[ML] Ma vie m'échappe.

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Nan mais na', c'était juste pour le jeu de mot avec ton néologisme raté, faut pas te vesquer !

Sinon, mon bled, c'est en yaute, vers g'nève. Tavu, chu gentille en vrai

(démolis pas tout mon plan savamment orchestré de conquête de JoL stp)
Message supprimé par son auteur.
Justifier le fait qu'on n'a pas d'apports en protéines parce qu'on mange pas de viande, elle est belle celle-la. C'est pas comme si il existait un tas d'équivalents végétaux sources en protéines ( légumes secs, soja...).
Citation :
Publié par Ron J.
Tu es donc une fille.

Fille, secret.

Miss Tair.

Pas encore, mais on peut s'arranger.
La vie c'est un Sinophone après tout
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par AlphaGusto
ce sujet était mieux quand vous racontiez vos dimanches
Alors...

Mon dimanche est trop class pour le moment, je me suis levée à 10h moins quart, j'ai ouvert la piscine, j'ai préparé le petit dej, sorti mon chien dans le jardin, déjeuné, plongé, puis glandé au soleil, sorti l'apéro, et depuis, je reglande en attendant de retourner dans l'eau.
Vers 16h ma soeur doit venir, et on recommencera le process "bain/apéro/glande".

Brayf, un dimanche peinard quoi...
Ah bah c'est sûr, le Prozac au début c'est tout plein de luv'spirit et de papillons roses et jaunes, au bout d'un moment ça tourne au bad trip et ça fait du dégât.
Citation :
Publié par Sance²
branleuse :X

et toi sancounet, tu as fait quoi de ta journée la ?
Citation :
Publié par Madee
Alors...

Mon dimanche est trop class pour le moment, je me suis levée à 10h moins quart, j'ai ouvert la piscine, j'ai préparé le petit dej, sorti mon chien dans le jardin, déjeuné, plongé, puis glandé au soleil, sorti l'apéro, et depuis, je reglande en attendant de retourner dans l'eau.
Vers 16h ma soeur doit venir, et on recommencera le process "bain/apéro/glande".

Brayf, un dimanche peinard quoi...
Je trouve ça très triste de passer ses dimanches tout seul a rien faire, on dirait JSTP qui monte des escalier dans un château en écoutant Louane.

Citation :
Publié par Malu'
et toi sancounet, tu as fait quoi de ta journée la ?
Vu l'heure qu'il est, il doit en être au PACK4.XXX
Citation :
Publié par Slashpaf
Du coup l'excuse du métabolisme pour les gras, c'est comme l'excuse de la surdouance pour les connards sociopathes?

Je fais pas d'effort, parce que c'est pas ma faute, jsuis comme ça *ouin ouin*
Bon bin me reste encore une demi-heure à charger cette foutue batterie alors je vais me contenter de toi pour passer le temps.

Here we go :

Et en quoi est-il incompatible d'être surdouancé et un connard sociopathe ? Ça m'parrait plutôt logique que quand on est "au dessus" (du préfixe "sur") de la norme, y comprit la norme intellectuelle, de trouver tout le monde con et par conséquent de devenir indifférent aux normes sociales qui ne concernent que la société "standard" (puisque le surdouancé n'en fait par définition pas partie, puisqu'il est "au dessus"), normes créées par des cons pour des cons incapables de réfléchir par eux-mêmes.

Mais pourtant, je ne me considère pas "au dessus", juste "en dehors". Pour moi le connard, c'est celui qui au début est sympa avec moi pasqu'il me prend pour un con, se fout d'ma gueule, puis, petit à petit, finit par comprendre que je suis plus malin ou doué que lui dans beaucoup de domaines, et se met subitement à changer de comportement à mon égard, pour devenir médisant, insultant et me tenir à distance de lui et de son groupe d'amis.

Le schéma est tellement classique qu'il en devient prévisible et inévitable. Soit on me déteste d'entrée en se disant que j'suis un gros connard arrogant et méprisant, et on finit par m'adorer quand on comprend que c'est un leurre et qu'en fait je suis juste un garçon gentil mais trop sensible, qui a apprit à se protéger comme il le pouvait des agressions extérieures permanentes.

