"Qu'est-ce que tu as vu pour que tu te transformes de cette manière ? Car voir des choses dégueulasses, a priori, ne rendent pas les gens aigris".
Ni même as-tu répondu à la question : "Est-ce que tu considères tous les humains comme des gens indignes de confiance qui n'iront pas t'aider si tu es dans la merde ? Est-ce réellement comment tu les généralises ?".
Tu es passablement fatiguant.
Je ne répondrais pas à ta première question Moquette, si tu aurais lu ma réponse à Maluka, tu aurais compris que ça ne sert à rien de redemander.
Je ne citerais pas cet aspect de ma vie privée sur un forum virtuel, tu me fais rabacher.
Mais je peux te dire au moins une chose (parce que ta curiosité et ton entêtement sont aussi fatiguant que moi, un côté que tu as surement très " je veux tout, tout de suite" inconsciemment offert par une génération zapping doublé de consommation libre et vaste), c'est qu'effectivement je n'étais pas comme ça au départ.
Comme tout le monde, à la naissance, on ne sait rien, on ne connait rien.
Puis on grandit et tout a une importance, absolument tout.
Ton entourage, la chance, le destin, tes choix, tes décisions, tes mots et actions et ceux des autres ; tout ses facteurs qui feront que tu auras un chemin de vie propre, que tu seras une personne unique, tout comme les autres qui parcourront leurs propres chemins.
Et même si une personne vivrait par miracle la même vie que la tienne, la personne ne pensant pas comme toi, cette vie aura une influence différente pour elle de part sa capacité à vivre tel ou tel moment différemment de toi, elle la vivra donc différemment et sera donc différente de toi malgré tout quoi qu'il arrive.
Seulement, ses facteurs ne font pas fixes, ils sont totalement aléatoires et là est tout le problème.
Si seulement il n'y aurait eu que la différence qui aurait existé en soi mais derrière ça, il y a aussi la chance et le destin.
Certaines personnes seront plus fortes et courageuses que d'autres vis à vis des bons moments et des combats de la vie mais souvent, ça ne suffit pas parce qu'en face d'elle, une chance et un destin heureux ou catastrophique les attend au tournant qui les balayeront eux et leurs efforts en cendres.
Car oui, les bons côtés des choses peuvent être effrayants voir mal vécu par certaines personnes qui les définiront comme mauvais, les appréhensions des moments sont propres à chacun.
Une multitude infini de possibilité qui fait se rendre compte que toutes personnes peut exister, de la plus mauvaise et malchanceuse à la plus heureuse et chanceuse du monde.
Nous faisons tous parti intégrante de cette infini possibilité là.
Au final, je ne répondrais pas à la première question Moquette (il faudrait pour ça qu'on soit amant voir + et tu penses bien que ça n'arrivera jamais) mais si je te dis tout ça, c'est pour que tu comprennes que je fais partie des gens vers le bas de cette possibilité tout azimuts et infini.
Après, pour répondre à ta deuxième question (car je le peux, ça ne me dérange pas), je vais la raccourcir car le truc de l'aide en bout de phrase, je m'en fous, ça n'y changerait rien :
"Est-ce que tu considères tous les humains comme des gens indignes de confiance ?"
Sincèrement, oui.
Je suis une personne entière mais en face de moi, je n'ai que des masques caché derrières d'autres masques caché derrière d'autres masques (rassure moi en me disant que tu comprends ce que ça veut dire) et ainsi de suite ; à un point que non seulement tu finis par en penser que la personne de base s'est noyé dedans, en est morte mais qu'en plus, tu ne pourras plus trouver de personnes entières / authentiques, qu'elles n'existent plus, toutes mortes dans la crainte de l'autre et le superflu.
Le problème des gens a toujours été le même depuis les lustres : la crainte, la peur de l'autre et de l'inconnu (car on ne peut savoir tout d'une personne par exemple / ce qu'elle pense), d'avoir mal.
Ici, c'était respectable, on en est au problème de primaire / collège.
Seulement, derrière, d'autres facteurs de société sont rentré en compte au fil du temps amplifiant catastrophiquement ses craintes comme l'insécurité, le fait tout simple que les gens grandissent et leurs vices avec, certaines valeurs prennent le pas sur d'autres.
Problème, on passe maintenant du stade où on voulait se faire des amis à celui de vivre des trucs de grands, avoir de l'argent etc
Une évolution qu'on dira normal et c'est le cas, seulement, la génération de personnes qui vivent actuellement cette transition de vie ont perdu les valeurs d'antan
et ça, ça fait toute la différence, une différence sous estimé à jamais.
