Sujet général sur les films

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Publié par Le V.
la quasi-intégralité du cinéma connu du grand public, j'ai envie de dire que c'est très accessible.
Je suis pas d'accord. J'ai regardé récemment les analyses de Channel Criswell sur Taxi Driver et Apocalypse Now, et j'étais passé à côté de tout ce qui n'était pas à la surface ou facile d'accès. Pareil pour un Kubrick, ou Citizen Kane : des films très connus du grand public, je les comprends pas.

J'ai zyeuté viteuf les pages wiki des films de Tarantino et même si je les ai quasi tous vus, il y a bien trop d'intertextualité (faute d'un mot plus adapté) et de références pour que j'en tire autant que si j'attendais 6 mois ou un an avant de les revoir. Je peux me marrer sur les dialogues, mais pas beaucoup plus.

C'est pour ça que je cherche des réalisateurs pour les cons, en espérant qu'à force ça se débloquera et que je verrai les trucs compliqués qui m'échappent pour ne pas avoir à regarder deux fois un film, en apprentissage saccadé, mais plutôt quelque chose de continu. Scorsese ça peut aller dans un premier temps - j'ai vu The Wolf of Wall Street et Shutter Island, je crois pas que ce soit des films hyper profonds - mais visiblement sur son début de carrière je vais ramer sévère donc c'est pas parfait.

Eldorado (2008)
Film franco-belge très court, comédie dramatique d' ~1h10. Un road movie avec des airs de western. Très marrant.

Dernière modification par Heathcliff ; 20/09/2015 à 19h22.
Pour moi, tu parles de deux démarches différentes, c'est une chose de regarder un film, et c'en est une autre de l'analyser. Même dans le plus con des films, tu as de la matière à analyse profonde et riche. Quand on regarde un film, surtout pour la première fois, ce qui compte c'est de prendre du plaisir en le visionnant - tous les sous-textes dans les dialogues, dans la mise-en-scène, ça passe au-dessus de la tête de pratiquement tout le monde (même les gens qui font les vidéos d'analyse, ou les critiques les plus rompus), c'est un regard particulier sur une oeuvre qui doit s'installer dans le temps (i.e. sur plusieurs visionnages) et être documenté pour être intéressant .

Quand je parle d'accessibilité, c'est justement des films qui ne sont pas formellement repoussants pour le grand public, qui ne sont pas très longs, pas très contemplatifs, ou a contrario très verbeux et avec des dialogues ampoulés et érudits. C'est pour ça que je pense que tu ne devrais pas avoir peur de regarder des vieux Scorsese, du Coppola ou du Kubrick, du moment que tu y prends du plaisir, ça me semble pas très grave de ne pas tout capter.
Oui du plaisir...et puis il n'y a rien de mieux que sa propre interprétation/critique !
Le plaisir, c'est facile, il suffit de jouer à un jeu vidéo, se branler un coup ou regarder des épisodes de Glee. Si je regarde une oeuvre d'art c'est bien à la recherche de quelque chose de plus.

Borat : pas grand-chose à dire, tout le monde l'a déjà vu j'étais juste en retard. D'ailleurs ce retard est dommage puisque le film m'aurait bien davantage choqué il y a quelques années. Maintenant cette satire fait trop sage.

