[Wiki] Découverte : un anime par semaine

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Hyouka (2012)

Informations complémentaires : Il s’agit d’une série de 22 épisodes + 1 OAV.
La série est l’adaptation par le studio Kyoto Animation d’un "light novel" nommé Koten-bu series.
Comme certains peuvent le savoir déjà, Kyoto Animation, ou KyoAni pour les intimes, est un studio qui soigne particulièrement ses graphismes.

L’histoire : En faire le moins possible est la façon de vivre de notre protagoniste, Oreki Houtarou. Le lycée viens de commencer et sa sœur se trouvant à l’étranger, le presse afin qu’il intègre le club de littérature classique.
C’est là qu’il fera la rencontre de Chitanda Eru, une jeune fille curieuse de tout. Et elle comprendra rapidement que Oreki possède un talent qui va bien lui servir.
En effet Oreki est très efficace quand il s’agit de penser ou déduire les choses.

Avis :
Côté scénario : On a des petites enquêtes sympathiques et Oreki se pose en Sherlock Holmes utilisant son palais mental pour ses déductions.
On a en général tous les éléments ce qui nous permet de réfléchir en même temps que lui. Même si les enquêtes ne sont pas des meurtres horribles à résoudre, il n’en reste pas moins que la façon dont celles-ci sont résolues reste intéressante.
Nous avons affaire là à 4 protagonistes (car nous rajoutons au duo de départ, deux amis de Oreki) qui se complètent et qui ont tous une personnalité bien différentes.
Côté graphisme : KyoAni

Avis général :
Chitanda, on aime ou on aime pas ! Personnellement je l’ai trouvé soûlante, mais à la fois voir le héros ne pas savoir lui résister est assez marrant. Surtout qu’il préférera passer 5 mn à résoudre un truc qui intrigue Chitanda, que se faire saouler pendant 1h… 2h… voire plus par des : ça m’intrigue, ça m’intrigue, ça m’intrigue, ça m'intrigue !!!
C’est une série très bien fichue et bien réalisée. On restera dans le milieu scolaire, pas de flingues ou de meurtres (quoi que), les enquêtes tourneront en général sur le club de littérature classique ou les activités de lycées, mais on aura le droit à un peu de paranormal et de sang quand même !
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Cette semaine, un petit Yuri de 11 épisodes pour varier les plaisirs.

Aoi Hana

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Durant la dernière décennie, les adaptations de yuri en anime se sont développées et ont permis d'avoir aujourd'hui un panel varié sur ce thème, que ce soit l'objet même de l'histoire dans des anime purement comiques, comme Sakura Trick ou Yuru Yuri, ou plutôt axé sur les sentiments comme Simoun.
L'anime que je vous propose aujourd'hui est Aoi Hana, diffusé durant l'été 2009, et il se démarque de ceux cités précédemment par son approche réaliste des relations lesbiennes que développent les personnages au long de l'anime. C'est une adaptation du manga du même nom de Takako Shimura, qui est également à l'origine de Hourou Musuko et dont le dernier rôle récent dans la production anime est le chara-design de Aldnoah Zero qui est diffusé actuellement. En ce qui concerne le staff, on a un très bon directeur en charge de l'anime en la personne de Kenichi Kasai, qui a réalisé des classiques tels que Honey and Clover et Nodame Cantabile, et qui cette saison travaille sur Love Stage. L'anime est produit par J.C. Staff qui a produit de très bons anime aussi bien que de très mauvais donc je vous laisserai juger par vous-même si ceci est un élément suffisant pour vous convaincre de le regarder.

Synopsis:

L'histoire suit Fumi, qui après 10 ans de séparation dû à un déménagement retrouve son ami d'enfance Akira lors de son arrivée au lycée. Nous allons suivre ces deux personnages dans les relations qu'elles développent avec les autres lycéennes ainsi que dans les troubles de l'adolescence que cette période de la vie amène.


Une approche réaliste du Yuri et de l'adolescence

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L'un des aspects qui m'a fait adorer cet anime c'est l'approche réaliste qui est prise. En effet dans la plupart des yuri que j'ai eu l'occasion de voir on ne nous présente que des relations lesbiennes sans nous présenter de personnages ayant le moindre doute sur ces tendances amoureuses ce qui est contradictoire avec les phases de doutes que l'on traverse lors de l'adolescence.
La force de Aoi Hana est de porter un regard réaliste sur ces deux aspects, en nous montrant le développement de ces personnages à travers les doutes et les expériences qu'ils traversent. A 15 ans, il est tout à fait courant de se poser la question de si c'est normal et d'avoir peur d'être "différent" des autres avant de finalement l'accepter. Nous sommes présenté avec des relations hétéro, bi ou lesbiennes ce qui est plutôt rare dans les anime abordant le thème du yuri.
L'ambiance dégagé par l'animation et la bande-son ne sert qu'à accentuer le réalisme. Si vous avez eu l'occasion de voir Hourou Musuko, vous ne serez pas dépaysés. Le style graphique est très ressemblant et possède sa propre identité, et les thèmes de l'anime sont très bien traités comme dans ce dernier.

Des relations amoureuses... et une amie d'enfance? J'ai comme une impression de déjà vu...

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Et contrairement à ce que le synopsis peut laisser penser, nous sommes loin du cliché de l'amie d'enfance qui semble hanter de nombreux anime abordant le thème de la romance. Les personnages sont un vrai délice à suivre. Akira agit comme une vraie amie d'enfance pourrait agir et pas comme le stéréotype popularisé. Fumi peut paraître un peu niaise au début mais elle s'éloigne très vite des clichés et la différence de son personnage entre le début de l'anime et la fin est flagrante suite à un très bon développement du personnage en seulement 11 épisodes. Les autres personnages se distinguent également par des personnalités différentes et des conflit bien amenés ce qui fait que le drama n'est pas superficiel du tout ou basé sur des coïncidences ou des malentendus comme dans de nombreuses romances.