Soit on m'adore d'entrée, en pensant que je suis un mec un peu naïf, un peu con, un peu spécial, et on finit par me jalouser et me haïr, quand on comprend ce que j'explique 2 paragraphes plus haut. Et la suite logique à tout ça est le déni, de se dire "en fait c'est juste un gros mytho qui s'est lui-même convaincu de son propre délire paranoïaque et mégalo, alors qu'en fait, il est pas "plus quoi que ce soit que moi, il est surtout moins tout" ".

La surdouance n'implique aucunement d'avoir une compassion, un altruisme, une générosité, une gentillesse, un respect, un politesse et une humanité infinis. Ça c'est dépendant de la personnalité, pas de l'intellect ou de la sensibilité. Et ma personnalité me donne beaucoup de défauts aux yeux de la société, j'en conviens. Mais un défaut que je n'ai pas, c'est celui d'être hypocrite.

Pasque quand on observe bien la société, c'est une coutume pour TOUT le monde de se dire, lorsqu'on est confronté à quelqu'un de stupide "oh putain lui qu'est-ce qu'il est con" (donc on s'estime plus malin que celui qu'on vise en disant ça). On l'a tous pensé, tous (même les plus cons). C'est quelque chose qui a été assimilé et accepté dans les us & coutumes de toute l'humanité. On est toujours le con d'un autre. On passe notre vie à croiser des gens qu'on trouve cons sans jamais leur dire, en faisant semblant qu'ils sont nos potes, pasque ce sont des gens qu'on croise souvent dans un groupe d'amis, de collègues, dans la famille. L'hypocrisie permet de garder une certaine cohésion sociale entre gens d'intellects différents. Moi j'dis pas non plu aux gens qu'ils sont cons (enfin pas tout l'temps), mais j'leur fait très vite comprendre.

Mais par contre, dire "oh lui putain, il est intelligent lui, peut-être même plus que moi", ça ça n'arrive jamais. C'est un tabou qui n'a jamais été remit en question. On adule les stars, les hommes politiques, les écrivains, les philosophes, les "intellectuels", parce qu'ils ont du talent et sont souvent intelligents (oui enfin ça c'est pas mon avis personnel hein). Ça c'est normal, ça génère des milliards de dollars et autres devises, c'est l'industrie la plus florissante bien loin devant le pétrole ou la prostitution. Le showbiz quoi. Mais dans la vie réelle, autour de nous, dans notre monde à nous les "petites gens", y a pas de vedettes adulées, on est tous pareil, des cons au services de l'élite. C'est pas envisageable qu'un mec qu'on croise dans la rue, au boulot ou dans la file du supermarché soit plus intelligent que nous.

Alors quand on tombe sur un gars plus malin, plus doué, plus tout, y a forcément un truc suspect. Si il était vraiment "au dessus" de nous, il serait pas avec nous, il serait dans le star system, dans cette bulle inaccessible de l'élite, pété de thunes, dans sa grosse baraque, entouré de ses semblables. Il pataugerait pas avec nous dans la fange. Et c'est pas acceptable qu'un gars soit plus "tout" que nous et qu'il reste malgré tout parmi nous. Ce mec dérange, il nous rappelle en permanence à quel point on est une grosse merde et que même en bossant dur toute sa vie, on ne rattrapera jamais le retard qu'on a sur lui sur différents plans (pour ne pas dire parfois tous). Et on regarde autour de soi et on se rend compte qu'on est pas le seul à trouver ce mec suspect.

Alors on se réunit en petit groupe pour l'affronter, pasque seul à seul, on a jamais su le prendre en défaut, lui donner tort ou simplement lui faire baisser les yeux. Parfois on arrive à plusieurs par derrière pour le frapper, parfois on outrepasse les obligations légales et on prend à 2 une décision qui devrait être prise à 5, pour l'évincer, on le met en quarantaine à l'internat pendant plusieurs mois, on le renie de sa famille car il nous fait honte, on lui dit de se barrer pasqu'on a plu envie de voir sa gueule alors que la veille on le serrait fort dans ses bras en le trouvant génial, on monte tout le monde contre lui en inventant des histoires complètement farfelues à son sujet ("histoires" que les gens savent fausses mais qu'ils préfèrent croire quand même, pour se rassurer), on se met à plusieurs pour lui dire de se remettre en question, car si plusieurs personnes pensent la même chose à son sujet, c'est forcément qu'elles ont raison et que lui a tort, etc etc etc.