Üç Maymun (les Trois Singes) : le film est fascinant, et n'est pas sans rappeler le style de Wes Anderson pour le coup (je suis pas convaincu que la comparaison soit si pertinente, mais je m'y connais trop peu pour avoir mieux). Le réalisateur a son système, son symbolisme qu'il nous convie à regarder sans jamais l'expliciter. J'pense qu'on peut difficilement regarder/comprendre le film en étant daltonien, beaucoup de choses passent par les couleurs, mais pas que.
J'ai passé le film à m'interroger sur la symbolique des couleurs, s'il y en avait une précise ou non, sans parvenir à conclure. Le filtre jaune/verdâtre utilisé lors de beaucoup de close-ups pourrait indiquer une crise interne, mais comme les personnages ne parlent pas, difficile à confirmer. Le rouge, c'est très clair, indique le vice ou directement le personage de l'homme politique. Le bleu, je ne suis pas si sûr, j'ai cru pendant la moitié du film qu'il indiquait le père, mais ça peut être la famille, ou même les responsabilités. Le vert est très lié au fils, mais vu la façon dont il entoure les personnages par moments il peut être aussi le "soi", ou les aspirations. Pour le rose, je ne suis pas sûr, il concerne surtout la mère, mais je ne sais s'il est à voir comme une extension du rouge ou un signe, différent, de dissimulation/affaire personnelle.
Et ça continue pour tout le film, pour tous les symboles et toutes les répétitions, le film en est saturé mais à nous de voir ce qu'on peut piger. Tout n'est pas si compliqué, par exemple il est facile de voir l'insistance sur le temps, les horloges pendant que le père est en prison, que quasiment toutes les scènes du père cachent une grille, des barreaux, ou au moins un quadrillage, pour rappeler la dimension traumatique de l'enfermement, que les longs tournoiements de caméras indiquent un choix ou une brisure, et que les habits de la mère ont une transition de noire, à noire avec motifs, à blancs avec motifs, de plus en plus dérangés/eants (modulo les parties rouges). Mais le sens du blanc ? J'ai laissé tomber. Est-ce qu'il y a une raison d'être aux maquettes derrière le bureau de l'homme politique, ou aux bateaux en général ? Je ne sais pas. Y a-t-il quelque chose à comprendre sur les miroirs omniprésents ? Il me semble que justement, on est censé se rendre compte que les personnages ne s'en servent quasiment jamais pour s'observer eux-mêmes, mais je ne suis pas certain.

La bande son est tout aussi originale, il n'y a qu'une chanson (qui, forcément, rythme l'oeuvre), et le reste est du bruit d'ambiance, mais arrangé distinctement pour correspondre à la scène. Bien sûr les scènes sont magnifiques, c'est un peu le principe lal. J'ai lu deux critiques au moins que la scène finale a marqué, mais on peut prendre un screenshot de n'importe quel moment et ce sera impressionnant imho.

J'ai passé la journée à repenser au film, fallait un peu que ça sorte, en tout cas un travail méticuleux et très prenant. Mon seul reproche serait que
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le second fils noyé ne m'a pas paru nécessaire, mais j'ai peut-être manqué des bouts qui donnaient un meilleur contexte.

Dernière modification par Heathcliff ; 21/09/2015 à 09h30.
J'ai regardé Her hier soir, je me suis pas mal fait chier. C'est peut être lié au fait que je me suis enfilé la saison 2 de Black Mirror y'a pas longtemps et qu'elle traite à peu près des mêmes thèmes, mais en mieux.
Her c'est vraiment des dialogues de qualité, une bonne partie de la valeur se trouve là dedans, déterminer à qui un personnage parle, de qui il parle, à qui il veut parler en réalité, et ainsi de suite.

Le film joue constamment là-dessus :
- le personnage principal démarre un monologue pour parler de sa relation avec sa mère avant de se faire abruptement couper par l'ordinateur à qui il parle.
- il tombe amoureux de Samantha et en parle dans une lettre adressée à une cliente dans le cadre de son boulot,
- il parle avec son amie de sa relation avec Samantha et celle-ci croit qu'il parle de sa relation avec son ex-épouse.
C'est d'ailleurs un des moments clés du film, le personnage principal bloque parce qu'il se rend compte de la confusion, mais au lieu de la corriger le fait que la confusion soit possible lui fait réaliser qu'il vit avec Samantha (une femme plus brillante que lui, mais qu'il encourage et aide à s'affirmer) exactement la même chose qu'avec son ex-femme, et qu'il est la cause des problèmes dans ses relations.
- De même que lorsqu'il envoie finalement une lettre à sa femme pour présenter ses excuses, c'est à Samantha qu'il s'adresse - mais les deux destinataires sont valables parce que la relation était si similaire.