Bref, si vous êtes intéressés par un anime analysant les difficultés d'assumer son homosexualité ainsi que les doutes sur son orientation amoureuse ou la confusion entre amour et admiration durant l'adolescence de façon réaliste, cet anime n'est pas à manquer. Ou bien si vous voulait tout simplement voir un Yuri un peu différent de ce qui se fait habituellement.

Il y a même une superbe pièce de théâtre jouée par le club de théâtre de l'école, comme dans tout bon anime se situant dans une école.



Dernière modification par Shyjun ; 15/08/2014 à 16h59.
En m'expliquant qu'elle fait le Chara design de Aldonah, tu viens de m'expliquer pourquoi Slaine (entre autre) avait une tête qui me disait quelque chose...

Sinon Aoi Hana, j'ai adoré mais le petit bémol, je trouve, c'est la fin, je trouve qu'ils n'ont pas forcement coupé au bon endroit, la fin fait trop ouverte et pas assez concluante. Toutefois, je recommande aussi l'anime, il est vraiment excellent et si vous accroché, je vous conseil de lire le manga derrière, il est d'ailleurs maintenant fini.
J'ai envie de vous faire faire un comeback de plus de 15 ans en arrière car cette série reste fabuleuse: Spawn -The animated series (1997)

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Citation :
Seulement quelques mois avant son (horrible) adaptation-live, l'anti super-héros créé par Todd McFarlane a bénéficié d'une série animée supervisée par McFarlane himself et réalisée par le studio HBO Animation qui nous livre ici quelque chose d'inédit, de puissant, d'inégalé : un dessin animé pour les adultes. Car, calquée avec précision sur son modèle de papier, "Spawn la série" est violente, gore, vulgaire, dérangeante. De quoi nous faire oublier les frasques numériques mal interprétées du film de Mark A.Z. Dippé... Trois saisons, trois arcs narratifs liés par un fil conducteur omniprésent, la série est nourrie d'un sérieux alors rare dans ce type de productions. Centré sur la personnalité complexe de Spawn, le scénario nous va droit au cœur et ne souffre qu'aucun défaut : réveillé dans une ruelle sale sans aucun souvenir, Spawn, créature infernale aux pouvoirs illimités, comprend peu à peu qu'il était un agent du gouvernement impitoyable qui a signé un pacte avec le diable pour revoir sa bien-aimée. Mais cinq ans ont passé et cette dernière a refait sa vie avec l'ancien meilleur ami de notre héros. Déchiré par la douleur, par la peine et par sa nouvelle condition monstrueuse, Spawn va constamment lutter contre sa nature de suppôt de Satan, quitte pour cela à sauver malgré lui des vies humaines. Baignée dans une romance tragi-gothique, la série joue donc plus sur les sentiments et les personnalités diverses et variées des personnages que sur des simples scènes d'action. Rassurez-vous, elles sont tout de même présentes, violentes et sans concession, peut-être moins dans la troisième saison mais à chaque fois éclaboussantes. Le sang gicle, les insultes fusent comme dans un film de Scorsese, les scènes de sexe sont explicites... Bref, "Spawn" est clairement fait pour rassasier les adultes en manque de super-héros modernes, torturés, vivant dans un vrai monde de drogue, de putes, de corruption et de clochards. Un monde réaliste où échoue Spawn, progéniture de l'Enfer amené sur Terre pour collecter des âmes déchues. Sauf que ce dernier ne souhaite qu'une chose : retrouver sa femme. Animation époustouflante , doublages d'une rare qualité, scénarios inventifs, musique et décors soignés... Tout est là pour nous faire passer un moment inoubliable qui propose une adaptation empruntant clairement au comics tout en présentant quelque chose d'inédit, comme complémentaire à la série de papier. Unique réelle tâche noire : une quatrième saison absente, laissant un arrière-goût d'inachevé à la série après un 18e épisode qui annonçait l'apothéose. On grince des dents en espérant voir enfin un jour la suite (ou le reboot, on sait pas trop) annoncé depuis 2009 et toujours dirigé par Todd McFarlane. En somme, "Spawn" est probablement l'un des meilleurs dessins animés pour adultes et une adaptation magnifique du chef-d'oeuvre littéraire de la bande dessinée.
Trailer:
Bonjour,

J'aime beaucoup ce topic car il met en avant des series que je ne connais pas du tout. Cependant ce sont principalement des series, et je n'ai pas le temps ni le courage de faire des series au long cours. En plus ces series longues sont souvent issues de mangas papiers que je lis.

Donc voila si vous aviez des films ou des OAV (qui peuvent, pour le coup, être issues de mangas papiers) à me conseiller, principalement d'action ou de SF je suis très preneur.

Dernièrement, j'ai vu Sword of Stangers, Gundamn Unicorn, les 3 films d'Evangelion, que j'ai bcp aimé. Donc n'hésitez pas.

Merci
Rideback (2009)

Informations complémentaires :
Il s’agit d’une série de 12 épisodes par le studio Madhouse.

L’histoire :
Rin Ogata est promise à une belle carrière de danseuse étoile mais une blessure à la cheville force la jeune fille à arrêter sa carrière en pleine gloire.
Nous sommes en 2025, alors qu'elle fait son entrée à l'université, elle se réfugie de la pluie à l'abris d'un hangar, dans lequel se trouve un Rideback.
Les Ridebacks sont de puissantes motos possédant une IA et pouvant se transformer en "méchas". La particularité de ces Ridebacks est qu'ils suivent instinctivement les mouvements du corps de leur pilote, ce qui va donner à Rin un nouveau moyen de liberté et de plaisir grâce à ses acquis en tant que ballerine.
Le Japon qui est dirigé par l'organisation GGP doit faire face à des actes terroristes perpétrés à l'aide de Ridebacks et Rin va se retrouver mêlée malgré elle à tout ça.

