Et ça change quoi à ce principe de girouette institutionnalisé?
A ça, rien, mais tout à ton post qui du coup était totalement à côté de la plaque.
Et ça change quoi à ce principe de girouette institutionnalisé? Quelqu'un de cohérent dans ses idées politiques ne peut que voter blanc au second tour.
Si tu votes vert au premier tour quelle est la logique de voter rouge au second.
Oui et non. Deux partis peuvent être assez proches pour que passer de l'un à l'autre ne demande pas de faire le grand écart. Même si le programme n'est pas le même, les valeurs peuvent être communes, ce qui peut suffire. Au final ça dépend des gens, des choses qu'ils peuvent accepter ou pas, des compromis qu'ils sont prêts à faire ou non, ça se joue à un niveau personnel. J'ajouterais que les "compromis", ce n'est pas sale, et que c'est même ce qui fait tourner la société.
"Un vote perdu dans des dizaines de millions d'autres" : un vote c'est un vote, il faut bien commencer quelque part. Pour moi tu prends la chose du mauvais côté, à savoir que ce n'est pas tellement le fait que ton vote est "perdu dans des dizaines de millions d'autres" qui est important, mais plutôt le fait que ton vote "vaut la même chose que tous les autres votes, soit 1".
Faire de la politique c'est un peu grandiloquent pour une action qui s'arrête au vote. Ou alors "faire de la politique" s'arrête à ce qui se passe dans ta tête.
Militer, c'est quoi ? S'investir dans la vie citoyenne. Voter aussi. D'ailleurs le vote ne se réduit généralement pas à cela : il y a tout un travail d'investissement en temps derrière, intellectuel aussi (qu'il soit conscient@TV vite fait ou conscient@je fais une veille d'1h tous les jours). Avant une élection les gens parlent, échangent, etc. (se mettent sur la gueule...). Le vote c'est, quelque part, la concrétisation de ton intérêt dans la vie politique et donc oui, tu "fais de la politique" quand tu votes. Maintenant, si le terme te déplaît, c'est dommage, mais je ne pense pas qu'il faille s'arrêter à ça.
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