Pas mal de jeu aussi sur les réactions attendues/réelles, les interprétations et les non-dits, ce qui se voit surtout lorsque le personnage principal officialise sa relation - tout en ayant lui-même son bagage d'idées reçues, mais ne trouvant personne avec qui (ou plutôt contre qui) les extérioriser correctement, ça explose finalement dans une dispute avec Samantha, et ça devient lui l'enfoiré.
Enfin c'est pas particulièrement la SF qui m'a plu dans Her, il y a tout un tas de choses intéressantes, notamment grâce au métier du personnage principal qui permet beaucoup de variations :
- sentiments simulés au départ par le Cyrano pour un couple qui s'aime (réellement ?),
- sentiments créés à partir d'images (il est à l'origine de "l'affection du mari pour les dents mal alignées"), sentiments simulés et affection réelle de notre Cyrano pour certains couples,
- sentiments réels du Cyrano mais bien sûr pas adressés au couple,
- sentiments réels du lecteur lorsque celui-ci relit des lettres pour sa petite amie - mais partant du sentiment factice de leur auteur,
- oeuvre fictionnelle mais personnelle lorsque l'ensemble des lettres est réuni (un peu plus compliqué mais osef).
Et j'en manque peut-être. Mais c'est habile, et traité avec subtilité. C'est vrai que si le film s'arrêtait à un dinguo qui court avec son portable dans une bouche de métro on n'irait pas forcément loin. Encore que la scène de sexe avec l'interprète vaut le coup d'oeil pour elle seule, lorsque la relation réelle est la virtuelle et c'est le corps qui sonne faux, c'est hilarant et poignant.

Il y a aussi des trucs que j'ai pas forcément percuté, mais j'ai vu une critique évoquer brièvement que tout le pan des jeux vidéos tourne autour de l'enfant :
- la première séquence qu'on nous montre, le personnage de jvd ne sait même pas marcher correctement, il faut le faire courir,
- ensuite le pnj rencontré est un "gosse", dont il faut apprendre le langage, avec toute la mentalité pipi/caca/filles c'est mal,
- le jvd développé par l'amie du perso principal est lui aussi sur l'éducation d'une famille et la mère modèle.
Je sais pas bien ce qu'on peut en tirer mais il y a un thème, c'est cool, éventuellement des considérations à faire rentrer dans celles plus larges sur le fictif/réel et l'isolation. Bien sûr tout ce qui est menace sous-entendue aussi (une IA capable de manipuler une jeune fille pour être son pantin d'un soir ? Qui se débarrasse de contraintes matérielles ? Et évolue vers un certain dédain des êtres humains ?) est une touche amusante, c'est à la fois bien que le film l'évoque et qu'il garde ça discret au lieu d'en faire des tonnes.

Après j'ai pas vu la 2e saison de Black Mirror, peut-être qu'ils font ça aussi j'en sais absolument rien.

Dernière modification par Heathcliff ; 21/09/2015 à 13h42.
Ce n'est plus trop un film du moment, donc je poste ici.

Je viens de regarder Air.
Le film en lui-même n'est pas très intéressant, beaucoup de dialogues pour trop peu d'action. Sur les 1h30, on peut aisément sauter la première heure.
La fin est par contre intéressante, et peut laisser entrevoir une suite qui s'avérera encore plus intéressante. Connaître par exemple les causes de cette extinction, ou comment les survivants peuvent s'en sortir.

