La situation actuelle provient d'une brusque modification de leur périmètre d'action et d'une tout aussi brusque disparition du levier de contre pouvoir de la justice. Du coup je ne comprends pas bien ta suite d'envolées lyriques sur l'empathie ou l'intelligence alors qu'on parle bien d'une situation tout à fait concrète et tout à fait réelles là : avant, l'établissement d'une fiche S participait d'un processus de renseignement, qui n'interférait pas avec la liberté des Français sans que la justice s'en soit mêlée pour assurer les droits du justiciable présumé.
Mes "envolées lyriques sur l'empathie ou l'intelligence" ne sont jamais qu'une reformulation de tes considérations à propos "des fonctionnaires dotés du minimum vital de cerveau et d'empathie", Jack. Si tu ne les comprends pas bien, j'ai bien peur de ne pas pouvoir t'aider .
Et puisqu'on est en accord sur les sources du problème actuel (modification du cadre légal + justice court-circuitée), je pense qu'on peut aussi se mettre d'accord sur leurs auteurs : à ma connaissance, les gens des renseignements ne votent pas les lois.
Que ça te convienne parce que tu estimes ton sentiment de sécurité plus important que la liberté de quelques autres Français c'est ton problème @orime, mais ne viens pas en faire une question de grands principes ou de sociologie. Ça n'a juste rien à voir.
Tu sais très bien que ma position n'est pas celle que je souligne dans ton message, et ce n'est pas moi qui tente d'introduire un débat sur la responsabilité individuelle des agents de l'état comme dit en gras dans ton message.
Les deux. En tout cas ce fut le résultat a Nuremberg. "mais j'appliquais les ordres" n'est PAS une defense.
A Nuremberg, et nulle part ailleurs. Sans discuter du bien fondé de ce jugement, à votre place je ne m'accrocherais pas trop à cette idée.
Dernière modification par orime ; 14/12/2015 à 14h42.
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