Avis :
Côté scénario : Un mélange de vitesse et de poésie. On accroche en premier à la rencontre avec le Rideback, on accroche ensuite à Rin et ce sentiment de liberté qui s'émane d'elle quand elle monte ce Rideback. Pourtant les choses vont vite empirer et la trame va devenir plus sombre.
Côté graphisme : Là je vais dire que ça pourrait avoir vieillit, mais moi je trouve que ça se regarde encore très bien. Mais je me rappelle qu'en l'ayant vu (moi je l'avais dévoré en trouvant le tout magnifique), mais certains n'avaient pas accrochés aux visuels des personnages (cou trop long, ai-je pu lire des fois).
J'ai revu les premiers épisodes hier et j'ai trouvé que la 3D des Ridebacks pour certains plans se mariait très bien avec le reste de l'anime.
Côté musique: J'avais méchamment oublié à quel point l'ending de fin et ses paroles me donnaient envie de pleurer. Je l'aime vraiment beaucoup celui-ci.

Avis général :
Je me rappelle avoir enchainé les épisodes à l'époque et avoir veillé très tard. Et hier j'ai ragé de ne pas avoir la suite sous la main, du coup je vais me refaire la série !
Comme je l'ai dis plus haut, il y a de la vitesse, des courses, de l'action et surtout quelque chose de magique dans la façon dont Rin pilote le Rideback. On a un petit groupe qui se monte autour de Rin et plus l'histoire avance plus on a envie d'en savoir plus sur les Ridebacks et la façon dont ils peuvent être utilisés, à la fois en bien, mais surtout en mal.
Le problème de cette série, c'est qu'on se met très vite à rêver d'avoir un Rideback nous aussi, mais ça se trouve pas dans le commerce, j'ai déjà cherché...

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Dernière modification par Camelias ; 29/08/2014 à 23h28.
Citation :
Publié par Ghim Lenain
Dernièrement, j'ai vu Sword of Stangers, Gundamn Unicorn, les 3 films d'Evangelion, que j'ai bcp aimé. Donc n'hésitez pas.
Désolée, j'avoue qu'en ce moment moi je suis plutôt bloquée niveau film, par contre si t'as aimé Sword of Strangers (film que j'aurais sûrement conseillé), tu peux prendre la place la semaine prochaine pour faire une fiche
Shirokuma café (2012)

Informations complémentaires : Il s’agit d’une série de 50 épisodes.

L’histoire : Nous suivons les aventures d'un jeune panda un poil feignant, et de nombreux autres animaux.
Ils prennent l'habitude de se rencontrer au Shirokuma café, tenu bien entendu par un ours blanc à l'humour un peu spécial.
Brèves de comptoirs d'animaux un poil (oui encore) déjantés parmi les humains.

Avis :
Côté scénario : Qui a eu cette idée ?? Nan mais franchement !! Bon ben ça marche. On suit toute la petite clique et on prends plaisir à tous leurs délires.
Si vous voulez voir des animaux chercher un travail, passer leur permis de conduire ou jouer au baseball (sisi), vous-êtes bien au bon endroit.
Côté graphisme : Agréable même très agréable, j'avoue n'avoir rien à redire.
Côté musique: Les musiques sont bien sympathiques mais en plus ils ont prit la liberté de s'amuser à faire des endings pour la plupart des squatteurs du café.
Lama mama lamama mama lamama mama
Lamambo !
Lama mama lamama mama lamama mama
Lamambo !

Avis général :
C'est un anime tranquille et à la fois très bête (ahah je suis en forme oué \o/). Même si les protagonistes ici sont des animaux, on a aucun soucis à s'imaginer leurs petits soucis du quotidien.
Une fois qu'on a vu tous les personnages c'est très sympa de les voir interagir ensemble :
- Panda-kun est feignant, mais osef il est mignon
- Shirokuma-san a un humour vaseux et persécute le pauvre Grizzly-san
- Penguin-san... hmmm c'est qui lui déjà ?
Bref une petite comédie bien sympathique ou on reprendrait bien un peu de Lamambo !
Lama mama lamama mama lamama mama
Lamambo !
Lama mama lamama mama lamama mama
Lamambo !
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Coucou, c'est moi qui suis préposé aux fiches découvertes pour cette semaine !

Je viens donc vous parler de Valkyria Chronicles, aussi connu sous le nom de Senjou no Valkyria -Gallian Chronicles-, un anime de 2009 adaptant un jeu tactique sorti l'année précédente sur PS3.

L'Histoire
Valkyria Chronicles se déroule sur un continent, Europa, qui trouve son inspiration dans l'Europe (duh !) de la Seconde Guerre Mondiale mêlée à une goutte de fantasy. Europa est déchirée par le conflit entre deux grandes factions, la Fédération Atlantique et l'Alliance Impériale Est-Européenne, mais c'est autour de Gallia, un petit pays neutre, que l'histoire se déroule, alors que l'Empire lance une invasion pour prendre contrôle du pays et de ses précieuses ressources...
Entre en scène Welkin Gunther, un universitaire et fils de général, qui rejoint la Milice de Gallia après avoir assisté à l'attaque de son village natal par l'Empire. Bombardé lieutenant à la tête de l'Escouade 7 de par son pedigree, il aura l'occasion de tisser des liens forts avec les membres de son unité et trouvera une place importante dans la défense de son pays contre l'envahisseur.