C'est à voir si l'on s'ennuie mais, pour ne pas en avoir du tout entendu parlé, c'est que la réalisation comptait uniquement sur le créateur de The Walking Dead, ainsi qu'un de ses grands acteurs, Norman Reedus. (c'est d'ailleurs affiché en grand sur l'affiche du film )
J'me suis pris le blueray du film A la poursuite de demain et je regrette pas du tout. J'ai adoré du début à la fin. C'est complètement surréaliste mais dans le bon sens du terme selon moi. Ca fait rêver, ça sert un joli propos, ça fait du bien quoi. L'ambiance et l'histoire sont très surprenantes pour un Disney d'ailleurs, dans le sens où ça s'adresse pas forcément à tous les publics. Du coup je comprends un peu le flop qu'a été le film, mais c'est franchement pas mérité. Il en faudrait plus souvent des ovnis de ce genre Ah oui et l'actrice principale est tout simplement excellente.

Dernière modification par totopotter ; 08/10/2015 à 00h26.
A la poursuite de demain c'est Tomorrow land nan? Avec Laurie et Clooney? Ouais j'ai du mal avec les titres français.

Si c'est bien ce film je suis d'accord avec toi, le film ne méritait pas un flop pareil mais bon c'est souvent comme ça.
Le film est bon mais je pense qu'il aurait gagné avec un traitement un peu plus en profondeur quitte à complètement quitter le registre tout public.
Citation :
Publié par Rykoja
A la poursuite de demain c'est Tomorrow land nan? Avec Laurie et Clooney? Ouais j'ai du mal avec les titres français.

Si c'est bien ce film je suis d'accord avec toi, le film ne méritait pas un flop pareil mais bon c'est souvent comme ça.
Le film est bon mais je pense qu'il aurait gagné avec un traitement un peu plus en profondeur quitte à complètement quitter le registre tout public.
Exactement. Oui c'est vrai qu'un peu plus de profondeur ou de dramaturgie par rapport aux enjeux, ça m'aurait pas non plus déplu ^^
J'ai vu le film Un français. Film retraçant 30 ans de la vie d'un skinhead en seulement 99minutes TTC.
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Film ambitieux qui dans les mains d'un grand réal aurait pu nous donner une fresque mémorable de la France des années 80 et 90 avec la montée en puissance de l'extrême droite française, les faits divers qui ont émaillé ces mouvements, etc. Seulement il n'en est rien dans ce film. Chaque période passe beaucoup trop vite. Vers la fin du film c'est limite, une scène = une période.
Il n'y a qu'un seul personnage qui existe véritablement, et il est fade. Tous les autres personnages sont des seconds rôles potentiellement intéressant mais pas travaillé du tout.
Pour moi le film ne fonctionne pas. Il ne fonctionne pas car le personnage principal, ne veut pas être là. Il est skinhead par défaut, il ne croit pas en ce qu'il fait, à aucun moment il est véritablement investi dans le mouvement.
Il vit en HLM avec un père alcoolique et une mère totalement insipide, limite soumise à la vie. La souffrance du héros est véritable, il a la rage, et a du mal à trouver sa place dans la société. C'est super mais était-ce le bon type de personnage à montrer pour ce film là ? Je ne crois pas.

Dès la première scène du film, alors qu'il course 3 jeunes gauchistes avec 2 de ses potes skinhead, il est celui qui laisse échapper le sien. Pire, il est mal à l'aise quand son pote frappe un des jeunes.
Seconde scène de violence. Il colle des affiches, un petit groupe de coco vient en découdre. Qu'est-ce que notre héros fait ? Il se bat mais pas comme ses potes, il est pas vraiment concerné. A tel point qu'il finit au sol en situation délicate et qu'il ne doit son salut qu'à son pote qui lui s'en bat les couilles de défoncer des genoux. Après cet affrontement, il est pas bien, il aime pas ça.
Juste après il est dans une sorte de concert et devant la salle, des punks viennent pour se battre. Il sort, et un des punks tire 2x au fusil de chasse, tuant un pote du héros, et blessant un autre. Là encore, pas vraiment de réaction de sa part. Je signale au passage que toutes les scènes chaudes du film sont dans la bande annonce, et que les blessures faites par le fusil, sont ridiculement mal faites.

