Ton jugement est sévère et injuste, Claret.
As-tu seulement déjà réfléchi sérieusement à la question ?
Qu’entends-tu par « jol vivra » ? Sais-tu qu’un site internet n’est pas un être vivant ?
Le premier intérêt de jeuxonline, c’est ce qu’on y trouve à lire régulièrement.
Et cette matière à lecture est fournie par… les utilisateurs.
Gratuitement la plupart du temps.
(C’est à préciser car il y a sur jeuxonline au moins deux personnes qui fournissent du contenu et qui se font payer.)
En termes de « matière première », jeuxonline « vit » grâce aux joliens.
Et en termes de fourniture de matériel et de services permettant de stocker cette matière première, de la compléter et de la rendre accessible, jeuxonline pourrait « vivre » grâce aux dons ou aux cotisations.
D’autres sites ou « réseaux » fonctionnent ainsi, et certains sont plus importants que jeuxonline.
(Et cela ne repose pas sur la générosité, car le montant nécessaire rapporté à l’individu n’est pas énorme, mais sur la responsabilité et l’implication des participants. Responsabilité et implication qui existent, mais qui sont difficilement compatibles avec l’infantilisation des participants, qui transpire souvent de la modération, des annonces, des interventions des personnes autorisées, sur PQS et ailleurs…)
La seule chose ressemblant à un argument qui ait été officiellement avancée pour rejeter un système de dons d’utilisateurs, c’est qu’il n’est pas acceptable (pour qui ?) que jeuxonline dépende des utilisateurs. Ce qui est tout à fait absurde puisque, quel que soit le mode de financement, jeuxonline dépend des utilisateurs.
Et c’est encore plus absurde quand on constate (et on le constate régulièrement depuis des années) que la dépendance choisie envers les annonceurs publicitaires a pour conséquences (au moins de temps à autres) d’empêcher des joliens de lire, de contribuer, de rendre cette lecture ou cette contribution laborieuse, voire, de les faire fuir.
Car tout le monde n’est pas aussi audacieux et connaisseur de PQS qu’Airmed, et il n’est pas le seul à rencontrer ces problèmes.
(Sans parler des conséquences moins flagrantes, mais au moins aussi néfastes, de l’intrusion des annonceurs publicitaires dans le réseau.)
Par contre, la véritable raison pour laquelle un système de dons a été abandonné ou jamais retenu, au profit d’un système de réclame publicitaire, elle, est très rarement abordée, et jamais par les personnes concernées. C’est pourtant intéressant.
|