Reconversion

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T'as pense a regarder un peu les assocs a côte, histoire de faire un truc qui te plait en attendant de reprendre une formation ou un boulot plus adapte ?
Une amie (grosso modo bac+2 en dev, en alternance dans sa troisieme annee donc qui se tape deja boulot+etudes) s'etait inscrit sur http://www.tousbenevoles.org/. En quelques heures une asso l'a contactee, depuis elle leur refait leur site web (pas grand chose qui est demande, si tu sais bricoler en php/js/mysql et balancer du bootstrap ou custom un theme wordpress tu peux aider 99% des structures), est invitee toutes les semaines a leurs reunions, participe quand elle le souhaite a la vie de l'assoc etc.

Accessoirement elle avait fait ca pour aider mais ils lui ont rapidement propose un contrat de service civique, ca lui fait toujours ~500 euros de plus par mois. Et meme si c'etait encore une fois pas pour ca, ca lui fait un carnet de contact assez monstrueux.
Citation :
Publié par Le Suifeux
Tu sembles présenter certains signes avant coureurs d'une dépression liée au travail[...]
Je sens que je vais commencer à militer sur Jol pour qu'on arrête d'employer des termes de psycho puisque dans la majorité des cas, c'est à côté.
Déjà non, ce n'est pas des symptômes d'une dépression. Ensuite, on ne sort pas ça comme ça, à la légère, ça demande plusieurs "consultations" avant d'établir un "diagnostic". Un professionnel dira d'ailleurs rarement à la personne de quoi elle souffre exactement, sauf si celle-ci lui demande, et surtout ...
Tout ceci est fait de manière confidentielle, encadré par la charte déontologique de la profession.

On ne sort pas à quelqu'un qu'il a les symptômes d'une dépression, sur un forum, que ce soit vrai ou non, que ça parte d'une bonne intention ou pas.

Pour rester un peu plus dans le sujet. Les médecins généralistes sont de plus en plus attentifs au bien-être dans sa globalité, et non plus uniquement, physique.
Explique lui ce que tu ressens et comment ça se traduit somatiquement (vomissement, etc). Ne minimise surtout pas les choses, ça serait porter du tort à ta santé.

Concernant la reconversion. Ne te base pas uniquement sur ce que te dis la personne au téléphone. C'est cool d'avoir une 1er bonne approche, mais avoir d'autres avis permet d'avoir une meilleure vision vers où tu vas.
J'ai parlé de signes avant coureur et en utilisant le verbe "sembler" justement pour éviter le coté diagnostic, le terme symptôme c'est toi qui l'emploie.
Pour le reste t'as peut être raison, c'est ton avis et je l'entends, mais je parle comme je veux pour moi "dépression" est suffisamment entré dans le langage courant pour ne pas immédiatement partir sur un débat sémantique.

Enfin ... mon propos visait à lui dire qu'elle a raison d'aller voir un médecin, pas de m'y substituer, on est d'accord au fond. Disons "déprime" et pas "dépression".

Dernière modification par Compte #117140 ; 17/12/2015 à 11h08.
Citation :
Publié par Selty
T'as pense a regarder un peu les assocs a côte, histoire de faire un truc qui te plait en attendant de reprendre une formation ou un boulot plus adapte ?
Si elle est arrêtée, c'est pour avoir du temps pour elle et pas pour se plonger dans autre chose... L'environnement bénévole associatif peut être aussi délétère que le monde professionnel.
Citation :
Publié par Belzebuk
Je sens que je vais commencer à militer sur Jol pour qu'on arrête d'employer des termes de psycho puisque dans la majorité des cas, c'est à côté.
Déjà non, ce n'est pas des symptômes d'une dépression.
"Déjà" faudrait lire avant de t'emballer : le suifeux a écrit qu'il lui semblait qu'il était possible que ce soient des signes avant-coureurs. C'est toi qui parle de symptômes avec certitude.