Alors franchement, quand on me traite de connard sociopathe tu sais, personnellement, j'prends presque ça pour un compliment, car je prends ça surtout de "qui" ça vient.

Sur-ce, ma batterie est chargée, j'ai une citadelle à gravir et un bide à perdre.

Edit pour en dessous : tu vois toi tu fais partie de la 2eme catégorie. Au début t'étais tout gentil, tu m'as même fait fumer un joint de shit chez toi, puis maintenant, tu rebondis sur tout c'que tu peux, tu cherches la moindre contradiction, la moindre faille, la moindre lacune dans mon discours (alors qu'il n'y a souvent que ça selon toi et d'autres, tu aimes sans doute te répéter) pour me sauter à la gorge et me tourner en ridicule (ce que je fais très bien tout seul il me semble, donc j'vois pas trop l'intérêt pour toi de t'abaisser à un tel niveau).

Dernière modification par Compte Fake ? ; 06/07/2015 à 15h22.
Surdouancé je sais pas, mais pour infliger un tas de boue pareil à ses congénères faut être un sacré connard sociopathe.
Citation :
Publié par Le Moustik
Je trouve ça très triste de passer ses dimanches tout seul a rien faire, on dirait JSTP qui monte des escalier dans un château en écoutant Louane.
Je ne suis pas seule, j'ai un tsab' qui partage le luv'spirit de mon week-end prolongé
Je suis pas sûr qu'ils soient jaloux d'un gros, alcoolique, toxico enfermé dans sa bulle. C'est pas la meilleur viande du genre humain.

Citation :
Publié par Madee
Je ne suis pas seule, j'ai un tsab' qui partage le luv'spirit de mon week-end prolongé
Pense a le nourrir 3 fois par jour et a l'emmener au toiletteur. Les dernières photos me donnent envie d'appeler Aymeric Caron.
Et fais pas ci et fais pas ça et nianiani et nianiania. Vous en avez pas marre de vous auto-réguler dans tous les sens les uns envers les autres. Laissez vous vivre bordel de merde.
Citation :
Publié par Compte Fake ?
...

Bin en fait ça me repose : le vingt-quatrième degré a ça d'amusant que c'est totalement dénué d'enjeu. Je t'invite donc à le prendre pour ce que c'est. Kule un mouton quoi.
un beau dimanche (suite)
Ding, dong, ding, dong.

Les cloches me réveillent. Il est midi.
Bien calé dans le rocking chair que j'ai hérité du grand-père, j'émerge de ma rêverie. Ou suis-je? Qui suis-je?
Petit à petit le décor se reconstruit et ma mémoire se réagrège doucement sur la longueur d'onde de ce beau dimanche ensoleillé.

apparté :
Introduisons dès maintenant de nouveaux personnages et leur pseudonyme.
Suifeux ; votre serviteur
Suifeuse : sa femme
Suifette : sa fille, l'ainée
Suifou : son fils un peu dans la lune
Suifito : son fils cadet un peu caillera

Boum !! Suifou comme tous les charmants bambins de son âge vient d’exécuter un parfait vol plané depuis le dos du canapé, suivi d'un atterrissage genoux en avant droit sur mes couilles. Je suis bien réveillé maintenant Tout me revient bien clairement.

Nous revenions du marché.
Après un voyage sans anicroche, nous voici de retour devant l’ascenseur.
"faut appeler ascenseur" me dit ma femme. J'enfourne la clef qui permet d'accéder au parking, puis l’ascenseur arrive, avec une petite voix métallique désagréable qui nous invite à entrer. Nous entrons, donc.

Mes enfants se tiennent tranquilles pour une fois.
Alors le silence, ce silence teinté d'angoisse et de gêne, propre aux ascenseurs.

Je décide de rompre dans cette angoisse montante, et sors d'une voix forte à l'attention de Suifeuse : "Dis donc Suifito avec son crâne rasé, il lui manque plus qu'un tatouage à tête de mort et nous avons là un beau bébé gangsta latino" wink wink
Tout l'ascenseur rit de bon coeur, respire la bonne humeur. Nous arrivons à mon étage dans de bonnes dispositions.
Une fois franchi le couloir, qui est recouvert d'une belle moquette, et d'une taille surprenante, nous entrons dans notre appartement.