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Mon avis
Valkyria Chronicles est une série assez intéressante à commenter, dans la mesure où elle a pas mal de déséquilibres. Le premier étant que malgré le synopsis et son orientation très militariste, le staff a concentré son énergie dans les sentiments, le drama entre personnages. Il y a certes régulièrement des batailles ou même des opérations à grande échelle, mais elles ne sont pas particulièrement soignées/réalistes. Les storyboards restent simples, et les troupes impériales ont une précision digne d'un stormtrooper de Star Wars quand il s'agit de toucher un simple milicien. Je ne parle même pas de l'introduction des Valkyria (il faut bien que le titre vienne de quelque part) sur le champ de bataille, qui doivent bien valoir un ou deux missiles tactiques : bonjour la subtilité. Bref, ce n'est vraiment pas le truc à regarder pour voir de l'action militaire.
Du coup, presque chaque épisode va plutôt servir à développer des personnages, faire progresser les relations entre membres de l'Escouade 7 (que ce soit des frictions, de l'amour, de la reconnaissance, de la camaraderie, etc). Là, encore une fois ça serait trop simple de s'arrêter en disant que c'est très réussi et tout et tout, mais non, on y retrouve encore des déséquilibres : des personnages géniaux vs fades (en particulier les généraux impériaux débordant de personnalité face au caricatural général gallien), des relations forcées et d'autres bien écrites, des événements puissants à côté d'autres qui tombent à l'eau, et j'en passe. Mais là où ça devient presque une force, c'est que tout ceci est très bien mixé et donne à Valkyria Chronicles une excellente quantité de contenu varié à présenter : il devient difficile de s'ennuyer, et la série en devient d'autant plus plaisante à regarder.
Sur d'autres points, on retrouve un peu ce côté déséquilibre qui empêche la série d'être un hit malgré ses éléments excellents. On citera par exemple le style graphique bien unique avec les effets de crayonné sur le dessin ou les effets globalement réussis, mais qui font tomber de plus haut lorsque le staff se retrouve à faire des séquences à la va-vite. J'ai aussi beaucoup apprécié les thématiques et certains subplots, bien qu'un certain nombre finissent aussi sous-développés. Pour le scénario toujours pareil, on a un début qui traîne un peu les pieds et une fin un peu rapide (sans être bâclée pour autant), et on a le droit à pas mal de clichés qui sont néanmoins largement compensés quand on arrive à des moments forts.

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Le verdict
Il y a beaucoup à dire sur Valkyria Chronicles, que ce soit en bien ou en mal. Ce que que j'en retiens le plus, c'est qu'il s'agit d'une série qui sait être globalement très plaisante et facile d'accès une fois qu'elle s'est lancée, et même si je ne m'en souviendrai pas parmi les chefs d'oeuvre de ce siècle, ses côtés uniques lui assureront toujours une place privilégiée dans un coin de mémoire. Valkyria Chronicles était indéniablement un projet ambitieux, mais c'est finalement presque en tant que "petite" série (26 épisodes...) à voir sans prise de tête qu'on l'apprécie le mieux.

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Dernière modification par Rafa ; 11/09/2014 à 22h20.
Mieux vaut tard que jamais, voici l'anime découverte de cette semaine: Millenium Actress.

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C'est le deuxième film d'animation réalisé par Satoshi Kon en 2001 qui est plutôt reconnu dans le médium par ce qu'il a pu apporter au travers de ses différents films et de la diversité des styles de narration. Il est malheureusement décédé des suites d'un cancer en 2010 alors qu'il travaillait sur un nouveau film. En ce qui me concerne Millenium Actress est le film de Satoshi Kon que j'ai préféré et je vais essayer de vous faire partager ces raisons qui font que j'aime tant ce film.

Synopsis:

Le film nous fait suivre la vie de Chiyoko Fujiwara, une ancienne grande actrice du cinéma japonais. A l'occasion du 70e anniversaire du studio pour lequel elle a tournée, Gen'ya Tachibana vient l'interviewer pour réaliser un documentaire et également lui remettre une clé qu'elle avait perdu il y a 30 ans avant d'arrêter sa carrière d'actrice. Elle se souvient donc de son passé lié à cette clé et se met à le conter à travers une histoire balayant les époques, avec comme spectateurs aux premières loges Gen'ya et son assistant.



Mon avis:

La principale force de ce film est le style de narration adopté. En effet, l'histoire se basant sur un personnage principal ayant été une grande actrice, Chiyoko va nous faire part des évènements de son passé au travers de scènes se déroulant à différentes époques et aux airs très cinématographique. Les changements de scène sont bien amenés et ne paraissent pas brusque. Ce procédé de narration permet d'apporter un peu de confusion dans l'esprit du spectateur au fur et à mesure que le film se déroule: est-ce que cette scène nous montre Chiyoko en train de jouer une scène dans un film ou est-ce un évènement qui lui est réellement arrivé? Le spectateur est amené à se poser de nombreuses questions de ce genre au cours du visionnage et c'est un des points qui m'a réellement fait apprécier ce film.
Toutes les scènes sont également exécutée avec style. Lorsque Chiyoko conte sa vie, elle donne vraiment l'impression d'avoir vécu des choses dignes des plus grandes scènes du cinéma, que ce soit de la voir se battre contre des samuraî à l'époque d'Edo ou au sein d'une fusée prête à décoller. L'animation est d'extrêmement bonne qualité comme pour les autres films de Satoshi Kon, n'ayant à pâlir devant aucun film d'animation réalisé récemment. En ce qui concerne la bande-son, elle accompagne très bien les scènes sans en distraire. Mention particulière au thème musical des crédits de fin qui reste longtemps en tête après l'avoir écouté. Le doublage est également réussi avec des intonations qui collent aux personnages et aux situations.

Je vois en me relisant que mon avis peut rendre confus des gens n'ayant pas vu le film mais ça vous mettra dans le bain pour apprécier le film, de part la nature non linéaire de la narration.
En tout cas c'est un film que ne dure que 1h20, ni trop long ne laissant pas le temps de s'ennuyer pendant certaines scènes, ni trop court permettant à l'histoire de se développer et de se conclure d'une belle façon. Si vous êtes intéressés par les films ou série qui sorte un peu des sentiers battus et qui ont cette touche qui les rend un peu unique, Millenium Actress est un bon film à voir.

