sur quoi je me base?
j'aurai du mal a trouver des "sources", mais le bon sens suffit, surtout toi qui est dans la place tu devrai t'en rendre compte : clairement, il y a une defiance vis a vis des force de l'ordre.
[...]
je suis tres loin d'etre aigri contre les policiers, je constate juste que la population française est loin d'etre fan de nos forces de police.
65% des français ont une bonne opinion des policiers.
81% des français ont une bonne opinion des gendarmes.
http://www.lepoint.fr/societe/les-fr...1892378_23.php
En résumé, ton postulat est faux... et trouver une source m'a pris très exactement 10 secondes.
Sauf que les 1eres lignes qui defendent les politiques, c'est les flics et les crs...
Quand t'en arrive a un point ou le vote ne compte pas, bah ca amene de la casse, c'est inevitable.
Les premières lignes qui défendent les politiques, ce sont surtout leurs électeurs qui leur donnent toute légitimité et légalité pour mener l'action politique. La base du contrat démocratique est celle-ci.
Invoquer la présence des forces de l'ordre comme protection de l'outil politique, c'est un postulat qui, de mon point de vue, est biaisé. Biaisé d'une part parce qu'il fait fi du fonctionnement démocratique, en particulier dans les attributions qui reviennent aux élus. Biaisé d'autre part parce qu'il est souvent le cache sexe du peu d'investissement politique de la grande majorité de ceux qui l'invoquent.
La politique ce n'est pas que voter et discuter, c'est aussi s'investir, y consacrer du temps, beaucoup de temps, et de mon point de vue, on ne peut pas critiquer "la politique" quand on a soi-même un investissement politique marginal ou inexistant. La politique ça se fait sur le marché, à la sortie du métro, en s'investissant dans un ou plusieurs parti(s) politique(s), en rédigeant des notes à des destinations des élus et décideurs, en se présentant à des élections et/ou en essayant de ramener le maximum de suffrage sur le ou les candidat(s) qui portent les idées auxquelles on croit. La politique c'est aussi accepter que des gens font les mêmes démarches pour des idées opposées et qu'elles sont tout aussi légitimes pour le faire.
Si l'on s'en tient au fonctionnement de nos collectivités locales, de l'Etat et de leurs institutions représentatives, tous les sujets politiques peuvent être discutés. Chaque projet peut-être aménagé, revu, amendé, reporté ou même annulé... Donc dire que le vote ne compte pas, c'est faux. Le vote compte en ce qu'il donne accès aux institutions politiques. Le problème des manifestants type NDDL ou Sivens est essentiellement qu'ils ne vont chercher aucun vote et qu'ils rejettent la démocratie puisque leur action relève essentiellement de la revendication et de la contestation.
Sur ce sujet, heureusement, les forces de l'ordre ne font qu'agir dans le sens des intérêts de la collectivité et de la démocratie en permettant à l'action politique (la vraie, celle qui résulte de la démocratie et du jeu des élections) d'avoir une effectivité sur le terrain.