Suifeuse dit immédiatement "les chaussures." J'enchaîne. "les enfants on range les chaussures dans le meuble à chaussures". Ils obtempèrent sans trop de mal. "On met les chaussons". Décidément, ça gère chez les Suifeux.

Ma femme avec son esprit pragmatique, range nos emplettes dans leur emplacement adéquat. Puis elle saisit nos beaux tourteaux, puis avec un méchant petit regard les plonge dans l'évier, puis remplis une grosse casserole d'eau. Froide logique.

Je vois venir de sombres projets d'extermination et torture de crustacés. J'envoie immédiatement les enfants dans leur chambre. Je m'éclipse ensuite pour me laver les mains de tout celà... et rejoins mon rocking chair. Profitons de ce moment de calme pour continuer ce livre de chevet si intéressant.

Eh non. Pas de messe pour le Suifeux. Comme 78,5% des français soi-disant catholiques, je suis pratiquant exceptionnellement, et d'ailleurs peut être pas tellement croyant non plus. Et c'est probablement pas en lisant les petites lettres fielleuses d'un Nietzche consumé par sa folie et à l'agonie que ça va s'arranger... Mais Jésus-Christ, c'est un mec bien. Et parmi ses disciples j'eus la chance d'en connaître de hauts en couleur.

Je me remémore ces grandes gueules du "christianisme à la française" et pars doucement dans ma rêverie...
Tu passes genre ta vie au marché ? Note que je trouve ça sympa, mais la récurrence de l'évènement finit par nuire un peu à l'immersion dans l'histoire.
Citation :
Publié par Meine
Bin en fait ça me repose : le vingt-quatrième degré a ça d'amusant que c'est totalement dénué d'enjeu. Je t'invite donc à le prendre pour ce que c'est. Kule un mouton quoi.
La démarche (il)logique me fait penser aux adeptes de la théorie du complot. Tu peux dire tout et son contraire, ça le conforte dans sa position.
JSTP a raison. Quand on est supérieur à la masse, plus intelligent, plus doué, plus tout que monsieur et madame Toutlemonde, c'est dur.
Les gens nous regardent puis nous déregardent.
Ils nous tapent sur l'épaule puis oublient notre épaule. C'est comme quand gamin je commandais des pizza et que je demandais du jambon et qu'on me répondait "on n'a pas de jambon mais de l'épaule". Ok donne moi de l'épaule.
Les gens ont peur. Peur de la différence, peur de l'indifférence. BOOM poésie de la surdouance.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. C'est vrai mais l'indifférence tue, même le gars le plus fort de ma rue.
C'est pourquoi, comme tous les surdouancés de NIV III, je feinte. Tel le magicien de Las Vegas, je te montre ma droite et je passe à gauche. Le Ronaldhino de la vie social. Tu me crois bête et BIM, en fait j'ai toujours été plus malin que toi. Un véritable artiste, un as de la dissimulation, un ninja de la vie en communauté.
Mais dans le fond, je ne suis qu'aigreur à cause de votre erreur à mon sujet.
Aimez-moi.

Sur ce, la batterie de ma perceuse est pleine et j'ai une armoire Ikea à monter.
On se revoit à la fête des grands-mères.

@En dessous : Meine t'es vraiment un enculé.
Ma mère a eu un cancer, ça l'a pas tué mais pas rendu plus forte.
Une copine s'est faite larguer par son mec, elle était pas plus forte non plus.
Un pote a perdu un doigt, il est toujours pas plus fort.
Un autre a raté son année scolaire, pas plus fort.
Encore un autre est allé à la muscu, pas plus... ha si là il est ptétre un peu plus fort.

Sinon pour toi l'OP ta situation me rappelle une phrase d'un oncle juif.

Quand une personne te dit que tu as une tête de cheval, insulte le
Quand une seconde personne te dit que tu as une tête de cheval, mets lui ton poing à la figure
Quand une troisième personne te dit que tu as une tête de cheval, tu devrais t'acheter une selle
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