Je vais te faire un semi aparté.
Qui se rappelle il y a 15 / 20 ans de ça ?
Les gens se disaient bonjour, merci, aurevoir et arrivait même à s'arrêter dans le coin d'une rue pour parler et débattre ensemble.
Et je parle pas que du commerçant et son client, comme dans notre époque consommatrice actuelle asociabilisée, mais bel et bien des gamins entre eux et des parents entre eux.
Les gamins jouaient ensemble quelque soit la couleur de peau, ça n'avait pas d'importance, le stade de foot venait de s'ouvrir alors tu m'étonnes, ils étaient content d'avoir un ballon entre les pieds et trouver des gens avec qui jouer.
C'était tellement insouciant et heureux de vivre à cette époque là, rien que les voir jouer ensemble était fabuleux en soi, ça transpirait enfin la paix et la liberté pour le peuple, ça donnait du beaume au coeur.
Et par dessus tout, la plupart des parents jouaient leurs rôles, pour la plupart, un rôle protecteur où le mot s'était passé de bouche à oreille seulement, pour contre carrer une élite déjà envahissante à l'époque, où l'éducation doit être ferme afin que l'enfant vive sur un chemin droit et juste, pour que les gens puissent s'aimer et vivre en toute liberté là où ils n'ont pas pu avoir cette destinée.
[Bien évidemment, on ne nait pas parents donc cela reste "la plupart des" car certains faillissent à leurs tâches.]
Une éducation stricte, dure et ferme avec des parents strictes, dures et fermes.
Beaucoup de parents étaient comme ça.
Et "la plupart" des gamins, souvent, aimait l'interdit et ne respectait qu'au quart cette éducation.
C'était le jeu du chat et de la souris entre enfants et parents car les enfants savaient aussi faire du bouche à oreille mais eux, pour désobéir et faire des bêtises.
Les filles étaient habillé en secrétaire sexy à 16 ans pour chier faire les parents et les fils braquaient les baraques et bagnoles (et se cassaient la gueule).
On se cassait la gueule pour une nana quand on était deux à la vouloir, quand on était pas d'accord, quand on était trop sur les nerfs, on se cassait même la gueule pour rien des fois ; et on devenait potes souvent comme ça.
La vie en était horriblement dure pour eux tous, qu'ils soient aisé ou non, de part tout les facteurs de vies et combats qu'il faut savoir gérer mais c'était sans conteste la meilleure des vies, la plus belle, libre et vivante de toutes que j'ai pu voir et connaître.
On désirait ce qui était beau, rare, plaisant à nos yeux.
On se charmait de par les vêtements, nos mots et actions de vie, on voulait épater l'autre, se démarquer pour se faire remarquer.
Ca fait mal au coeur de se rappeler tout ça parce que je sais qu'à l'heure d'aujourd'hui, tout ça est mort et enterré, ses moments là et ses personnes là n'existeront plus jamais, d'où le mot "nostalgie".
Ce n'est pas comme si vos enfants allaient vivre la même histoire nationale, loin de là malheureusement pour eux.
Ce ne sont pas des souvenirs mais plutôt des archives de mémoire.
Les archives d'une époque assassinée, égorgée sans scrupule en seulement quelques années.
Et il s'est passé quoi en 15 / 20 ans ?
Un racisme et une haine extrêmement agressive est arrivé dieu seul sait pourquoi (je le sais mais je serais modéré si je le dis), un nouveau type de mentalité et personne est arrivé, pulvérisant la paix et la liberté sociale comme une chaussette usée dans le pays, quelques exemples parmi d'autres parmi les plus connus :
"T'as pas un numéro ?" Pas de réponse de la demoiselle effrayée "Sale pute !"
"Qu'est ce que tu fais à t'habiller en mini jupe ? Salope"
"T'es qu'une sale arabe de merde !"
"Sale blanc bec de mes deux !"
"Qu'est ce que t'as Bruce Lee ? T'as un sushi ?"
"Qu'est ce t'as à me regarder de travers ?" Tabassage de la personne à 10 contre 1 sans raison.
Et une violence urbaine tout aussi répandue, là où à l'époque, les fêtes étaient plus ou moins tranquille (un vol de sac par ci par là, une petite bagarre entre deux hommes de famille, ...), il est apparu des nouvelles personnes venant juste pour se bagarrer avec des gens ne demandant rien et saccageant en une fraction de minute une fête de village / ville / capitale préparé depuis des jours.
