Une bonne nouvelle ?
Une nouvelle catastrophique pour moi.
Je veux dire, l'histoire des 50 millions de Kadhafi, elle me semblait tellement énorme que je n'y croyais pas vraiment. On savait que Sarkozy était un menteur, qu'il avait l'habitude de taper dans la caisse, qu'il était entouré de ripoux. Mais là, on apprend qu'il était coupable de trahison et s'était vendu au dictateur d'un pays étranger, coupable par le passé d'attaques terroristes contre la France et d'invasions contre des pays alliés.
Youhou ? On va élire en 2017 un mec qui a littéralement TRAHIS la France pour du fric ? Qu'il ait ensuite re-trahis le mec qui l'avait acheté n'efface en rien l'acte initial.
C'est déjà assez violent d'être présidé par un mafieux magouilleur, l'être par un traître alors que le pays est guerre sur une demi-douzaine de terrains différents, c'est autrement plus chaud. C'est un cauchemar cette histoire. S'il s'était contenté de prendre le fric de Bongo et d'Hassan II... Mais non, il est allé taper Kadhafi. Demain, on apprendra qu'il y avait aussi le Qatar, la Corée du Nord et la junte birmane.
Non mais, ne sois pas inquiet comme cela, mediapart, qui risque très lourd dans l'affaire, ne fait en réalité dans l'article que soutenir sa thèse en argumentant sur une interprétation de rapports, incomplets, de discussion. En gros, ils sont en train de prendre une posture visant à soutenir la thèse comme quoi ils disposaient,
dans le contexte compliqué de l'époque, d'un faux comportant de véritables caractéristiques qui leur avait été transmit comme étant vrai, avec entêtes officielles, alors du coup, en toute bonne foi, ils ne pouvaient bien sur que le publier, même si c'était entre les deux tours de la présidentielle et que ça risquait d'influencer beaucoup les choses de façon malencontreuse, on y était obligé, par pure déontologie journalistique.
Ce qui est certain, et sera immanquablement relevé par les juges, c'est que la seule personne au monde parmi toutes celles en liaison avec ce document s'embourbe dans ses explications, je rapporte ses propos,
"le document est un faux, mais ce qui y est écrit est vrai."
Sachant que sa version évolue régulièrement, d'une façon généralement parallèle à celle de ses lieux d'emprisonnement et des risques qui sont siens d'être renvoyé pour se faire juger dans son pays d'origine.
La fameuse note, que le canard enchainé, pourtant généralement très prompt à dégainer en cas de scoop, s'était refusé de publier par principe de précaution sachant que ce n'est que quelques lignes sur une feuille volante avec entête officielle en provenance d'un pays qui était complétement en ruine au moment de l'envoi mystérieux de cette note, ne se réfère pour mémoire à rien de ce qu'aucun juge/gendarme, après de longues enquêtes avec confrontations n'ait pu vérifier, ou même en retrouver la moindre trace quelconque, la réunion n'a jamais eu lieu où que ce soit pour la transaction, aucune trace d'un quelconque fond, ne serait-ce qu'une partie.
Pour résumer, il n'y a rien, c'est établi. Ce que tente de protéger Mediapart, c'est Mediapart, rien d'autre. S'il est établi que la crédibilité de cette lettre était visiblement au niveau des pâquerettes, ça pourrait se retourner sévèrement contre eux, sans vous parler de leur destin si jamais le père sarkozy venait à être ré-élu envers et contre tout, sachant que Mediapart s’abreuve goulûment comme tout bon journal français qui se respecte au robinet des subventions (5000 collectivités abonnées pour un montant, minimum, de 450000 euros par an + 200000 euros de subventions brutes + niche fiscale), le couperet tombera très vite, et la tête de mediapart avec...
Comme je l'avais dit à l'époque, combattez sarkozy avec de la merde, volontairement, le retour de bâton n'en sera que plus violent, là ce qu'on risque, c'est de le voir très bientôt avec l'aura du martyr des juges et journalistes rouges, bien sur que le financement de la campagne avec les 50 millions est une fumisterie, et si on voulait militer contre lui, en tant que personne votant à gauche comme à droite, il y avait d'autres leviers que de jouer aux faiseurs de rois avec un faux qu'on fait paraître entre deux tours de présidentielles, c'est peut-être bien sur le court terme, mais sur le long terme, voilà ce que l'on risque quoi...