@Lilva : si le médecin te file de quoi retourner bosser le lendemain, pas d'hésitations : tu vas aux urgences. Ça n'a pas de valeur aujourd'hui (et aucune volonté de culpabiliser), mais quand tu liras ce que tu décris dans quelques mois tu te demanderas comment et pourquoi tu as attendu aussi longtemps avant de dire "stop". Et chercher des éléments de réponse sera certainement intéressant dans une logique d'introspection.
Citation :
Publié par Laadna
@Lilva : si le médecin te file de quoi retourner bosser le lendemain, pas d'hésitations : tu vas aux urgences.


@endessous :
Il n'y a pas d'urgences, donc ... pas la peine d'aller aux urgences. Tu as été interné ? Hospitalisé contre ta volonté donc.

Dernière modification par Airmed / Ildefonse ; 17/12/2015 à 14h59.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
T'es trop warrior pour faire un burn out toi.
Le premier médecin m'a renvoyé au taf après 2 semaines, bilan quelques semaines plus tard, internement pendant 48h, 8 semaines d'arrêt, 2 ans de médocs et changement de job. Et j'ai eu la chance d'avoir une version gentille.
Message supprimé par son auteur.
Aux Etats Unis quand tu fais ton burn-out ils te mettent en maison de repos, et t'as des parcs ou tu te promènes, tu vas donner à manger aux chèvres, aux vaches etc, les gens te parlent doucement, on prend soin de toi... Je trouve ça assez révélateur, si t'en peux plus du taff et que tu craques, pour te soigner on te montre qu'il est "possible" de vivre autrement, gentiment et paisiblement.
Citation :
Publié par Le Suifeux
Aux Etats Unis quand tu fais ton burn-out ils te mettent en maison de repos, et t'as des parcs ou tu te promènes, tu vas donner à manger aux chèvres, aux vaches etc, les gens te parlent doucement, on prend soin de toi... Je trouve ça assez révélateur, si t'en peux plus du taff et que tu craques, pour te soigner on te montre qu'il est "possible" de vivre autrement, gentiment et paisiblement.
Non moi on m'a mis avec des gens bizarre mais avec une surveillance histoire d'être sur que je me jete pas sous un train, avec des grosses pilules pour dormir (parce que quand tu dors 2h par nuit pendant 3 semaines ça abîme). Ensuite on m'a renvoyé chez moi avec un travailleur social et un psy que je voyais régulièrement pour me suivre pendant 2 mois et j'suis resté avec 60% de mon salaire versé par le gvt.

Ensuite j'suis retourné bosser, et d'améliorations en rechutes ça commence à aller mieux. Certains ne s'en sortent jamais. Moi au moins je prends plus de médocs.

La fête du slip la dépression putain.
Citation :
Publié par Cpasmoi
Non moi on m'a mis avec des gens bizarre mais avec une surveillance histoire d'être sur que je me jete pas sous un train, avec des grosses pilules pour dormir (parce que quand tu dors 2h par nuit pendant 3 semaines ça abîme). Ensuite on m'a renvoyé chez moi avec un travailleur social et un psy que je voyais régulièrement pour me suivre pendant 2 mois et j'suis resté avec 60% de mon salaire versé par le gvt.

Ensuite j'suis retourné bosser, et d'améliorations en rechutes ça commence à aller mieux. Certains ne s'en sortent jamais. Moi au moins je prends plus de médocs.

La fête du slip la dépression putain.
Beh là c'est un peu plus qu'un burn out.

Ps : les psys c'pas utile sans avoir une volonté de fer ou une grosse introspection (enfin du coup pas besoin de psy là).
Citation :
Publié par 23 Cm
Beh là c'est un peu plus qu'un burn out.

Ps : les psys c'pas utile sans avoir une volonté de fer ou une grosse introspection (enfin du coup pas besoin de psy là).
Détrompe toi un burn out c'est très violent, et en gros une dépression liée au travail, j'en connais qui sont encore arrêtés après 5 ans.

http://www.douglas.qc.ca/info/depression-ou-burn-out

Moi c'était presque une blague.

Dernière modification par Cpasmoi ; 17/12/2015 à 17h12.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse


@endessous :
Il n'y a pas d'urgences, donc ... pas la peine d'aller aux urgences. Tu as été interné ? Hospitalisé contre ta volonté donc.

