Des femmes prêtres, il y en a eu justement. Que ce soit dans les régimes communistes ou aux premiers temps du christianisme. Des prêtres mariés, ça a longtemps été accepté, la tradition catholique du célibat des prêtres a été imposée pour des raisons politiques et temporelles, pas spirituelles (même si on a ensuite forgé des motivations spirituelles). Si l'Eglise a fini par renoncer au géocentrisme et à la création en 7 jours de l'univers sous les coups de boutoir de la science, si elle a finalement renoncé à dénoncer la démocratie ou à promouvoir la guerre sainte, je ne vois pas en quoi il lui serait impossible d'admettre l'ordination des femmes. Certes, ça défriserait des cohortes de vieux cons misogynes, mais ça ne changerait rien, pas une once (apostolique, hahaha, une -n- once, haha --->[]) de quoi que ce soit au coeur de la doctrine chrétienne : rien sur le salut, le rôle de Jésus ou la nature même de l'Eglise (au sens large, hein...).
Tiens, pour rester sur les métaphores scolaires, c'est comme de prétendre que la création des écoles mixtes était une remise en cause du caractère "public, gratuit, laïc et obligatoire" de l'enseignement... Après tout, 1882 c'est pas 325 mais ça commence à faire un bail tout de même !
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