Pour continuer...

Satoshi Kon a également réalisé 3 autres films: Perfect Blue, Tokyo Godfathers et Paprika. Si vous avez aimé Millenium Actress vous pouvez y jeter un oeil, la principale qualité de ses films étant qu'ils ont chacun leur style bien particulier et qu'ils offrent tous une expérience différente. Tokyo Godfathers est le film avec une narration plus classique mais poignante, tandis que Perfect Blue et Paprika ont à l'instar de Millenium Actress une narration plus originale et particulière. Paprika est sûrement celui que j'ai le moins préféré des trois mais ça reste un bon film. Après avoir vu les 4 films vous en aurez surement un qui vous aura plu plus que les autres mais c'est vraiment une affaire de goûts personnels plus que la qualité d'écriture et de réalisation du film puisqu'ils sont tous très bien réalisés mais ont des styles bien distincts.

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Uchuu Senkan Yamato 2199 (2012)

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Informations complémentaires :
Cette série est un remake de la série des années 70 Uchuu Senkan Yamato (Space Battleship Yamato) sur laquelle a travaillé à de nombreux postes Leiji Matsumoto, connu pour être le papa de Captain Harlock (Albator) ou Ginga Tetsudou 999 (Galaxy Express 999).
Le format est ici de 26 OAV de 25 mn.

L’histoire :
2199, les Gamiliens, une race extra-terrestre, ont décidés de s'emparer de la terre et n'ont de cesse d'envoyer des astéroïdes radioactifs afin de polluer la terre. L'humanité menacée se retranche dans des bases souterraines. Il y a peu d'espoir, la terre vit ses derniers jours.
C'est alors qu'une autre race extra-terrestre, les Iscandars, informe les terriens qu'une solution existe pour sauver la terre... mais pour obtenir le 'Cosmos Cleaner D' qui se trouve dans une autre galaxie, il faudra envoyer un équipage et un vaisseau pouvant assurer ce voyage.
Le Yamato, ancien cuirassé transformé en vaisseau de guerre, est prêt à partir avec à son bord de nombreux hommes et femmes prêts à combattre, mais le temps leur est compté.

Avis :
Côté scénario : Un but, un voyage, aller d'un point A à un point B, avec des ennemis à chaque épisode, c'est du classique mais... ne nous fions pas aux apparences.
Même si le début est commun, le fait de pouvoir switcher de camp et savoir ce qui se passe chez les méchants et ainsi voir que les méchants peuvent tout aussi être sympathique ou salopiaud entre eux, ça donne une tout autre définition à l'ensemble.
Ici on rencontre aussi pas mal de personnages caricaturaux, le personnage principal en jeune recrue tête brûlée, son meilleur pote qui sert de faire-valoir, la nana qui peut pas le blairer au début mais qui, mais qui... le commandant qui l'aime bien etc.
Mais voilà il y a aussi beaucoup de secrets dans tout ce petit personnel de navire/vaisseau et ça va amorcer pas mal d'intrigues et de questions sur les vraies motivations de chacun.
Côté graphisme : On reconnaît clairement la patte de Leiji Matsumoto sur les design des personnages, du coup dans notre esprit ça rappelle de vieux souvenirs (pas forcément agréable pour moi ), mais le reste rend vraiment bien. Le tout est proprement animé et très soigné.
Côté musique: Pas mal de clins d’œil à la série originale côté musique, ils ont même gardé l'opening ! Du coup ça change par rapport aux productions actuelles là dessus, c'est sûr, mais j'avoue ne pas mettre plongé plus que ça sur ce qui est d'époque ou pas, réadapté ou pas.

Avis général :
Je crois que j'aime bien le Space Opera, mais ici le début j'ai trouvé ça tellement vu et revu, même si je ne savais pas qui avait copié qui, des fois j'ai eu l'impression de voir Ulysse 31 ! Mais le sentiment s'est vite dissipé si comme je l'ai dis le début est classique, le fait de connaître la flotte ennemie reste un plus dans les intrigues et il y en a plus qu'on ne pourrait croire.

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Bonus si vous êtes pas convaincus :
Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
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Planetes (2003)

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Informations complémentaires : C'est une série de 26 épisodes datant de 2003. Cet anime a bien vieillit et se regarde encore avec plaisir, la qualité mise à l'époque sur les épisodes se ressent encore aujourd'hui.

L’histoire : 2075, l'espace est jonché de débris laissés par de nombreux satellites et ceux-ci peuvent causer des accidents mortels.
Ai Tanabe est une jeune recrue qui va rejoindre la section chargée de récolter ces débris. Elle va vite comprendre que cette section sous payée et mal-traitée fait l'un des travail les plus dangereux de la station orbital Seven.

Avis :
Côté scénario :
On commence doucement par l'intégration de la jeune recrue (un poil chiante), ensuite les petites histoires personnelles, et enfin on 'décolle' pour avoir une vraie grosse intrigue et une vraie ambiance qui fait qu'on enchaîne vite les épisodes. Et puis l'espace quoi... comme la JAXA a été consulté sur l'anime, on y croit (j'ai aimé cette absence de sons dans l'espace par exemple).

Côté graphisme : Ça vieillit bien, surtout qu'il faut pas se le cacher la version BR aide au visionnage. Certains épisodes sont pas au top niveau, mais quand on arrive sur la fin on se dit, ah oui c'était aussi beau au début*?
J'ai eu l'impression de voir une sorte de level up graphisme, certains plans étaient vraiment beaux.

Côté musique: Ah on y vient ! Ma partie préférée ! Car là en regardant je me suis fait : Wait ? Mais elle déchire cette OST. Si vous avez aimé les OST de Last Exile, Hitomi Kuroishi a fait quelques morceaux et franchement c'est magnifique.