Les urgences psychiatriques ça existe hein...
Citation :
Publié par Odrane
Les urgences psychiatriques ça existe hein...
Et ? Une urgence c'est "maintenant" pour un problème donné. Pas "je discute une semaine sur un forum puis si mon MT ne m'arrete pas le nombre de jour voulu, j'irais aux urgences pour avoir plus".
Si effectivement l'op veut une réponse plus adéquate, elle peut aller voir directement un psy et/ou demander à son MT un psy. Je ne sais plus les modalités de remboursement en rapport avec le aprcours de soins.

Le thread tourne en conseil pseudo médical depuis un certain temps déjà. La seule réponse adéquate sur son probleme de burn out ou pré burn out ou autre, c'est d'aller voir son MT.
T'y connais tellement rien aux problèmes psychologiques que tu ferais vraiment mieux de te taire et de disparaitre dans les tréfonds du forum.

Généralement ce sont les proches qui font les démarches, l'urgence peut-être présente depuis des semaines voir plus sans que la personne atteinte ne franchisse le pas. Conseiller à une personne,qui visiblement n'est pas bien, d'aller aux urgences ne devrait jamais être accueilli par un tel tissu de stupidités.

Retourne donc donner des conseils sur le permis de conduire et tiens toi en là.
Okay, stop, je crois que la parenthèse sur le burn out et la dépression va pas nous mener loin ici, surtout que bon, c'est la reconversion le sujet. Et vous connaissez l'adage '' jol n'a pas vocation à"


Oui, c'est un rappel et oui, je sors la hache a nope apres ce message.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Et ? Une urgence c'est "maintenant" pour un problème donné. Pas "je discute une semaine sur un forum puis si mon MT ne m'arrete pas le nombre de jour voulu, j'irais aux urgences pour avoir plus".
Ça, c'est ce que tu voudrais que soit une urgence et/ou ce à quoi tu voudrais que les services d'urgence servent.

Dernière modification par Laadna ; 17/12/2015 à 18h29.
Citation :
Publié par Fio'
A première vue aussi, je te dirais de regarder vers infirmière (3ans d'études, ca va ptet te rebuter..), aide soignante (plus simple d'accessibilité, moins bien payé, avec pourtant, quasiment le même taff que les infirmières..)
Mdr. Je reporte. https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon13.gif
Je vois ça un peu en retard, je suis peut être HS.
Mon ex est assistante sociale à l’hôpital, après un passage en hôpital psy (pour le boulot, pas en temps que cliente).

Le social, le médical, la psy, c'est à fuir. C'est infect, si tu veux te préserver, abandonne cette idée.
Y'a pas de thunes, des conditions de travail dégueulasses, et des cadres et responsables politiques qui bitent rien à rien.
Le monde associatif a plus de fric non plus.
Tu es les 2 pieds dans la merde : c'est toi qui est en première ligne des restrictions budgétaires.
La clinique, c'est pareil.
Le handicap, je sais pas.

Après tu as Assistante sociale dans le privé, et tu enchaînes les dossiers de surendettement et les problèmes d'alcoolisme.
Ou alors, tu fais infirmière indépendante, mais des heures de boulot de merde.


Tu te lances là dedans, tu refais le même topic dans 6 ans.
Enfin... JOL sera fermé, tu fera le même topic sur HFR et ses forums de qualité.

Juste mon avis, fondé sur l'expérience de mon ex qui en peux plus, pourtant, elle y croyais et elle est costaud.


imo :
T'aimes les gens : tente les spa, le bien être.
T'aime pas les gens : essaye la comptabilité.
Y'a du boulot dans les 2 branches, et ça permet de voyager facile.
Quoiqu'il en soit, barre toi sous les tropiques, y'a rien de mieux pour se refaire une santé.

J'ai sûrement pas raison, c'est juste matière à réflexion.

Bonne continuation.

