier, dans ce secteur il faut se méfier également des stages. Comme dans pas mal de secteurs, les postes sont peu nombreux donc on propose pas mal de stages pour occuper les étudiants qui sortent de leurs études : le problème c'est que faire un stage ne te donne pas forcément un emploi par la suite, et n'est pas forcément valorisable en entretien d'embauche. Je connais pas mal de gens qui enchainent les stages/boulots merdiques depuis 2/3 ans, sans voir le bout du tunnel. Si ta copine a un projet solide et que pense qu'un stage précis peu l'aider, qu'elle fonce. Moi, j'ai choisi d'économiser du temps et de l'argent en passant directement par la case concours/contrat, mais ça c'est une question de choix personnels.
Pour corroborer ce qui vient d'être dit je me souviens qu'à Sciences Po c'est l'école elle-même qui m'avait mis en garde sur ce master au regard de la faiblesse des débouchés (du coup j'ai fini en affaires publiques). D'ailleurs ils ne s'en cachent pas : "The International Security program is aimed at applicants with a well designed career plan. Previous work experience related to the field of international security is not a requirement, but it is certainly valued in the selection process." En gros c'est bien quand t'as déjà du réseau et quelqu'un qui te chauffe la place.

Malheureusement c'est typiquement le genre de cursus passionnant mais qui ne correspond à aucune demande professionnelle derrière. En dehors de quelques chanceux la plupart des gens qui bossent dans les domaines évoqués sur la page du master sont des fonctionnaires (concours du Quai d'Orsay, etc.), des spécialistes du droit international, des militaires ou des ingénieurs.

Je conseillerais aussi de faire quelque chose de plus généraliste et de préparer des concours, surtout si c'est une grosse bosseuse (défense, affaires étrangères, pourquoi pas l'ENA ?).
Ouais en fait c'est le genre de master qui justifie largement un MS en école de commerce après histoire d'avoir un CV original et de qualité dans un secteur de niche
Tu fais le MS en strategic management de l'ESSEC en alternance, tu payes que dalle, à mon avis Dassault et compagnie sont bien contents de te payer ton Master, et du coup c'est tout bénef
Citation :
Publié par Shyeluk
Oué du coup elle l'a eu sans trop galérer le master

Sinon @Ghim_Lenain tu veux trouver un master en mode bilingue français-anglais comme t'as linké ou juste en rapport genre tout ce qui concerne la géopolitique, les relations internationales etc ?
la demoiselle est polyglote italien (mother tong), francais allemand anglais. Donc je suppute qu'elle préfère le hype international mais que le francais pourrait suffire...
J'ai forward la formation paris 2

me posez pas les questions existancielles qu'elle peut avoir sur ses études, je suis pas dans son esprit et j'avais clairement pas la même mentalité quand j'étais étudiant, donc je serai même pas vous dire le pourquoi du comment si ce n'est :
(i) qu'elle veut un diplome qui lui plait car elle pense (a tort, mais ça elle est étudiante, donc nécessairement naif) que le diplome mene vers un travail
(ii) qu'elle est studieuse et perfectionniste
(iii) qu'elle pense qu'une bonne formation dans un domaine de compétence qui l'intéresse est mieux qu'un tout à l'égout
(iv) elle se voit pas théoricienne ni prof (dieu m'en garde, prof est le pire métier du monde en France...)

N'hésitez pas si vous avez d'autres MASTER 2 (comme celui de Paris 2) à proposer, c'est bon à prendre.
Je vais aussi l'envoyer au salon de l'étudiant histoire qu'elle voit le boxon français.
elle a bien aimé le truc de paris 2.


Bon par contre le stress lui a fait manqué son IELTS pour Sciences Po de 0,5... Elle a la haine... Et je la comprends...
Des gens de sciences po par hasard qui pourrait filer un coup de main (enfin m'aider moi à l'aider elle car visiblement sciences po semble être un must have).

A votre écoute
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