Avis général :
Oh mon dieu c'est quoi cette section de bras cassés ! Je crois que c'est la première chose qui me suis venue à l'esprit, suivit ensuite de : Rah, elle est trop chiante cette fille... et puis, et puis, ça part, ça décolle, on accroche. Ai Tanabe a un gros côté happy/naïf, contrebalancé par le côté asocial/jemenfoutisme de Hachimaki (le personnage principal quand même!) du coup, les deux se prennent constamment la tête, mais ce petit 'couple' est rigolo à suivre (même si au départ on sait pas lequel des deux on a envie d'éclater le plus).
Je viens donc de voir cet anime, que j'avais mis constamment de côté et je me suis surprise à me marathoner la fin (chose que je fais rarement), je voulais trop savoir comment ça se finissait !
Et je suis contente de m'être gardé cet anime sous le coude pour les temps calme, c'est juste ce qu'il me fallait


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Camelias, je plussoie tellement tes 2 dernières présentations, 2 animés à voir absolument (J’ai même craqué pour les Blu Ray jap de Yamato tellement j'aime cette série)
Sakamichi no Apollon (Kids on the slope) (2012)

Informations complémentaires : C'est une série de 12 épisodes avec une très grosse OST basée sur le jazz dont Yoko Kanno s'est occupée et on retrouve à la direction Shinichiro Watanabe.
Ces deux personnes ont beaucoup en commun, vu qu'ils ont collaborés (toujours à la musique pour Kanno et à la direction pour Watanabe) sur de nombreux animes (Cowboy Bebop, Macross Plus, Space Dandy ou Zankyou no Terror).


L’histoire : L'histoire se déroule en 1966, et raconte la rencontre entre Kaoru, jeune premier de la classe introverti jouant du piano classique et Sentarō, perçu comme un voyou aimant la bagarre et la batterie. Sous la bienveillance de l'amie d'enfance de Sentarō, Ritsuko, ces deux garçons vont commencer à se découvrir et s'apprécier autour de sessions de jazz improvisés dans les sous-sols de la boutique de musique des parents de Ritsuko.

Avis :
Côté scénario :
La musique est un bon soutien pour cet anime, une fois la rencontre faite on commence à comprendre les problèmes des personnages à cette époque. Car ici les dates sont également importantes. Sentarō n'est autre qu'un fils de militaire américain et d'une mère japonaise, et Kaoru est un fils de bonne famille destiné à une grande carrière.
L'amour aussi viendra s'ajouter aux problèmes de ces adolescents.

Côté graphisme :
Les graphismes du manga sont biens mis en avant dans cette adaptation, la patte est légère et à la fois donne le ton, on s'imprègne vite de l'époque grâce à ceux-ci. Le studio Mappa a utilisé la technique de la rotoscopie pour les parties sur la musique (batterie, piano, etc...) du coup les mouvements sont incroyablement fluides et réalistes.

Côté musique:
Je me repasse souvent les OST quand je ne sais pas quoi mettre en fond. Surtout que l'anime n'est pas avare pour celles-ci, ça bouge, ça swing ou ça se savoure comme un bonbon au miel pour certains morceaux, comme pour la reprise de "But not for me", "Lullaby of birdland" ou "My favorite things".
Quelques noms de chanteur de Jazz sont glissés par ci, par là dans l'anime (surtout sous forme de pochette de 45 tours) et par curiosité, on se retrouve vite à les chercher sur youtube. On sent que Yoko Kanno s'est faite plaisir, et comme ces travaux sont toujours aussi bon, c'est un régal.

Avis général :
Ça s'écoute aussi bien que ça s'apprécie visuellement. Le petit problème de cet anime restera les relations amoureuse, ont se retrouve vite avec un triangle, non, un carré, non, un pentagone (non fermé ouf !). Mais bon heureusement on pourra voir le dénouement de tout ça. Car oui c'est un des rares animes ou l'on ne suit pas une année donnée, mais une évolution dans le temps, et ça, ça fait plaisir.
J'ai beaucoup apprécié cet anime car on a une histoire sérieuse et on s'imprègne assez facilement de l'ambiance et des problèmes des protagonistes. Les Jams sessions sont assez énormes et on s'extasie facilement sur leurs performances, ça donnerait presque envie d'être avec eux !

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Dernière modification par Camelias ; 10/10/2014 à 13h45.
Kaiba (2008)

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Cette semaine je vais vous parler de Kaiba (12 épisodes), un anime assez unique en son genre qui ferait presque office d'OVNI dans la production anime de ces dernières années. L'une des premières choses à remarquer concernant cet anime c'est le chara-design, qui s'inspire grandement des débuts de l'animation dans les années 60 comme vous pouvez le voir ci-dessous. Ce style artistique complètement débranché du reste des anime diffusés durant la dernière décade s'explique tout simplement; il n'y a pas besoin de regarder plus loin que le nom de la personne qui est à la direction. C'est en effet Yuasa Masaaki qui dirige la production de l'anime et il n'y a qu'à regarder les autres séries ou films sur lesquels il a travaillé pour comprendre que ce style artistique différent est sa marque de fabrique: Mind Game, The Tatami Galaxy, Ping Pong, ou même l'épisode de Space Dandy sur lequel il a travaillé lors de la deuxième saison.

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Le concept sur lequel se base cet anime est également assez unique et fortement intéressant. Voici un petit synopsis rapide pour vous en donner un aperçu:
Dans le monde de Kaiba, la mémoire peut être stockée sous forme de données. Il est donc ainsi possible de changer de corps à volonté en transférant sa mémoire entre deux corps ce qui change complètement le concept de mort existant préalablement. De plus la possibilité de transférer sa mémoire donne aussi lieu à la possibilité de voler ou d'alterner celle d'autrui. L'histoire nous fait suivre Kaiba, un homme ayant perdu la mémoire mais possédant un corps spécial, au travers de sa quête pour retrouver sa mémoire sur fond de conspiration.