Ici, on ne parle plus de petits problèmes mais bel et bien de bandes organisées venant détruire la joie du peuple et instaurer une crainte public et urbaine à tous.
Un homme ou une femme ici se rappelle t il / elle de ses doux mots et actions ou quelque chose y ressemblant ses 20 dernières années ?
Qu'elle aurait pu voir ou entendre ?
Ou même un homme vivant la scène en direct live ?
Et ici, je ne demande pas si vous avez vu ses violences là car la violence est de tout temps mais si vous avez remarqué la destruction sociale / urbaine du pays ses dernières années plongeant le pays dans une associabilité jamais vue ?
Enfin bon, cette agressivité inhumaine se faisant, les gamins ont fini par disparaître des rues, les parents avec, laissant un pays mort socialement qui n'est plus vivant qu'en apparence.
A l'heure d'aujourd'hui, je doute que vous verrez cette mixité sociale naturel aussi répandu qu'elle était à l'époque, non, vous ne verrez quasiment plus personne dans les rues du pays comme à l'époque, vous verrez bien plus de couleurs de peaux entre elles, de nationalités entre elles.
Fin du mini aparté.
Cette haine démesurée a eu raison du peuple et la vie paisible qu'il menait.
Des individualistes qui se sont entre déchiré pour ne laisser que le désordre derrière eux et personne n'a eu le courage d'intervenir, de s'y opposer.
Ca a transformé les gens, ça en a affaibli certains et renforçaient d'autres mais dans tout les cas, ça leur a obligé à porter des masques à travers leurs masques déjà existants.
Au final, si j'ai raconté tout ça, c'est parce que je connais des gens respectables, qui ont réussi à encaisser toutes ses personnes misérables à souhait, faisant tout leur possible pour vivre heureux, des gens réellement biens ou qui en donnent l'impression, je les respecterais presque pour ça mais je n'ai malgré tout plus confiance en l'homme, j'ai connu vraiment trop de gens pourris pour pouvoir lui donner une confiance digne de lui.
L'homme, de nos jours, me dégoûte et me débecte, il n'est plus que le résultat de ce qu'il a été dans le passé à mes yeux : la désobéissance et la lâcheté.
Alors oui, en plus de ça, je généralise parce que tu pourrais me raconter ce que tu veux, toute ta vie à la Mel Gibson dans Braveheart que tu serais déjà casé dans ce tiroir là à tout jamais pour moi, comme tout le monde maintenant.
Les gens pour moi sont indigne de confiance parce qu'on ne peut tout simplement plus leur faire confiance, ce qui paradoxalement n'empêche pas de pouvoir leur parler, débattre avec eux et les écouter (c'est un peu beaucoup aussi de ma faute dans le sens où je ne leur laisse aucune chance que ça arrive de toute façon).
Je reste un homme finalement même si moi aussi, je pense que je suis devenu mort et vivant plus qu'en apparence dans le fond.
J'ai connu beaucoup de personnes Moquette et j'ai beau avoir été neutre, pour les voir dire et agir, ça n'a jamais rien changé :
La très grande majorité sont et font de la merde de nos jours.
La confiance, ça demande beaucoup de temps, seulement, l'homme n'est plus patient et veut tout, tout de suite. Paradoxe.
ps : Les gens respectables dont je parle plus haut, oui, ses personnes là, malgré mon mépris pour l'homme et le fait que je généralise, je les respecte (tu vois, je suis pas tout noir dans le fond
) mais elles sont combien ? Une dizaine par pays à mes yeux ? Ca fait peu et le pire n'est pas là :
C'est que ses personnes là, au final, doivent vivre tout aussi mal que moi l'époque dans laquelle ils vivent puisque leur façon de penser et d'être se rapprochent de la mienne et là, par contre, oui, tu peux être réellement triste pour ses gens là, parce que les personnes en question sont adorables et cherchent à s'intégrer, à être aimer mais voilà, elles n'y arrivent pas parce que les gens ont changé et sont devenu pour la plupart indigne de confiance
.
Moi, au moins, j'ai l'avantage d'en avoir rien à foutre et d'avoir abandonner là où eux espèrent encore de ses gens là sans se rendre compte qu'ils espèrent au final pour rien : ses gens là ne changeront jamais et resteront indigne de confiance.
ps dans le ps : J'ai fait exprès de ne te parler que de mon ressenti national et non international pour éviter de répondre à la première question à travers la seconde, malynx le lynx.
Une autre question Moquette ? Je suis chaud finalement.