On avance dans le film, il est toujours là sans être là. Même quand un mec l'embrouille en 1v1 dans la rue il n'est pas celui qui commence la bagarre. Ouais c'est jamais de sa faute quoi.
Et quand il fait le kéké dans un bus en faisant peur aux gens s'y trouvant, il finit par en sortir car il fait une crise de panique suite à ce qu'il a fait. LOL. A noter que par les fenêtres du bus on voit passer des voitures récentes alors qu'on est encore sensé être dans les années 80.

Il lui arrive pas grand chose et il finit par épouser la nièce d'un bourgeois d'extrême droite à qui il fait un enfant.
Il emmène la nana en Guadeloupe ou Martinique je ne sais plus, et il sert des cocktails sur la plage en portant... une chemise à fleurs.
La nana en a marre d'être entouré de négros, ce sont ses mots pas les miens, et elle le quitte.
Là commence la rédemption de notre personnage principal qui n'était en fait pas vraiment raciste, juste un peu paumé.

Du coup on le regarde changer, mentalement pas physiquement, car le mec en 30 ans il a juste fait pousser ses cheveux et une barbe, sinon il est le même, dans l'espoir de récupérer sa fille. Ce qui n'arrive jamais.
Un de ses potes meurent, du sida sûrement vu qu'on le voit baiser au début du film et que c'était un junkie.
Un autre fini en prison à vie pour avoir fait boire du destop à un noir qui en est mort.
Lui il va bien, le médecin du travail lui annonce qu'il vivra jusqu'à 100 ans. Oui vous l'avez bien compris, le racisme tue. Le médecin lui dit aussi qu'aujourd'hui on peut facilement retirer ses tatouages qui ne sont après tout que des erreurs de jeunesse, mais notre héros il veut pas car c'est un martyre qui garde ses tatouages comme des cicatrices et des témoignages de l'horrible personne qu'il a été.

Donc il devient cool et tout et tout et la dernière scène du film, il voit des images de la manif un enfant c'est un papa et une maman, à la télé, et qui voit-il dans la foule ? Je vous le donne en mille, son ex et son nouveau mari, et sa gamine maintenant adolescente. Alors pour rester dans le ton du film, il ne fait rien. Ah si, il découpe des carottes qu'il verse dans son pot-au-feu.

Le problème avec ce film, c'est qu'il n'y a pas d'enjeux. C'est plat et assez vide au final.
L'idée de retracer 30 ans de l'extrême droite française est bien, mais c'est beaucoup trop ambitieux.
De plus, faire une sorte de biopic sur un personnage qui est plus spectateur de l'action que véritablement acteur, c'est pas terrible.
Ça commence dans les années 1980 et fini dans les années 2010 et le déroulement de l'histoire est une sorte de tout droit avec des ellipses, qui survole à peine son sujet.
Beaucoup de passages ou de périodes auraient été intéressante si plus travaillées. En format série ça aurait été top car le réal aurait eu le temps de prendre son temps.
A vouloir trop en faire, on fait mal. Choisir une période clef et s'y coller ou lui donner un rôle plus actif dans le présent avec des flashback expliquant par exemple à sa nouvelle compagne pourquoi il se bat pour avoir le droit de voir sa fille, avec tout ce que ça implique de révéler son passé de skinhead à quelqu'un ne partageant pas ces valeurs, ça aurait pu être une meilleure option. Ça aurait en tout cas créé des enjeux, il aurait enfin été actif. Enfin bref.

Notez qu'on peut se sentir un peu arnaqué par le film étant donné que le personnage principale s'appelle Marc Lopez, oui comme les gitans qui se sont battus tout l'été par vidéos interposées, et qu'il est d'origine espagnole.
Attendez une seconde... Chemise à fleurs, origine espagnole, racisme, mais c'est bien sur ! C'est un biopic sur...
Message supprimé par son auteur.
Finalement vu Her

C'était pas siii mauvais

Par contre quand on en aura fini de mettre des bombes atomiques pour jouer chaque personnages féminins séxualisé on aura fait un grand pas.
C'est un détail mais ça décrédibilise tout pour moi, surtout quand le perso principal est aussi autiste/moche/antipathique