Dernière modification par Oopsrongchan ; 24/12/2015 à 15h12.
Je rebondis vit' fait sur les réponses précédentes. Dans le secteur du handicap, différents facteurs peuvent nuire à ton expérience professionnelle et à mon avis il faut beaucoup de temps et/ou de chance pour trouver un job réellement épanouissant. Parmi ceux-ci :

  • Les populations aux différentes problématiques : s'occuper d'autistes, de trisomiques, ou de personnes polyhandicapées ne demande pas les mêmes compétences et ne t'expose pas au même chose (violence, sexualité, dépression, etc..). De même qu'il est important de cerner l'âge ; pour une même population tes fonctions ne seront pas les mêmes. Comme dans la vie, plus un groupe est âgé, plus la demande en soin est importante (et le métier devient difficile physiquement), et moins le champ de l'éducatif, de l'orientation et de l'animation est sollicité.
  • La dynamique d'équipe : tu peux éventuellement tomber dans une équipe maniant la barre vers un autre cap que toi, et, de fait, avoir l'impression de mener un combat perdu d'avance, ressentir une certaine solitude. Par exemple, tu peux évoluer dans une équipe privilégiant exclusivement le soin quand toi tu souhaites orienter ton travail vers de l'éducatif, de l'animation.
  • L'entente dans une équipe : il est très fréquent que l'ambiance dans une équipe soit exécrable. Je n'ai pas de point de comparaison avec les autres secteurs ; mais je trouve ça incroyable.
  • Le salaire : les métiers les plus accessibles sont également ceux qui te feront vivre le plus proche de seuil de pauvreté. Même si tu ne prêtes pas d'attention à ton salaire, il faut savoir qu'il te faudra jongler durant de nombreuses années afin d'arriver à boucler tes fins de mois. Pour améliorer ton niveau de vie, tu devras uniquement compter sur l'évolution de carrière, j'entends diplôme supérieur - mais celle-ci est relativement rapide si tu le souhaites. La première chose à faire est de se renseigner sur la convention collective en vigueur pour prendre la plus intéressante. Mais quelle que soit la convention choisie, si la tendance ne s'inverse pas, attends-toi à perdre petit à petit les acquis. Et évidement, d'un endroit à l'autre le salaire et les avantages varient.
  • Les moyens de la structure : suivant si tu travailles dans du public, du privé, à x ou à y endroit les moyens financiers à dispositions pour tes projets (animation, organisation de vacance, sortie éducation et culturelle), pour les fournitures (qualité du matériel), etc, ne seront pas les mêmes. Les moyens jouent énormément sur la qualité de l'aide que tu peux apporter, et donc sur ton épanouissement personnel. Sur le même plan, les moyens vont également définir ton épuisement : nombre de professionnel par personne, charge de travail, remplacement du personnel, etc.

En conclusion, ceux sont autant de chose en prendre en considération avant de choisir ton métier et la structure où tu souhaites l'exercer. Si les conditions sont réunies, c'est un secteur réellement épanouissant et enrichissant personnellement. Enfin, il faut aussi penser que tu es totalement tributaire de tes collègues, et si ceux-ci font preuve d’incompétence ou bien pire, dans la mesure où ça va directement toucher des personnes en difficulté, cela va plus facilement resurgir sur ton bien-être. En prenant en compte tes compétences en informatique, et si tu souhaites t'orienter dans secteur du médico-social, peut-être regarder du côté des ergothérapeutes ? Ceux avec qui je travaille sont emmenés à utiliser et programmer divers logiciels, avec à chaque fois des particularités, ainsi qu'à bidouiller le plus possible pour qu'un support s'adapte aux besoins de la personne. Par exemple, actuellement l'un d'eux est chargé de programmer une tablette tactile, avec un dispositif permettant à la personne de déplacer le curseur avec le regard, aussi bien l'interface de la tablette, des différents logiciels utilisés, que du dispositif en lui-même. Bon, après ce n'est qu'une partie de son travail. Plus généralement, je conseillerais à des personnes qui veulent se lancer Moniteur-Éducateur, Éducateur Spécialisé, Ergothérapeute ou Psychomotricien, qui restent des diplômes accessibles sans pour autant te faire faire vivre proche du seuil de pauvreté. Ah, et pour rebondir sur le débat précédent, dans ce milieu il vaut mieux faire preuve d'empathie que de sympathie..

N.B : J'exerce mon travail en milieu rural. Peut-être que dans les grandes villes, ou ailleurs, les salaires ne sont pas si bas...