Avant de commencer à visionner la série, je pense qu'il est important d'être conscient que c'est un anime assez complexe et que ce n'est pas le genre d'anime que l'on regarde pour se détendre ou débrancher son cerveau. En effet je pense que si on est réellement absorbé par les épisodes et que l'on fait attention aux détails, le déroulement du scénario n'est pas si difficile à comprendre bien qu'à certains moments une réflexion peut être nécessaire pour en comprendre toutes les subtilités. Néanmoins j'ai eu l'occasion de discuter avec quelques personnes au sujet de cet anime et j'ai remarqué que certaines d'entre elles n'avaient pas l'air d'avoir bien compris ce qui se passait devant leur yeux, se demandant dans certains cas pourquoi le personnage principal était absent pendant la quasi-totalité de la série alors que ce n'est pas le cas. Cette erreur d'interprétation est sûrement arrivée à cause d'une inattention pendant certaines scènes et je m'imagine très bien certains moments où si on ne fait pas attention au dialogue ou à ce qu'il se passe pendant 10 secondes on pourrait être embrouillé pour la suite de la série.
En résumé si vous êtes vraiment intéressé par le scénario de cet anime et son déroulement, faites attention à être attentif durant tout l'épisode sous risque de mal interpréter un détail important qui ferait que les épisodes suivants ne soit plus clairs.

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En ce qui concerne le scénario en lui-même j'ai accroché jusqu'au bout. On pourra regretter que les épisodes finaux n'atteignent pas une qualité aussi époustouflante que les épisodes précédents laissaient présager mais néanmoins ça reste de très bonne qualité et assez solide. De plus, le concept sur lequel se base l'anime est vraiment exploré en profondeur avec un début nous présentant parfaitement et subtilement le monde dans lequel Kaiba vit avant de se lancer dans la trame principale.

J'ai trouvé les personnages réellement intéressant dans leur globalité. Ici pas de personnages uni ou bi-dimensionnels, chacun a ses raisons de faire ce qu'il fait et l'anime les explore, que ce soit un garde qui paraît être complètement mauvais au premier abord ou des terroristes. Le fait que pour la plupart des personnages je n'étais pas en train de me dire "ah tiens il me fait penser au personnage X de l'anime Y" est un gros plus pour moi car ces personnages ne sont pas basés autour de stéréotypes et sont assez complexes.

L'histoire et les personnages sont pour moi les deux composantes les plus importantes dans un anime, et j'ai vraiment trouvé qu'à ce niveau-là Kaiba était assez exceptionnel, alors quand en plus on me propose un style artistique unique et une bande-son aux thèmes assez "bizarres" et mémorables s'accordant complètement aux scènes durant lesquelles ils sont joués, je ne pus qu'en être conquis. Il est néanmoins à noter qu'avec le choix artistique adopté, l'animation est assez basique, rien de mauvais mais rien d'époustouflant non plus.


Une des raisons qui m'ont poussé à visionner cet anime est ce style artistique plutôt unique comme pour les autres œuvres de Yuasa Masaaki car j'adore voir des anime qui se démarque par cet aspect. J'aime également les anime qui s'intéresse à la psychologie des personnages et que l'on peut prendre complètement au sérieux, sans être interrompus par des scènes qui ne font que déranger du sujet de l'anime. Kaiba ne m'a pas absolument pas déçu sur ces deux aspects et fût une expérience assez unique.


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Dernière modification par Shyjun ; 14/10/2014 à 21h31.
Binbougami ga ! (2012)

L’histoire :
Ichiko Sakura est une personne qui a beaucoup, beaucoup, voire énormément de chance. En fait pire, elle absorbe la chance des gens autours d'elle. Pour remédier à ce problème qui perturbe l'équilibre du monde, Momiji, une déesse de la pauvreté (et de la malchance) est envoyée sur terre pour remédier à ce problème. Mais même si on est une déesse de la pauvreté il n'est pas évident de lutter contre autant de chance... surtout si la personne en prime à un mauvais caractère !

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Avis :
Côté scénario : Scénario simple et efficace, on est dans la comédie pure et dure ou de nombreux personnages vont se liguer contre la petite Ichiko et forcément échouer, sinon l’intérêt est zéro et tout le monde rentre chez soit. Ichiko tient bien le rôle de la bêcheuse énervante aux gros lolos qui ne voit aucun intérêt à partager sa chance et Momiji tient bien son rôle de... déesse de la pauvreté... mais qui le vit bien
Les blagues s'enchaînent vite même si ça tombe des fois dans le graveleux (fanservice, SM, boing boing, scato... etc) mais ça passe tellement vite que si, ça ne nous a pas faire rire, ben la blague d'après fera mouche et les parodies sont nombreuses.

Côté graphisme : Les graphismes se prêtent très bien à cette comédie ou on alterne sérieux/classique avec chibi déluré, j'avoue ne pas savoir quoi rajouter sur ce point.

Côté musique: Opening et Ending qui restent bien en tête, et bien sympa !
Dakara 1 way, 2 way, 3 way, 4 way ! Go way ! Go way ! Saa you ! Make my Day !

Avis général :
Alors oui j'avoue ma fiche est sommaire ! Mais bon on a de la bonne comédie ici, si vous avez peur de vous embêter cette saison ou finir la soirée sur une barre de rire, ben Binbougami ga ! saura arranger tout ça ! Après il ne faut pas être allergique au fanservice, mais même sur moi, la formule à marché, c'est pour dire !
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Perso, j'ai un excellent souvenir de Binbougami ga !. Je ne m'y suis pas ennuyé une seconde. Et puis il y a Kana Hanazawa qui double l'héroïne .
Jormungand (2012)

Informations complémentaires :
Her name is Koko, she is loco, I said oh no!
2 saisons de 12 épisodes pour cette série

L’histoire : Jonah est un enfant qui n'a pratiquement connu que la guerre, il est devenu malgré lui un enfant-soldat, et voue une haine certaine envers les marchands d'armes qui sont la cause du décès de ses parents.
Cependant, suite à certaines circonstances il va devoir rejoindre l'équipe d'une marchande d'arme assez spéciale, Koko Hekmatyar, et devenir ainsi son garde du corps.