Un bon divertissement pour s'endormir, mais sans grand profondeur. Un brin poétique et avec un esthétisme réussi, toujours ça de pris.
Fargo
C'était vraiment bien ! J'ai manqué pas mal de subtilités dans le choix du langage en insistant pour le voir en anglais mais le film est super, très drôle dans son genre "pince-sans-rire", les acteurs sont admirables (j'avais toujours eu du mal avec Buscemi mais là il m'a convaincu), et les thèmes derrière ne nuisent pas tant à la crédibilité du tout mais jouent au contraire sur le côté un peu caricatural des films comiques.

Synecdoche, New York
J'ai des difficultés à trop savoir quoi penser de ce film. Déjà parce que j'avais énormément d'attentes dessus, il m'avait pas mal été vendu comme exceptionnel et même si ce que j'ai trouvé était effectivement exceptionnel, je m'attendais à quelque chose comme Üç Maymun et nettement moins quelque chose comme La mouette (le parallèle le plus proche qui me vienne à l'esprit). J'ai pas pris beaucoup de plaisir à le regarder mais était constamment impressionné par ses choix narratifs, les thèmes abordés, l'énormité de l'oeuvre. D'ailleurs après l'avoir vu j'ai pas pu regarder de films pendant une semaine, et je pense pas anodin que la plupart des autres films vus ce mois-ci étaient en partie comédies, fallait que je le digère. Je l'ai toujours pas revu, même si ça me semble plutôt indispensable.

Barton Fink
Excellent ! Le film m'a enchanté, non seulement lui d'ailleurs, mais aussi les différentes analyses que j'ai pu en lire, ayant chacune un point de vue applicable et proposant une relecture amusante/intéressante de l'oeuvre. Charlie Meadows est un personnage extrêmement marquant, mais aucun personnage ne donne l'impression d'être délaissé ou manquer de caractère. La bande sonore du film en particulier m'a marqué par son intelligence, mais tout le film est une excellente expérience.

New York, New York
M'a pas plu des masses. J'ai pas vraiment la culture ciné pour voir quels films il caricature, et pris comme tel j'ai été emballé uniquement par, finalement, le personnage principal masculin (pas vu la profondeur du perso féminin). Mais comme ce genre de perso c'est un des thèmes les plus fréquents de Scorsese, j'aurais aussi bien pu en voir un autre de lui.

Raging Bull
Génial. Tout comme pour Fincher j'aurais pas dû regarder à la suite deux films de Scorsese mais c'est vraiment un film fort, limite déprimant/horrifiant. J'y ai pas retrouvé la force de Taxi Driver (peut-être parce qu'il s'attaque à des insécurités qui me concernent moins ?) mais tant qu'il se passait des choses à l'écran j'étais scotché.

Burn After Reading
Amusant. Comme j'avais vraiment apprécié les Coen que j'avais vu jusqu'ici, ç'a été une petite déception. Comme dans Fargo, tous les personnages sont stupides à leur façon, mais à la différence de Fargo je ne me suis intéressé à aucun d'entre eux. L'histoire me semble sacrifiée au comique, mais je n'ai pas trouvé le film assez drôle pour me désintéresser de l'histoire. Il se peut aussi que mes attentes m'aient simplement gâché le film : je voulais un certain symbolisme et un divertissement intelligent, et même si le film n'est pas complètement vide niveau symbolisme - lu une analyse reliant chaque personnage à une partie du corps, sorta works - j'ai eu un enchaînement de sketchs. Tout de même, c'était bien, en particulier le personnage de Brad Pitt.

Panique au Village
Amusant, mais s'essouffle. Des personnages en pâte à modelée avec des voix nasillardes représentant des jouets dans une petite ville de campagne, le concept est super marrant, et c'est super marrant ! Pendant les 30/45 premières minutes en tout cas, mais ensuite on s'est habitué au rythme du film, et même si celui-ci renouvelle les situations autant que possible je me suis ennuyé vers la fin (le film dure 75 minutes, c'était pas non plus trop long). Inventif, original, le film est cool et j'ai presque honte de m'en être lassé avant la fin.