Dernière modification par Soviet Suprem ; 25/12/2015 à 04h06.
Message supprimé par son auteur.
Bon j'ai rendez-vous à 15h pour un entretien (je raconte ma vie ). Je postule pour le BTS SP3S: Services et prestations des secteurs sanitaire et social. Vu que j'ai déjà un Bac+2, je ne sais pas s'il y a possibilité de monter directement en licence. Je ne crois pas. Donc je pense refaire un cursus complet: BTS + Licence et pourquoi pas un Master si possible. Je vois l'intervenante pour le passage des tests, elle m'expliquera, je suppose.

Je regardais des avis sur l'école d'alternance dans laquelle je candidate. C'est pas jojo concernant leurs centres de formation mais je ne vois pas d'avis négatif sur celui de Paris 19ème (ou bien je n'ai pas assez cherché).
Le souci, c'est que pour cette formation, les centres ne courent pas les rues. Ou alors il faut aller en lycée et je ne suis pas certaine qu'ils permettent l'alternance.

Sinon ma seule crainte est de tomber dans une promotion peu sérieuse. Pour avoir fait de l'alternance auparavant, c'est souvent kif-kif. Les gens sont là sans être là. Mais je me dis que je ne viens pas pour faire du copinage et la seule chose qui m'intéresse est de choper la qualification pour faire un métier qui me plaira.
Citation :
Publié par Jusquiame
Salut,
Perso j'adore mon job mais comme toi j'en ai marre du privé, j'aimerais me tourner vers le social ou le culturel.
Résultat j'ai commencé un Master en documentologie en cours du soir. Les sciences de l'information, c'est un domaine extrêmement vaste, tu n'es absolument pas limité à bibliothécaire ou prof.
C'est très très recherché dans des organismes de l'état ou de la Commission. Et ça reste dans l'informatique.

Finalement, mettre au point une bonne architecture de base de données ou un bon thésaurus pour les ouvrages médicaux ça a autant de valeur dans un hôpital qu'un bon médecin.
Si ce type de job t'intéresse, tu as aussi les métiers autour de la veille d'opinion et l'aide à la décision appliquée aux grandes entreprises. L'inconvénient, c'est qu'on choisit rarement ses clients, à moins de bosser dans une boite et de faire sa veille interne. L'avantage c'est que tu peux intervenir sur plein de sujets différents.
Citation :
Publié par Jusquiame
Salut,
Perso j'adore mon job mais comme toi j'en ai marre du privé, j'aimerais me tourner vers le social ou le culturel.
Résultat j'ai commencé un Master en documentologie en cours du soir. Les sciences de l'information, c'est un domaine extrêmement vaste, tu n'es absolument pas limité à bibliothécaire ou prof.
C'est très très recherché dans des organismes de l'état ou de la Commission. Et ça reste dans l'informatique.

Finalement, mettre au point une bonne architecture de base de données ou un bon thésaurus pour les ouvrages médicaux ça a autant de valeur dans un hôpital qu'un bon médecin.
Ah bon ?

En tant que documentaliste, je cherche du boulot ailleurs (ça fait dix ans que je suis au même endroit, envie de changer...) et je suis très sceptique sur ce que tu écris. J'aimerai bien continuer dans la doc parce que j'aime ça et j'ai un bon CV, ben je peux te dire qu'à part des CDD... Bof, pas grand chose en vue (et étant titulaire dans la FPT, je me vois mal quitter mon job pour le même, moins bien payé et en CDD...). A tel point que si mes recherches n'aboutissent pas dans les six mois qui viennent (je recherche depuis pas mal de temps maintenant) je m'engagerai certainement dans une reconversion pro....

Les sciences de l'info, la documentation tout ça, ça a l'air très porteur, mais en temps de disette budgétaire, tu sautes dans les premiers : les décideurs te voient avant tout comme un coût, alors même que tu apportes un plus non négligeable à ton administration. Et justement, on est en temps de disette budgétaire. Perso, j'aurais un conseil pour un ou une documentaliste en devenir, c'est soit diriges-toi vers l'informatique à fonds, soit fuis, loin sauf si tu es ok pour être précaire pendant au moins 5 ans et mal payé de surcroît.
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