Avis :
Côté scénario : Beaucoup d'intrigues et de complots dans cet anime ou on rentre très très vite dans l'action, et ou chacun aura son rôle à jouer.
On en découvre plus au fur et à mesure sur les intentions de Koko et de ses subalternes ainsi que ses activités en tant que marchande d'armes.
Koko est vraiment forte en caractère et comme elle baigne dans le milieu depuis toute petite elle a vraiment une bonne perception du monde qui l'entoure ainsi que des gens avec qui elle doit négocier. Jonah aura bien des soucis à essayer de comprendre Koko tout aussi bien ses actions que ses réactions.

Côté graphisme : Un anime récent donc la qualité est là, le style du manga lui, semble bien respecté.

Côté musique: Une OST assez hétéroclite, on peut passer par de l'électro, des chants arabes, voire même... du rap français (sisi!). Le tout collant très très bien à l'anime.

Avis général :
Ce que j'aime dans cet anime c'est que ça bouge, et surtout on a une équipe de tarés qui épaule Koko. On voit que c'est des pros, et ils sont là pour assurer le show niveau déconnade. On aimerait juste les voir un peu plus.
Concernant le scénario en lui même, il faut bien faire attention aux noms et aux personnages car plus on avance dans l'anime, plus on fait référence à ces personnes et donc des fois on sent qu'on perds un peu pied, concernant certaines situations/intrigues.
Et des fois, certains personnages sont quand même un poil zarb/malsain.
C'est quand même un bon anime action, ça claque, ça pète, si vous avez aimé Black Lagoon ce titre devrait vous plaire, et puis :
Her name is Koko, she is loco, I said oh no !

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Je plussoie totalement !
J'ai vraiment adoré, tous les persos sont assez cool dans leur genre et ça ne manque pas d'action. Ils sont tous bien dérangés mais totalement géniaux. Foncez
Acchi Kocchi (2012)

Série en 12 épisodes adapté du Yonkoma du même nom de Ishiki.
C'est l'histoire de Tsukimi et Io ainsi que leur bande d'amis. Io et Tsumiki sont dans une zone grise : pas tout à fait en couple mais tout de même plus que des simples amis.

Oui, l'intro est toute petite parce qu'on affaire ici à un plus pur slice of life mâtiné de comédie. Et dans comédie, certains serrait tenté d'ajouté comédie romantiques, mais pas du tout. Le fait qu'il soit en couple ou non est très secondaire en fait Tsumiki et Io sont tellement lovey-dovey tout le long qu'en fait c'est juste le couple le plus vanilla of the world of the universe de la japanimation.

C'est vraiment supra-mignon avec des perso bien dosé. Tsumiki est vraiment l'archétype petit-girl mais ne tombe jamais dans l'excès en voulant faire trop de moe, Io est le bon personnage bien compréhensif, jamais stupide mais jamais non plus présenté comme un perso over the top. Quant à Hime, Sakaki et Mayoi, ils remplissent parfaitement leur rôle de sidekick, jamais trop chiant, toujours bien drôle comme il faut.

En clair en résumé : Acchi Kocchi c'est supra mignon avec leur meilleur couple de la japanimation over the top et l'interdiction formel de dire le contraire *

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*(Ceci est purement personnel, vous avez le droit de dire le contraire, vous n'aurez juste aucun goût)
Kimi to boku (2011)

Informations complémentaires : 2 saisons de 13 épisodes !

L’histoire : Nous suivons la vie tranquille de 4 amis d'enfance, Kaname l'intello sarcastique, l’efféminé et délicat Shun, et les jumeaux Yuuta et Yuuki, dont l'un sait tout faire mais est une grosse feignasse et l'autre le supporte (dans tous les sens du terme).
L'arrivé d'un cinquième garçon dans leur bande, l'énergique et exubérant Chizuru va chambouler doucement, leur petit train-train quotidien.

Avis :
Côté scénario : Du slice of life au lycée tout ce qu'il y a de plus basique. Mais ici on est dans une ambiance calme et sereine tout du long, ça repose, mais ça repose grave et on sourit...
On peut ne pas apprécier l'une des personnalités citées plus haut mais comme il ne sont pas tous ensemble tout le temps, ça ne dérangera pas.
On va suivre nos lycéens coté cœur aussi, c'est dur d'être jeune dis donc !
Côté graphisme : Mais merde qu'est ce que c'est beau, c'est simple et tellement rafraîchissant car ce n'est pas trop, c'est juste parfait pour créer une ambiance nostalgique et tranquille à la fois.
Côté musique: Une OST magnifique qui porte vraiment l'anime, toute la série est ponctuée de jolies ballades incroyablement belles et sereines, j'aime beaucoup cette OST, il y a vraiment peu de séries avec une OST qui sait créer cette ambiance tout le long d'un anime.

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Avis général :
C'est mignon ! Surtout quand on suit certaines histoires depuis la maternelle et qu'on voit comment certaines situations ont évolués, pauvre Kaname complètement in love de la maitresse et qui continue encore de se faire charrier au lycée par les autres ! Et les conneries que les jumeaux ont pu raconter à ce pauvre Shun qui continue de le hanter aujourd'hui ! Les jumeaux et Kaname font beaucoup dans le sarcasme et moi j'avoue ça marche bien sur moi
C'est tranquille, mignon, rigolo, joli, et avec une OST surpuissante, il y a rien de plus à demander je trouve ! En fait si j'aurai pu demander à ce que ce soit ponctué d'images de chats, mais c'est déjà le cas !! \o/


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