Mary and Max
Sympa. J'ai passé un bon moment devant le film et il traite d'un sujet intéressant (syndrome d'Asperger). Le style graphique m'a bien plu et je sais gré au film d'avoir traité avec une certaine légèreté les dénouements un peu prévisibles de l'histoire, mais le problème est là : c'est beaucoup trop convenu. Je sais pas si le film compte sur son style graphique et son sujet originaux pour dissimuler la pauvreté du scénario, mais c'est l'équivalent en film d'un Roald Dahl sur des thèmes adultes. Il y a trop de bonnes choses dedans pour le voir comme un mauvais film ou passer un mauvais moment mais rien d'exceptionnel.

The Rocky Horror Picture Show
M'a fait rire. Le film a de très évidentes faiblesses mais joue sur l'humour sexuel et les stéréotypes de genre, ça a bien marché pour moi. La fin est loufoque sans être drôle cependant, petite déception. D'après ce que j'ai lu sur Wikipedia pour vraiment profiter du film il faut voir une de ses 'représentations', avec texte du spectateur et figurants, mais les vidéos youtube que j'ai trouvé m'ont convaincu que c'est plus quelque chose à vivre et faire qu'à regarder via une caméra merdique. Sans ça, le film est plus faible que tous les autres de ma liste, même si tout n'est pas à jeter.

Dernière modification par Heathcliff ; 29/10/2015 à 04h17.
Je suis tombé sur un film fabuleux : Sorgoï Prakov.
Le film n'a pas trouvé de distributeur, du coup le réalisateur l'a mis en libre accès sur Youtube.
C'est un peu un mélange de Borat et de l'émission J'irai dormir chez vous, mais qui tourne différemment.
Je n'en attendais pas grand chose, mais j'en suis finalement sorti totalement sur le cul. Je préfère ne pas vous en dire trop pour ne pas gâcher l'intrigue.
Regardez, c'est génial.

POST coup de gueule, je savais pas où le poster alors voilà :

Mouarf, je voulais me mettre Sunshine, mais j'ai pas tenu plus de 10 minutes.
Attention, non pas à cause du film en lui-même, mais du traitement audio de merde qu'on a le droit de se taper depuis des années.
La différence entre les dialogues et le son normal du film est l'un des plus abusé que j'ai vu depuis longtemps !!!
(enfin en fait, non, car c'est comme ça sur tellement de film de nos jours)

Et donc, au bout de 10 minutes à jouer avec le volume, j'en ai eu marre, et j'ai arrêté, après que mes tympans aient eu le droit au bruit de moteur du vaisseau super fort pour la 6e fois car j'ai pas su anticiper le plan large sur le vaisseau qui avance vers le soleil.
MERDE !

Sérieusement, on est dans l'ère du numérique, je suis sûr que les mecs sur les tables de montage ils ont les dialogues séparé des musiques séparé des bruitages, et on est pas fichu de mettre des voix un peu plus pêchues ??
J'arriverais jamais à comprendre le délire. J'ai tout imaginé, et j'arrive pas à piger ce qui peut bien pousser les réal/monteur/producteur ou qui sais-je à laisser le son des explosion/bruitage/musique 10 fois plus fort que les dialogues.
Alors pour les explosions, OK, ça pète, ça fait du bruit, pourquoi pas. Mais la musique ? L'ambiance sonore normal ? Le bruit des couverts sur les assiettes ? POURQUOI ?

Quand on parle dans la rue, on s'entend. Et pourtant y a des voitures qui passent, le son de la ville, etc... Pourquoi dans un film, le son ambiant est si fort ?
Surtout, que c'est un film justement !! Ce qu'on veut, c'est comprendre ce que les personnages racontent !
Pas devoir tendre l'oreille pour réussir à discerner correctement. Et quand c'est des murmures, alors là c'est le pompon...

