Une grande mobilisation populaire à travers les urnes ce serait vraiment une très bonne chose ouai, proposer un référendum en demandant aux français ce qu'ils veulent pour leur pays ?! Ca se serait un bel élan démocratique !
Je ne sais pas vous mais j'en est vraiment ma claque de l'UE et de sa dictate idéologique.
C'est ce qu'on essaye de faire en Suisse et je pense que cela contribuera à réduire un peu le problème. Néanmoins, ce n'est de loin pas le plus simple, parce que les délais sont trop importants pour réagir immédiatement à un problème donné et qu'il existe un certain nombre de lobbys qui freinent des deux pieds sur ces sujets (au point de vouloir faire un nouveau vote quand le résultat ne leur convient pas).
L'immigration, c'est surtout un sujet d'image. C'est une thématique extrêmement importante pour tous les camps, que ce soit pour les socialistes, pour les personnes attachées à leur "culture nationale" (même si j'ai beaucoup de mal avec ce concept) ou tout simplement pour tous ceux ayant des relents de haine spécifique. Dans l'absolu, c'est un sujet mineur et qui a beaucoup moins d'impact sur la situation économique du pays que beaucoup d'autres thématiques, mais elle engendre des émotions beaucoup plus fortes chez la population (parce que parler de la situation d'une personne affectera toujours plus la masse qu'une statistique économique, aussi importante soit-elle).
Dans l'absolu, l'immigration n'est pas un problème en soi. Les chiffres sont assez faibles. Cependant, les requérants d'asile actuels intensifient tous les problèmes structurels, parce qu'ils sont par essence vulnérables. Une partie d'entre eux se tourne vers la criminalité, alors que notre modèle judiciaire est déjà dans une situation déplorable. Nombreux sont ceux qui profitent de l'aide sociale, alors que celle-ci pèse déjà lourdement sur les finances des citoyens. De plus, ces réfugiés ont besoin d'un emploi, alors que la situation économique globale n'est pas très favorable sur ce plan (même si en Suisse on s'en sort plutôt bien). Sans parler de l'éducation, des lobbys agressifs (comme Stop-bunkers pour Genève) ou encore des problèmes de logement.
Nos pays sont dans une situation loin d'être idéale. En Suisse, on compresse au maximum les dépenses dans de nombreux domaines, parfois à des points assez extrêmes. L'immigration ajoute des difficultés sur ce plan, en augmentant la tension sur des secteurs déjà en surchauffe.
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