Sinon Goa n'a pas eu besoin de daoc pour se casser la gueule...
WAR. Avec DAoC, Goa a rapporté une grande quantité d’argent. Et vu à quel point c’était compliqué de communiquer avec Mythic (enfin, communiquer… supplier serait plus exact), ça tient un peu du miracle.
Mais bon, je me serais pas tiré si j’avais jugé la direction à la hauteur. Quand j’ai vu la direction prise par WAR, la façon dont FT traitait ses employés (me suis cassé juste avant la vague de suicides) et le fantastique esprit d’à-propos de la direction (DAoC n’a jamais eu de budget publicitaire à la hauteur de ses mérites, par exemple), j’ai pris mes affaires et je me suis barré vite fait, bien fait. Bon, dans une entreprise qui cultivait la lose aussi, du coup exit le jeu vidéo en entreprise, maintenant je suis freelance…
Lithlet :
À l’époque ou Goa organisait des événements en jeu, Mythic n’en organisait aucun, interdisait à Goa un paquet de trucs et refusait de donner la moindre documentation pour simplifier la tâche. Il a fallu que les employés de Goa tâtonnent sur le serveur test pour découvrir les fonctions et commandes du jeu permettant de contrôler ses divers aspects. Et avec ça, on arrivait à faire des trucs qui tournaient à bloc (genre le FG kobold qui traînait en ZF avait une IA plus performante que le reste des mobs du jeu). Youhou ! Trop des incompétents les mecs.
Quand au service-client, je vais laisser tout un chacun se faire son idée sur le « jamais », mais l’équipe francophone passait environ 150 heures de présence par semaine sur les serveurs, avec une direction qui épluchait les logs. Si on s’était branlés tout ce temps, je pense pas que j’aurais pu faire carrière ensuite.
Deux affirmations, deux conneries. Joli score.
Magun : l’exploitation des serveurs ne coûtait presque rien puisque FT en avait des armoires pleines. L’équipe technique était assez réduite. Par contre on n’avait pas la maîtrise de l’opérateur et on passait par open-transit (pas le choix, FT) et comme OT a posé problème pendant un moment, ça nous a sans doute coûté du monde.
Par contre, niveau humain…
On devait être entre 35 et 50, plus les frais d’externalisation de traduction (12 centimes par mot en moyenne, fois 2 à 4 langues suivant l’époque), et une partie du personnel était cadre supp chez FT (mais gérait aussi la division contenus, donc leurs émoluments devaient être amortis par la division entière).
J’ai pas de chiffre exact, mais ça devait pas être bon marché tout ça.
Édition : Camlann… Tout est dit.