Dans Sunshine, à un moment une femme élève un peu la voix pour tirer un autre personnage de ses pensées, mais LOL, on croirait qu'elle chuchote !!! Et j'avais mon son super fort pourtant...

Et encore mieux, j'ai un réglage sur Media Player Classic qui booste soit disant les paroles + un logiciel de ma carte son qui me permet aussi de booster les dialogues. (le mode Dialog Plus de Sound Blaster Cinema 2)
Bah même avec ça ça change rien... Enfin si, j'ai testé sans, j'ai un léger gain avec, mais c'est tellement minime... (et donc, je vous raconte même pas sans !)

J'ai pris des screens pour que vous constatiez le truc. La jauge audio lors des dialogue ne doit jamais dépassé les 10 % et trainer péniblement entre 2 et 5 %.
Par contre, dès qu'on a plan dans l'espace, de la musique, vue sur le vaisseau, alors là badaboum, 30 à 90 % du son utilisé !

Sérieusement, c'est juste pas tenable. Et j'ai pas envie de passer tout le film avec jouer avec le volume quoi, je veux mater un film, le suivre, m'immerger dedans, pas me faire chier à cause du son !

Bref, faut lancer une pétition pour que Hollywood arrête cette merde et rehausse toutes les pistes audio des dialogues dans les films !!! (ou abaisse le son des autres pistes, on peut même leur laisser le choix)
Miniatures attachées
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Je me suis mis le film en VOSTFR histoire de pas trop à avoir à jouer avec le volume, tant pis si des fois j'entends littéralement pas les dialogues, je les lis.
Oui, car j'avoue je suis quelqu'un qui de base ne met pas le son super fort.
Mais là, même comme ça, j'ai le tympan perforé.
Image 1 : le mec parle avec d'autres en mode exploration, c'est plutôt silencieux, parole basse, etc...
et hop boum !
Image 2 : espèce de douche ARCHI forte pour te vriller les tympans durant 7 secondes. YEAH.
Miniatures attachées
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Citation :
Publié par BelXander
du traitement audio de merde qu'on a le droit de se taper depuis des années.
Ça c'est parce que tu regardes tes dvd en 5.1, au lieu de stéréo.
Et ça arrive souvent avec les rip, parce que ça a été encodé en 5.1 et donc que le son est niqué pour toute les autres configurations.

C'est pas le film qui est mal monté niveau son.
C'est le mode diffusion du film qui n'est pas adapté.

223px-5_1_channels_%28surround_sound%29_label.svg.png

Sur 5.1, tu va avoir les trucs bourrin/bruitage, qui vont être sur les enceinte de coté, et un peu derrière pour les effet de spatialisation.
Les dialogues seront surtout sur l'enceinte frontale, sauf si le personnage se déplace ou parle de "derrière"

Et comme toi, tu n'as que les deux enceintes de côté, tu n'entend que le bruitage et les dialogues sont inaudibles.

conclusion, achète tes dvd au lieu de les pirater, change ton installation sonore, ou télécharge un autre fichier qui correspondra à ton installation.
Mais Hollywood n'a rien à voir là dedans.
Faut que tu regardes le nombre de "channel" qui est documenté dans la section "audio" de ton téléchargement.
Si il y en a 6, tu risques de te faire avoir, si il n'y en a que 2, tu n'auras pas de problèmes.
(ou voir si il y a marqué 5.1 tout simplement)

Dernière modification par Azraëll ; 08/11/2015 à 09h30.
sur le sunchine que tu regardes là, la piste est en AC3, les dialogues devraient sortir de l'enceinte centrale et si tu trouves que les bruits couvrent tout essaye le mode loudness ou nuit de ton ampli.
Normalement sur un 5.1 tu devrais pas avoir de soucis, évidement si tu regardes ça sur un système stéréo ça peut pas trop marcher.
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